C.I. Scofield
2 Corinthiens 6.17
séparez-vous
♦ Séparation. SOMMAIRE :
- La séparation dans l'Écriture est présentée sous deux aspects :
- séparation de tout ce qui est contraire à la pensée divine ;
- séparation pour Dieu Lui-même.
Sur le plan moral, c'est là un principe fondamental, car il est impossible à Dieu de bénir pleinement et d'employer Ses enfants, s'ils vivent dans le compromis ou dans la complicité avec le mal.
- La séparation d'avec le mal implique :
- une séparation d'avec les désirs, les motifs et les actes conformes au monde dont le sens moral est perverti (voir Apocalypse 13.8, note) ;
- une séparation d'avec les faux docteurs, que l'Écriture désigne comme des « vases d'un usage vil » (2 Timothée 2.20–21 ; cp. 2 Jean 9–11).
- La séparation d'avec le mal n'implique pas une absence de contact avec le mal qui règne dans le monde ou s'est infiltré dans l'Église, mais le refus de toute complicité ou conformité avec lui (v. 14–18 ; cp. Jean 17.15 ; Galates 6.1).
- La séparation produit la récompense ; elle est la manifestation de notre filiation divine ; elle permet une communion et une adoration sans ombre (cp. Hébreux 13.13–15), et un service fructueux (2 Timothée 2.21) ; par contre, la conformité au monde entraîne, non la perte non la perte du salut, mais la perte de ces privilèges. Ici comme en toutes choses, Christ est notre Modèle : Il était « saint, innocent, sans tache, séparé des pécheurs » (Hébreux 7.26), et pourtant en contact avec eux en vue de leur salut, au point que les pharisiens, imbus de leur conception formaliste et ascétique de la séparation (voir Matthieu 3.7, note), L'accusaient d'avoir perdu Son caractère naziréen (cp. Luc 7.39 ; cp. 1 Corinthiens 9.19–23 ; 10.27).