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Bible de Jérusalem

1 Jean 3.2-10

2 Bien-aimés,
dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu,
et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté.
Nous savons que lors de cette manifestation
nous lui serons semblables,
parce que nous le verrons tel qu’il est.

Première condition : rompre avec le péché.

3 Quiconque a cette espérance en lui
se rend pur comme celui-lày est pur.

y Jésus.

4 Quiconque commet le péché
commet aussi l’iniquité,
car le péché est l’iniquité.
5 Or vous savez que celui-là s’est manifesté
pour ôter les péchész
et qu’il n’y a pas de péché en lui.

z « les péchés »; var. « nos péchés ».

6 Quiconque demeure en lui ne pèche pas.a
Quiconque pèche
ne l’a vu ni connu.

a Jean stylise les portraits. De l’espérance de la vision, v. 2, et de la sainteté consommée, v. 3, découle dès maintenant, par l’action de Jésus Christ, v. 5 ; 2.2, l’abstention de tout mal qui convient aux fils de Dieu, v. 9 ; 5.18 ; cf. Ga 5.16, qui ont été « justifiés », v. 7 ; 2.29 ; cf. Rm 3.24-25. Cela n’exclut pas, en fait, la possibilité concrète du péché, 1.8-10, qui précisément brise la communion, cf. 2.3-5.

7 Petits enfants,
que personne ne vous égare.
Celui qui pratique la justice est juste
comme celui-là est juste.
8 Celui qui commet le péché est du diable,b
car le diable est pécheur dès l’origine.
C’est pour détruire les œuvres du diable
que le Fils de Dieu est apparu.

b Aux expressions être de Dieu, de la vérité, enfants de Dieu, signifiant que le chrétien vit sous l’influence de Dieu qui demeure en lui, s’opposent les expressions être du diable, 3.8, du Mauvais, 3.12, du monde, 2.16 ; 4.5, enfants du diable, 3.10, pour désigner tous ceux qui vivent sous l’influence perverse de Satan et se laissent « égarer » par lui.

9 Quiconque est né de Dieu ne commet pas le péché
parce que sa semencec demeure en lui ;
il ne peut pécher,
étant né de Dieu.

c Peut-être le Christ, cf. Ga 3.16 ; 5.18. Mais ce serait plutôt, soit l’Esprit, cf. 2.20, 27, soit le germe de vie qu’est la Parole reçue, 2.7, 24, et fructifiant par l’Esprit, 2.20, 27.

10 À ceci sont reconnaissables
les enfants de Dieu et les enfants du diable :
quiconque ne pratique pas la justice
n’est pas de Dieu,
ni celui qui n’aime pas son frère.