a Suivant un de ses aspects, vv. 4, 11, 13, le miracle de la Pentecôte s’apparente au charisme de glossolalie fréquent dans les débuts de l’Église : voir 10.46 ; 11.15 ; 19.6 ; 1 Co 12—14 ; cf. Mc 16.17. On en trouve les antécédents dans l’ancien prophétisme israélite, cf. Nb 11.25-29 ; 1 S 10.5-6, 10-13 ; 19.20-24 ; 1 R 22.10. Cf. Joël (Jl 3.1-5), citée par Pierre, vv. 17s.
d Les « prosélytes » sont ceux qui, non juifs d’origine, ont embrassé la religion juive et accepté la circoncision, et sont ainsi devenus membres du peuple élu ; voir encore 6.5 ; 13.43 ; Mt 23.15. « Juifs » et « prosélytes » ne sont donc pas de nouvelles dénominations de peuples ces mots qualifient ceux qu’on vient d’énumérer.
e Cette énumération des peuples du monde méditerranéen, qui va en gros de l’est à l’ouest et du nord au sud, s’inspire sans doute d’un ancien calendrier astrologique, connu par ailleurs, où les peuples étaient rattachés aux signes du zodiaque et énumérés selon leur ordre. Luc l’aura adopté comme une description commode de l’oikoumenè d’alors. La mention de la Judée s’explique mal et a suscité dès l’Antiquité plusieurs essais de correction.