a Suivant un de ses aspects, vv. 4, 11, 13, le miracle de la Pentecôte s’apparente au charisme de glossolalie fréquent dans les débuts de l’Église : voir 10.46 ; 11.15 ; 19.6 ; 1 Co 12—14 ; cf. Mc 16.17. On en trouve les antécédents dans l’ancien prophétisme israélite, cf. Nb 11.25-29 ; 1 S 10.5-6, 10-13 ; 19.20-24 ; 1 R 22.10. Cf. Joël (Jl 3.1-5), citée par Pierre, vv. 17s.
r Une petite Pentecôte, à comparer à la première, 2.1s.
55 Tout rempli de l’Esprit Saint, il fixa son regard vers le ciel ; il vit alors la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite de Dieu.
r Expression typique de saint Luc, Lc 1.15, 41, 67 ; 2.4 ; 4.8, 31 ; 7.55 ; Lc 13.9. Cf. Lc 4.1.
b Les Juifs, et les Orientaux en général, prenaient ainsi un nom à l’usage du monde gréco-romain Jean portait le nom de Marc, 12.12, Joseph-Barsabbas celui de Justus, 1.23, Siméon celui de Niger, 13.1, Tabitha celui de Dorcas, 9.36, etc. Pour la première fois, Luc donne ici à Paul son nom romain, qui lui restera seul dans toute la suite. Il fait aussi passer Paul au premier plan non plus un second de Barnabé, mais le véritable chef de la mission, v. 13.