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Bible de Jérusalem

Actes 7.38

38 C’est lui qui, lors de l’assembléei au désert, était avec l’ange qui lui parlait sur le mont Sinaï, tout en restant avec nos pères,j lui qui reçut les paroles de viek pour nous les donner.

i Le grec ekklèsia est devenu notre mot « église », cf. 5.11 ; Mt 16.18. Il désignait en Dt 4.10 l’assemblée du peuple saint au désert. Cf. la « convocation sainte », Ex 12.16 ; Lv 23.3 ; Nb 29.1. L’Église, nouveau peuple des saints, 9.13, hérite du peuple ancien.

j Moïse faisait office de médiateur entre « l’ange » et le peuple. Dans les textes anciens, « l’Ange de Yahvé » n’est autre que Yahvé lui-même se manifestant, Gn 16.7, cf. Mt 1.20. À une époque plus récente, on a souligné la transcendance divine en distinguant de Yahvé son ange. Ainsi Moïse n’aurait pas été en relation immédiate avec Dieu, mais avec un ou plusieurs anges. Traces de cette conception en Ga 3.19 ; He 2.2.

k L’observance de la Loi procure la vie, Dt 4.1 ; 8.1, 3 ; 30.15-16, 19-20 ; 32.46-47 ; Lv 18.5, cité en Ga 3.12 ; Rm 10.5 ; on parlait donc de la Loi comme de « préceptes de vie », Ez 33.15 ; Ba 3.9. Pour les chrétiens, c’est la prédication évangélique qui sera la « parole de vie », Ph 2.16 ; cf. 5.20, c’est-à-dire la « parole du salut », 13.26. Source de vie, la parole de Dieu est elle-même « vivante » cf. He 4.12 ; 1 P 1.23. Enfin, Jésus Christ est lui-même la « Parole de vie »:1 Jn 1.1.