y Ici et Col 2.12 ; 3.1-4, Paul envisage comme réalité déjà acquise (verbes au passé) la résurrection et le triomphe céleste des chrétiens que Rm 6.3-11 ; 8.11, 17s considérait plutôt dans l’avenir (verbes au futur). Cette eschatologie réalisée est un trait caractéristique des épîtres de la captivité.
t Les Esprits célestes eux-mêmes ont ignoré le plan de salut de Dieu ; c’est pourquoi ils ont poussé les hommes à crucifier le Christ, 1 Co 2.8 ; aujourd’hui ils le comprennent en contemplant l’Église, cf. 1 P 1.12.
i Var. « vous avez ».
j Il s’agit des Esprits qui, dans l’opinion des anciens, gouvernaient les astres, et par eux tout l’univers. Ils résident « dans les cieux », 1.20s ; 3.10 ; Ph 2.10, ou « dans l’air », 2.2, entre la terre et le séjour de Dieu, et coïncident en partie avec ce que Paul appelle ailleurs les « éléments du monde », Ga 4.3. Ils ont été infidèles à Dieu et ont voulu s’asservir les hommes dans le péché, 2.2 ; mais le Christ est venu nous délivrer de leur esclavage, 1.21 ; Col 1.13 ; 2.15, 20, et, armés de sa force, les chrétiens peuvent désormais lutter contre eux.