14 Car c’est lui qui est notre paix, lui qui de deux réalités n’a fait qu’une,f détruisant la barrière qui les séparait, supprimant en sa chair la haine,g
f L’auteur parle, de façon abstraite, de la fusion des juifs et des Gentils réalisée par le Christ.
g La haine réciproque des juifs et des Gentils est symbolisée par la barrière qui, dans le Temple de Jérusalem, excluait les Gentils des parties spécifiquement religieuses, ne leur autorisant que les cours extérieures.
h Cet « Homme Nouveau » est le prototype de la nouvelle humanité que Dieu a recréée (cf. 2 Co 5.17) en la personne du Christ ressuscité, comme en un « second Adam », 1 Co 15.45, après avoir tué en lui, sur la Croix, la race du premier Adam corrompue par le péché, cf. Rm 5.12s ; 8.3 ; 1 Co 15.21. Créé « dans la justice et la sainteté de la vérité », 4.24, il est « unique », car en lui disparaissent toutes les divisions des hommes, Col 3.10s ; Ga 3.27s.
i Ce Corps unique est d’abord le corps individuel et physique du Christ, sacrifié sur la Croix, Col 1.22, mais c’est aussi son Corps « mystique » où se groupent tous les membres enfin réconciliés, 1 Co 12.12.
j Par ses apôtres, qui ont prêché en son nom l’Évangile du salut et de la paix.
k Cet Esprit unique qui anime le Corps unique du Christ uni à son Église, c’est le Saint Esprit, qui a transformé son corps ressuscité et de là se déverse sur ses membres. La structure trinitaire est répétée au v. 22.