15 Le roi d’Égypte dit aux accoucheuses des femmes des Hébreux,g dont l’une s’appelait Shiphra et l’autre Pua :
g Les descendants de Jacob sont ici, dans les textes sur l’oppression, appelés « Hébreux ». Dans la perspective du Pentateuque, ce nom vient sans doute de l’ancêtre d’Abraham (cf. Gn 10.24-30 ; 11.27). Le nom est donné aux Israélites par d’autres, comme au v. 16 ou en 2.6-7, ou ils se le donnent eux-mêmes face à d’autres, comme au v. 19, mais il est aussi utilisé dans la narration, v. 15 ; 2.11, 13 ; etc. On a voulu l’expliquer par les textes non bibliques du deuxième millénaire av. J.-C. parlant de Habiru/`apiru . En dehors de la possible correspondance de `ibrî , « Hébreux »; avec `apiru , il est possible qu’en Égypte les Israélites aient été assimilés aux `apiru , prisonniers de guerre.
h Le siège sur lequel se plaçait la femme en travail (ou bien le sexe du nouveau-né ?) ; syr. « les deux genoux »; le grec interprète largement « alors qu’elles sont sur le point d’enfanter ».
22 Pharaon donna alors cet ordre à tout son peuple : « Tout fils qui naîtra, jetez-le au Fleuve,i mais laissez vivre toute fille. »
i Le mot désigne le fleuve par excellence de l’Égypte, le Nil, mais s’applique aussi à l’une ou l’autre de ses branches principales.