k La Loi suppose en effet une pratique, et une pratique totale, v. 10 et 5.3 ; cf. Jc 2.10, que, par elle-même, elle ne saurait assurer, cf. Ac 15.10 ; Rm 7.7.
l Pour libérer les hommes de la malédiction divine que la violation de la Loi faisait peser sur eux, le Christ s’est fait solidaire de cette malédiction, cf. Rm 8.3 ; 2 Co 5.21 ; Col 2.14. L’analogie assez lointaine du Christ crucifié et du condamné de Dt 21.23 n’est qu’une illustration de cette doctrine. Il a accepté de passer pour tel aux yeux des Juifs, comme le « Serviteur » d’Isa 53.
m Var. « la bénédiction de l’Esprit ».
15 Frères, partons du plan humain : un testament, dûment ratifié, qui n’est pourtant que de l’homme, ne s’annule pas ni ne reçoit de modifications.
n L’emploi par l’Écriture d’un terme collectif pouvant désigner un seul individu permet à Paul d’illustrer son argumentation d’une harmonie supplémentaire avec l’AT.
o La promesse inconditionnée faite par Dieu aux Pères, Gn 12.1, 15.1 ; Rm 4.13 ; He 11.8, est ici regardée comme un testament, cf. He 9.16-17. Dieu se contredirait si la Loi ne laissait intacte la gratuité de la promesse.
19 Alors pourquoi la Loi ? Elle fut ajoutée pour que se manifestent les transgressions,p jusqu’à la venue de la descendanceq à qui était destinée la promesse, édictée par le ministère des angesr et l’entremise d’un médiateur.
p Sur le sens de cette affirmation abrupte, voir note a et Rm 7.7.
q Var. « Alors pourquoi la Loi des œuvres ? Elle fut ajoutée jusqu’à la venue de la descendance ».
r Les traditions juives mentionnaient la présence d’anges au Sinaï, lors du don de la Loi. Le « médiateur » est Moïse, cf. Ac 7.38.
s L’intervention d’un médiateur caractérise la Loi, tandis que la promesse émane de Dieu seul.
t Pour accueillir la justice comme un don gratuit, il faut d’abord renoncer à y prétendre comme à un dû. L’Écriture, vv. 8, 16, est expression et instrument du dessein de Dieu, Rm 11.32.
23 Avant la venue de la foi, nous étions enfermés sous la garde de la Loi, réservés à la foi qui devait se révéler.
u Dès que le pédagogue a mené les enfants « jusqu’au » maître, son rôle prend fin. Tel était le rôle préparatoire, essentiellement temporaire, de la Loi, désormais accomplie par la foi au Christ et la grâce, Rm 6.14-15 ; cf. Mt 5.17.
25 Mais la foi venue, nous ne sommes plus sous un pédagogue.
v Tous, non seulement « nous », Juifs, mais « vous », païens.
w Foi et baptême, loin de s’opposer, s’incluent mutuellement, cf. Rm 6.4.
x Var. « car tous vous êtes du Christ Jésus ».
y Paul revient à la descendance d’Abraham, vv. 6-9, constituée désormais par les fils de Dieu qui croient au Christ Jésus et lui appartiennent, non plus par une postérité selon la chair, cf. Ph 3.3.