15 Frères, partons du plan humain : un testament, dûment ratifié, qui n’est pourtant que de l’homme, ne s’annule pas ni ne reçoit de modifications.
n L’emploi par l’Écriture d’un terme collectif pouvant désigner un seul individu permet à Paul d’illustrer son argumentation d’une harmonie supplémentaire avec l’AT.
o La promesse inconditionnée faite par Dieu aux Pères, Gn 12.1, 15.1 ; Rm 4.13 ; He 11.8, est ici regardée comme un testament, cf. He 9.16-17. Dieu se contredirait si la Loi ne laissait intacte la gratuité de la promesse.
19 Alors pourquoi la Loi ? Elle fut ajoutée pour que se manifestent les transgressions,p jusqu’à la venue de la descendanceq à qui était destinée la promesse, édictée par le ministère des angesr et l’entremise d’un médiateur.
p Sur le sens de cette affirmation abrupte, voir note a et Rm 7.7.
q Var. « Alors pourquoi la Loi des œuvres ? Elle fut ajoutée jusqu’à la venue de la descendance ».
r Les traditions juives mentionnaient la présence d’anges au Sinaï, lors du don de la Loi. Le « médiateur » est Moïse, cf. Ac 7.38.
s L’intervention d’un médiateur caractérise la Loi, tandis que la promesse émane de Dieu seul.