15 Voilà pourquoi il est médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, sa mort ayant eu lieu pour racheter les transgressions de la première alliance, ceux qui sont appelés reçoivent l’héritage éternel promis.
o Cette section, parallèle à 8.6-13, démontre la nécessité de la mort du Christ pour sa médiation. Le mot grec diathèkè traduisait dans la Bible grecque le mot berît , alliance, alors qu’il avait couramment le sens de testament, cf. Ga 3.17. Tout le passage joue sur cette double valeur du mot. L’« alliance », vv. 15, 18-20, exige la mort du « testateur », vv. 16-17. De plus la conclusion d’une alliance exige une effusion de sang, Ex 24.6-8. Le Christ devait donc mourir pour fonder l’alliance nouvelle. Cf. 7.22 ; 8.6-10 ; 12.24 ; Mt 26.28.
p Ainsi l’autel, Lv 8.15 ; 16.19, les prêtres, Lv 8.24, 30, les lévites, Nb 8.15, le peuple pécheur, Lv 9.15-18, la mère, Lv 12.7-8, etc.
q La purification du sanctuaire, terrestre ou céleste, ne suppose pas nécessairement que celui-ci ait été souillé ; c’est un rite de consécration et d’inauguration.
25 Ce n’est pas non plus pour s’offrir lui-même à plusieurs reprises, comme fait le grand prêtre qui entre chaque année dans le sanctuaire avec un sang qui n’est pas le sien,r
r Au sommet d’une pyramide de séparations prévues pour garantir la sainteté du culte, il y avait un animal vicaire. Dépassant les prophètes qui réclamaient la pureté du cœur dans le culte, Isa 1.11-13 ; Jr 6.20 ; 11.15 ; Os 6.6 ; Am 5.21, l’épître déclare que les sacrifices anciens n’avaient aucune efficacité, cf. 9.13-14. Seul le sacrifice pleinement spirituel du Christ peut sanctifier les hommes, 10.12-14.
s La venue du Christ dans la chair l’avait mis en relation directe avec le péché, Rm 8.3 ; 2 Co 5.21. La rédemption étant accomplie, la nouvelle et dernière manifestation du Sauveur n’aura plus aucun rapport avec le péché. Les chrétiens attendent ce retour de gloire qui s’accompagnera du Jugement, 1 Co 1.8 ; Rm 2.6.