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Bible de Jérusalem

Jean 15.24

24 Si je n’avais pas fait parmi eux les œuvres
que nul autre n’a faites,
ils n’auraient pas de péché ;
mais maintenant ils ont vu et ils nous haïssent,
et moi et mon Père.

Jean 5.36

36 Mais j’ai plus grand que le témoignage de Jean :
en effet, les œuvresl que le Père m’a donné
à mener à bonne fin,
les œuvres mêmes que je fais,
témoignent à mon sujet que le Père m’a envoyé.

l Lorsqu’il fait allusion à ses miracles, Jésus ne parle pas de « signes », 2.11, mais d’« œuvres », en référence à Nb 16.28. Comme Moïse, il ne les accomplit pas « de lui-même »; il ne fait qu’imiter le Père, 5.19, jusqu’à redonner vie aux morts, 5.20-21. Ces œuvres témoignent donc que c’est Dieu qui agit dans et par le Christ, 10.25, 37-38 ; cf. 9.3-4. Ne pas croire malgré les « œuvres » ou malgré les paroles du Christ constitue le péché par excellence, 15.22, 24.

Jean 2.11

11 Cela, Jésus en fit le commencement des signesl à Cana de Galilée et il manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui.

l Comme Moïse, Ex 4.1-9, 27-31, Jésus doit accomplir des « signes » pour prouver qu’il a été envoyé par Dieu, car Dieu seul peut maîtriser les lois naturelles, 3.2 ; 9.31-33. Durant sa vie terrestre il en accomplira six, 2.1, 11 ; 4.46, 54 ; 5.2s ; 6.5, 14 ; 9.1, 16 ; 11.1s ; cf. 12.18, le dernier étant la résurrection de Lazare qui préfigure sa propre résurrection, le signe par excellence, 2.18-19 ; cf. 10.17-18. Ces signes, et beaucoup d’autres qui ne sont pas explicitement décrits, doivent provoquer la foi en la mission du Christ, 2.23 ; 4.45 ; 6.2 ; 7.31 ; 10.40-42 ; 20.30-31. Mais la première partie de l’évangile se clôt sur une note désabusée, 12.37. En 4.48, cf. 20.25, 29, de rédaction probablement plus tardive, Jésus reproche à ses interlocuteurs d’avoir besoin de « signes » pour croire. Ce texte mis à part, c’est l’évangéliste qui emploie le mot « signe » à propos de Jésus ; Jésus, lui, parle des « œuvres », les siennes, 5.36, ou celles de ses disciples, 14.12.