10 Yahvé les mit en déroute, en présence d’Israël, et leur infligea à Gabaôn une rude défaite ; il les poursuivit même sur le chemin de la montée de Bet-Horônz et les battit jusqu’à Azéqa et jusqu’à Maqqéda.
z Sur la route ordinaire des invasions, comparer la poursuite des Philistins par Saül, 1 S 14.23 (grec), 31. Cf. aussi l’invasion syrienne, 1 M 3.16, 24.
« Soleil, arrête-toi sur Gabaôn,
et toi, lune, sur la vallée d’Ayyalôn ! »
13 Et le soleil s’arrêta, et la lune se tint immobile jusqu’à ce que le peuple se fût vengé de ses ennemis.
Cela n’est-il pas écrit dans le livre du Juste ?a Le soleil se tint immobile au milieu du ciel et près d’un jour entier retarda son coucher.
a Ancien recueil poétique, aujourd’hui perdu, encore cité en 2 S 1.18. — Ce couplet rythmé, dont il est vain de rechercher la justification dans l’astronomie ou dans les cultes astraux, est une expression poétique de l’aide apportée par Yahvé à Israël, cf. v. 11. Il a été pris à la lettre par un rédacteur qui veut souligner la grandeur de Josué, cf. v. 14. Comparer avec Jg 5.20.