36 Un Pharisien l’invita à manger avec lui ; il entra dans la maison du Pharisien et se mit à table.
w Épisode propre à Lc, différent de l’onction de Béthanie, Mt 26.6-13, laquelle, cependant, aurait pu exercer une influence sur quelques détails du récit actuel. La pécheresse de cet épisode ne doit être identifiée ni avec Marie de Béthanie, sœur de Marthe, 10.39 ; cf. Jn 10.39 ; cf. Jn 11.1s ; 12.2s, ni non plus avec Marie de Magdala, 8.2.
39 À cette vue, le Pharisien qui l’avait convié se dit en lui-même : « Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu’elle est : une pécheresse ! »
44 Et, se tournant vers la femme : « Tu vois cette femme ? dit-il à Simon. Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as pas versé d’eau sur les pieds ; elle, au contraire, m’a arrosé les pieds de ses larmes et les a essuyés avec ses cheveux.
45 Tu ne m’as pas donné de baiser ; elle, au contraire, depuis que je suis entré,x n’a cessé de me couvrir les pieds de baisers.
x Var. « depuis qu’elle est entrée ».
y Dans la première partie de ce verset, l’amour apparaît comme cause du pardon ; dans la deuxième, il en est l’effet. Cette antinomie vient de ce que le texte de la péricope est composite. En 37-38, 44-46, les gestes de la femme témoignent d’un grand amour qui lui mérite le pardon de ses fautes d’où la conclusion 47. Mais en 40-43 une parabole a été insérée, dont la leçon est inverse un plus grand pardon entraîne un plus grand amour d’où la conclusion 47.