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Bible de Jérusalem

Matthieu 13.40

40 De même donc qu’on enlève l’ivraie et qu’on la consume au feu, de même en sera-t-il à la fin de l’âge :

Matthieu 13.49

49 Ainsi en sera-t-il à la fin de l’âge : les anges se présenteront et sépareront les méchants d’entre les justes

Matthieu 24.3

3 Et, comme il était assis sur le mont des Oliviers, les disciples s’approchèrent de lui, en particulier, et demandèrent : « Dis-nous quand cela aura lieu, et quel sera le signe de ton avènementc et de la fin de l’âge. »d

c Âge(s) du monde, en grec, aiôn, éon, époque, ère. L’idée sous-jacente est que, selon la pensée apocalyptique, l’histoire du salut était coupée par une série de périodes ou d’éons, par ex., de la création (Adam) à Abraham, d’Abraham à Moïse, de Moïse à David, de David à l’exil, de l’exil au Messie, cf. 1.1-14. La série des âges du monde n’était pas rigidement fixée. L’innovation des chrétiens était d’envisager deux venues du Messie, une en humilité, l’autre en gloire, avec le Royaume de Dieu dans sa plénitude. La première venue est déjà accomplie et inaugure la période de l’Église. La deuxième est réservée pour l’avenir, la parousie proprement dite. L’idée d’un deuxième retour du Christ est présente dans le NT, par ex., Jn 14.3, mais le langage explicite, ne se trouve pas avant saint Justin Martyr (deutera parousia).

d Avant 70, des aventuriers se firent passer pour le Messie.

Matthieu 28.20

20 et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici que je suis avec vous pour toujours jusqu’à la fin de l’âge. »r

r « la fin de l’âge » la formule revient cinq fois chez Matthieu (13.39, 40, 49 ; 24.3 et ici, voir aussi He 9.26 ; 12.32) ; elle ne signifie pas la fin du monde, de la terre, voir 2 P 3.10, mais plutôt la fin de l’époque actuelle de l’histoire du salut, l’âge de l’Église ; on peut comprendre cette expression comme une allusion discrète à un schéma apocalyptique de l’histoire du salut, qui comprend sept âges du monde, chacun comptant mille ans (chiffre symbolique représentant un temps long). Ce schéma, qui combine les sept jours de la création (Gn 1) avec l’idée qu’un jour, devant le Seigneur, est comme mille ans (2 P 3.8 ; Ps 90.4), va d’Adam à Noé, de Noé à Abraham, d’Abraham à David, de David à l’Exil, de l’Exil au Christ et du Christ à son retour glorieux. On trouve un extrait de ce schéma dans la généalogie de Jésus, 1.17. Voir 24.3, note.