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Bible de Jérusalem

Matthieu 18.15

Correction fraternelle.

15 « Si ton frère vient à pécher,p va le trouver et reprends-le, seul à seul. S’il t’écoute, tu auras gagné ton frère.

p La précision « contre toi », ajoutée par de nombreux témoins, semble à rejeter. Il s’agit d’une faute grave et publique qui n’est pas nécessairement contre celui qui la corrige. Le cas du v. 21 est différent.

Matthieu 18.21-22

Pardon des offenses.t

21 Alors Pierre, s’avançant, lui dit : « Seigneur, combien de fois mon frère pourra-t-il pécher contre moi et devrai-je lui pardonner ? Irai-je jusqu’à sept fois ? »

t À l’exemple de Dieu et de Jésus, Lc 23.34, et comme le faisaient déjà entre eux les Israélites, Lv 19.18-19 ; cf. Ex 21.25, les chrétiens doivent se pardonner mutuellement, 5.39 ; 6.12 (cf. 7.2) ; 2 Co 2.7 ; Ep 4.32 ; Col 3.13, mais « le prochain » s’étend à tout homme, y compris ceux à qui il faut rendre le bien pour le mal, 5.44-45 ; Rm 12.17-21 ; 1 Th 5.15 ; 1 P 3.9 ; cf. Ex 21.25 ; Ps 5.11. Ainsi l’amour couvre une multitude de péchés, Pr 10.12 cité par Jc 5.20 ; 1 P 4.8.

22 Jésus lui dit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix-sept fois.u

u D’autres entendent « soixante-dix fois sept fois », cf. 6.9.