q Les Pères ont vu dans ce signe la Croix du Christ. Il pourrait s’agir du Christ lui-même.
r Daniel annonçait ainsi l’établissement du règne messianique par un Fils d’homme venant sur les nuées. — La nuée est le décor ordinaire des théophanies, dans l’AT, Ex 13.22 ; 19.16 ; 34.5 ; Lv 16.2 ; 1 R 8.10-11 ; Ps 18.12 ; 97.2 ; 104.3 ; Isa 19.1 ; Jr 4.13 ; Ez 1.4 ; 10.3s ; 2 M 2.8, comme dans le NT, 17.5 ; Ac 1.9, 11 ; 1 Th 4.17 ; Ap 1.7 ; 14.14.
s Add. « et une voix ».
t Formule combinée à l’aide de Za 2.10 et Dt 30.4, textes où il s’agit de réunir les dispersés d’Israël, cf. Ez 37.9 et Ne 1.9. Voir aussi Isa 27.13. Les « élus » sont donc ici, comme aux vv. 22 et 24, ceux des Juifs que Yahvé sauvera du désastre de leur peuple pour les admettre dans son Royaume, avec les païens, v. 30.
32 « Du figuier apprenez cette parabole. Dès que sa ramure devient flexible et que ses feuilles poussent, vous comprenez que l’été est proche.
u Le Fils de l’homme, venant instaurer son règne.
v Cette affirmation concerne la ruine de Jérusalem et la fin du monde.
w Om. (Vulg.) « ni le Fils », sans doute par scrupule théologique. En tant qu’homme, le Christ a reçu du Père la connaissance de tout ce qui intéressait sa mission, mais il a pu ignorer certains points du plan divin, ainsi qu’il l’affirme ici formellement.
37 « Comme les jours de Noé, ainsi sera l’avènement du Fils de l’homme.
42 « Veillez donc, parce que vous ne savez pas quel jourx va venir votre Maître.
x Vulg. « à quelle heure ». — Veiller, ce qui est proprement s’abstenir de sommeil, est l’attitude que Jésus recommande à ceux qui attendent sa venue, 25.13 ; Mc 13.33-37 ; Lc 12.35-40 ; 21.34-36. La vigilance, en cet état d’alerte, suppose une espérance ferme et exige une présence d’esprit sans relâche qui prend le nom de « sobriété », 1 Th 5.6-8 ; 1 P 5.8 ; cf. 1 P 1.13 ; 4.7.
43 Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur devait venir, il aurait veillé et n’aurait pas permis qu’on perçât le mur de sa demeure.
45 « Quel est donc le serviteur fidèle et avisé que le maître a établi sur les gens de sa maison pour leur donner la nourriture en temps voulu ?
y Au discours qui annonce la ruine de Jérusalem et l’avènement ultime du Christ à la fin du monde, joint trois paraboles qui concernent les fins dernières des individus. — La première met en scène un serviteur du Christ chargé d’une fonction dans l’Église, comme furent les apôtres, et jugé sur la façon dont il a rempli sa mission.
51 il le retrancheraz et lui assignera sa part parmi les hypocrites : là seront les pleurs et les grincements de dents.
z Mot obscur à prendre sans doute au sens métaphorique « il s’en séparera » par une sorte d’excommunication, cf. 18.17.