k À la suite de Isa 25.6 ; 55.1-2 ; Ps 22.27, etc., le judaïsme a souvent représenté les joies de l’ère messianique sous l’image d’un festin cf. 22.2-14 ; 26.29 ; Lc 14.15 ; Ap 3.20 ; 19.9.
14 « Cette Bonne Nouvelle du Royaume sera proclamée dans le monde entier,i en témoignage à la face de toutes les nations. Et alors viendra la fin.j
i Le « monde habité » (oikoumenè), c’est-à-dire le monde gréco-romain. Il faut que tous les Juifs de l’Empire aient entendu la Bonne Nouvelle, cf. Ac 1.8 ; Rm 10.18. L’Évangile atteignit effectivement toutes les parties vitales de l’Empire romain dès avant la chute du Temple, cf. 1 Th 1.8 ; Rm 1.5, 8 ; Col 1.6, 23.
j C’est-à-dire, la fin de l’âge présent et l’arrivée du royaume de Dieu dans sa plénitude, dont un avant-signe est la chute de Jérusalem.
q Les Pères ont vu dans ce signe la Croix du Christ. Il pourrait s’agir du Christ lui-même.
r Daniel annonçait ainsi l’établissement du règne messianique par un Fils d’homme venant sur les nuées. — La nuée est le décor ordinaire des théophanies, dans l’AT, Ex 13.22 ; 19.16 ; 34.5 ; Lv 16.2 ; 1 R 8.10-11 ; Ps 18.12 ; 97.2 ; 104.3 ; Isa 19.1 ; Jr 4.13 ; Ez 1.4 ; 10.3s ; 2 M 2.8, comme dans le NT, 17.5 ; Ac 1.9, 11 ; 1 Th 4.17 ; Ap 1.7 ; 14.14.
f Tous les hommes de tous les temps. La résurrection des morts n’est pas mentionnée, mais doit être supposée, cf. 10.15 ; 11.22-24 ; 12.41s.