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Bible de Jérusalem

Romains 1.5

5 par qui nous avons reçu grâce et apostolat
pour prêcher, à l’honneur de son nom, l’obéissance de la foie
parmi toutes les nations,f

e Moins sans doute l’obéissance due au message évangélique que celle qui est adhésion de foi. Cf. Ac 6.7 ; 6.16-17 ; 10.16 ; 15.18 ; 16.19, 26 ; 2 Co 10.5-6 ; 2 Th 1.8 ; 1 P 1.22 ; He 5.9 ; 11.8.

f Le terme grec « ethnè » peut avoir une connotation négative (païens, ceux qui adorent les idoles) ou une connotation neutre ; il désigne alors les peuples autres que le peuple juif, autrement dit les non-juifs. En Rm, il faut traduire par « nations », et non par « païens » dans la mesure où Paul applique le terme aux croyants, certes venus du paganisme, mais qui ne sont plus païens, adorateurs des divinités païennes ; les seuls passages où le terme a été rendu par « païens » sont 2.14-24.

Romains 11.13

13 Or je vous le dis à vous, les nations,s je suis bien l’apôtre des nations et j’honore mon ministère,

s C’est-à-dire les chrétiens venus des « nations », les païens convertis. Ainsi, même comme apôtre des païens, Paul travaille au salut de ses frères par le sang (« ceux de mon sang », litt. « ma chair »).

Romains 15.16

16 d’être un officiant du Christ Jésus auprès des nations, ministrej de l’Évangile de Dieu, afin que les nations deviennent une offrande agréable, sanctifiée dans l’Esprit Saint.

j Littéralement « en accomplissant une fonction cultuelle ». En effet, plus encore que la simple vie chrétienne, 12.1 ; cf. Ph 2.17, l’apostolat est une liturgie, cf. 1.9 où l’apôtre — plus exactement le Christ par lui, v. 18 — offre les hommes à Dieu.

Romains 15.18

18 Car je n’oserais parler de ce que le Christ n’aurait pas fait par moi pour obtenir l’obéissance des nations, en parole et en œuvre,