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Bible de Jérusalem

Romains 1.9

9 Car Dieu m’est témoin, à qui je rends un culteg spirituelh en annonçant l’Évangile de son Fils, avec quelle continuité je fais mémoire de vous

g Littéralement « je rends un culte en mon esprit ». Le ministère apostolique est un acte de culte rendu à Dieu, cf. 15.16, comme aussi toute vie chrétienne animée par la charité, 12.1 ; Ph 2.17 ; 3.3 ; 4.18 ; Ac 13.2 ; 2 Tm 1.3 ; 4.6 ; He 9.14 ; 12.28 ; 13.15 ; 1 P 2.5.

h L’esprit (pneuma) désigne parfois chez Paul la partie supérieure de l’homme, 1.9 ; 8.16 ; 1 Co 2.11 ; 16.18 ; 2 Co 2.13 ; 7.13 ; Ga 6.18 ; Ph 4.23 ; Phm 25 ; 2 Tm 4.22 ; cf. Mt 5.3 ; 27.50 ; Mc 2.8 ; 8.12 ; Lc 1.47, 80 ; 8.55 ; 23.46 ; Jn 4.23s ; 11.33 ; 13.21 ; 19.30 ; Ac 7.59 ; 17.16 ; Ac 18.25 ; 19.21, qui se distingue de sa partie inférieure, la chair (1 Co 5.5 ; 2 Co 7.1 ; Col 2.5 ; cf. Mt 26.41 ; 1 P 4.6 ; 7.5), le corps (1 Co 5.3s ; 7.34 ; cf. Jc 2.26 ; 7.24), voire la psychè (1 Th 5.23 ; cf. He 4.12 ; Jude 19), et qui correspond d’une certaine manière au noûs (7.25 ; Ep 4.23). Comparer le sens analogue de « disposition d’esprit », 1 Co 4.21 ; 2 Co 12.18 ; Ga 6.1 ; Ph 1.27. En adoptant ce terme de préférence au noûs de la philosophie grecque, la tradition biblique, cf. Gn 6.17 ; Isa 11.2, laisse entendre la correspondance profonde entre l’esprit de l’homme et l’Esprit de Dieu qui le suscite et le dirige, 5.5 ; Ac 1.8. Cette correspondance est telle qu’en plusieurs des textes cités et en d’autres encore, cf. 12.11 ; 2 Co 6.6 ; Ep 4.3, 23 ; 6.18 ; Ph 3.3 var. ; Col 1.8 ; Jude 19, etc., il est malaisé de dire de quel esprit il s’agit, naturel ou surnaturel, personnel ou participé.