17 Sans rendre à personne le mal pour le mal, ayant à cœur ce qui est bien devant tous les hommes,
l Sans doute la colère divine qui se réserve de punir le péché.
m Le chrétien « se venge » de ses ennemis en leur faisant du bien. L’image des charbons ardents, symbole d’une douleur cuisante, désigne le remords qui amènera le pécheur au repentir.
21 Ne te laisse pas vaincre par le mal, sois vainqueur du mal par le bien.
8 N’ayez de dettes envers personne, sinon celle de l’amour mutuel. Car celui qui aime autrui a de ce fait accompli la loi.q
q La loi en général, semble-t-il, et non pas seulement la Loi mosaïque.
r Add. (Vulg.) : « tu ne diras pas de faux témoignage ».
s Le prochain n’est plus, comme dans Lv, le membre du même peuple, mais tout membre de la famille humaine, unifiée dans le Christ, Ga 3.28 ; Mt 25.40.
11 D’autant que vous savez en quel momentt nous vivons. C’est l’heure désormais de vous arracher au sommeil ; le salut est maintenant plus près de nous qu’au temps où nous avons cru.
t Cette considération est un des fondements de la morale paulinienne. Le « moment » (kairos), paraît désigner l’ère « eschatologique », celle que la Bible nommait « les derniers jours », inaugurée par la mort et la résurrection du Christ et cœxtensive au temps de l’Église militante, au temps du salut, 2 Co 6.2 ; cf. Ac 1.7 ; elle s’oppose à la période précédente moins par une simple succession temporelle que par une différence de nature. Le chrétien, dès maintenant « fils du jour », affranchi du monde mauvais, Ga 1.4, et de l’empire des ténèbres, a part au règne de Dieu et de son Fils, Col 1.13 ; il est déjà citoyen des cieux, Ph 3.20. Cette « situation » si nouvelle commande toute la morale, cf. 6.3s.
u « Laissons là »; litt. « Dépouillons »; var : « Rejetons ».