e La sainteté propre à Dieu, Lv 17.1, qu’il communiquait à son peuple, Ex 19.6, il la communique aussi à ceux qui croient au Christ, Ac 9.13 ; Col 1.12. Elle perd toutefois son aspect rituel pour garder son intériorité : elle consiste à imiter le Christ, 2 Th 3.7, Saint de Dieu, Mc 1.24. Celui qui est saint parce que justifié et, par son appartenance au peuple saint, habité par l’Esprit Saint, 5.5, doit encore mettre en œuvre cette sainteté qui lui est donnée et progresser dans la sanctification, v. 22 ; 1 Th 4.3-7 ; 2 Th 2.13.
12 Je vous exhorte donc, frères, par la miséricorde de Dieu, à vous offrir vous-mêmes en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu : c’est là le culte spirituel que vous avez à rendre.e
d La communauté chrétienne succède au Temple de Jérusalem, Ps 2.6 ; 40.9, et l’Esprit qui l’habite donne une intensité nouvelle à la présence de Dieu au milieu du peuple saint, 1 Co 3.16-17 ; 2 Co 6.16 ; Ep 2.20-22. Il inspire ainsi un nouveau culte spirituel, 1.9 ; 12.1, car les croyants sont les membres du Christ, 1 Co 6.15-20, qui, en son corps crucifié et ressuscité, est devenu le lieu d’une présence nouvelle de Dieu et d’un culte nouveau, Mt 12.6-7 ; 26.61 ; 27.40 ; Jn 2.19-22 ; 4.20-21 ; Ac 6.13-14 ; 7.48 ; He 10.4-10 ; Ap 21.22.
e L’adjectif spirituel traduit le grec logikos : « éloquent », « raisonnable », « logique ». Paul indique à la fois que l’offrande de soi est vraie et qu’elle répond adéquatement au don même de Dieu décrit dans les chapitres 1-11.