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Bible de Jérusalem

Sagesse 6.17-20

17 n Car son commencement, c’est le désir très vrai de l’instruction,o
le souci de l’instruction, c’est l’amour,

n Les vv. 17-20 imitent librement le raisonnement grec appelé « sorite », où l’attribut de chaque proposition devient le sujet de la suivante et où la conclusion (v. 20) relie le sujet initial (ici « le désir de la Sagesse ») à l’avant-dernier attribut (ici « être près de Dieu », repris par « royauté »).

o Ou « son commencement très vrai, c’est le désir de l’instruction ».

18 l’amour, c’est l’observation de ses lois,p
l’attention aux lois, c’est la garantieq de l’incorruptibilité,

p L’amour implique l’obéissance, Ex 20.6 ; Dt 5.10 ; 11.1 ; Si 2.15 ; Jn 14.15, etc. Les « lois » de la Sagesse s’identifient avec les grandes obligations religieuses et morales contenues dans la Révélation ; peut-être encore avec des lois non écrites, dictées par la conscience et mises en lumière par la Sagesse divine.

q Le mot est employé ici au sens juridique. L’application à observer les lois de la Sagesse ne suffit pas à rendre incorruptible, mais elle crée un titre réel et incontestable à obtenir de Dieu l’incorruptibilité bienheureuse ou l’immortalité, cf. 2.23 ; 3.4.

19 et l’incorruptibilité fait qu’on est près de Dieu ;
20 ainsi le désir de la Sagesse élève à la royauté.