« L’Éternel est grand, Il est l’objet de toutes les louanges, dans la ville de notre Dieu, sur sa montagne sainte. Belle est l’élévation, joie de toute la terre, la montagne de Sion, du côté du nord, c’est la ville du grand roi… Parcourez Sion, parcourez-en l’enceinte, comptez ses tours, observez son rempart, examinez ses palais, pour le raconter à la génération qui suit. Car ce Dieu est notre Dieu éternellement et à jamais ! Il sera notre guide jusqu’à la mort » (Psaume 48.2-3,13-15).
« Il recherchait la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur » (Hébreux 11.10).
« Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ » (1 Corinthiens 3.11).
« Sa fondation est dans les montagnes saintes. L’Éternel aime les portes de Sion, plus que toutes les demeures de Jacob » (Psaume 87.1-2).
Les mots issus du treizième verset du Psaume 48 suggèrent une contemplation de Sion dans sa globalité, « Parcourez Sion, parcourez en l’enceinte… ». Il n’est pas possible de rassembler tout ce qui concerne Jérusalem et Sion dans les Écritures sans être amené vers le Seigneur Jésus et Son Église. Ce serait pour nous de très petite valeur dans nos vies spirituelles, dans tous nos combats, nos souffrances, nos doutes et tout ce qui est en rapport avec la marche avec Dieu, d’avoir dans la Bible tant de choses dites sur une ville quelque part dans le monde avec une grande histoire et une grande attention portée sur elle comme le centre et l’objet de beaucoup de disputes, de querelles et de conflits, une cité en qui la nation à qui elle appartient éprouve un grand plaisir et une joie ineffable, et à propos de laquelle les psalmistes ont composé des psaumes, des louanges et autres sujets d’adoration.
Cela n’aurait que fort peu d’importance pour nous que de l’avoir seulement enregistrée dans un livre. La Bible n’est pas simplement un livre dont nous tirons des leçons, c’est-à-dire que certaines choses qui se sont passées il y a longtemps, vous en faîtes des leçons pour l’exemple. C’est bien plus que cela.
Tout ce qui est dans les Écritures se situe au-delà du temps et à portée de notre main, à n’importe quel moment. En un mot, tout est rassemblé en la personne du Seigneur Jésus, puis est mis à notre disposition par le Saint-Esprit pour être pratique, applicable et valorisé dans nos expériences spirituelles et, de la même façon que Jérusalem et Sion ont une grande importance, tout gravite autour du Seigneur Jésus.
Il est impossible de s’asseoir et de réunir tout cela autour de tous ces noms, si vous n’avez reçu aucune illumination spirituelle, si vous n’êtes pas enseignés par l’Esprit de Dieu, et si vous n’êtes pas transportés vers le Seigneur Jésus en découvrant que ces choses nous appartiennent et sont fortement ancrés à l’intérieur de nous-mêmes. Ainsi la contemplation de Sion en Esprit deviendra une contemplation de Christ.
Comme Jérusalem est un symbole caractéristique de nombreuses particularités un symbole de significations divines, Christ est la réalité de toutes ces significations apportées au travers d’une relation vitale et organique avec les croyants. Nous voyons Christ parler sous différents aspects directement dans nos vies, au plus profond de nous, avec un challenge, un réconfort, une assurance et tout ce dont nous avons besoin. Pour celui ou celle qui ne connaît que les psaumes, il sait combien de choses sont dites en relation avec Jérusalem et Sion pour la consolation et le secours du peuple de Dieu.
Nous avons souvent relevé que le livre des Psaumes dépasse le niveau du besoin humain et a toujours répondu à ce dont le peuple de Dieu avait besoin.
Les Psaumes ont toujours quelque chose qui puisse répondre à ce dont nous sommes conscient. C’est comme si ceux qui ont écrit les psaumes étaient passés par toutes les expériences dont les hommes sont capables, pour crier à Dieu et le trouver au travers de ces expériences. Oui, il en est ainsi, et si tant de choses sont présentes en rapport avec Jérusalem et Sion, c’est que tout est centré et concentré sur le Seigneur Jésus. Cela signifie simplement qu’Il est la réponse à la somme de tous nos besoins. Il nous parle comme Sion parlait à Israël des temps anciens et à ces psalmistes qui traversaient ces nombreuses expériences.
Les autres passages que nous avons lus font référence à une partie de tout ce sujet sur Jérusalem et Sion, c’est-à-dire ses fondations. Le passage d’Hébreux 11 qui fait référence à Abraham, dit qu’il recherchait la cité qui a les fondations.
Ensuite, l’apôtre Paul dit que Jésus-Christ est la seule fondation et qu’il n’y en a pas d’autre. Et puis, le Psalmiste dit que « Sa fondation est dans les saintes montagnes ».
La fondation de Dieu est située sur les lieux élevés. Souvenez-vous que la parole divine adressée à Abraham était qu’il devait se rendre vers une montagne lointaine, le pays de Morijah, pour y offrir Isaac en sacrifice. Et le Mont Morijah étant atteint, et en franchissant un espace de temps, l’apparition suivante du Mont Morijah date de l’époque de David. Vous vous rappelez de l’erreur commise par David sur le recensement d’Israël, la dévastation du pays et finalement l’arasement du Mont Morijah, et là l’offrande pour le Seigneur et le ravage de mort demeuraient, le sacrifice et le temple y étaient assurés, la maison du Seigneur, et vous touchez à un autre niveau, à un autre point, avec les fondations de la maison de Dieu.
Et la fois suivante, sans mentionner le nom de Morijah ou d’une autre montagne terrestre, en partant de David vers une autre longue période de temps, vous en arrivez à ce qu’Abraham recherchait – la cité qui possède les fondations. Vous en êtes à Christ, à la Jérusalem céleste, et vous voyez ce que Dieu a accompli tout au long du chemin, vous découvrez que l’expérience d’Abraham était fondamentale, que celle de David était fondamentale.
Et, si vous rassemblez les significations de l’offrande d’Isaac, comme un retour de la mort, le sens de cette grande miséricorde de Dieu envers David sur le Mont Morijah, vous découvrez de manière exacte ce que sont les fondations spirituelles, celles que nous allons développer à présent, les fondations de Sion.
Les fondations sont des choses excessivement importantes. Tôt ou tard, chaque chose, selon sa vraie valeur, sera déterminée par les fondations. C’est comme si nous n’en avions jamais terminé avec les fondations. Bien sûr, il y a un autre sens où les fondations sont établies une fois pour toutes, et nous ne sommes pas supposés revenir en arrière pour établir les fondations encore et toujours. Mais, il y a un autre sens où nous n’en avons jamais fini avec les fondations, bien qu’elles soient déjà établies. Nous devons toujours être concernés par la base de nos fondations, à la lumière des fondations de Dieu.
Parfois, un grand bâtiment est complètement détruit, et après enquête, les experts concluent que le problème venait des fondations. Parfois, un bâtiment se déforme peu à peu à cause des vents, des glissements de terrain ou de mouvements terrestres, se craquelle et tombe.
Ceci est vrai de bien des vies ; certaines sont entièrement détruites, d’autres sont déviées, déformées, exposées, et c’est simplement un problème de fondation ; d’autres révèlent des insuffisances et des faiblesses dans leur structure, qui font se poser beaucoup de questions sur le sérieux et la minutie du travail qui a été fait en dessous ; c’est très souvent une question de fondations.
Nous pouvons devenir très forts avec notre structure de vérité. Nous pouvons détenir toute la vérité de l’Église, le Corps de Christ, et toutes ces choses célestes qui en elles mêmes sont parfaitement vraies, et nous pouvons tous en faire un thème d’enseignement ; quelque chose se passe le jour de l’adversité et nous sommes en pièces, nous ne tenons plus debout, nous sommes démasqués et nous tombons. Nous avons tous à reconnaître quelque chose à ce sujet. Nous sommes brisés : il y a quelque part une faiblesse au niveau de nos fondations.
Qu’est-ce que cela veut dire ? Que devons nous faire ? Il nous faut contempler à nouveau Christ, d’abord en relation avec nos fondations. S’Il est le fondement, si Sion prend Sa caractéristique, et si Sion est tout ce que ces Écritures disent d’elle « Des choses glorieuses ont été dites sur toi, Ô Cité de Dieu » (Psaume 87.3), « L’Éternel aime les portes de Sion, plus que toutes les demeures de Jacob » (Psaume 87.2), « Belle en perspective est Sion, la joie de toute la terre » (Psaume 48.2)
… et vous pouvez continuer ainsi. Si ces choses sont vraies et que Sion tire sa nature de sa fondation, alors si nous voulons que de telles choses soient une réalité pour nous, pour l’Église, nous devons considérer la fondation, c’est-à-dire nous devons encore et toujours regarder à Christ.
Le caractère ultime de Christ en tant que fondation et de toute autre fondation, c’est la stabilité. C’est ce que nous pouvons attendre d’une fondation, c’est d’être stable, la stabilité. Quelle solidité, quelle constance, quelle confiance, quelle tranquillité, quelle immuabilité, chez le Seigneur lorsqu’Il fut au milieu de nous. Rien ne le perturbait, ne le faisait varier.
Il fit face tranquillement, solidement, avec assurance, aux forces adverses de la terre et de l’enfer. En fait, Il était un Roc. Face à la tempête et à l’orage, face aux puissances de l’enfer qui se déchaînaient contre Lui, par tous les moyens, Il disait « Que votre cœur ne se trouble point » (Jean 14.1). Il connaissait le trouble qui survenait sur Lui et sur eux « Que votre cœur ne se trouble point ! » La stabilité du Seigneur Jésus.
Quel en était le secret ? Ce n’était pas juste une attitude humaine, la force d’une grande âme, d’une grande volonté. Il y avait un secret. Sa vie était profondément enracinée en Son Père dans le Ciel, fondée et établie dans Son Père dans les cieux. C’était une relation de cœur : « le Père », « Mon Père ».
Maintenant cette relation de cœur avec Son Père qui n’existait que pour lui dans le sens qu’elle n’existe pas pour nous. C’est quelque chose qui fut testé et mis à l’épreuve de toute manière. Satan fit son maximum pour interférer dans cette relation de cœur avec le Père.
« Si tu es le Fils de Dieu… » (Matthieu 4.3), tout était focalisé sur cette relation avec le Père. Il y a ici la suggestion que Celui qui est dans le besoin, dans la faiblesse, le Père ne s’en occupe pas bien : « Si tu es le Fils de Dieu… ».
La dernière épreuve terrible se concentrait sur le même point : « Ne boirai-je pas la coupe que le Père m’a donnée ? » (Jean 18.11). Oh, quelle coupe ! Quelle coupe amère ! Mais Il a dit « La coupe – pas celle que Dieu m’a imposée, pas celle à laquelle je suis résigné – que Dieu m’a donnée ». Mon Père m’a donné la coupe la plus amère qu’aucun homme n’a été appelé à boire – Mon Père la donne. Vous voyez ce qu’il faut saisir. C’est une coupe terrible, mais elle m’est tendue par le Père. C’est clairement d’une relation de cœur dont il s’agit, n’est-ce pas ? Oui, cette relation a été mise à l’épreuve à chaque niveau et transmise à Celui qui Lui appartient « Votre Père céleste sait… » (Matthieu 6.32).
« Mon Père… votre Père » (Jean 20.17). Le Père est dans les cieux, le lieu de Ses racines, là où étaient Ses fondations, ce lieu était totalement en dehors de ce monde. Il le fallait pour qu’il y ait une stabilité. Si Ses fondations avaient été dans ce monde, il n’aurait eu rien de solide et de stable, aucune assurance. Ses fondations étaient en dehors de ce monde. Béni soit Dieu parce qu’il existe un lieu de sécurité hors du monde. L’apôtre utilise une autre comparaison quand il parle de l’ancre de l’âme, sûre, ferme et inébranlable, qui pénètre au-delà du voile (Hébreux 6.19). C’est la même chose ; une ancre, une fondation, un lieu d’enracinement ailleurs. Christ avait Sa fondation en dehors de cette scène et tout ce qui la concerne.
Paul le résume en une phrase: « Votre vie est cachée avec Christ en Dieu » (Colossiens 3.3), en dehors de cette scène. Oui, les fondations sont toujours cachées, mais oh combien importantes !
Si le Seigneur Jésus est le fondement, comment L’est-il ? Si ce qui est vrai sur Sa fondation, et que ça doit être vrai pour nous, alors comment ? Nous avons été si superficiels. Nous avons dit que « personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ », et ça signifie Sa Divinité, Son Autorité ; qu’Il a accompli une grande œuvre de rachat sur Sa croix, qu’Il est ressuscité des morts, qu’Il est monté au Ciel, qu’il est assis à la droite de la Majesté d’En-Haut, qu’Il reviendra, et toutes ces choses sont comprises dans la fondation.
Nous pouvons bien croire à tout cela et malgré tout être terriblement ébranlés, et chuter. Nous pouvons le croire comme un sujet de doctrine ou de faits, et cependant, quelque part il existe un fossé entre notre doctrine parfaitement orthodoxe, notre saine doctrine, d’un côté, et la stabilité de nos vies, l’équilibre de nos vies, la consistance de nos vies.
Quelque part il y a une faiblesse malgré tout. Jésus-Christ comme fondation n’est pas seulement une question de doctrine ou d’objectivité. Il faut que le Saint-Esprit entre en nous comme Esprit de Christ. Paul parle du soutien de l’Esprit de Jésus-Christ qui lui permet d’accomplir certaines choses (Philippiens 1.19).
De quoi parle-t-il au juste ? Ce qui a été accompli et ratifié par le Seigneur Jésus, perfectionné en Lui par l’épreuve, la souffrance et les tests, est à présent une réalité pour nous et en nous, par le Saint-Esprit. Notre caractère spirituel nous vient de Lui, par l’Esprit, et nous deviendrons aussi de manière progressive, plus assurés et sécurisés dans nos cœurs, plus fermes, plus confiants, moins déstabilisés.
Nos premiers orages sont des jeux d’enfants, mais même pour un enfant un petit vent d’averse est un terrible ouragan. Plus nous avançons avec le Seigneur, plus nous nous trouvons à affronter des explosions, des cyclones d’opposition spirituelle, d’épreuves et d’assauts qu’aucun enfant ne pourrait supporter, et nous découvrons que nous sommes ébranlés par ce nouveau test, cette nouvelle épreuve, cette nouvelle forme d’opposition que le Seigneur permet que nous affrontions. Gloire à Dieu, nous ne sommes pas renversés ; c’est merveilleux de voir comment on survit et on passe à travers. Pourquoi ? À cause du soutien de l’Esprit de Jésus-Christ.
Quel est l’Esprit de Jésus-Christ ? Premièrement, l’Esprit de fermeté. Ce n’est pas notre résolution, Dieu le sait. Si nous étions abandonnés à nous-mêmes, nous aurions été renversés depuis longtemps et nous ne serions pas là.
Nous apprenons, certes, par nos propres erreurs souvent, par nos brisements, notre faiblesse face à l’épreuve et les attaques, nous apprenons Christ, nous découvrons Christ, nous sommes en position où nous adorons de plus en plus en disant « Je n’aurais jamais cru surmonter celle-là, comme si c’était la fin, mais j’ai vaincu ».
C’est de cette manière qu’Il est notre fondement. Je sais que la vérité fondamentale est Sa divinité et Son expiation, que c’est la fondation de notre foi, mais quelque part, Lui-même a dû venir pour être mon espérance de gloire, ou alors il n’y a aucune espérance.
Il faut qu’Il soit mon espérance de gloire à l’intérieur, une fondation sûre dans mon esprit, un fondement indestructible, et, pour ceux qui ont fait du chemin avec le Seigneur à travers les années, il est bien possible qu’ils disent très humblement « Oui, j’ai été longtemps piégé dans ce domaine, ce n’est plus le cas actuellement ; il y eut une période où j’aurais été terriblement secoué ; loué soit Dieu, c’est du passé ».
Nous constatons qu’Il nous a progressivement amené dans Sa propre stabilité. La ressemblance au Rocher n’est pas tout à fait la même que ce qu’Il a dit à Pierre « Sur ce Roc, je bâtirai mon Église », et « Tu es Pierre (un morceau de roc) » (Matthieu 16.18). C’était une prophétie qui concernait un homme faible ; qu’il devait s’inspirer du caractère de son Seigneur pour devenir en ce sens une partie de Christ, et que, ce qui, par le Saint-Esprit était vrai de Christ, serait aussi vrai de lui.
Semblable à un Roc – combien ces psaumes nous parlent du roc ou du rocher : « Tu es mon rocher » ? Combien de fois David a utilisé ce mot pour son Seigneur ? Vous voyez la fondation, Dieu a toujours besoin de s’occuper de nos fondations pour être établis de plus en plus fermement, de plus en plus solidement, de plus en plus assurés et confiants. Il n’y a pas de fin en la matière.
Tout ce qui peut nous ébranler va révéler les fondations, chaque opposition chaque adversité a un rapport avec les fondations. Nous connaîtrons toujours des épreuves de foi, car la foi n’est-elle pas le fondement de tout ?
« Où étais-tu quand j’établissais les fondations de la terre ? » (Job 38.4), voila la question posée à Job : « que sais-tu sur ceci ou cela ? » Il fut entraîné directement dans l’immense magnitude de Dieu. Dieu n’a jamais touché au problème de Job, Il n’a jamais essayé de le résoudre et de répondre aux questions de Job. Son but était de faire en sorte que Job soit sûr du Seigneur. Et quand Job en vint au point d’avoir l’assurance divine, son problème n’existait plus, il avait disparu.
Le Seigneur ne répond pas à nos questions, n’explique pas nos expériences, ne résout pas directement nos problèmes. Il œuvre en nous pour nous amener au point où nous sommes si sûrs de Lui que les problèmes ont perdu toute valeur, « Sa fondation se trouve dans les montagnes saintes ». Le Seigneur aime les portes de Sion. C’est là que se situe Son cœur.
Notez qu’Abraham a été appelé l’ami de Dieu. Comment a-t-il été l’ami de Dieu ? Comment est-il devenu ce que Dieu aimait plus que les demeures de Jacob, là où était Son cœur ? Simplement parce que, au travers du test et de l’épreuve, Il s’imbibait de l’Esprit de Son Fils, Jésus-Christ. N’était-ce pas la scène sur le Mont Morijah ? l’Esprit de Jésus donnant Sa vie, Son âme. Oui, c’était Christ en Abraham, par le test et l’épreuve, qui fit d’Abraham l’ami de Dieu et donna la possibilité de dire à Dieu « Mon ami, Mon délice, Mon bien-aimé. Plus que toutes les demeures de Jacob, ces choses de la terre ».