Pour avoir une image plus parfaite, lisons dans le livre 1er de SAMUEL chapitre 16, versets 1 à 12: {1Sa 16.1-12}
Nous avons là un exemple d’un choix de Dieu. Il est en train de choisir un homme; il en a fait de même pour SAÜL, mais ce passage nous donne quelques détails supplémentaires; remarquez que Dieu ne choisit pas comme l’homme. SAMUEL a commencé par le frère aîné, et je suis persuadé que celui-ci pensait que c’est lui qui serait choisi comme roi. C’était un homme de belle stature, il avait certainement une belle apparence pour faire un roi Personne n’a même pensé à DAVID. Mais Dieu a rejeté ELIAB Vous êtes-vous demandé pourquoi? Lisons le verset 28 du chapitre 17: {1Sa 17:28} Voilà ce que Dieu avait déjà vu dans le cœur d’ELIAB. Qu’avait-il vu? -Il a vu l’instabilité émotive de cet homme; il prévoyait qu’avec son tempérament, ELIAB arriverait à prendre des décisions hâtivement. ELIAB accusait DAVID d’une chose dont il était lui-même coupable Il était orgueilleux, lui et non DAVID. Dieu ne pouvait faire roi un homme de ce genre. Il a vu ce que l’homme ne pouvait voir. Avez-vous aussi remarqué de quelle façon ils ont essayé de choisir l’un après l’autre? Ils étaient tous candidats au ministère, et pour finir, il n’y avait plus de candidat.... SAMUEL n’y comprenait plus rien. Il disait: "Dieu m’a pourtant dit qu’un roi sortirait de cette famille, Seigneur, tu n’en acceptes cependant aucun!" Alors, SAMUEL a parlé au père; "Sont-ce là tous tes fils?" "Oui, a t-il répondu,- ce sont là mes fils; il reste encore le plus jeune, il fait paître les brebis au-dessus des collines-Vous n’avez pas à y prêter attention, c’est un petit garçon"- Hors SAMUEL dit: "vous ferez quand même bien de me l’amener" — Dieu lui dira: "Le voici!"
Pouvez-vous vous imaginer le petit DAVID là, à coté du grand homme, et Dieu dit: "Je veux celui-là".
N’êtes-vous pas heureux que le choix de Dieu diffère de celui des hommes? Ce passage est vivant pour moi, parce que c’est ce que Dieu a fait dans ma vie.
Il y a bien des années, j’avais une petite église, et un jour, Dieu m’a dit: "Il est temps que tu t’en ailles" -J’ai donc quitté mon église, mais il ne n’avait pas dit ce qu’il fallait que je fasse. Mon épouse et moi, nous avons loué une chambre meublée, et nous avons passé là, ensemble toute une semaine dans la prière. Nous avons demandé à Dieu de nous conduire. Il faisait très froid, et la dame chez laquelle nous logions ne nous donnait aucun chauffage. Moi, j’ai des difficultés à supporter le froid. Voici ce que nous avons fait; nous avons enlevé des couvertures du lit et nous les avons mises sur la table de la cuisine. Ma femme et moi, nous nous sommes assis sous cette table, et nous avons prié... il faisait ainsi un peu plus chaud! Pendant que nous étions en train de prier sous la table, quelqu’un est venu frapper à la porte et a demandé: "Le frère Beuttler est-il ici?" Alors, je suis sorti, et j’ai dit: "Oui, je suis ici" Ma femme était toujours sous la table! Cet homme m’a dit "Nous n’avons pas de pasteur dans notre église; nous en avons choisi un, mais il est très loin, en Californie, et nous avons besoin de quelqu’un pour l’étude biblique, Mardi prochain"- Il m’a demandé si je ne pourrais pas y aller. J’ai répondu: "Oui, bien sûr!" C’est ce que j’ai fait, et le Seigneur a béni. On m’a demandé "Pourriez-vous venir faire une réunion de prière, Jeudi?... pourriez-vous venir Dimanche" — Certainement, je pouvais! Et le Seigneur a béni. Cet homme m’a dit: "Notre pasteur n’arrivera pas avant un mois, pourquoi ne déménageriez-vous pas, votre femme et vous, et ne viendriez-vous pas au presbytère jusqu’à ce que le nouveau pasteur arrive?"
Nous avons déménagé, et le Seigneur continuait de bénir. Un jour, l’ancien qui conduisait l’église est venu vers moi, et il n’a dit: "Frère Beuttler, l’Assemblée sent qu’elle a fait une erreur; elle croit que c’est vous qui devriez être son pasteur, mais voilà, elle en a élu un autre... que devons-nous faire?"
Je lui ai répondu: "vous ne pouvez rien faire. Aussitôt qu’il arrivera, moi, je n’en irai."
Le frère m’a dit! "Prions ensemble" — Je lui ai dit: "Je n’ai rien à demander, moi, mais si vous voulez, priez!" Nous nous sommes mis à genoux et, lui, il a prié. Pendant ce temps, Dieu a parlé à mon cœur et voici ce qu’il m’a dit. "Voici, j’ai placé devant toi une porte ouverte, et aucun homme ne la fermera." — Je savais ce que Dieu voulait me dire: "Voilà ton église!" Je n’ai pas dit à ce frère: "c’est moi qui vais être maintenant le pasteur," mais j’ai dit: "Seigneur, si c’est cela que tu veux dire, c’est à toi d’aplanir et d’arranger toutes choses".
Je n’en ai parlé à personne, sinon à ma femme, je ne voulais pas me trouver dans l’embarras à ce sujet. Quelques semaines plus tard, un télégramme nous est parvenu de ce nouveau pasteur, de Californie. Il disait: "Je suis retenu pour des réunions spéciales, Dieu est en train de déverser son Esprit. L’église permettrait-elle que je retarde mon arrivée de deux semaines? "On lui a répondu par télégramme; "Oui, vous pouvez venir un peu plus tard." Au bout de quelque temps, un autre télégramme est arrivé: "Je suis maintenant en route vers l’Est" — Cela voulait dire que mon séjour tirait à sa fin... Mais j’avais entendu la voix de Lieu et je savais qu’il se passerait quelque chose. St un autre télégramme arrive. Il avait eu un accident de voiture sérieux; il n’était pas blessé mais l’automobile était bien abîmée, et il y aurait encore un délai dans son arrivée. Pendant que l’on réparait sa voiture, le pasteur de cette ville lui a demandé de tenir des réunions spéciales, là encore, Dieu a béni. Un autre télégramme est arrivé, demandant si l’église accepterait qu’il ne vienne pas comme pasteur, Il sentait que Dieu voulait qu’il continue un travail d’évangéliste. On lui a envoyé alors un télégramme: "d’accord" — Ainsi, j’avais la place.
Un prédicateur est venu ne voir et il m’a dit; "Frère Beuttler, comment avez-vous arrangé cela?" Il y avait, en effet, vingt et un candidats pour le pastorat, cette église était très convoitée! il y avait des hommes avec beaucoup d’expérience, certains avaient déjà dirigé des Assemblées de Dieu; ils avaient présenté à l’église toutes leurs recommandations, leurs longues années d’expérience, et voilà qu’un petit David est arrivé de dessous la table de cuisine!
Ces frères sont venus vers moi me demandant:
"Frère Beuttler, comment y êtes-vous parvenu? nous avions tous déposé une demande pour le pastorat; nous avons été tous prêcher à l’église; nous avons donné notre meilleur sermon, de sorte que nous aurions dû être élus, et vous qui ne saviez même pas qu’on avait besoin d’un pasteur, c’est vous qui obtenez la place! Où est votre secret? Comment avez-vous manigancé cela".
Tout ce que j’ai répondu, c’est: "la ficelle a été tirée d’en haut!"
Dieu n’agit pas selon les voies des hommes; que ceci soit un encouragement pour ceux d’entre vous qui avez un problème quant au ministère. Il y a mieux à faire que de forcer son chemin, manigancer, tricher. Il vaut mieux que vous vous mettiez sous la table de la cuisine, avec Dieu! Bien sûr, ce que je veux dire par cela, c’est passer du temps avec lui. Dieu sait comment ouvrir les portes, comment nous donner une place pour notre ministère. La chose la plus importante, c’est que nous soyons avec lui.
Et ainsi, Dieu dans sa providence remarquable, a engagé SAÜL dans le ministère; on l’ a placé à la tête de la table, on lui a donné une meilleure portion de viande, parce qu’il avait reçu cette place d’honneur, et maintenant, lisons au chapitre 15 le verset 18: {1Sa 15.18}
Ces paroles touchent beaucoup mon cœur. Le Seigneur lui dit d’aller en voyage. Certains d’entre vous en ont déjà entendu parler; lors de non premier voyage pour le Seigneur, lorsque j’ai quitté l’Amérique, le Seigneur m’a parlé dans l’avion, au milieu de la nuit. Il y avait au-dedans de moi une voix aussi claire qu’une clochette, et cette voix me disait: "Je t’envoie en voyage!"
SAÜL aussi fut envoyé en voyage, ce qui veut dire que Dieu lui donna un travail à accomplir, et le Seigneur vous a, vous aussi, envoyé voyager pour lui; SAÜL a donc été mis à la place choisie par Dieu, Nous voici au début de la carrière de SAÜL.
Nous allons commencer une nouvelle étude; nous ne prendrons auparavant que quelques minutes de repos; n’allez surtout pas faire un petit tour dans ROUEN, et visiter la Cathédrale! la Cathédrale, elle reste ici!