DAVID RETROUVA TOUT. Ces mots révèlent par eux-mêmes une perte. Ainsi que cela a déjà été souligné, chacun d'entre nous a subi toutes sortes de préjudices. Même si nous perdons de vieux vêtements nous en sommes affectés pendant quelques jours. Parfois le pauvre perd une vieille chemise toute trouée, pourtant même dans de cas nous en sommes attristés et attendons qu'on nous la rendre. En tant qu'être humains, nous sommes très préoccupés par les choses matérielles. En est-il de même lorsqu'il s'agit de nos pertes spirituelles ? Souvenez-vous que chaque instant passé sans le Seigneur représente une perte éternelle.
Il y a bien des années, j'ai rencontré un vieillard presque chauve. Lorsque je lui ai demandé s'il avait fait l'expérience du salut de Dieu, il se mit à discuter avec moi. Il trouvait que je ne connaissais rien sur le monde et se moquait de tout ce que je lui disais. Il semblait penser : « Ce n'est qu'un gamin. Comment peut-il m'aider ? » Bien des mois plus tard, je rencontrai à nouveau le vieil homme. Il vint à moi avec des larmes dans les yeux et dit : « Frère, me reconnaissez-vous ? » Je répondis : « Oui, il y a quelques mois vous êtes venu à tel ou tel endroit ». Alors il me raconta ce qui suit. « Après vous avoir quitté, j'ai été saisi d'inquiétude. J'ai essayé d'oublier vos paroles, mais je n'y suis pas parvenu ». Il avait été contraint par le Saint-Esprit à lire les versets que je lui avais indiqués. Puis il dit : « J'ai découvert ma situation, j'ai vu que je vivais dans les ténèbres, et j'ai compris que le Seigneur Jésus-Christ pardonnerait mes péchés si je l'acceptais comme mon Sauveur personnel ». Il se mit alors a pleurer et dit : « J'ai gaspillé ma vie pendant soixante ans. Maintenant je désire qu'il m'utilise à son service. J'ai accepté le Seigneur Jésus-Christ ». Et il ne cessait de répéter : « J'ai gâché mon existence et les meilleures années de ma vie sont passées. Maintenant je désire vivre les quelques jours qui me restent d'une façon qui soit agréable à mon Seigneur ».
Savez-vous qu'aux yeux de Dieu votre vie n'est rien qu'un gâchis, à moins que vos péchés ne soient pardonnés ? Dans Joël 1.4, il est question de quatre sortes d'insectes qui dévorent les récoltes du fermier : le gazam, la sauterelle, le jélek et le hasil. Parfois les paysans travaillent très dur, nuit et jour, avec beaucoup d'espoir, pour labourer et ensemencer la terre. La semence lèvre, mais lorsqu'arrive le temps de la moisson, ils s'aperçoivent que quelque chose s'est introduit dans les récoltes et les a détruites. Peut-être, une partie de la récolte est-elle dévorée par le gazam, une autre par la sauterelle, une troisième par le jelek et la quatrième par le hasil ! Que reste-t-il ! Rien ! Tout est détruit ! Que dit Dieu ? Oh pécheurs, pourquoi gâchez-vous votre vie ? Votre vie ressemble à ce champ que dévastent le gazam, la sauterelle, le jelek et le hasil.
Lorsque nous étions enfants, nous avions de mauvaises habitudes. Têtus comme nous l'étions, nous n'arrêtions pas d'attrister nos parents, commettant de nombreux méfaits, perdant notre temps. Toutefois, par la suite, nous sommes devenus conscients de notre erreur et nous avons confessé : « Si j'avais travaillé plus dur, je n'aurais pas raté mes examens ». A mesure que nous grandissions, nous devenions esclaves des convoitises de la jeunesse et c'est par ces désirs immodérés que nous avons gâché les meilleures années de notre vie. Bien des jeunes, lorsque leurs parents et leurs professeurs les corrigent et leur font des recommandations, répliquent : « Qu'est-ce que vous en savez, qu'est-ce que vous savez de la vie ! Vous êtes trop âgés pour nous comprendre. Nous, nous allons à l'Université. Comment pouvez-vous m'apprendre quoi que ce soit ? »
Voilà comment beaucoup d'entre nous ont gaspillé leur temps, leur argent et leur énergie. Alors que nous débordions de vigueur et qu'une foule d'occasions s'offraient à nous, nous avons mené une vie honteuse. Vint alors l'époque où nous commençâmes à gagner de l'argent. Nous avons acquis et économisé de l'argent par des moyens malhonnêtes et sommes devenus enflés d'orgueil. Nous disions : « Comme je suis intelligent. En peu de temps j'ai beaucoup gagné. J'achèterai du terrain, je construira une maison avec beaucoup de chambres, je vivrai dans le confort, le plaisir et l'aisance, entouré de mes enfants et de mes petits-enfants ». Cependant la vieillesse viendra et vos enfants vous quitteront l'un après l'autre. Vous perdrez vos dents, et vous dépenserez votre argent chez le médecin. Alors, vous pleurerez et vous direz : « Ma vie a été gâchée pendant ces quarante années. Ma vie s'est écoulée en vain. Mes années ont été mangées par des gazams, des sauterelles, des jéleks et des hasils ». Oui, vraiment, telle peut-être votre condition actuelle. Vous êtes conscients du fait que toute votre vie est un gâchis qui va croissant.
Prenez courage ! Il y a de l'espoir même pour vous. Vous pouvez retrouver tout ce que vous avez perdu. Peu importe l'ampleur de votre perte, et de l'humiliation qui en résulte, malgré tout vous pouvez encore retrouver tout ce que vous avez perdu. Votre vie peut produire une moisson abondante et chaque minute vécue portera un fruit éternel.
C'est pour cette raison que notre Seigneur Jésus-Christ est venu dans le monde. Dans Jean 15.5, Il dit : « Je suis le cep et vous êtes les sarments ». C'est en demeurant dans le Seigneur Jésus-Christ que nous porterons du fruit qui demeure. Toutes les années perdues dans le passé seront compensées. Voilà le miracle merveilleux du salut ; nous pouvons cependant produire du fruit en abondance si nous entrons en Jésus-Christ et si nous sommes unis à Lui.
Parfois nous subissons des pertes imprévues. Nous lisons dans 2 Rois 4.38 qu'il y eut soudain une grande famille. Il n'y avait de céréales nulle part, parce que la pluie faisait défaut. La stérilité était grande, il n'y avait pas de récoltes et les gens allaient de-ci de-là pour trouver de quoi se nourrir. Ils n'avaient ni riz, ni blé, ni légumes. Ils vivaient d'herbes. De nos jours, nous assistons à la construction de buildings imposants dans les villes, à l'aménagement de routes nouvelles et spacieuses, à l'inauguration de vastes écoles supérieures et une marée montante de nouveautés, telles que des nouvelles industries, et autres innovations ; justifiant ainsi l'affirmation que nous vivons dans un monde magnifique. Pourtant, aux yeux du Seigneur tout ceci n'est qu'un vide stérile. La Bible déclare que ce monde est un désert et un lieu de terrible désolation. Un jour toutes ces choses disparaîtront et seront brûlées.
Nous lisons dans 2 Rois 4 que le peuple fut contraint par la famine de se rendre dans les fourrés pour y ramasser des plantes, car il n'y avait ni céréales, ni aucune nourriture convenable. Les gens se nourrissaient d'herbes. Ce sont exactement les conditions qui caractérisent le monde actuel. D'une part, les hommes se vantent de l'éducation, de la richesse et du progrès conformes aux critères de ce monde. D'autre part, ils pourrissent littéralement dans la corruption et la souillure des lieux de péchés. Combien de temps gaspillé devant la télévision, dans les cinémas et les lieux malfamés. Combien de temps perdu à lire des revues ordurières qu'ils transportent partout avec eux. Voici quarante trois ans que je voyage à travers le monde, parcourant ainsi beaucoup de pays différents, et que je côtoie des gens dans les trains, les cars, les avions et les bateaux. Parmi ceux qui ont ainsi été mes compagnons certains se distinguaient par leur instruction et leur rang social. Je les ai observés, aussi bien des hommes que des femmes, et j'ai remarqué qu'ils emportaient avec eux des livres, des revues et des romans vulgaires, même obscènes, dans lesquels ils se plongeaient pendant des heures. Cette parenthèse a pour but de montrer combien ce monde est pervers.
Quand ces hommes, dans 2 Rois 4.39 se rendirent dans les fourrés pour y ramasser des herbes, ils trouvèrent une espèce de vigne sauvage. Ils pensèrent que ce serait agréable et bon à manger ; ils les cueillirent donc et les jetèrent dans une grande marmite. Ils furent trompés par la couleur des feuilles et par l'espoir que ce serait bon à manger. « Nous avons trouvé quelque chose de merveilleux. En les faisant cuire, nous aurons un bon repas » dirent-ils. Mais lorsque le potage fut servi et qu'ils se mirent à manger, un homme sage y décela quelque chose d'anormal. Il s'écria donc : « O homme, la mort est dans la marmite ». Peut être le goût ou l'odeur de cette nourriture lui firent-ils comprendre qu'elle était empoisonnée. Certains commençaient tout juste à manger, d'autres goûtaient déjà la nourriture, mais tous s'arrêtèrent comme paralysés. Leurs mains refusaient d'aller à leurs bouches. Pourquoi ? Parce qu'on leur avait dit que la mort était dans la marmite ! On nous dit que ces hommes étaient des braves gens et des serviteurs de Dieu, mais ils ne s'y connaissaient pas en herbes et c'est pourquoi ils avaient ramassé cette vigne sauvage. Sans le savoir, avec leur propres mains ils avaient introduit la mort dans la marmite. Voilà comment des hommes et des femmes, bien que beaucoup d'eux soient de brave gens, apportent la mort dans leurs familles. Il y a des pères, des mères, des maris, des épouses, des enfants, des frères et des sœurs qui par manque de discernement amènent la mort dans leurs foyers et dans leurs vies. Ils ne s'en rendent pas compte, et pourtant quel que soit l'endroit où ils se déplacent, ils font manger la mort à leurs enfants par ignorance.
C'est ainsi qu'agissent ceux qui ne sont pas nés de nouveau. Ils ne savent pas comment la mort entre dans leur cœur et dans leur famille, et ils s'imaginent profiter de la vie. Ils croient vivre une vie de plaisir. O hommes insensés ! O femmes insensées ! Vous ignorez que vous portez la mort avec vous, où que vous alliez. Peut-être par vos paroles, votre conversation, ou vos habitudes apportez-vous la destruction à d'autres. C'est seulement par la lumière divine que vous pourrez changer votre condition. La Parole de Dieu dit : « Le salaire du péché c'est la mort ». Il suffit d'un seul péché pour produire la mort spirituelle.
Certains poisons sont très trompeurs : une toute petite quantité a des conséquences fatales, et beaucoup sont morts de cette manière. Ainsi en est-il d'une pensée, d'un mot ou d'une action perverse. C'est par ce véhicule que nous mangeons et buvons un poison mortel. Dans ce récit de la Bible, nous voyons que ces serviteurs de Dieu étaient tout à la joie de prendre ce repas, mais lorsqu'on leur dit que la mort était dans la marmite, ils s'adressèrent avec beaucoup de sagesse à l'homme de Dieu plutôt que d'aller consulter des docteurs et des médecins. Ils auraient pu dire : « Allons voir un spécialiste à Jérusalem ». Ils étaient sages et, de ce fait, n'ignoraient pas que nul spécialiste, nul médecin ne pourrait les sauver. Ils allèrent donc voir l'homme de Dieu et dirent : « O homme de Dieu, la mort est dans la marmite » (verset 40).
Un jour vous apprendrez la même leçon. Vous avez gâché votre vie en riant, en plaisantant et cependant vous dites : « Nous vivrons agréablement. Nous puisons dans la vie ce qu'il y a de meilleur ». Le jour viendra où vous vous rendrez compte que vous êtes en danger de mort. — non seulement vous, mais également vos enfants et votre famille — votre place à tous sera tout simplement en enfer. Alors personne ne pourra vous sauver. Cependant, les personnes que le récit qualifie de sages furent bien avisées de s'adresser à l'homme de Dieu (verset 41). Il leur ordonna d'apporter un peu de farine qu'il jeta dans la marmite et l'effet du poison fut enlevé. Le Seigneur Jésus-Christ a déclaré : « Je suis le Pain de Vie ; si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement ». C'est le seul pain qui puisse ôter le poison qui provient du péché.
Ces gens avaient donc faim. Il ne fait pas de doute qu'ils avaient été sauvés du tort que leur avait causé le poison, mais comment leur faim pouvait-elle être satisfaite ? Il se demandaient : « Comment trouver de la nourriture pour nous rassasier ? » Vint un homme qui apporta à Élisée vingt pains d'orge et le prophète lui dit : « Donne à ces gens et qu'ils mangent » (verset 43). Il y avait beaucoup d'hommes robustes et affamés et seulement vingt pains à partager entre eux.
Dans le Pendjab j'ai vu des hommes manger chacun jusqu'à dix-huit crêpes, et dans ce récit nous lisons qu'il n'y avait que vingt pains d'orge pour une centaine de personnes ou même davantage. Alors le serviteur dit tout naturellement : « Comment vingt pains d'orge pourront-ils suffire à tout ce monde ? » L'homme de Dieu répondit : « Donne à ces gens et qu'ils en mangent, car ainsi parle l'Éternel : on mangera et on en aura du reste ». Ils mangèrent donc jusqu'à être complètement rassasiés, et pourtant la nourriture ne fut pas épuisée.
De nos jours, il y a des gens qui essaient de satisfaire leur faim par les moyens de ce monde. Ils dépensent beaucoup et mangent copieusement. Ils s'habillent de vêtements élégants et coûteux, se changent souvent pendant la journée et achètent chaque mois des vêtements neufs.
Sont-ils satisfaits ? Il y a des gens qui prennent un petit déjeuner abondant et varié, pourtant si vous leur demandez s'ils sont satisfaits, ils répondent : « non », même s'ils ont dépensé beaucoup d'argent et fait bonne chère. Ils ont avalé et bu la mort, et mourront sans espérance. Par contre, ceux qui ont mangé le Pain de Vie sont libérés de tout poison, se contentent de peu et de tout ce que Dieu leur donne. Leurs cœurs sont remplis d'adoration, d'actions de grâce et de louanges envers Dieu. Ils ont retrouvé ce qu'ils avaient perdu pour avoir bu du poison.
Il existe un poison qui attaque l'estomac, les nerfs et le cerveau. Il agit très lentement. Ainsi en est-il du péché ! En vivant dans la transgression, vous mangez et buvez du poison chaque jour et vous détruisez votre vie. Tout ce que vous possédez sera gâché et détruit, vous terminerez votre vie dans cette même condition et vous quitterez ce monde en n'emportant que défaite, honte et déshonneur. Nous vous supplions donc aujourd'hui de manger du Pain de Vie, par la foi. Il fera disparaître les effets funestes du péché dans votre nature, pour que vous puissiez retrouver tout ce que vous avez perdu. Il vous rendra sage pour l'éternité, puissant pour l'éternité, et satisfait pour l'éternité. Vous rentrerez en possession de tout ce que vous aviez perdu dans le passé. « David retrouva tout ! » De la même manière, tout le préjudice occasionné par la sottise, le péché et la souillure peut être réparé. Il vous suffit de prendre des mains de Jésus-Christ le Pain de Vie et de le manger. Le Seigneur Jésus-Christ est plus grand qu'Élisée, plus grand que tous les prophètes et tous les autres hommes. Il vous offre aujourd'hui ce Pain de Vie.