Le Chemin qui mène à Dieu

5. LA NOUVELLE NAISSANCE

En vérité, en vérité je te le dis : Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. (Jean 3.3)

Si ces paroles sont vraies, elles contiennent l'une des plus solennelles questions qui puissent nous être présentées. Nous pouvons supporter d'être trompés sur bien des choses ; mais non sur celle-là. Jésus-Christ, d'ailleurs, la  présente très clairement. Il dit : « Si un homme ne naît de nouveau, il ne petit voir le royaume de Dieu », — à plus forte raison ne peut-il l'hériter. Cette doctrine de la nouvelle naissance est donc le fondement de toutes nos espérances pour la vie à venir. C'est, en réalité, l'ABC de la religion chrétienne,

Je suis heureux que ce soit à Nicodème, un chef des Juifs, un docteur de la loi; que Jésus ait parlé de la nouvelle naissance; plutôt qu'à la Samaritaine ou à Matthieu le péager, ou à Zachée. S'il avait réservé cet enseignement pour ces trois-là ou pour ceux qui leur ressemblaient, on aurait sans doute. dit : « Certainement, les pécheurs et les femmes de mauvaise vie ont besoin de se convertir : mais pour moi qui suis un honnête homme, ce n'est  pas nécessaire. » Nicodème était probablement l'un des hommes les plus considérés de Jérusalem, personne n'avait rien à dire sur  son compte.

Je pense qu'il est à peine nécessaire que j'entreprenne de prouver la nécessité de naître de nouveau pour entrer clans le royaume des cieux. — J'ose affirmer qu'il n'y a pas un homme sincère qui ne reconnaisse qu'à moins d'être animé d'un autre Esprit que le sien, il n'est pas digne de ce royaume. La Bible nous enseigne que l'homme, par nature, est coupable, perdu, et notre expérience le confirme. Nous savons aussi que le meilleur, le plus saint des hommes, s'il se détourne de Dieu, tombera bientôt dans le péché.

La Régénération ne consiste pas dans des pratiques extérieures telles dite le baptême, la fréquentation du culte, des prières, ou la Communion. C'est une nouvelle Création. Le mot Régénération veut dire nouvelle Création.

« Ce qui est né de la chair est chair ; et ce qui est né de l'Esprit est esprit. » (Jean 3.6) Le nègre ne peut changer sa peau, ni le léopard ses taches. Vous pourriez aussi bien essayer devons rendre purs sans le secours de Dieu.

Dieu nous enseigne, dans ce chapitre (Jean 3), comment on entre dans son royaume. Nous n'avons pas à travailler pour y entrer, bien qu'il vaille la peine de travailler pour le salut. Cela, nous l'admettons tous. Si, entre nous et le royaume de Dieu, il v avait des rivières à franchir, des montagnes à escalader, il vaudrait la peine de traverser ces rivières à la nage et de gravir ces montagnes. Sûrement, le salut vaut bien tous nos efforts ; mais nous l'obtenons sans que nos œuvres soient nécessaires. Le salut est pour celui « qui n'a point travaillé, mais qui croit. » (Rom 4.5). Nous travaillons parce que nous sommes sauvés, et non pour être sauvés. C'est en partant de la croix que nous travaillons, et non en y allant.

Lorsque Christ s'écria sur le calvaire « Tout est accompli ! », Il savait ce qu'il disait. Tout ce que les hommes ont à faire aujourd'hui, c'est d'accepter l'œuvre clé Jésus-Christ. Il n'y a point d'espérance pour quiconque essaie de faire son propre salut. Peut-être quelqu'un dira-t-il : « Voilà qui est bien mystérieux. » C'est ce que Nicodème dût objecter ; il me semble voir le pli de son front, tandis qu'il murmure : « Comment ces choses peuvent-elles se faire ? » Cela lui paraît bien étrange. « Né de nouveau, né du Saint-Esprit ! Comment ces choses peuvent-elles se faire ? » Bien des gens nous disent : « Prouvez-nous cela par un bon raisonnement, sinon ne vous attendez pas à ce que nous le croyions. » — J'avoue humblement que je ne puis raisonner ce mystère : « Le vent souffle ou il veut et tu en entends le bruit, mais tu ne sais d'où il vient ni où il va ; il en est de même de tout homme qui est né de l'Esprit. » (Jean 3.8.) Rien n'est mystérieux. comme le vent. Tout le monde ne comprend pas les lois qui le gouvernent. Il serait impossible de les faire comprendre à la plupart des gens. Mais supposez que, parce que je suis incapable de vous donner la raison des variations des courants de l'air, j'affirme carrément que le vent n'existe pas; ne serait-ce pas insensé ?

Mes amis ; il serait aussi raisonnable d'affirmer que le vent n'existe pas, que d'affirmer que l'esprit n'existe pas, et qu'on ne peut naître de Lui. J'ai senti l'Esprit de Dieu agir dans mon cœur, aussi réellement que j'ai senti

le vent passer sur mon visage. Je ne puis pas le démontrer mathématiquement. Il y a bien des choses qui ne se démontrent pas et que l'on croit. Que tout soit sorti de rien, à la voix de Dieu, cela ne se raisonne pas, et pourtant, tous mes lecteurs le croient.

Un certain nombre de jeunes gens avaient résolu de ne croire que ce qu'ils comprendraient. Un vieillard sût leur résolution et leur dit : « J'ai vu aujourd'hui, dans les champs, des oies, des moutons et des bœufs mangeant la même herbe. Pouvez-vous m'expliquer par quel procédé la même nourriture est devenue ici des plumes, là de la laine et là du poil ? Croyez-vous que cela soit vrai ? — C'est vrai, répondirent-ils, et pourtant nous ne le comprenons pas. »

Et de même, quoique je ne le comprenne pas, je ne puis m'empêcher de croire au mystère de la régénération, quand je vois des gens transformés, changés complètement par la foi en Jésus-Christ. Quelques-uns des pires malfaiteurs de nos grandes villes n'ont-ils pas été régénérés, tirés de l'abîme et placés sur la terre ferme ? Leurs bouches blasphémaient :  elles ne s'ouvrent maintenant que pour louer Dieu. Les choses vieilles sont passées; toutes choses sont devenues nouvelles. Ils ne sont pas réformés seulement, mais RÉGÉNÉRÉS — ils sont devenus par Jésus-Christ des hommes nouveaux.

Dans une rue sombre de l'une de nos grandes villes demeure un pauvre ivrogne. Si vous voulez savoir ce que c'est que l'enfer, entrez là, vous en aurez une idée. Y a-t-il ici-bas un endroit plus affreux? Voyez de tous côtés la misère, la détresse, le dénuement complet. Mais chut ! On entend des pas dans l'escalier, aussitôt les enfants courent se cacher derrière le lit. La pauvre femme, brisée et patiente, se tient prête à le recevoir. Cet homme a fait son tourment. Elle a souvent porté pendant des semaines les marques de sa brutalité. Bien souvent cette lourde main est tombée sur sa tète sans défense. Et elle l'attend, sûre. d'entendre ses jurements, se préparant à l'avance à recevoir ses coups. Il entre et dit : « Je viens de la réunion, on m'a dit là que je pouvais me convertir, si je veux. Je crois que Dieu peut me sauver. » Retournez dans cette maison quelques semaines plus tard : quel changement ! En vous approchant, vous entendez chanter. Ce n'est pas la chanson de l'ivrogne, ce sont les accents d'un cantique : Jésus, mis à mort pour moi !

Les enfants n'ont plus peur de leur père ; ils entourent ses genoux. La mère est près de lui, la face illuminée d'un joyeux rayonnement. N'est-ce pas là un tableau de la Régénération ? — Je puis vous conduire dans beaucoup d'intérieurs semblables, qui ont été rendus heureux parla puissance régénératrice de la religion de Christ. Ce qui est nécessaire, ce que Jésus-Christ donne, c'est le pouvoir de résister à la tentation et de mener une vie pure.

Le ciel est rempli de ceux qui sont NÉS DEUX fois.

Au quatorzième et quinzième versets de ce chapitre, nous lisons que, « comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que lé Fils de l'Homme soit élevé, afin que QUICONQUE croit en Lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. » QUICONQUE ? Remarquez ce mot. Vous qui êtes encore inconvertis, écoutez ce que Dieu a fait pour vous. Il a fait tout ce qu'Il pouvait faire pour notre salut. Vous ne pouvez vous attendre à ce qu'Il fasse. autre chose : « Que pouvais-je faire de plus ? » demande-t-il Lui même. (Esaïe 5.4.) Il envoya ses prophètes et ils les tuèrent; il a envoyé son Fils bien-aimé, et ils l'ont crucifié. Et maintenant Il envoie le Saint-Esprit pour nous convaincre de péché, et nous montrer comment nous pouvons être sauvés.

Et celui qui nous sauve, c'est Celui qui fut élevé sur la croix. De même que Moïse éleva le serpent d'airain dans le désert, ainsi le Fils de l'homme doit être élevé, « afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. »

— « Il n'est pas juste, disent certaines gens, que nous soyons tenus pour responsables du péché commis par un homme il y a six mille. ans. »

Il n'y a pas longtemps qu'un homme parlait ainsi. S'il y a quelqu'un de mes lecteurs qui tienne ce raisonnement, qu'il me permette de lui dire. que ce raisonnement ne le sauvera pas. Si vous êtes perdus, ce ne sera pas par le péché d'Adam.

Laissez-moi vous prouver cela par une comparaison. Supposez que je sois mourant de consomption, une maladie que j'aurais héritée de mes parents. Je ne suis pas devenu malade par ma faute, ce n'est pas une négligence, c'est bien un mal héréditaire. Un ami vient me voir, il me regarde et me dit : Vous êtes poitrinaire.

Hélas ! je le sais bien, je n'ai pas besoin que personne me le dise.

— C'est que je sais un remède pour vous.

— Je n'en crois rien, répondrais-je. J'ai eu les meilleurs médecins de l'Europe, et ils ne m'ont donné aucune espérance.

— Mais vous me connaissez, n'est-ce pas, vous m'avez connu pendant des années.

— C'est vrai.

— Croyez-vous donc que je voudrais vous tromper ?

— Non.

— Eh bien, il y a dix ans, j'étais aussi malade que vous, Les médecins m'avaient avaient abandonné, mais je pris ce. remède et je fus sauvé. Je suis parfaitement rétabli : regardez-moi plutôt.

— Ah ! le cas est étrange, lui répondrais-je.

— Oui, sans doute, il est étrange, mais il est vrai. Ce remède m'a guéri, prenez-le et il vous guérira. Il m'a coûté fort cher, mais il ne vous coûtera rien, ne le méprisez pas, je vous en supplie.

— J'aimerais bien vous croire, dirais-je, mais cela est contraire à ma raison. »

En entendant cela, mon ami s'en va et revient avec un autre, qui témoigne de la même chose. Je ne crois pas encore; il s'en va et en amène un autre, puis un autre, puis un autre encore ; et tous répètent le même  témoignage en faveur du remède. Ils me disent tous qu'ils étaient aussi malades que moi, qu'ils ont pris ce remède et qu'il les a guéris. Mon ami alors me donne la potion. Je la jette à terre, je ne veux pas y croire et je meurs.

La cause de ma mort, c'est que j'ai rejeté le remède.

De même si vous périssez, ce ne sera pas parce qu'Adam est tombé, mais parce que vous aurez méprisé le salut qui vous est offert. Regarder à sa blessure ne la guérit pas. Regardez au Remède, regardez à Celui qui a la puissance de nous guérir de nos péchés !

Voyez le camp des Israélites ; contemplez la scène qui se déroule à nos yeux. Beaucoup meurent parce qu'ils ont négligé le salut qui leur était offert. Dans ce désert aride, il y a déjà bien des tombes creusées; bien des petits enfants ont été mordus par les serpents brûlants. Là-bas c'est une mère qu'on enterre, une mère bien-aimée. La famille en larmes entoure le cercueil. Ecoutez ces cris de deuil, voyez ces larmes amères. Le père, lui aussi, est emporté vers sa dernière demeure. D'un bout à l'autre du camp s'élève une immense lamentation. Des milliers sont morts, des milliers sont mourants, et le mal sévit toujours et ne s'arrête pas.

Voici, dans une tente, une mère israélite, penchée sur le corps d'un fils bien-aimé qui arrivait à peine à la jeunesse, et qui s'épanouissait dans sa fleur. Elle essuie la sueur de la mort qui perle sur son front. Encore quelques minutes, et ses yeux seront fixes et vitreux, car sa vie s'écoule rapidement. Le cœur de la mère est déchiré, saignant, Tout à coup elle entend  un cri dans le camp. Un grand bruit s'élève. Qu'est-ce. donc ? Elle va à la porte de la tente. « Qu'arrive-t-il, pourquoi tout ce bruit ? » demande-t-elle à quelqu'un.

— Quoi ! ne savez-vous pas la bonne nouvelle? répond le passant.

— Non, dit la femme; une bonne nouvelle, qu'est-ce que cela peul être ?

— Il y a un remède, ne vous l'a-t-on pas dit ?

— Un remède pour la morsure des serpents, ah ! dites-le-moi bien vite !

— Ecoutez, Dieu a commandé à Moïse d'élever une perche au milieu du camp et d'y clouer un serpent d'airain ; et il a déclaré que quiconque regardera vers lui vivra. Le cri que vous entendez est celui des gens qui regardent le serpent élevé. »

La mère rentre dans la tente : « Mon fils, dit-elle, j'ai de bonnes nouvelles pour toi. Il ne faut pas mourir !

Mon fils, mon fils, tu peux vivre ! » il est déjà dans la stupeur; il est si faible qu'il ne peut marcher jusqu'à l'entrée de la tente. Elle met ses bras sous les siens et le soulève : « Regarde là-bas, tout là-bas, au pied de la colline ! »Mais le fils ne voit rien. — « Regarde encore, mon fils, et tu finiras par le voir ! Enfin, il voit, aux rayons du soleil, étinceler le serpent d'airain; et soudain il est guéri ! »

- Certaines. personnes déclarent ne pas croire aux conversions soudaines ; mais je vous le demande, combien fallut-il de temps pour guérir ces Israélites mourants ? Un seul regard, et le mal était passé !

Le Dieu qui avait préparé pour les pauvres Israélites ce moyen de guérison : regarder et croire — a préparé aussi la vie éternelle pour tout pécheur. Regardez à Jésus, et à cette heure même vous serez sauvé !

Bien des gens regardent, mais ne voient que la perche sur laquelle le serpent est élevé. Ce n'est pas la croix matérielle, ce n'est pas l'église, c'est le Crucifié qui sauve ! Ne regardez donc pas aux hommes, ni aux systèmes ; regardez à Jésus, l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde, et sa vie, à l'instant même, deviendra la vôtre.

« Je voudrais bien savoir comment on est sauvé », demande-t-on parfois. Prenez Dieu au mot, confiez-vous en son Fils, aujourd'hui, à cette heure, à cet instant. « Mais, ajoute t-on, je ne sens pas la morsure autant qu'il faudrait. Je sais Dieu que je suis pécheur, mais je ne le sens pas assez. » Ce n'est pas là ce qui importe.

Un chirurgien célèbre, avant de pratiquer une opération, à l'habitude de dire à ses patients : « Regardez votre blessure à loisir, puis fixez vos yeux sur moi et ne les retirez plus jusqu'à ce que l'opération soit finie. » La comparaison est excellente. Pécheur, regardez à votre blessure, mais fixez ensuite vos regards sur Jésus et ne les ôtez plus. Il vaut mieux regarder au remède qu'à la plaie. Constatez quel grand pécheur vous êtes, puis regardez à l'Agneau de Dieu. Il est mort pour l'impie et le pécheur. Dites : « Je crois en Lui ! » Et que Dieu vous aide à porter vos yeux vers le Calvaire.

Après la bataille de Pittsburgh, j'étais dans un hôpital à Murfreesborough. Au milieu de la nuit on vint m'éveiller, et l'on m'annonça qu'un blessé, dans l'une des salles, désirait me voir. (L'auteur avait fait partie de la « Commission chrétienne », chargée de pourvoir aux besoins religieux de l'armée des Etats-Unis du Nord, pendant la guerre de sécession.)

J'y allai. « Aumônier, me dit-il, — je n'étais pas l'aumônier — aidez-moi à mourir.

— Si je pouvais, lui répondis-je, vous porter dans mes bras jusqu'au ciel, je le ferais ; mais je ne le puis pas, je ne saurais vous aider à mourir !

— Qui donc le peut ? demanda-t-il

— Le Seigneur Jésus-Christ, lui dis-je. Il est venu sur la terre dans ce but.

Il secoua la tête.

— Il ne peut me sauver, j'ai péché toute ma vie.

Je pensai alors à la pauvre mère, dans le Nord, et je me dis qu'elle serait heureuse d'apprendre que son fils était mort en paix ; je résolus donc de rester auprès de lui. Je priai donc deux ou trois fois et lui répétai toutes les promesses de Dieu qui vinrent à ma mémoire, car il était évident qu'il s'en allait. « Je vais vous lire, lui dis-je, une conversation que tint Jésus avec un homme qui désirait le salut de son âme. » Et je commençai le chapitre 3 de l'Evangile de saint Jean. Ses yeux étaient rivés sur moi, et quand je vins aux versets 14 et 15, il m'arrêta à ces paroles :

« Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l'homme soit élevé, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. » — « Est-ce que ces paroles sont là? me demanda-t-il. — Oui. — Lisez-les encore. » — J'obéis.

Il s'accouda sur sa couchette, et joignant les mains, il me dit : « Cela est bon, ne voulez-vous pas le relire ! »

Je relus ce passage une troisième fois, puis j'allai jusqu'au bout du chapitre. Quand j'eus fini, je vis ses yeux fermés, ses mains toujours jointes, un sourire sur son visage. Oh ! quelle lumière l'illuminait ! Quel changement ! Je vis ses lèvres s'agiter, et, penché sur lui, je l'entendis murmurer : « Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l'homme soit élevé, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. » Il ouvrit les yeux et me dit :

« C'est assez, ne lisez plus. »

Il vécut quelques heures encore, son cœur appuyé sur ces douces paroles, puis, dans l'un des chars de Jésus-Christ, il partit pour aller prendre sa place au royaume des cieux.

Peut-être parlé-je ici à un jeune homme, à une jeune fille qui, tout récemment, a vu mourir sa mère ; celle-ci en mourant lui a dit :

« Mon enfant, viens me rejoindre là-haut ! » Et vous l'avez promis.  Mais vous ne la reverrez jamais, si vous ne naissez de nouveau. Parents, si vous voulez revoir ces chers petits qui vous ont devancés; il vous faut naître de l'Esprit. Peut-être y a-t-il parmi ceux qui me lisent un père, une mère, dont le fils unique est parti. Si vous pouviez entendre la voix de ce bien-aimé, elle vous dirait : « Venez, venez ici ! » Nos amis, nos parents; nos enfants, tous les bienheureux nous crient : « Venez, venez ! » Pour les revoir et les rejoindre, il nous faut être nés de nouveau.

Nous avons tous, là-haut, un frère aîné. Il y a près de 1.900 ans qu'il est remonté, et du rivage céleste il nous appelle aujourd'hui. Tournons le dos au monde. Fermons-lui nos oreilles. Regardons à Jésus sur la croix pour être sauvés. Alors nous aurons l'assurance de voir un jour notre roi dans sa gloire et de la partager éternellement avec Lui.

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