Les événements importants qui se sont déroulés depuis que cette étude a paru, il y a une vingtaine d’années, loin d’en diminuer l’intérêt, n’ont pu que faire grandir celui-ci. Ainsi ce que nous disions de la résurrection de l’Empire romain se trouve confirmé par l’existence de la « Société des Nations », qui marque une orientation dans cette direction, au moment même où le fascisme étonne le monde par ses prétentions excessives et sa vitalité surprenante.
En outre, la question juive, entrée dans une nouvelle phase, comme l’angoissant problème posé par le triomphe du bolchévisme en Russie et son influence dissolvante au sein de tous les peuples, sont des facteurs dont l’action simultanée prépare un état de choses conforme à celui que la prophétie contemple depuis plus de vingt siècles !…
Quelques lecteurs ont manifesté une certaine surprise en ne trouvant pas de dates dans notre courte étude, Daniel et l’Apocalypse en donnant plusieurs… Mais cette lacune, si c’en est une, s’explique très simplement, les dates concernent Israël dans ses rapports avec les Nations, et jamais l’Église. Or Israël ayant été mis de côté pour un temps, le cours de la prophétie subit un arrêt. Son horloge est arrêtée et ne marchera de nouveau qu’une fois l’Église — étrangère aux « temps » et aux « saisons » (Actes 1.7) — retirée de la scène d’ici-bas.
Ces diverses constatations s’imposent à l’attention de tout esprit réfléchi comme un sérieux motif de vigilance. Les événements de la fin s’annonçant de façon si claire, et pouvant se précipiter rapidement, ne devons-nous pas, nous chrétiens, en conclure que Jésus vient, puisque notre réunion avec Lui doit précéder la grande catastrophe dernière ?… Aussi, veillons et soyons sobres (1 Thessaloniciens 5.6), prêtant l’oreille à l’ultime et solennel message : Voici, je viens promptement, et ma récompense est avec moi, pour rendre à chacun selon ses œuvres.
Oui, je viens bientôt ! — Amen !
Viens, Seigneur Jésus !