I. S. Cyrille explique ici le mot pantocrator, que nous traduisons en latin par omnipotens et en français par tout-puissant, mais qui signifie réellement supremus dominator, maître souverain qui tient tout sous l’empire de sa seule et unique volonté. Le mot omnipotens se dit en grec pantodunamos. – II. C’est contre les Gentils, qui faisaient de Dieu l’âme du monde, contre les Juifs et tous les hérétiques qui admettent une dualité de Dieux, qu’il établit la providence, la souveraine autorité, le pouvoir suprême d’un Dieu unique sur tout ce qui est dans les cieux comme sur la terre ; sur les âmes comme sur les corps, sur les idolâtres, sur les hérétiques, sur Satan lui-même, dont la malice qu’il tolère sert à l’exécution de ses desseins, sur les pécheurs dont les crimes qu’il punira un jour, entrent dans les vues de sa providence. C’est entre ses mains que reposent les destinées des empires ; c’est lui qui distribue les richesses. On remarque que l’auteur a surtout eu en vue de combattre le Manichéen qui blasphémait contre la divinité, en la dépouillant de toute autorité sur les corps ; en donnant au démon un pouvoir opposé à celui de Dieu, mais égal en puissance et en durée ; en faisant le démon auteur et distributeur des richesses. Entre cette Catéchèse et les précédentes, il n’y eut aucun jour d’intervalle, comme on le remarque dans l’exorde. Quelques Gentils ont fait de Dieu l’âme du monde ; d’autres ont renfermé sa providence dans le ciel. – III. Des hérétiques ont admis deux Dieux, un pour le corps, l’autre pour l’âme. – IV. Dieu, Seigneur suprême sur tout, tolère volontairement beaucoup de choses. Il permet au démon de vivre, pour l’humilier de la main des hommes qui triomphent de lui, et pour couronner ceux qui sortent victorieux du combat. – V. Le Fils de Dieu, le Saint-Esprit, sont seuls hors du domaine de Dieu, puisque c’est par eux que tout lui est soumis. Les rois ne règnent que par la volonté de Dieu. – VI. Les richesses ne sont pas le domaine du démon. Elles ne sont condamnables que par le mauvais usage qu’on en fait. – VII. Il ne faut être ni l’esclave ni l’ennemi des richesses. VIII. Blasphèmes des hérétiques.
Deus magnus et fortis Dominus, magnus consilio et potens operibus, supremus dominator, magni nominis Dominus. (Jérémie 32, Vulg. ; Jérémie 39.18, 49, Sept.)
Dieu grand et puissant Seigneur, grand de conseil et puissant en œuvres, suprême dominateur, Seigneur d’un grand nom.
Nous avons coupé par la racine toute espèce de polythéisme en proclamant notre foi en un seul Dieu. C’est encore l’arme avec laquelle nous triomphons des Gentils et de tous les hérétiques ennemis de cette vérité : en ajoutant le mot de Père, nous combattons avec un égal succès les circoncis ou les Juifs, puisqu’ils nient l’existence du Fils unique de Dieu. Car, comme nous l’avons dit hier, en donnant à Dieu le titre de Père nous professons par conséquent qu’il a un Fils qui est également Dieu ; mais en ajoutant qu’il est souverain Seigneur, c’est un dogme que nous opposons tout à la fois aux Gentils, aux Juifs et à tous les hérétiques.
Car parmi les Gentils on en rencontre quelques-uns qui disent que Dieu est l’âme du monde[1], d’autres qui mettent pour bornes à sa puissance la voûte des cieux[2], et qui ne lui permettent pas de descendre jusqu’à terre. Quelques-uns encore complices de cette hérésie, abusant de ces paroles du Psalmiste : Et votre vérité arrive jusqu’aux nuées (Psaumes 35.5) en concluent que la providence de Dieu est circonscrite par le ciel et les nuées, qu’elle est étrangère à tout ce qui se passe sur la terre, et perdent de vue ces mots du même Prophète : Si je monte dans le ciel, vous y êtes ; si je descends dans les enfers, vous y êtes encore. (Psaumes 138.8.) Car si dans la pensée de l’homme, il ne peut rien y avoir de plus élevé que le ciel, de plus abaissé que les enfers, celui-là qui pénètre dans ces abymes atteint donc aussi la terre.
[1] Que Dieu est l’âme du monde.
Cicéron (lib. I, Academic.) nous apprend que c’était chez les Académiciens et les Péripatéticiens un axiome que Dieu n’était autre chose que l’âme du monde. Ils l’avaient emprunté de Pythagore : Pythagoras censuit Deum animum esse per naturam rerum omnium intentum et commeantem. (Lib. I, de Natur. Deor.) Enfin, cette doctrine avait envahi les écoles de Zénon et de Platon. Les Platoniciens avaient fait leur troisième hypostase de Dieu, l’âme du monde. (Euseb. Præparat. Evang. lib. II, cap. 20 ; Cyr. Alex. lib. I, in Jul. p. 34, lib. VIII.)
Les Stoïciens poussaient l’absurdité jusqu’à dire que le monde a une ame qui s’est faite elle-même et qui a fait le monde. Habere mentem quæ et se et ipsum fabricata sit. (Cicer. Academ. quæst. lib. II, 37.)
On a prétendu que cette extravagance était originaire de l’Egypte. Mais les livres de Mercure Trismégiste attestent le contraire. De cette absurdité il résulte que toutes les parties de la nature sont animées aussi bien que l’homme et les brutes, que toutes les âmes particulières sont des portions détachées de la grande âme qui meut le tout, à laquelle elles viennent se réunir après la dissolution des corps. Et c’est ce que nos modernes philosophes appellent le Panthéisme, qui n’est autre chose que la doctrine du juif Spinosa, contre laquelle on peut consulter Fénelon, Traité de l’existence de Dieu ; le Père Lami Nouvel athéisme renversé ; Le Vassor, Traité de la véritable religion ; Jacquelot, Traité de l’existence de Dieu ; Hooke, Religionis Nat. Et revel. principia. (Note du Trad.)
[2] Qui mettent pour bornes à sa puissance la voûte des cieux.
C’est dans la philosophie païenne que cette erreur avait d’abord pris naissance. Aristote en fut regardé comme le principal auteur par tous les Pères et quelques historiens. Des Juifs, tels que les Mabothéens, et des Chrétiens qui avaient été imbus de la philosophie païenne, appuyaient leur erreur sur ce passage du Psalmiste. (Veritas tua usque ad nubes.) Théophile d’Alexandrie en accuse Origène ; mais ce ne serait que comme une conséquence de ses autres principes, entr’autres, que les créatures raisonnables étaient sous la puissance immédiate du Verbe divin. (Epist. 1, Fasch. Biblioth. PP. Lugd. t. v, p. 846.)
Les hérétiques, comme nous l’avons déjà dit, protestent contre la suprématie universelle d’un seul Dieu. Tandis que nous disons que celui-là est maître suprême, celui qui domine tout, qui règne sur tout, à qui tout est soumis, dans leur délire ils font un Dieu régnant sur l’âme et un Dieu régnant sur le corps, et créent ainsi deux Dieux imparfaits, l’un dépourvu de ce que l’autre possède. Comment le maître des âmes sans puissance sur le corps, serait-il maître suprême ? Comment celui qui ne serait souverain que des corps ou de la matière et non des esprits, serait-il maître absolu ? Mais cette doctrine impie se trouve foudroyée par ces paroles du Sauveur Craignez plutôt celui-là qui peut perdre le corps et l’âme dans les enfers. (Matthieu 10.28.) Car s’il n’a pas le souverain domaine sur l’un comme sur l’autre, comment le Père de Notre-Seigneur Jésus-Christ a-t-il pu les condamner tous deux au supplice éternel ? Comment pourra-t-il se venger sur un corps qui serait hors du domaine de sa puissance et le précipiter dans les enfers, s’il n’a pas d’abord enchaîné l’homme fort, s’il n’a pas brisé ses armes ? (Matthieu 12.29.)
Dans les Livres saints, comme dans nos dogmes, nous ne voyons et ne connaissons qu’un seul Dieu dont la puissance et le bras dominent et maîtrisent tout, parce que telle est sa volonté. Les idolâtres font tous partie de son empire ; mais sa patience, sa clémence, les tolère et les supporte. Il règne également sur les hérétiques qui bravent et blasphèment sa toute-puissance ; mais sa longanimité les laisse respirer. Satan lui-même est sous sa domination, et c’est vraiment lui, Dieu, qui le conserve et le soutient. Car ce n’est ni par impuissance, ni par nécessité qu’il le supporte. C’est lui, (Satan) qui est le commencement des œuvres du Seigneur. (Job 40.14.)
C’est le premier être, sorti des mains du Créateur pour être le jouet, non pas le sien, car cela serait indigne de la majesté divine, mais des Anges dont il est aussi le créateur. Il lui a conservé l’existence pour deux motifs pour que vaincu il trouvât dans l’infamie -un supplice plus grand que dans le néant, et pour ménager aux hommes l’occasion d’aspirer à une plus grande gloire et de conquérir des couronnes. O admirable et profonde sagesse de la divine Providence ! C’est de la perversité même de ce cruel ennemi des hommes, que Dieu a ménagé aux fidèles une occasion et un moyen de salut. De même qu’il fit tourner la haine des frères de Joseph à l’exécution de ses desseins, de même qu’il permit qu’ils vendissent leur frère, et qu’il prit occasion de leur crime pour le faire régner sur eux, de même aussi a-t-il laissé au démon la faculté de nous attaquer, pour couronner le vainqueur, et pour que le vaincu trouvât dans sa défaite un accroissement de honte et d’infamie à la vue de la faiblesse de celui qui l’a terrassé ; pour que les hommes sortis victorieux du combat, eussent une gloire proportionnée à celle de leur ennemi qui fut jadis un archange.
Ainsi donc rien n’est hors du domaine suprême de Dieu ; c’est pourquoi l’Ecriture a dit : Tout est soumis à votre empire, car tout ce qui existe vous est assujetti. (Psaumes 118.91.) Il n’y a que le Fils unique de Dieu et le Saint-Esprit qui soient exceptés de cette domination universelle[3]. Hors de là, tout est soumis à la souveraine puissance et volonté du Père par son Fils unique dans le Saint-Esprit. Dieu règne donc sur tout ; mais il tolère les homicides, les voleurs, les impudiques. Sa patience, sa longanimité, lui font différer et ajourner sa vengeance jusqu’au moment où il rendra à chacun selon ses œuvres, et punira plus sévèrement ceux qui auront abusé de sa patience et de sa miséricorde sans faire pénitence.
[3] Il n’y a que le Fils de Dieu et le Saint-Esprit qui soient exceptés de cette domination.
Cette profession est directement opposée à cette autre assertion impie des Ariens qui enseignaient que le Fils et le Saint-Esprit étaient soumis a la domination du Père et lui cèdent en gloire. Αρκεῖ αὐτοῦ ὡς θεὸς αὐτοῦ, καὶ πρὸ αὐτοῦ ὤν. Pater dominatur filio tanquam Deus ejus, et ante ipsum existens. (Athan. de Synodis, n. 16.)
Les rois qui se partagent les divers empires de la terre, ne sont certes pas hors de son vaste domaine. Car c’est cette puissance dont Nabuchodonosor avait éprouvé les effets, qui lui fit s’écrier : Je reconnais son empire, il est éternel ; sa puissance s’étend des générations aux générations. (Daniel 4.31, Vulg.)
Les richesses, l’or, l’argent, ne sont pas du domaine des démons[4], comme quelques-uns le prétendent. Car c’est au fidèle qu’appartiennent toutes les richesses de la terre, l’infidèle n’y a pas même une obole[5]. (Proverbes 17.6, Sept.) Or, qu’y a-t-il de plus infidèle que Satan ? Mais le Seigneur nous le dit plus clairement encore par la bouche du Prophète. L’or est à moi, l’argent est à moi, je le donne à qui je veux[6]. (Aggée 2.9.) Faites seulement en sorte de les bien employer, car l’or et l’argent n’ont rien de blâmable ; mais si vous abusez d’une chose bonne en elle-même, prenez-vous-en à vous-même, et n’en rejetez pas la faute d’une manière impie sur l’auteur et le Créateur.
[4] Les richesses, l’or et l’argent, etc.
Les Manichéens prétendaient que le Démon était le souverain dispensateur des richesses, et les vouaient aux puissances infernales. (Voy. Dial. Archel. n.. 40,42.) Mais les Ebioniens, qu’on regarde avec raison comme les corrupteurs des Homélies clémentines, sans attribuer au Démon le souverain domaine des biens de la terre, disent néanmoins que Dieu l’en a établi le dispensateur. (Vid. Cottel. t. 1 ; Clement. Homil. VIII, 21.) (Note du Trad.)
[5] L’infidèle n’y a pas même une obole.
Ces mots ne se trouvent ni dans la Vulgate ni dans l’Hébreu, mais seulement dans la bible des Septante. On peut aisément les interpréter avec S. Augustin (Epist. CLIII, 26 ; Serm. IV, 4) et dire « que celui-là seul possède les richesses à juste titre qui en fait un usage légitime, que celui-là qui abuse des richesses n’est qu’un injuste usurpateur. » Ce passage est encore susceptible d’une autre interprétation que S. Cyrille nous a donnée lui-même (Catéch. V, 2) quand il a dit : « que le fidèle est possesseur de toutes choses en ce qu’il ne convoite rien, qu’il méprise et foule aux pieds les biens d’ici-bas ; tandis que l’infidèle, loin de posséder les biens, en est possédé et qu’il en est l’ignoble esclave. »
[6] Je le donne à qui je veux.
Ces derniers mots du prophète Aggée ne se trouvent ni dans la Bible des Septante, ni dans la Vulgate ; mais on les retrouve dans la bouche du diable tentateur. (Luc, IV, 6.) Il faut cependant qu’ils aient existé dans d’anciens manuscrits grecs de la Bible, puisqu’on les rencontre dans S. Grégoire de Nazianze. (Orat. XLII.) Il est vrai que la nouvelle édition des Bénédictins, 1778, les a supprimés. S. Jean Chrysostôme (Homél. xxxiv, in 1 Cor., cap. xIII, pag. 380) croit qu’ils ont été interpolés par des mains de mauvaise foi, ce qu’il prouve encore. (Serm. 1, de Verbis Jeremiæ, tom. II, pag. 794.) L’auteur des cent cinquante-quatre questions, qu’on attribue généralement à Anastase le Sinaïte, se fait sur ces mêmes mots la même objection que S. Jean Chrysostôme, et la résout de même.
Au reste, il faut le dire, dans les manuscrits grecs d’Ottoboni, et de Roë, ces mots ne s’y trouvent pas ; c’est sans doute parce que cette citation lui a paru suspecte que Grodécius l’a supprimée dans sa traduction latine :
Chacun comprendra qu’on peut faire son salut à l’aide des richesses, s’il prête l’oreille à ces mots : J’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger : voilà l’effet de l’argent ; j’étais nu, et vous m’avez vêtu (Matthieu 25.35) : voilà le secours où l’argent peut intervenir. Je dis plus encore, je dis qu’il peut nous ouvrir les portes du ciel. Vendez, vous est-il dit, ce que vous avez, donnez-le aux pauvres ; et vous aurez un trésor dans le ciel. (Matthieu 19.21.)
Ce que je vous dis ici, c’est par rapport aux hérétiques qui anathématisent les biens, les richesses, l’argent et tout ce qui est matière. Car je ne prétends pas vous rendre esclaves des biens d’ici-bas. Mais je ne veux pas aussi que vous haïssiez ce que Dieu a mis entre vos mains comme moyens de salut. Ne dites donc jamais que le démon est le souverain dispensateur des richesses, quoiqu’il dise : Je vous donnerai tout cela, parce que tout cela m’a été remis en main (Matthieu 4.9 ; Luc 4.6.) Il est au reste facile de réfuter cette jactance[7] : c’est qu’il ne faut pas croire au menteur. Mais peut-être subjugué par la présence de celui à qui il parlait, (à Jésus-Christ) a-t-il dit vrai. Car il n’a pas dit : Je vous donnerai tout cela, parce que c’est à moi, mais parce que tout cela m’a été remis entre les mains. Il ne s’en est pas attribué le souverain domaine ; mais il s’en est reconnu pour le possesseur précaire et l’économe temporaire. Laissons, au reste, aux commentateurs à voir s’il a menti ou s’il a dit vrai[8].
[7] Il est facile de réfuter cette jactance.
S. Irénée (lib. 5, Contra hæres. cap. XXIV) s’était fait aussi sur ces mots une objection à laquelle il répond ainsi : Sicut in principio mentitus est, ita et in fine mentiebatur dicens : Hæc omnia mihi tradita sunt, et cui volo do ea. Non enim ipse determinavit seculo hujus regna, sed Deus.
« De même que le Démon a menti dès le principe, de même il mentait alors qu’il disait : Tout cela m’a été remis, et je les donne à qui je veux. Car ce n’est pas lui qui en ce siècle a disposé des empires ; mais c’est Dieu. »
[8] S’il a menti ou s’il a dit vrai.
L’espèce de doute que manifeste ici S. Cyrille paraît venir d’une opinion très-accréditée chez les Pères, que le diable était un des Anges, le chef même des Anges à qui Dieu, dans le principe, avait confié l’administration du monde. (Voyez S. Grégoire de Nysse, Orat. Catéch. 6.) Ruffin, sur le 4e art. du symbole. S. Basile, Hom. ix. S. Jean Damascène, lib. 11, de Fide orthod. cap. 4.) Tous s’accordent à dire que le diable, par sa chute, perdit une grande partie de son pouvoir, et que comme il avait abusé de celui qui lui avait été laissé en entraînant les hommes, soit dans l’idolâtrie, soit dans toutes sortes de crimes, même après la rédemption, il serait à la fin des siècles dépossédé de tout pouvoir quelconque.
Il n’y a donc qu’un seul Dieu, Père, maître et arbitre suprême ; voilà celui contre lequel l’audacieuse hérésie lance ses outrages et ses blasphèmes. Oui, c’est contre le Dieu Sabaoth (Esaïe 6.3) assis au-dessus des chérubins (Psaumes 79.3) contre le Dieu Adonaï, le Seigneur des seigneurs, le Dieu des Prophètes, qu’elle vomit ses blasphèmes. Quant à vous, adorez un seul Dieu souverain Seigneur, Père de Notre-Seigneur Jésus-Christ (Romains 15.6) ; fuyez ces impies qui admettent plusieurs dieux ; fuyez toute espèce d’hérésie, et dites avec Job : J’invoquerai le Seigneur tout-puissant qui a fait de grandes, d’incommensurables, de magnifiques, de prodigieuses et d’innombrables choses. (Job 8.9.) Par-dessus tout cela, reconnaissez que tout honneur vient du Tout-Puissant, à qui appartient la gloire dans les siècles des siècles.
Ainsi soit-il.