Le divin potier

2° CUISSON

Le feu de nouveau. Nous pensions que l’épreuve était terminée.

Comme la première, cette deuxième cuisson commence aussi à froid. La température de la première cuisson n’a pas été conservée. On recommence à la température ambiante.

C’est ce qui peu surprendre. Après la première cuisson, si le vase était resté moyennement chaud, on aurait facilement pu soupçonner que ce n’était pas terminé.

Pourquoi ne pas avoir cuit le vase tout d’un coup ?

Parce qu’une opération doit se faire après la première cuisson quand la forme est permanente : l’application du vernis. Et ce vernis doit ensuite passer au four.

La température de la deuxième cuisson est plus élevée que la première. C’est le moment de ne pas se révolter contre Dieu. Oh Dieu ! Je croyais que tu m’avais délivré et voilà que ça recommence !

Cette cuisson nécessaire provoque la dureté finale.

Dieu sait ce qu’il fait quand il nous place dans le four pour cette cuisson. Le potier place les petits vases près d’un autre grand vase dans le four, quelquefois il ne faut pas une chaleur directe.

Une cuisson comprend souvent un grand nombre de pots mais chacun est placé dans le four à l’endroit qui lui convient le mieux, parce que le potier sait.

Il y a même des vases que l’on place à l’intérieur de pots déjà cuits pour en diminuer la chaleur.

Il faut savoir encore que cette deuxième cuisson dure quarante-deux heures pendant lesquelles le potier surveille et fait surveiller la cuisson, la température, l’alimentation du feu.

Dieu ne nous laisse pas dans une fournaise sans nous surveiller très attentivement, sans surveiller comment nous nous comportons. Il a un oeil très attentif sur nous. Nous ne sommes pas abandonnés lorsque nous sommes dans le feu.

Puis un dernier refroidissement graduel.

Esaïe 43.1-3 Ainsi parle maintenant l’Éternel, qui t’a créé, ô Jacob ! Celui qui t’a formé, ô Israël ! Ne crains rien, car je te rachète, Je t’appelle par ton nom : tu es à moi !

2 Si tu traverses les eaux, je serai avec toi ; Et les fleuves, ils ne te submergeront point ; Si tu marches dans le feu, tu ne te brûleras pas, Et la flamme ne t’embrasera pas.

3 Car je suis l’Éternel, ton Dieu, Le Saint d’Israël, ton sauveur ;

ALORS QUE LA PREMIÈRE CUISSON DONNAIT UNE FORME PERMANENTE AU VASE, LA DEUXIÈME CUISSON A PROVOQUÉ UN CHANGEMENT D’ÉTAT.

2 Corinthiens 5.17 Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles.

On peut parler de nouvelle naissance. L’argile existait, mais combien le vase est préférable !

Romains 12.2 Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés (metamorphoo changés dans une autre forme) par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.

La métamorphose est faite, la chenille est devenue papillon, l’homme charnel est devenu spirituel, il reconnaît la volonté de Dieu et il en a les aspirations.

Peut-être que ce n’est pas encore le cas. Tu constates que le charnel domine trop souvent sur le spirituel. Ton vieil homme est là, il n’est pas crucifié. Il faut que ton vieil homme meure pour que tu ne sois plus esclave du péché :

Romains 6.6 sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché ;

Le potier veut amener ton vase à bonne fin. Il faut cuire le vieil homme. Plus il est vieux, plus il est long à cuire !

Après la cuisson, ce n’est plus le charnel qui étouffe et domine le spirituel mais c’est le spirituel qui est vainqueur sur le charnel.

Ce n’est plus notre caractère charnel–notre mauvais caractère–qui domine mais c’est notre nouveau vrai caractère spirituel.

Nous devons comprendre qu’avant ce changement de nature, nous sommes charnels avec une peinture spirituelle, une option spirituelle dans notre vie.

Après le changement nous sommes des êtres spirituels qui vivent momentanément dans un corps que nous allons utiliser pour servir le Royaume de Dieu.

Maintenant et maintenant seulement le vase peut être utilisé, touché, déplacé, cogné même (un chrétien cogné reste chrétien), il peut être rempli.

Il est devenu ce que le potier voulait qu’il soit. Un vase qui va pouvoir être destiné à son usage.

Puissions-nous dire :

Ephésiens 2.10 ... nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions.

Galates 2.20 J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi (fidélité) au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi.

Contempler, être satisfait de lui même. Il se regarde dans sa glace spirituelle...

Tu n’es pas beau par ton aspect, par ta décoration, fusse-t-elle spirituelle. Ton vase doit être rempli. Toi, tu es le contenant, pense au contenu !

Fin de la troisième partie

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