Comment la reconnaître ? — Comme le Catholicisme, les Églises protestantes du xvie et du xviie siècle tenaient leurs symboles pour l’expression adéquate de la vérité. — L’intolérance religieuse et civile sortit de cette idée. — Seul, le Catholicisme l’a maintenue. — Anciennes « marques » catholiques de la vraie Église. — Elles se concentrent dans « l’infaillibilité » devenue le seul fondement du système romain.
L’Église extérieure générale, la Chrétienté, s’étant brisée en plusieurs églises particulières qui diffèrent considérablement entre elles par leur organisation, leur doctrine, leur culte, il naît de là trois questions : 1° Est-il obligatoire de s’unir à une église ? 2° Est-on tenu de s’unir à la plus pure ? 3° Comment la reconnaître ?
Le chrétien doit, autant du moins qu’il en a la possibilité, s’unir à une église. Ce devoir résulte pour lui de la nature de l’Église et de la volonté du Seigneur, révélée dans sa fondation ; — des préceptes qui prescrivent le culte public (Matthieu 18.19-20 ; Hébreux 10.25) ; — de l’institution des sacrements ; — de l’exemple des premiers disciples sous la direction des apôtres ; — de la tendance de la foi évangélique à rapprocher les hommes, jusqu’à ce qu’ils ne forment qu’une grande famille de frères et que la terre présente une image du Royaume des Cieux ; — enfin, des avantages spirituels de la communion chrétienne (Romains 15.14 ; Colossiens 3.16 ; 1 Thessaloniciens 5.11 ; 1 Pierre 4.10). Sur ce premier point, l’accord est à peu près universel, et nous n’avons pas besoin de nous y arrêter.
Mais si le chrétien doit s’unir à une église, il est évident, en principe, que c’est à la plus pure, car c’est celle où il trouvera le plus de lumière, d’encouragements, de secours de toute espèce, en même temps qu’il y rendra un témoignage plus fidèle à la vérité de Dieu et à l’Évangile de la grâce. Seulement, il faut distinguer entre rompre avec l’Église dont on fait partie pour s’attacher à une autre, et en choisir une entre toutes quand on n’appartient à aucune. Il y a bien plus de liberté en ce dernier cas, parce qu’il n’existe alors ni engagements, ni liens antérieurs, ni obligations restrictives d’aucun genre ; dans l’examen comparatif des diverses communions, de leurs croyances, de leurs pratiques, de leurs règles disciplinaires, on peut tenir compte des points secondaires comme des points essentiels et prendre même en considération des idées et des vues toutes personnelles. Il n’en est pas de même pour le chrétien déjà membre d’une communauté, car l’union nouvelle qu’il contracterait serait précédée d’une rupture, démarche toujours grave, nous l’avons vu, et qui veut de sérieux motifs pour se justifier.
En thèse générale cependant, et dans la division actuelle de la Chrétienté, le devoir de s’unir à l’église la plus pure, devoir incontestable en principe, emporte le droit d’abandonner celle où l’on est, lorsqu’on n’harmonise plus avec ses doctrines et ses pratiques, ses croyances et son culte, lorsqu’on est forcé par des convictions positives à la considérer comme fausse et corrompue, lorsque, par suite des obligations qu’elle impose, on ne peut y rester sans paraître consentir à l’erreur, sans mentir à sa conscience et à sa foi ; car, en y demeurant alors, on pécherait contre le Seigneur et contre soi-même, on retiendrait la vérité injustement captive, on aurait honte de Jésus-Christ et de sa Parole, on ferait de l’hypocrisie, et l’on compromettrait et sa paix et son salut : ce serait un suicide spirituel.
Mais ce droit, répétons-le, ne doit être exercé qu’avec une extrême circonspection. Les préceptes et les exemples du Nouveau Testament sont bien décidément contre le sectarianisme, et en faveur de la tolérance et de l’union ; contre un rigorisme étroit, exclusif qui fractionnerait indéfiniment l’Église, et en faveur de cette largeur de vues qui, s’attachant à ce qui est essentiel et vital, se montre pleine de support pour tout ce qui n’est que secondaire et accessoirea.
a – Voir « Notion scripturaire de l’Église », en particulier « Principe de séparation ».
Le droit et le devoir de s’unir à l’église la plus pure une fois établi, vient notre troisième question : A quoi reconnaître cette église ?
Cette question s’était autrement posée jusqu’ici. On demandait, non quelle est l’église la plus pure, mais quelle est la vraie Église, supposant qu’une seule peut l’être et que toutes les autres sont nécessairement fausses : ainsi l’entendaient, à quelques différences près, catholiques et protestants. Sans refuser aux autres, le nom d’« église » chaque communion protestante se l’appliquait à elle-même, en un sens supérieur ; elle était à ses yeux l’Église. Calvin résume ainsi l’opinion commune (I.C. 4.2.12) : « Nous ne nions point que les églises sur lesquelles l’Antechrist domine par sa tyrannie, ne demeurent églises ; mais nous disons qu’il les a profanées par son impiété… et quasi mises à mort : tellement que Jésus-Christ y est à demi enseveli, l’Évangile y est suffoqué, la Chrétienté, le Christianisme y est contaminé, le service de Dieu y est presque aboli, bref tout y est si fort troublé qu’il y apparaît plutôt une image de Babylone que de la Sainte Cité de Dieu. Pour conclusion, je dis que ce sont églises premièrement en tant que Dieu y conserve miraculeusement les reliques de son peuple, combien qu’elles y soient pauvrement dispersées ; deuxièmement en tant qu’il y reste quelques marques de l’Église, principalement celles desquelles la vertu ne peut être abolie, ni par l’astuce du diable ni par la malice des hommes. Mais parce que, d’un autre côté, les marques que nous avons principalement à regarder dans cette dispute en sont effacées, je dis qu’il n’y a point droite apparence d’église, ni en chaque membre ni dans le corps entier. »
En prenant cette position vis-à-vis de Rome, les diverses communions protestantes en prirent une à peu près semblable en face les unes des autres. S’étant constituées d’une manière fortement théologique, par l’effet du dogmatisme qui dominait la Chrétienté depuis des siècles, elles firent de leurs symboles et la base de leur enseignement public et la norme de la doctrine chrétienne ; elles prononcèrent anathème contre quiconque en repoussait ou en altérait les moindres articles. A leurs yeux, leurs Confessions de foi étaient l’expression adéquate de la vérité évangélique ; les attaquer, c’était s’attaquer à l’Évangile même. Toute personne, de même que toute église, qui y ajoutait ou en retranchait quoi que ce soit, était réprouvée comme hérétique ; et quand on avait le pouvoir en main, on passait de l’intolérance religieuse à l’intolérance civile : égarements déplorables, qu’il faut rappeler comme un avertissement ou comme un épouvantail. Le haut-Anglicanisme et le haut-Luthéranisme se sont généralement montrés aussi rigoureux dans leurs actes qu’absolus dans leurs principes. Il y a eu d’ordinaire plus de largeur, et par cela même plus de modération et de support chez les réformés.
A quelles haines, par exemple, à quelles invectives, à quelles persécutions même ne donna pas lieu la discussion sur la Sainte Cène ? Luther soutint qu’on ne pouvait ni communier avec les sacramentaires, ni les tolérer ; il alla jusqu’à dire et à écrire que les princes auraient dû employer les supplices pour réprimer de tels blasphémateurs ; à propos du principe des zwingliens qu’il ne fallait pas pour cela rompre les liens de la concorde chrétienne, de la charité et de la paix, il s’écria : « Maudite soit pour l’éternité cette charité et cette concorde ! c’est une paix de Judas et un baiser de traître. etc. » b. Hélas ! les protestants retinrent longtemps le principe du Droit canonique que l’hérétique doit être puni du dernier supplice (Servet). John Knox disait que l’idolâtre (le catholique) doit mourir de mort. » Suivez les sanglantes luttes des Arminiens et des Gomaristes en Hollande, celles des Puritains et des Episcopaux en Angleterre, etc. ; partout, dans les Églises réformées aussi bien que dans l’Église romaine, vous apercevez plus ou moins l’influence du principe ou de l’esprit que nous indiquons ; aucune n’y échappa entièrement, lors même qu’elle proclamait avec le plus de force la liberté d’examen, de conscience et de culte ; aucune n’est absolument pure de ce crime-là. Les vieilles idées maintinrent longtemps leur empire, à côté des idées nouvelles qui venaient les renverser et les remplacer. Deux causes y contribuèrent surtout : 1° La fausse application des lois de la théocratie mosaïque, qu’on supposait permanentes, quant à leur tendance ou à leur esprit, là même où on les tenait pour abrogées en fait. 2° L’étrange principe que si l’erreur n’a pas le droit de frapper la vérité, la vérité a le droit de proscrire et de punir l’erreur pour l’empêcher de se propager. C’était au nom de la saine doctrine, dont chaque parti se faisait l’organe et le défenseur, qu’on s’attribuait l’effroyable privilège de tirer le glaive contre l’hétérodoxie ou l’hérésie, tandis qu’on le déniait aux doctrines fausses, aux églises corrompues. Le pur Christianisme, dans la pensée de l’époque, pouvait seul être intolérant et persécuteur. Singulier revirement d’idées, travestissement inconcevable des principes évangéliques ! Et cette erreur fut générale aux xvie et xviie siècles, catholiques et protestants, réformés, luthériens, presbytériens, épiscopaux étaient sur ce point unanimes.
b – Voir : Contra fanaticos Sacramentariorum errores.
Il fallait que cet esprit fût bien universel et bien puissant pour qu’il entraînât jusqu’aux victimes de la persécution, que la souffrance, à défaut de la réflexion, aurait dû, ce semble, arracher à un aveuglement et à un égarement aussi déplorables. J’en citerai un exemple : les Colonies britanniques de l’Amérique du Nord sont nées de l’intolérance religieuse d’un gouvernement protestant. Il fallait bien que l’oppression fût insupportable pour entraîner un si grand nombre d’hommes, entièrement étrangers à l’enthousiasme d’un esprit aventureux, à s’éloigner de leur pays natal et à aller chercher au delà des mers une terre inconnue, habitée par des sauvages. Comme ces émigrants non-conformistes bravaient la fureur des vagues pour sortir du ressort des Cours spirituelles, il semblait naturel d’attendre d’eux que dans les institutions civiles qu’ils allaient fonder, ils poseraient en principe la liberté religieuse. Que firent-ils cependant ? Voici, comme spécimen, quelques-unes des lois qu’ils établirent dans le district de Newhaven, au Connecticut :
- « Nul ne sera reconnu libre et ne pourra voter, s’il n’est converti et membre en pleine communion de l’une des églises reconnues dans le pays.
- Nul ne pourra tenir aucun office, s’il n’est orthodoxe dans sa foi ; et quiconque donnera son vote à une telle personne paiera une amende d’une livre, à la deuxième fois il perdra sa qualité de citoyen.
- Aucun quaker, aucun homme séparé du culte établi ne pourra voter pour l’élection des magistrats.
- Ni nourriture, ni logement, ne seront donnés à un adamite, à un quaker, ou à quelque autre hérétique.
- Si quelqu’un se fait quaker, il sera banni ; et s’il revient, il sera puni de mort.
- Aucun prêtre ne pourra résider dans cet État ; il sera banni et mis à mort s’il retourne. Les prêtres seront saisis par le premier venu, sans commission. »
Des lois semblables furent établies dans la plupart des Etats américains. A l’origine de la Colonie, la Cour générale du Connecticut, assemblée à Newhaven, n’ayant pas le temps de faire un code, déclara que les lois de l’Ancien Testament, dans tout ce qui n’est ni cérémoniel ni typique, doivent être tenues pour obligatoiresc.
c – Voy. Th. Clarke, « Histoire de l’intolérance ». Préf., p. xv-xxviii.
Il est, certes, glorieux pour les Colonies américaines de s’être élevées de là à la liberté religieuse la plus complète.
A peine avons-nous besoin de dire que nous ne saurions nous placer au point de vue exclusif du xvie et du xviie siècles. La vérité et la pureté parfaites n’appartenant qu’à l’Église invisible, ou même qu’à la partie de cette Église déjà parvenue à la gloire, aucune des communions dont se compose la Chrétienté n’est vraie et pure absolument, elle ne l’est que relativement. Parmi les protestants, ce point peut être considéré comme gagné et définitivement établi ; le réveil du dogmatisme n’ira pas, je pense, jusqu’à le remettre en question.
L’Église romaine persiste — et c’est une nécessité de son principe — à se déclarer la seule véritable Église, ou, en d’autres termes, la seule Église. D’après elle, toutes les autres communions chrétiennes ne sont que des sectes, des branches desséchées, séparées du tronc où est la racine et la vie.
Pour légitimer cette prétention, elle en appelait ordinairement à quinze preuves ou « marques » principales (Bellarmin). Quelques-uns de ses docteurs en ont donné jusqu’à cent. D’autres les ont réduites toutes à une, la soumission au Pape (ultramontains rigides).
Voici ces quinze marques, qui la signaleraient au monde comme la vraie Église :
- son nom de catholique (que Duperon nomme la marque totale),
- son ancienneté,
- sa durée non interrompue,
- son étendue,
- la succession constante de ses évêques,
- sa conformité avec l’Église primitive,
- l’union de ses membres entre eux et avec leur Chef,
- la pureté de son enseignement,
- l’efficacité de sa doctrine,
- la sainteté de ses premiers pasteurs,
- les aveux de ses adversaires,
- sa félicité temporelle,
- la fin malheureuse de ceux qui l’ont attaquée,
- la gloire des miracles et
- la lumière de la prophétie, qui ont toujours plus ou moins brillé dans son sein.
Voilà, certes, bien des titres, mais c’est à la validité, non au nombre, qu’il faut regarder. Le nom de catholique, dont on fait tant de bruit, ne prouve rien s’il est pris comme simple dénomination ; l’Église protestante pourrait, avec le même droit, invoquer en sa faveur son titre de « réformée » ou d’évangélique », comme l’Église grecque son titre d’« orthodoxe » : et si ce nom est pris dans le sens de véritable, qu’il a quelquefois chez les Pères, alors toutes les communions le refusent de concert à celle de Rome et chacune se l’applique à elle-même ; il reste donc à décider à laquelle il appartient.
L’ancienneté, la durée, l’étendue, prouvent moins encore : à tous ces égards, le paganisme l’emporte sur le Catholicisme, qui, d’ailleurs, pourrait être vieux comme société et nouveau comme doctrine, ressemblant, ainsi qu’on en a souvent fait la remarque, au vaisseau des Argonautes, dont toutes les pièces furent changées successivement dans le cours des âges, et auquel il ne resta de ce qu’il avait été primitivement qu’une forme et un nom. En fait, d’ailleurs, l’Église d’Orient remonte plus haut que celle d’Occident. Et si l’ancienneté et le nombre sont les marques nécessaires de la vérité, comment les premiers chrétiens purent-ils légitimer leur foi, quand ils n’étaient que d’hier et qu’ils formaient le petit troupeau ? (Luc 12.32).
Il est au moins étrange qu’on ait présenté la félicité temporelle comme un caractère formel et essentiel de l’Église militante. Du reste, nous doutons qu’on le fît aujourd’hui, car les nations protestantes ne le cèdent ni en prospérité ni en puissance aux nations catholiques ; leur influence sur le monde est plus étendue ; et leurs Sociétés bibliques et missionnaires préparent des événements qui, bientôt peut-être, feront pencher en leur faveur même la balance du nombre.
Les miracles, les prophéties, la sainteté des mœurs, la pureté et l’efficacité de la doctrine, la conformité avec l’Église primitive sont des marques légitimes, dont nous contestons non la validité, mais la réalité ou l’application.
Même remarque sur l’union des membres entre eux et avec le Chef ; nous l’admettons comme critère de vérité, en nous bornant à rappeler que c’est Jésus-Christ qui est le « Chef » (Éphésiens 1.22 ; 5.23 ; Colossiens 1.18) auquel il faut rester attaché, et que c’est par leur communion avec lui que les membres de l’Église sont en communion réelle les uns avec les autres (Jean 17.21-23 ; Éphésiens 4.16 ; 1Jean 1.3).
Quant à la succession constante des évêques, à laquelle on attribue une si haute importance, nous la nions et comme fait et comme principe ; — comme fait, car il n’est peut-être aucune des chaînes de l’Église romaine dans laquelle cette succession n’ait été interrompue par des simoniaques, des schismatiques, des hérétiques, ou par des vices de forme ; le Saint-Siège lui-même a été occupé par de faux pontifes (Jean XXII. — Schisme d’Avignon), et d’ailleurs, la doctrined que « le défaut d’intention chez l’officiant frappe le sacrement de nullité » rend, à elle seule, presque toutes les ordinations incertaines ; — comme principe, car il faudrait prouver que la succession extérieure des pasteurs imprime à l’imposition des mains une énergie mystique qui fait la validité du ministère, que l’ordination n’est efficace que lorsqu’elle s’administre par certaines personnes, avec certaines règles et sous certaines formes, qu’elle manque à la communion évangélique, et qu’à cette cérémonie, telle qu’on la pose, est attachée une vertu héréditaire et divine, d’où dépendent et la vocation pastorale, et les destinées de l’Église, et le salut des âmes. Doctrine étrange, qui suspend le Royaume des Cieux à un acte dont l’Évangile parle à peine, et relègue dans l’ombre la piété et les dispositions saintes, que l’Évangile place au-dessus de tout ; doctrine en opposition directe avec la spiritualité chrétienne, qui, substituant la pureté de la foi et de la vie aux observances et aux formes, fait des vrais disciples un peuple de sacrificateurs (1 Pierre 2.9) ; doctrine grossière et charnelle, qui ramène l’esprit du Judaïsme sur les privilèges et les rites extérieurs, cet esprit que les prophètes, Jean-Baptiste, Jésus-Christ, les apôtres, ont si sévèrement réprouvé et si fortement combattu (Ésaïe 1.11-20 ; Jérémie 7.4 ; Matthieu 3.9 ; Romains 2.28-29 ; Galates 5.6).
d – Concile de Trente, Sess. 7e, chap. XI.
D’ailleurs, toutes ces marques, au lieu d’être évidentes par elles-mêmes, comme on le prétend et comme il le faudrait, soulèvent des questions innombrables, et tout aussi difficiles à résoudre que celle de la doctrine, à laquelle elles aboutissent toujours plus ou moins.
L’Église romaine soutient encore que l’Église véritable est infaillible et constamment visible : double attribut, qu’elle se réserve et dont elle fait la base de son autorité. Ce point étant important, il mérite d’être exposé avec plus d’étendue et examiné avec plus d’attention. Le Dogme de l’Infaillibilité, couronnement du système romain, en est devenu le fondement ; et c’est là qu’aboutira toujours la controverse : ce qui caractérise le principe catholique et le principe protestant, dans leur opposition, étant, d’un côté l’autorité divine de l’Église, de l’autre celle de l’Ecriture.