Il se rendait compte, maintenant, qu’il n’avait plus, à sa disposition, une incalculable main d’œuvre d’esclaves.

« Pourquoi avons-nous laissé partir les Israélites ! »

« Pourquoi les avons-nous affranchi ! »

« Qu’avons-nous fait en laissant aller Israël dont nous n’aurons plus les services ! »

Sous-entendu « qui va fabriquer nos briques ? Nous avons laissé partir tous nos ouvriers ! ». Quelle catastrophe économique pour l’Égypte !

Le Pharaon ne voulait et ne pouvait pas admettre sa défaite : lui, à qui tout était soumis sans conditions !

Il décidait d’agir immédiatement pour prendre une éclatante revanche.

Il poursuivit les Israélites avec ses 600 chars d’élite et tous les chariots qu’il possédait. Il conduisit lui-même, sur son char, toute son armée à la poursuite des Israélites. Ce qui démontre la détermination qu’il avait, pour faire triompher son orgueil.

Mais le Pharaon savait, aussi, que les Israélites c’étaient laissés conduire dans un cul-de-sac et que le relief les enfermerait.

Pendant ce temps, le peuple d’Israël effectuait la manœuvre longue et délicate d’un demi-tour radical, ce qui ne devait pas être simple pour 2 millions de personnes. Mais les Israélites avançaient triomphants, en se laissant guider par la « colonne » de L’ÉTERNEL, qui les fit subitement, revenir sur leur chemin. Ils ne se doutaient pas qu’ils allaient directement à la rencontre de leur grand ennemi : le Pharaon et son armée !

Les Israélites n’avaient pas de carte topographique comme nous en avons aujourd’hui. Moïse ne connaissait pas, non plus ce chemin, mais il obéissait à L’ÉTERNEL DIEU.

Malgré l’avance que les Israélites avait acquise, en marchant déjà depuis plusieurs jours, une semaine peut-être, les chars de Pharaon allaient leur « fondre » dessus très rapidement. Car ces chars, tirés sans doute par les meilleurs chevaux d’Égypte, allaient beaucoup plus vite qu’un peuple avec ses enfants, ses vieillards et ses troupeaux.

Lorsque les Israélites eurent enfin campé près de la mer Rouge, vers Pi-Hahiroth, en levant les yeux ils virent Pharaon et son armée, là, sur la hauteur de Migdol !!!

Les Israélites, voyant que la seule issue de sortie, pour leur camp, était le chemin par lequel allait justement arriver Pharaon et son armée, furent pétrifiés de peur. Ils crièrent à L’ÉTERNEL DIEU et vinrent se plaindre à Moïse avec une grande angoisse :

« N’y a-t-il pas des sépulcres en Égypte pour que nous venions mourir au désert »

« Laisse-nous servir les Égyptiens »

Pharaon devait « délirer » de joie en pensant aux Hébreux qui s’étaient complètement égarés et qu’ils allaient tomber entre ses mains, comme une proie.

Mais, malheureusement pour lui, L’ÉTERNEL l’avait prédit à Moïse :

« Pharaon se dira que les enfants d’Israël se sont égarés dans ce pays »

Savourant d’avance sa victoire, Pharaon se croyait sans doute supérieur à DIEU, comme un dictateur.

Mais Moïse dit au peuple :

« Soyez sans crainte ! Attendez, et vous serez témoins de l’assistance que l’ÉTERNEL vous procurera en ce jour ! »

« Certes, si vous avez vu les Égyptiens aujourd’hui, vous ne les verrez plus jamais »

« L’ÉTERNEL combattra pour vous ; et vous, tenez-vous tranquilles »

Quel message ! Quelle exhortation ! Quelle garantie !

Pas d’inquiétude ! Pas d’affolement ! Quand L’ÉTERNEL combat pour nous, il n’y a rien à craindre pour les enfants de DIEU, même dans les situations les plus désespérées, comme celle-ci.

Pourtant, les Israélites criaient de rage et de peur face à leur ennemi « physique », comme nous le faisons nous-mêmes aujourd’hui, pour des raisons bénignes, jusqu’à mettre en doute la puissance de DIEU dans notre vie.

Aménophis II se passionnait pour les chevaux qu’il faisait évoluer avec maestria. Il les entraînait, attelés, en de longues randonnées. Lançant son char à toute vitesse, il transperçait immanquablement, de ses flèches, des cibles de métal larges de 7 centimètres.

« Et je raffermirai le cœur de Pharaon, et il les poursuivra »

« Il fit atteler son char, emmena avec lui son peuple, prit 600 chars d’élite et tous les chariots d’Égypte, tous couverts de guerriers »

« … quand j’accablerai Pharaon, ses chars et ses cavaliers »

L’obstacle qui semble infranchissable, ou la peur d’être exterminé par un ennemi trop puissant, peut entraîner l’être humain à la rébellion ou à des solutions qui ne mènent à rien à cause de sa faiblesse. Mais DIEU permet ces situations pour Sa gloire, afin que l’être humain reconnaisse sa faiblesse et son impuissance lorsqu’il essaie de s’en sortir tout seul. Car DIEU connait nos cœurs, et IL délivre toujours des épreuves ceux qui LUI font confiance, parce qu’IL est leur berger.

Cette mise à l’épreuve permet à celui qui prend conscience de sa faiblesse, de se tourner vers DIEU pour implorer son secours, tout en reconnaissant qu’il est un misérable pêcheur qui voulait vivre sans DIEU et sans JÉSUS-CHRIST son FILS, qui est notre sauveur. Cette décision, dans le cœur de l’homme, s’appelle la repentance.

Alors l’être humain éprouvé et repentant obtiendra la victoire dans toutes les épreuves, car plus rien ne pourra le séparer de l’amour et la fidélité de DIEU en JÉSUS-CHRIST, pour l’éternité.