Femmes, soyez soumises à vos maris, comme cela est convenable dans le Seigneur. Maris, aimez vos femmes, et ne vous aigrissez point contre elles. Enfants, obéissez à vos parents en toutes choses, car cela est agréable dans le Seigneur. Pères, n'irritez point vos enfants, de peur qu'ils ne perdent courage. Esclaves, obéissez en toutes choses à vos maîtres selon la chair, ne servant pas seulement sous leurs yeux, comme si vous ne cherchiez qu'à plaire aux hommes, mais dans la simplicité de votre cœur, craignant le Seigneur. Et quoi que vous fassiez, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour les hommes, sachant que vous recevrez du Seigneur la récompense de l'héritage ; servez Christ, le Seigneur. Car celui qui agit injustement recevra la peine de son injustice, et il n'y a point d'acception de personnes. Maîtres, rendez à vos esclaves ce qui est juste et équitable, sachant que vous aussi vous avez un Maître dans le ciel.
Le sujet est le suivant : Le Seigneur intervenant dans les relations domestiques.
Présenter d'abord quelques considérations générales et préliminaires. Aucune institution ni association n'est légitime, ni ne peut être prospère et heureuse si le nom du Seigneur n'est pas invoqué sur elle, et si la pensée du Seigneur n'y est pas présente ; et la société de famille ne peut faire exception.
Montrer ensuite que le Seigneur ne sera nulle part, s'il n'est pas dans la famille qui est l'Eglise et l'Etat en germe, le rudiment de l'une et de l'autre.
Mais de plus, l'intervention du Seigneur est nécessaire dans la famille la mieux gouvernée et la plus unie :
Comme principe d'autorité.
Comme lien ou médiateur dans la famille, et chaque verset du texte le confirme. On croit que la famille, société naturelle, n'a pas besoin de médiateur, mais quiconque a observé sa famille sait bien le contraire : il faut un médiateur.
L'intervention du Seigneur est nécessaire comme consolateur car la médiation ne suffit pas toujours ; quand il y a des séparations déchirantes, et même quand la famille ne se disjoint pas, il peut y avoir bien des mécomptes, des larmes, des divisions irréparables si le Seigneur n'est pas là, dans ces diverses circonstances, pour consoler. Ici (3.22 à 4.1), dans le sens chrétien, même un serviteur est membre de la famille ; mais il est si rare qu'il le soit ! Tout ce qui est doux est plus doux dans la famille, mais tout ce qui est amer y est beaucoup plus amer.