Pouvons-nous prendre pour texte une parole d’homme contenue dans la Parole de Dieu ? – Oui, quand cette parole est présentée comme un fait. Ce fait est souvent d’une bien grande importance, et bien digne d’être approfondi par la prédication, alors même que cette parole serait sortie de la bouche d’un adversaire de la vérité. Dieu a trouvé à propos de la conserver dans le livre de ses oracles. Si la sagesse est justifiée par tous ses enfants, (Luc 7.35) elle l’est aussi par quelques-uns de ses adversaires. [Voici quelques passages du genre de ceux que nous avons en vue] :
Marc 2.7 : Qui peut pardonner les péchés que Dieu seul ?
Marc 9.24 : Je crois, Seigneur, viens en aide à mon incrédulité.
Jean 7.46 : Les huissiers répondirent : Jamais homme n’a parlé comme cet homme.
Luc 7.19 : Es-tu celui qui devait venir, ou devons-nous en attendre un autre ?
Luc 23.47 : Le centenier, voyant ce qui était arrivé, glorifia Dieu, disant : Certainement cet homme était juste.
Luc 24.32 : Notre cœur ne brûlait-il pas au dedans de nous, lorsqu’il nous parlait en chemin, et nous expliquait les Écritures ?
Jean 6.68 : À qui irions-nous, Seigneur ? Tu as les paroles de la vie éternelle.
Actes 5.38-39 : Et maintenant je vous dis : Ne poursuivez plus ces gens-là, mais laissez-les en repos ; car si ce dessein est un ouvrage des hommes, il se détruira de lui-même ; mais s’il vient de Dieu, vous ne pouvez le détruire, et prenez garde qu’il ne se trouve que vous ayez fait la guerre à Dieu.
Romains 15.4 : Ces choses ont été écrites pour notre instruction.
Genèse 47.9 : Les jours des années de mes pèlerinages sont cent trente ans, et les jours des années de ma vie ont été courts et mauvais. – [C’est un gémissement de Jacob et de l’humanité, qu’il faut recueillir : souvent nos soupirs sont des prophéties.]