Moïse avait rassuré les Israélites, car il avait confiance en L’ETERNEL. L’ange de DIEU, qui marchait devant le peuple, passa alors derrière lui.

La colonne de nuée de L’ÉTERNEL, qui guidait le peuple, passa à l’arrière et se plaça entre les Israélites et l’armée égyptienne, afin que les chars d’élite de Pharaon, qui étaient tout proche, ne puissent les rattraper pour les châtier férocement au bord de la mer.

Pour les freiner, la colonne de nuée devint ténébreuse du côté des Égyptiens, et éclairante du côté des Israélites pendant toute la nuit.

Ainsi, les Égyptiens et les Israélites ne purent jamais se rencontrer pour s’affronter, pendant toute la nuit.

Sur l’ordre de L’ÉTERNEL, Moïse éleva sa verge à la main face à la mer, et la mer se fendit en deux par la puissance de L’ÉTERNEL.

La mer se mit à sec, formant des murailles d’eau de chaque côté, retenues par un vent d’orient qui souffla sans interruption toute la nuit. Et la mer fut ainsi coupée en deux parties toute la nuit.

Malgré l’obscurité de leur côté, tous les chars et les cavaliers égyptiens les poursuivirent, malgré tout, dans la mer à sec.

Ils s’obstinèrent à poursuivre les Israélites jusqu’à ce que…

…jusqu’à ce que L’ÉTERNEL les regarde, pour étouffer l’appétit de vengeance de l’armée de Pharaon.

Alors, L’ÉTERNEL provoqua des incidents inattendus dans le matériel militaire égyptien. Il détacha les roues de ses chars pour rendre leur marche impossible et ainsi ils ne purent jamais rejoindre les Israélites les plus handicapés.

Voyant tout à coup leur faiblesse devant la puissance de DIEU qui s’opposait à eux, les égyptiens essayèrent de prendre la fuite en rebroussant chemin.

La peur avait pris le dessus des ordres de Pharaon. Le Pharaon ne s’était sans doute pas risqué dans ce défi au milieu de la mer, car son orgueil ne méritait pas de mettre sa propre vie en danger.

Pendant ce temps, de leur côté « éclairé », les Israélites avaient tous, sans exception, traversé la mer à sec.

Sur l’ordre de DIEU, Moïse étendit sa main sur la mer qui se referma aussitôt sur l’armée des égyptiens, et aucun n’en échappa.

Les eaux de la mer reprirent leur place, et au matin, les Israélites virent les Egyptiens noyés qui gisaient sur la plage.

Le peuple d’Israël reconnaissait enfin la puissance et la gloire de L’ÉTERNEL. Ce souvenir du miracle incontestable de DIEU dans le passage de la mer rouge (mer des joncs, mer des algues), restera toujours présent dans la mémoire des Israélites et toutes les générations se transmettront le souvenir de cet évènement miraculeux pour servir de témoignage à toutes les générations. Il restera inscrit, aussi, dans la mémoire de leurs ennemis.

Le peuple crut en L’ÉTERNEL DIEU parce qu’il l’avait délivré de la main des Égyptiens sans avoir à les combattre et il en eut désormais la crainte. Le peuple crut en Moïse parce qu’il était le fidèle serviteur de L’ÉTERNEL DIEU.

Sous l’inspiration de Moïse, tout le peuple chanta un cantique en l’honneur de L’ÉTERNEL.

Le ramassis d’étrangers, d’anciens prisonniers et esclaves, bons ou mauvais, semble avoir participé pour remercier DIEU de la liberté qu’il venait de donner à tous.

Miriam, sœur aînée de Moïse et d’Aaron, se mit à jouer du tambourin avec toutes les femmes, et elles dansèrent de joie en l’honneur de L’ÉTERNEL.

Miriam, qui avait vu sa maman dans l’obligation d’abandonner son jeune frère Moïse dans les eaux du Nil, quatre-vingt années auparavant, qui l’avait vu honoré à la cour de Pharaon, puis l’avait vu s’enfuir et disparaître pendant quarante années, voyant, en ce jour, tout le peuple d’Israël délivré de l’esclavage d’Égypte par une grande victoire de L’ÉTERNEL DIEU avec son frère Moïse comme guide, ne put contenir sa joie. Elle fit éclater son bonheur en jouant du tambourin avec des danses, malgré son âge, du fait qu’elle était l’aîné de Moïse et Aaron. Et toutes les femmes se joignirent à elle.

Le tambourin était un instrument souvent utilisé par les femmes pour accompagner leurs danses. C’était souvent la manifestation de victoires. Quant à expliquer le fait que Miriam soit titrée ici de prophétesse, cela correspondrait davantage au fait, qu’avec ses frères Moïse et Aaron, elle fut utilisée par L’ÉTERNEL, pour délivrer le peuple d’Israël de l’Égypte, mais pas au même titre que ses frères à cause de son attitude plus tard.

La délivrance de l’Égypte était une grande victoire. Une victoire miraculeuse, divine, et pour une nation toute entière. Ainsi s’accomplissait la promesse de L’ÉTERNEL DIEU à Jacob (Israël) de le faire remonter d’Égypte. C’est l’accomplissement de la 6^ème raison du choix de ce chemin par DIEU et le commencement de la 7^ème raison.

Ce choix de la piste du sud, à l’ouest de la mer Rouge, par un chemin qui ne conduit à rien pour les hommes incrédules, se nomme : LA GLOIRE DE DIEU.

Comme la Pâque représente la rédemption par l’effusion du sang, puis la purification par le sang de JÉSUS-CHRIST, le passage de la mer rouge représente notre mort d’esclave du péché, le baptême étant son affirmation (l’immersion), et notre nouvelle naissance en JÉSUS-CHRIST pour une vie libre et éternelle.

La traversée de la mer Rouge est la plus grande manifestation de la puissance de DIEU de l’Ancien Testament. Mais la plus grande manifestation de la puissance de DIEU dans tous les temps est la résurrection de JÉSUS-CHRIST d’entre les morts. Car, par sa résurrection, JÉSUS-CHRIST a ressuscité des millions d’hommes et de femmes qui l’on reconnut comme leur sauveur.

C’est le miracle de la grâce

Les messages de JÉSUS-CHRIST, FILS de DIEU, manifesté en chair quinze siècles après la traversée de la mer Rouge, sont toujours identiques :

« Ne crains pas, crois seulement »

« Si tu peux le croire, tout est possible à celui qui croit »

« Car rien est impossible à DIEU »

« Ce qui est impossible aux hommes, est possible à DIEU »

« Ne t’ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de DIEU »