Mais comment un peuple aussi nombreux aurait-il pu se désaltérer dans un seul puits, avec ses troupeaux immenses, sans que l’amertume ne gagne à nouveau les plus incrédules ? Mais la nuée divine obligea les Israélites à repartir de Mara pour se rendre à Élim.

C’est peut-être à cause de cette impossibilité de pouvoir abreuver tout ce peuple, autour d’un seul puits, que le peuple fut invité à repartir. La proximité et les possibilités du prochain campement vont confirmer cette thèse. Car Élim n’était pas très éloigné de Mara et la nuée de L’ÉTERNEL les conduisait le jour, comme la colonne de feu la nuit. Et le peuple obéissait à ces signes divins. Ils campèrent donc à Élim où il y avait 12 sources et 70 palmiers, ce qui confirme la traduction d’Élim : « arbres » et pourquoi le peuple ne s’était sans doute pas attardé davantage à Mara.

Les Israélites sont certainement restés plusieurs semaines à Élim à cause de l’abondance de l’eau potable. Cet arrêt prolongé a permis aux Israélites de se reposer, de reprendre des forces, d’abreuver abondamment les troupeaux et de stocker des provisions d’eau pour la suite du voyage. La nuée resta sans doute immobilisée sur ce campement, par la volonté de L’ÉTERNEL DIEU. Élim est identifié à l’oasis de l’oued Gharandel, qui est située à 90 kilomètres au sud de Suez. Cette oasis possède un débit d’eau permanent de 80 litres par seconde. Cette possibilité naturelle permettait au peuple de dresser un campement durable. La végétation actuelle de l’oasis est composée de palmiers, de tamaris et d’acacias, et à cette époque, des pâturages à proximité pour faire paître les troupeaux.

Ce séjour prolongé dans cette oasis d’Élim symbolise le peuple de DIEU (l’Église) abreuvé dans la paix de Sa parole jaillissant par 12 sources inépuisables (pour les 12 tribus) destinées à la vie d’un nombre incalculable d’êtres humains assoiffés de la bonne nouvelle de JÉSUS-CHRIST.