Moïse, de bon matin, au pied de la montagne, dressa un autel en pierres brutes, non taillées au ciseau, pour ne pas profaner la montagne sainte, comme l’avait ordonné L’ÉTERNEL DIEU. Il prit également 12 pierres brutes, telles qu’il les trouva, et il les érigea en stèles pour les 12 tribus d’Israël. Ce détail confirme que le peuple entier était concerné, et que son unité devait être consignée dans l’Alliance avec DIEU.

Moïse chargea quelques jeunes israélites de rassembler des taureaux et de les immoler en holocaustes pour les offrir à L’ÉTERNEL DIEU, en sacrifices de remerciements. Le fait que ce soit des jeunes israélites qui furent chargés de cette mission peut signifier plusieurs choses :

• Aucun ancien du peuple n’avait ce privilège.
• Aucun Sacrificateur, descendant d’Aaron n’avait encore été consacré.
• L’importance, pour les futures générations, d’offrir à DIEU, pour Son Alliance, des sacrifices de remerciements.

Nous supposons que 12 taureaux furent sacrifiés, un pour chaque tribu, et qu’ils étaient des premiers-nés à cause de l’ordre de L’ÉTERNEL DIEU renouvelé.

L’histoire des Hébreux nous rappelle que le sacrifice des animaux, pour DIEU, est beaucoup plus ancien que pendant l’exode. Pourtant, pour ce premier sacrifice, face à la montagne de DIEU, il y eut un évènement particulier :

Moïse prit la moitié du sang des animaux sacrifiés qu’il mit dans des bassins. Puis il répandit l’autre moitié du sang sur l’autel. L’autel représente DIEU qui est le premier contractant, et le sang est celui de l’alliance qu’IL propose au peuple d’Israël.

Moïse prit ensuite le « livre » de l’Alliance et le lut devant le peuple… comme un homme de loi lit le contenu d’un contrat entre les intéressés avant leur signature.

Et le peuple, attentif, s’engagea à nouveau :

« Nous ferons tout ce que l’ÉTERNEL a dit, et nous obéirons »

C’était la 3^ème fois que le peuple d’Israël entérinait oralement son engagement à l’Alliance divine (Exode 19.8 et 24.3). Les Israélites renouvelleront ce triple engagement quarante ans plus tard, en terre promise, et pourtant… ils le renieront.

Alors, Moïse prit l’autre moitié du sang, qu’il avait mis dans des bassins, et il en aspergea le peuple en disant :

« Ceci est le sang de l’Alliance que l’ÉTERNEL a conclue avec vous »

Ce sang de l’Alliance représentait le lien qui unissait DIEU et son peuple ; il était symboliquement un engagement, une signature, un testament de DIEU pour les Israélites.

Mais pour quelle raison DIEU imposait-il le sacrifice des animaux comme marque de l’Alliance avec les hommes ?

Comment les hommes pécheurs pouvaient-ils conclure une alliance avec DIEU qui est saint ?

Cette alliance était donc impossible, pour les hommes, sans qu’ils soient purifiés. Et pour être purifiés, « innocentés », il fallait l’effusion de sang de victimes innocentes. Car sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon : donc pas de purification possible pour les humains.

Seules des victimes innocentes pouvaient le permettre. Selon l’ordre de L’ÉTERNEL DIEU, seul le sang des animaux innocents pouvaient purifier le peuple de ses péchés.

Voilà pourquoi Moïse inaugura cette alliance avec le sang des animaux. Car sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon.

Ce sang des animaux fût un signe de l’Alliance de DIEU réservé aux Israélites, qu’IL appela « son peuple » ou « ses enfants » pendant 14 siècles.

Pourtant, ces sacrifices allaient démontrer rapidement la faiblesse de la loi, à cause de l’incrédulité du peuple d’Israël, du fait que ces sacrifices devaient sans cesse être répétés inutilement.

Cette répétition des sacrifices prouvait l’incapacité de la loi à satisfaire les exigences de la sainteté de DIEU, face aux péchés sans cesse renouvelés des Israélites.

Pour être purifiés, « innocentés », il fallait un autre moyen que la purification cérémonielle du sacrifice des animaux, qui avait démontré les limites de la loi mosaïque. Cette Loi ne pouvait révéler aux Israélites la grâce et la vérité divines qui ont toujours existé, mais qui ont été révélées plus tard, à tous, par JÉSUS-CHRIST.

Face à toute l’incrédulité et la désobéissance que Son peuple allait manifester pendant quinze siècles, L’ÉTERNEL DIEU, détenteur d’une patiente inouïe, allait permettre à toutes les nations, sur la terre, d’accéder à une nouvelle alliance, qui n’est pas matérialisée par le sang des animaux, mais par le sang précieux de Son FILS unique JÉSUS-CHRIST, qui nous purifie tous de tout péché.

Car le sang des animaux ne pouvait purifier les Israélites que provisoirement. Mais le sang précieux de JÉSUS-CHRIST purifie définitivement tous les humains, de tous péchés, une fois pour toutes. Car comme les hommes ôtaient la vie aux animaux pour être purifiés de leurs péchés, JÉSUS-CHRIST a donné Lui-même sa vie pour les hommes, et IL est ressuscité. Car la mort n’a aucun pouvoir sur LUI, puisqu’IL est sans péché, et qu’IL est ressuscité parce qu’IL est DIEU et qu’IL vit éternellement. IL s’est incarné par amour pour nous, et par son propre sacrifice, IL nous a ouvert le chemin de la sanctification et de la vie éternelle, une fois pour toutes.

C’est le sang de l’agneau de DIEU versé pour tous, qui permet à tous, sans exception, de devenir enfants de DIEU. C’est la grâce que DIEU nous accorde, par le moyen de la foi en JÉSUS-CHRIST. C’est un lien éternel que DIEU a établi entre LUI et nous tous par cette nouvelle alliance à partir du temps de Son Église.

JÉSUS-CHRIST est l’agneau de DIEU qui ôte le péché du monde.

Son nom, traduit du grec Ièsous, provient de l’hébreu Jeshua, forme dérivée de Joshua, c’est-à-dire Josué qui signifie DIEU Sauveur. Christ vient du grec Christos (oint), traduit de l’hébreu Mashïah (oint, Messie). JÉSUS est son nom, CHRIST est son titre. Son nom fut ordonné par l’ange de DIEU, ainsi que sa mission de Sauveur de Son peuple (le peuple de DIEU).

JÉSUS-CHRIST est ainsi DIEU Sauveur. IL est le Sauveur des enfants de DIEU (Son église), qui LE reconnaissent comme leur unique Sauveur. En marchant par la foi en Son nom, ils ont ainsi acquis gracieusement une libre entrée dans les lieux célestes.

Ainsi, lorsque nous étions ennemis de DIEU, nous avons été réconciliés avec LUI par la mort de Son FILS.

Nul être humain ne sera justifié par les œuvres de la loi, puisque c’est par la loi que vient la connaissance du péché. Car chose impossible à la loi de « Moïse », parce que la chair la rendait sans force, DIEU a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre FILS (Sa Parole), dans une chair semblable à celle du péché, et cela afin que la justice de la loi fut accomplie en nous.

Ainsi, « il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. »

JÉSUS-CHRIST n’est pas venu sur la terre pour abolir la loi, mais pour l’accomplir en offrant à DIEU Son propre corps en sacrifice pour tous. Car, si la loi est intervenue pour que le péché soit révélé en abondance, la grâce de DIEU a surabondé sur la croix du calvaire pour régner par Sa justice. Ainsi, CHRIST, mort et ressuscité, est la fin de la loi pour la justification de tous ceux qui croient en LUI.

La nouvelle alliance, qui avait été annoncée aux Israélites par les prophètes, plus de 6 siècles avant d’être scellée, a été offerte à tous les humains par le sang de JÉSUS-CHRIST qui les a purifiés de tous péchés, une fois pour toutes : c’est le sang de la nouvelle alliance, l’alliance de l’amour. Oui, c’est en JÉSUS-CHRIST que nous avons reçu la rédemption par Son sang, la rémission de nos péchés. JÉSUS-CHRIST est ainsi la Pâque des chrétiens nés de nouveau.

Personne ne naît chrétien par sa naissance humaine, ni par transmission héréditaire, mais uniquement par une nouvelle naissance personnelle qui provient de DIEU seul. Et elle ne peut être reçue que par la foi en JÉSUS- CHRIST Fils de DIEU, Seigneur et seul Sauveur, et par la repentance. La présence du SAINT-ESPRIT dans le cœur du chrétien, né de nouveau, en est le sceau divin.

Les engagements d’obéissance que prirent les Israélites sous l’ancienne alliance (la loi de Moïse), devant le Mont Sinaï, ont été les prémices de ceux que nous devons prendre aujourd’hui envers DIEU par JÉSUS-CHRIST, dans la nouvelle alliance. Ces sacrifices, en fait, annonçaient celui de JÉSUS-CHRIST, et Son sang versé sur la croix est la base incontournable de notre salut.

Cette réconciliation gratuite, qui nous est personnellement offerte par DIEU, ne doit jamais être refusée, ni négligée, ni oubliée, ni abandonnée. Car si nous la refusons, ou si nous la négligeons, ou si nous l’abandonnons, ou si nous l’oublions, la bénédiction de DIEU deviendrait pour nous une condamnation irréversible : c’est l’issue fatale de l’être humain qui n’est pas véritablement né de nouveau, d’une naissance spirituelle, c’est à dire né de DIEU. En effet, l’être humain qui est véritablement né de nouveau, né de DIEU, ne peut jamais perdre le salut de son âme, car il n’y a plus de condamnation pour celui qui a mis sa foi en JÉSUS-CHRIST, de tout son cœur.

En effet, la promesse du salut pour la vie éternelle, que DIEU a accordée par Sa grâce en JÉSUS-CHRIST, pour chacun d’entre nous individuellement, une fois pour toutes, serait changée en condamnation éternelle personnelle pour celui qui n’est pas réellement né de nouveau, né de DIEU. Car cette mauvaise voie de l’apostasie, conditionnée par l’amour de la chair et du monde, entraînerait cet être humain à la mort de son âme, qui était pourtant réservée à tous les pécheurs qui sont restés des ennemis de DIEU.