L’ÉTERNEL DIEU demanda à Moïse d’instruire le peuple d’Israël à ne pas manquer d’observer le sabbat le 7^ème jour de la semaine, car ceci sera un signe pour que l’on sache partout et pour toujours que c’est L’ÉTERNEL DIEU qui sanctifie les enfants d’Israël.

Ces consignes de L’ÉTERNEL DIEU, au sujet du sabbat, n’étaient qu’un rappel. Car IL l’avait déjà ordonné aux enfants d’Israël après l’apparition de la manne céleste pour les nourrir : L’ÉTERNEL DIEU avait donné le double de la manne le 6^ème jour de la semaine afin que le peuple observe complètement le sabbat le 7^ème jour.

Cet ordre sur le repos du sabbat était renouvelé dans la publication du 4^ème commandement.

Car sabbat (shabbat ou chabbat) signifie repos, cessation d’activité. Il s’agit du dernier jour de la semaine qui doit être un jour de repos consacré à L’ÉTERNEL DIEU. Ce jour est célébré en Son l’honneur, car en 6 jours L’ÉTERNEL DIEU a créé tout l’univers, et IL s’est reposé le 7^ème jour. C’est pourquoi IL a béni le jour du repos, et l’a sanctifié : c’est le quatrième commandement de DIEU.

Les enfants d’Israël, et leurs descendants, devaient célébrer le jour du sabbat comme une alliance perpétuelle.

C’était aussi un jour de souvenir de la délivrance de l’esclavage des Hébreux en Egypte, par la main puissante de DIEU. Il devra être célébré comme une fête.

Toute activité, quelle qu’elle soit, était interdite le jour du sabbat : c’est la raison pour laquelle même les serviteurs, le bétail et les bêtes de somme devaient rester aussi en repos. Même les étrangers présents au sein du peuple d’Israël devaient observer le sabbat.

Toute personne qui profanerait le sabbat serait punie de mort :

« Celui qui le profanera sera puni de mort »

« Celui qui fera quelque ouvrage le jour du sabbat, sera puni de mort »

« Celui qui fera quelque ouvrage ce jour-là, sera puni de mort »

Pourtant, en même temps, L’ÉTERNEL dit aussi à Moïse :

« Toute personne qui fera quelque ouvrage ce jour-là sera retranché du milieu de son peuple »

Ce qui veut dire qu’il y avait des condamnations différentes pour celui qui faisait quelque ouvrage le jour du sabbat. Nous pensons pourtant que les sanctions différentes correspondaient à des situations différentes :

• La personne concernée faisait un ouvrage exceptionnel et imprévu, en oubliant les ordres de DIEU.
• La personne concernée se distrayait sans savoir que le sabbat était un jour de souvenir en l’honneur de DIEU.
• La personne concernée avait été entraînée par une autre, malgré elle, à faire un ouvrage ou une activité le jour du sabbat.

• S’il s’agissait d’un autochtone dans le pays d’Israël.

• La personne concernée profanait le jour du sabbat en faisant des ouvrages habituels sans tenir compte de son caractère sacré.

• La personne concernée faisait un ouvrage imprévu et non vital en sachant très bien qu’elle désobéissait aux ordres de DIEU.
• La personne concernée profitait du jour du sabbat pour faire du commerce auprès de ceux qui respectaient ce jour sacré.
• La personne concernée se permettait de travailler le jour du sabbat au moment des récoltes, au lieu de se recueillir.
• La personne concernée ne tenait pas compte des ordres de DIEU au sujet du sabbat, en entraînant d’autres personnes à faire comme elle.

Bien entendu, il s’agit là d’exemples différents. Mais en résumé, il y avait certainement des jugements différents en fonction du respect ou non du sabbat par la personne concernée selon le commandement, mais surtout par rapport à sa sincérité ou à son incrédulité.

Car tout se résume par la différence entre vivre avec DIEU ou vivre sans DIEU, Lui obéir ou Lui désobéir, L’aimer ou Le renier, L’aimer toujours ou L’aimer superficiellement. Aimer DIEU superficiellement, en n’obéissant pas à tous Ses commandements, correspond à ne pas L’aimer, ni L’honorer comme IL en est digne.

Mais pouvait-on condamner une personne qui venait au secours de son prochain en danger, un jour de sabbat ?

Pouvait-on aussi condamner une personne pour une action d’aide et de miséricorde, un jour du sabbat ?

Pouvait-on aussi condamner un berger qui venait au secours d’un animal de son troupeau qui était en péril, un jour de sabbat ?

D’ailleurs, certains Lévites n’étaient pas soumis à la loi du sabbat :

Par exemple tous ceux désignés pour les services cérémoniaux et sacerdotaux, tels que les Sacrificateurs, ainsi que tous les lévites qui étaient détachés au service du Tabernacle un jour de sabbat.

Il est certain que l’interdiction de travailler le jour du sabbat ne s’appliquait pas au service de DIEU, ni aux actions miséricordieuses.

Contrairement aux Israélites sous la loi, le repos qui compte pour les chrétiens, n’est pas le 7^ème jour, jour du sabbat juif. Car le repos, que les chrétiens ont reçu par grâce, est celui de CHRIST, par la foi.

Le repos spirituel réservé au peuple de DIEU, dans lequel les chrétiens entrent par la foi en CHRIST, vient de LUI. Car IL a tout accompli, afin que tous se reposent en LUI. Ce repos n’est possible que par la foi et l’obéissance. Il est associé à la nouvelle création, la nouvelle naissance, contrairement à ceux qui sont restés sous la loi.

Le jour symbolique des chrétiens est le 1^er jour de la semaine (le dimanche), qui est le jour de la résurrection du Seigneur JÉSUS, de son apparition, et de l’effusion du SAINT-ESPRIT sur les premiers chrétiens le jour de la Pentecôte. Alors que le jour du sabbat des Israélites, selon la loi, est le 7^ème jour après une semaine de labeur.

Le dimanche, premier jour de la semaine chrétienne, est un jour de privilèges durant lequel les premiers chrétiens se réunissaient et se recueillaient déjà pour adorer L’ÉTERNEL DIEU, et pour participer au repas du Seigneur JÉSUS-CHRIST leur Sauveur (Sainte cène).

Quant au jour du sabbat, qui rappelle la création de DIEU, c’était un jour de souvenir et de devoir imposé aux Israélites.

La Pâque (Pessah) et le sabbat sont toujours célébrés par les Israélites qui sont restés sous la loi de Moïse.

Pourtant JÉSUS-CHRIST, qui était juif, a été livré et condamné par eux la nuit de la Pâque juive (nuit du jeudi au vendredi), et cloué sur la croix sur laquelle IL est mort, l’après-midi. C’était le 6^ème jour de la semaine (vendredi), soit quelques heures avant le début du sabbat.

Les chefs religieux israélites se sont sentis obligés de faire arrêter JÉSUS par ruse pendant les festivités de la Pâque pour ne pas provoquer la révolte du peuple rassemblé à Jérusalem, mais surtout pour protéger leur orgueil, plutôt que de reconnaître la divinité de JÉSUS-CHRIST, FILS et Parole de DIEU. Pour ne pas soulever leurs scrupules religieux, après avoir fait livrer JÉSUS au gouverneur romain, ils ne pénétrèrent pas dans sa résidence, pour ne pas se souiller avant de manger la Pâque. Quelle ironie !

Les chefs religieux se servirent même du pouvoir romain pour faire mettre à mort JÉSUS plutôt qu’un malfaiteur reconnu, prétextant que c’était conforme à leur loi, et préférant honorer l’empereur païen César plutôt que L’ÉTERNEL DIEU, afin de ne pas avoir à prononcer eux-mêmes la sentence prévue par la loi, parce qu’ils agissaient uniquement par envie, entraînant ainsi tout le peuple d’Israël à prendre une décision terrible, celle d’accepter la malédiction en reniant DIEU au travers de Son FILS : c’est la rupture de l’Alliance.

Ainsi, les Israélites venaient de renier publiquement le fondement de la Pâque, qui est la reconnaissance d’un DIEU unique et Sauveur. Et ils en ont payé les conséquences au travers de toutes les persécutions dont ils ont été l’objet, depuis plus de 20 siècles.

Le soir du jour de la crucifixion de JÉSUS (vendredi), pour la préparation du sabbat qui allait bientôt commencer, les juifs eurent le même comportement d’hypocrisie en dissimulant la condamnation odieuse du FILS de DIEU, pour qu’elle ne soit pas visible le jour d’un « grand » sabbat. Le jour du sabbat, les chefs religieux continuèrent leur supercherie en se permettant même de « travailler » ce jour-là pour s’assurer de la garde du tombeau de JÉSUS.

Heureusement, le Seigneur JÉSUS-CHRIST nous a bien éclairés sur ce comportement-là, en rappelant les paroles du prophète Ésaïe.

Le fondement du commandement sur le sabbat, fut ordonné par L’ÉTERNEL DIEU, pour le bien de l’homme, et non pour l’asservir comme le faisait les religieux d’Israël. Car JÉSUS-CHRIST Parole de DIEU, est Maître du sabbat qu’IL a institué Lui-même.

Ainsi, le comportement sincère ou non de l’homme, le 7^ème jour de la semaine pour les Israélites selon la loi de DIEU, ou le 1^er jour de la semaine pour les chrétiens selon la grâce de DIEU, reste toujours placé sous le juste jugement de DIEU et non celui des hommes.

Pour les chrétiens, le dimanche est le « jour du Seigneur » qui est réservé à la louange et à la gloire de CHRIST dans Son Église. Ce « jour du Seigneur » est le jour de sa résurrection. Les premiers chrétiens se rassemblaient déjà le dimanche pour « rompre le pain », c’est-à-dire pour célébrer la cène qui est le repas du souvenir de la mort de JÉSUS-CHRIST, jusqu’à ce qu’IL revienne chercher tous ceux qui sont nés de nouveau et qui LUI appartiennent.

Le sabbat était une ombre des choses à venir, car la vérité est en CHRIST. Ainsi, le sabbat a été donné comme un type de repos que connaitraient tous ceux qui croiraient au Seigneur JÉSUS.

C’est la fin de la loi pour tous ceux que DIEU a justifiés par le sang de JéSUS-CHRIST. Car la grâce de DIEU est l’accomplissement de la loi qui est Sa volonté. La loi de DIEU n’a pas changé, mais par la mort de Son FILS, IL a réglé définitivement le problème du péché.