« Celui qui n’a pas épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point aussi toutes choses avec lui ? »
Si nous n’avons pas ici une promesse en forme, nous l’avons en fait. Que dis-je ? C’est plus qu’une promesse, c’est une accumulation de promesses : un amas de rubis, d’émeraudes, de diamants dans une châsse d’or. La réponse et la question de notre texte sera toujours de nature à nous encourager. Que peut refuser le Seigneur, après qu’il a donné Jésus, son bien-aimé ? Si nous avons besoin de tout ce qui est dans le ciel et sur la terre, il nous l’accordera ; car s’il eût eu une limite aux dons de son amour, il eût gardé son Fils. De quoi ai-je besoin aujourd’hui ? Je n’ai qu’à lui demander. Je peux le faire avec instances, mais sans qu’il y ait à user de pression pour extorquer de la main du Seigneur un don fait à contre-cœur ; car il aime à répandre libéralement. Il nous a donné son Fils de sa libre volonté.
Qui aurait eu assez de hardiesse pour faire une semblable demande ? C’eût été de notre part une présomption bien grande. Mais il a donné son Fils unique, et puisqu’il a fait ce sacrifice, ne peux-tu pas, ô mon âme, avoir confiance en ton Père céleste et croire qu’il te donnera toutes choses avec lui ? Ta pauvre prière, si la force était nécessaire, n’en aurait aucune auprès de sa Toute-puissance. Mais son amour, comme une source surabondante, jaillit de son cœur pour t’inonder et déborder par dessus tous tes besoins.