L’ÉTERNEL DIEU ordonna à Moïse, que lorsqu’il comptera les enfants d’Israël pour faire le dénombrement de tous les hommes âgés de 20 ans et plus, chacun payera son propre rachat avec un demi-sicle d’argent, qu’il soir riche ou pauvre. Le gain de ce rachat devait être consacré à la construction du Tabernacle. Des siècles plus tard, cette contribution deviendra un tribut annuel pour l’entretien du temple. Il devait être, pour chaque Israélite, un souvenir inoubliable devant L’ÉTERNEL, pour le rachat de sa propre personne. Cette offrande personnelle était le prix de leur rédemption.

L’ÉTERNEL DIEU, dans sa miséricorde incomparable, mettait ainsi les « compteurs à zéro » pour Son peuple désirant ainsi, par une offrande symbolique, pardonner tous les péchés des israélites et les exhorter à marcher par la foi. Comme L’ÉTERNEL avait sauvés tous les premiers-nés israélites de l’ange exterminateur, par le sang de l’agneau sans défaut (l’agneau pascal), IL rachetait ainsi tout son peuple afin qu’il LUI appartienne en devenant un peuple saint.

L’évènement qui s’est accompli dans la nuit de la Pâque, précédant la sortie des Hébreux d’Égypte, est la manifestation de la valeur salvatrice du sang versé en sacrifice pour les premiers-nés.

En effet, cette nuit-là, le sang des agneaux ou chevreaux sacrifiés, âgés d’un an, servit de signe salutaire pour tous les premiers-nés mâles des Hébreux, et de leurs troupeaux. Ils furent tous épargnés, ainsi que tout le peuple, par l’ange exterminateur de L’ÉTERNEL DIEU, alors que tous les mâles premiers-nés des Égyptiens, et de leurs troupeaux, moururent sans exception.

Ainsi, les mâles premiers-nés des Hébreux avaient reçu la rédemption (le rachat), manifesté par le sang de l’agneau sans défaut, répandu sur le linteau et les montants des portes de leur maison, comme une offrande volontaire à L’ÉTERNEL DIEU.

Bénéficiaires d’une telle libération de l’esclavage et du jugement, ils appartenaient doublement à L’ÉTERNEL DIEU pour LUI être consacrés. Ils étaient redevables à DIEU de ce rachat, et chaque premier-né devra le payer par cinq sicles d’argent symboliques selon le sicle du sanctuaire, afin de ne jamais oublier l’intervention divine.

Par cette libération, L’ÉTERNEL DIEU avait aussi séparé et isolé tous les Israélites de l’idolâtrie de l’Égypte. Ils étaient ainsi tous rachetés, et devenus adultes, ils devaient tous payer le prix d’un demi-sicle d’argent, pour s’en souvenir. Libre et racheté, le peuple des Hébreux pouvait devenir, ainsi, un royaume de Sacrificateurs et une nation sainte qui appartienne à L’ÉTERNEL DIEU.

Par Sa volonté et sur Son ordre, tous les mâles premiers-nés des Israélites et de leurs troupeaux, étaient mis à part pour L’ÉTERNEL DIEU : l’homme n’avait aucun droit sur eux. C’est pourquoi tous les fils premiers-nés israélites devaient était présentés en offrande à DIEU au travers d’un Sacrificateur (plus tard dans le Temple), pour leur consécration, conformément à l’ordonnance de la loi.

Tous les parents des premiers-nés israélites devaient payer, symboliquement, leur rachat afin qu’ils se souviennent, pour toujours, que L’ÉTERNEL DIEU les avait libérés de la servitude et de la mort par l’offrande du sang de l’agneau immolé, pour les faire sortir du pays d’Égypte, contrairement aux premiers-nés égyptiens qu’IL avait faits mourir.

Pour les premiers-nés mâles des animaux des troupeaux, ils étaient particulièrement appréciés par L’ÉTERNEL DIEU depuis qu’Abel le LUI avait offert en sacrifice, et par lequel il pouvait s’approcher de LUI avec un cœur sincère. Par l’effusion du sang du premier-né de son troupeau, Abel montrait ainsi sa foi en DIEU qui le justifia.

Les animaux purs mâles premiers-nés des troupeaux des Israélites n’étaient pas à racheter, mais ils étaient consacrés directement à DIEU, et destinés aux sacrifices, parce qu’ils étaient saints.

En ce qui concerne les mâles premiers-nés des animaux impurs des troupeaux qui ne pouvaient être mangés, comme le chameau ou le cheval par exemple, ils pouvaient être rachetés comme l’homme, suivant l’estimation du Sacrificateur, ou bien être vendus.

Quant à l’âne, qui selon la loi était aussi un animal impur et ne devait pas être mangé, il avait un statut particulier : le mâle premier-né était racheté par l’offrande d’un agneau. S’il n’était pas racheté, on devait lui briser la nuque. Pourtant cette condition particulière semble contraire au fait que l’âne était indispensable pour être facilement monté ou chargé ; et malgré le fait qu’il soit obstiné, il était fort, facile à nourrir, et patient malgré la cruelle servitude que lui imposait l’homme. Pourtant, son humilité d’animal impur fût honorée par JÉSUS-CHRIST, FILS et Agneau de DIEU, qui le monta comme un roi pour entrer à Jérusalem.

D’ailleurs, cet animal impur mais humble, était marqué d’une croix naturelle sur la peau de son dos, comme un signe d’humilité et d’obéissance au Seigneur des seigneurs et Roi des rois qui a donné sa vie sur la croix, pour sauver l’humanité impure.

Si JÉSUS-CHRIST s’est abaissé pour honorer cet animal impur, ne s’est-il pas abaisser davantage pour nous racheter tous, par sa mort sur la croix, à cause du péché qui nous garde impurs ?

Oui ! Parce que tous les hommes ont péché, JÉSUS-CHRIST a racheté gratuitement, par son sang versé sur la croix, non seulement les hommes circoncis (juifs) qui étaient sous la loi, mais aussi des hommes incirconcis (non-juifs) de toutes les nations, afin qu’ils deviennent ensemble des enfants de DIEU dans Son Église, pour faire d’eux un royaume et des Sacrificateurs pour LUI.