DIEU PRÉPARE SON PEUPLE AVANT LE DÉPART DU CAMP AU MONT SINAÏ

Le premier mois de la seconde année après la sortie d’Égypte, L’ÉTERNEL DIEU ordonna à Moïse de célébrer la Pâque avec le peuple d’Israël le quatorzième jour du premier mois de la seconde année, entre les deux soirs, en commémoration de leur délivrance d’Égypte et conformément aux ordres que L’ÉTERNEL DIEU avait donnés à Moïse, en Son honneur. Il se peut, aussi, que L’ÉTERNEL DIEU leur rappelait qu’IL les avait délivrés de la servitude en Égypte et qu’ils devaient s’en souvenir en la commémorant. Car certains d’entre eux l’auraient certainement oublié ou négligé.

Cette date anniversaire de la Pâque devait être la première célébration depuis la sortie d’Égypte, et le même jour. Et elle devra restée ininterrompue pour toujours selon l’ordre de L’ÉTERNEL : ce qui ne fût pas souvent le cas pendant les quarante années qu’ils passeront dans le désert.

Sans doute que ce jour-là Moïse rappela au peuple, au préalable, tous les impératifs de la Pâque qu’ils avaient célébrée seulement une seule fois en Égypte, et à la hâte. Car la commémoration de la Pâque et des pains sans levain, imposées par L’ÉTERNEL DIEU, contenait les conditions suivantes :

1. Le 10^ème jour du mois de Nisan (premier mois), ils devaient prendre un agneau, ou un chevreau pour chaque famille, ou chaque habitation en fonction du nombre de personnes pouvant s’y réunir. Ce devait être un agneau ou un chevreau sans défaut, de sexe mâle et âgé d’un an.

2. Du 10^ème au 14^ème jour du premier mois, chaque maison (ou tente) devait garder en vie cet agneau ou ce chevreau sélectionné.

3. Entre les deux soirs, soit entre le 14^ème jour du mois, au soir (coucher du soleil), et l’obscurité du commencement du 15ème jour (c’est l’explication de « entre les deux soirs »), l’agneau, ou le chevreau, devait être immolé.

4. Pendant cette nuit-là, l’agneau ou le chevreau immolé devait être entièrement rôti au feu et mangé avec des pains sans levain et des herbes amères, pendant la nuit. Au matin, il ne devait rien rester. S’il y avait des restes, ils devaient être brûlés au feu.

5. Dans l’ordonnance de la Pâque, les Hébreux avaient aussi l’obligation de manger des pains sans levain et des herbes amères. Dès le premier jour au soir (14^ème jour du mois), il ne devait plus y avoir de levain dans les habitations des Israélites. Toute personne (israélite ou étrangère ou indigène) qui mangerait du pain levé du premier jour (14^ème jour du mois) au septième jour (21^ème jour du mois), serait retranchée du peuple d’Israël.

6. Les pains sans levain devaient être mangés du 14^ème jour du premier mois au soir (la Pâque), malgré le fait que la fête des pains sans levain ne commence que le 15^ème jour et dure jusqu’au 21^ème jour au soir (fin des pains sans levain).

7. Le premier jour (15^ème jour) et le septième jour (21^ème jour), les Israélites devaient se réunir en assemblée solennelle. Aucun travail n’était autorisé pendant ces deux journées, si ce n’est de préparer les repas. Ces ordonnances seront rappelées plusieurs fois par Moïse, dans le désert. La Pâque s’appellera aussi la fête des pains sans levain, car leur célébration était en continuité (14^ème jour au soir, et 15^ème jour au 21^ème jour).

8. Chaque jour de la fête des pains sans levain, du 15^ème au 21^ème jour, le peuple devra offrir des sacrifices en holocauste pour L’ÉTERNEL DIEU ; soit deux jeunes taureaux, un bélier et sept agneaux sans défauts âgés d’un an. Ces holocaustes seront accompagnés d’une offrande de fleur de farine pétrie à l’huile d’olive d’une quantité spécifique à chaque race d’animal sacrifié, ainsi que les libations de vin. Tout sera consumé sur le feu de l’autel pour dégager une agréable odeur à L’ÉTERNEL DIEU. Et tout ceci sera offert, en plus de l’holocauste journalier perpétuel.

La première condition citée précise, déjà, qu’avant le dixième jour du premier mois, L’ÉTERNEL DIEU avait ordonné la célébration de la Pâque, à cause de la sélection des animaux à sacrifier et à partager en fonction du nombre de personnes concernées.

Ce premier constat signifierait que la préparation de la Pâque dans le désert avec la sélection d’animaux purs, à partir du dixième jour du premier mois, aurait commencé avant la fin des offrandes d’animaux purs par les princes des tribus et qui auraient cessé, eux, le douzième ou le treizième jour du même mois : ce n’est d’ailleurs pas incompatible à cause du cheptel suffisant du peuple, même si l’accomplissement des ordres de L’ÉTERNEL DIEU obligeait les Israélites à une nouvelle organisation intense et stricte.

Mais, avant la préparation de cette commémoration de la Pâque dans le désert, il y avait, au milieu du peuple, quelques hommes qui étaient impurs à cause d’un mort. Ils étaient par conséquent impurs, selon la loi, et ils ne pouvaient pas offrir leurs sacrifices à L’ÉTERNEL entre les deux soirs. Ils se présentèrent le même jour devant Moïse et Aaron pour plaider leur requête, car ils voulaient participer à cette Pâque de tout leur cœur.

Ce détail est important car il peut signifier plusieurs choses :

1. Que ces hommes pouvaient être de simples Israélites qui étaient impurs depuis moins de sept jours, qui étaient le délai minimum pour être purifié à cause d’un mort, qui leur sera rappelée plus tard, malgré le fait que nous n’ayons pas connaissance de l’original qui a été enseigné à Moïse sur le Mont Sinaï.

2. Que, à cause de ce délai incompressible de sept jours, l’ordre de L’ÉTERNEL DIEU, pour la célébration de la commémoration de la Pâque, avait été transmis à Moïse moins de sept jours avant la date de la célébration de la Pâque prévue le quatorzième jour du mois. Car pour être purifié d’un mort, il fallait un délai minimum de sept jours, selon les ordonnances de la loi. Ainsi, ce délai de sept jours, non accompli, permet de situer l’ordre de Moïse entre le jour de la fin du séminaire d’Aaron et de ses fils (8^ème ou 9^ème jour), et la nuit de la Pâque (14^ème jour).

3. Que ces hommes n’étaient pas des Sacrificateurs, descendants d’Aaron, pour qui le contact avec un mort était interdit par la loi, excepté pour un proche parent. Mais si c’était le cas, par les cendres de la vache rousse, ils étaient purs le soir-même.

4. Que ces hommes impurs pouvaient être des naziréens (consacrés à DIEU). Car, si c’était le cas, ils ne pouvaient être purs que huit jours après avoir été en contact avec un mort.

Nous voyons que rien n’était simple pour organiser la célébration de la Pâque et de la fête des pains sans levain dans le désert, avec un peuple nomade de deux millions de personnes.

Nous avons beaucoup de difficultés à comprendre ce contexte complexe. Mais, heureusement, pour améliorer notre connaissance, Moïse intercéda devant L’ÉTERNEL DIEU pour connaître Sa volonté au sujet de ces hommes impurs qui ne pouvaient pas célébrer la Pâque le quatorzième jour du premier mois.

L’ÉTERNEL DIEU ordonna au peuple d’Israël, par l’intermédiaire de Moïse, que tous les hommes impurs à cause d’un mort, ou à cause de leur absence pour diverses raisons, pourraient célébrer la Pâque le quatorzième jour du second mois, entre les deux soirs, dans les mêmes conditions. Pour ces hommes qui étaient éloignés du campement du Sinaï, pour la célébration de la Pâque, le premier mois, il ne pouvait s’agir que de bergers ou de personnes éloignées comme des éclaireurs ou des personnes à la recherche de produits nécessaires au peuple. Plus tard, s’ajoutera les combattants et les gens en voyage. Cette date de célébration de la Pâque reportée d’un mois sera aussi appliquée plus tard à cause de la purification et du voyage du peuple d’Israël jusqu’à Jérusalem parce qu’elle n’avait pas été célébrée auparavant depuis de nombreuses années.

Le peuple d’Israël célébra donc la Pâque, le quatorzième jour du premier mois de la seconde année, entre les deux soirs, en souvenir de la nuit au cours de laquelle L’ÉTERNEL DIEU avait envoyé Son ange destructeur pour fait périr tous les premiers-nés égyptiens, et pour épargner tous les premiers-nés hébreux dont les maisons étaient marqués du sang des agneaux ou chevreaux immolés. La commémoration des pains sans levain, avec des herbes amères, commença le même jour (quatorzième jour) et continua jusqu’au vingt et unième jour. Le levain est l’emblème des doctrines pernicieuses, de la méchanceté, du péché. Le pain sans levain symbolisait la pureté que L’ÉTERNEL DIEU exigeait de ses serviteurs. La fadeur de ce pain leur rappelait les afflictions de l’Égypte. C’était le pain de l’affliction. Quant aux herbes amères, elles symbolisaient les souffrances de l’esclavage en Égypte.

La substitution de l’agneau de la Pâque pour les Hébreux fut la préfiguration de CHRIST, l’Agneau de DIEU sans défaut, qui s’est substitué à la place de l’humanité, c’est-à-dire à notre place, et qui a versé son sang sur la croix pour nous purifier de tous nos péchés.

JÉSUS-CHRIST est l’Agneau de DIEU qui ôte le péché du monde, annoncé longtemps à l’avance par les prophètes.

JÉSUS-CHRIST est l’Agneau parfait de DIEU, immolé pour nous sur l’autel du calvaire. IL s’est offert en sacrifice pour nous tous, comme un agneau immolé pour DIEU, par amour pour nous tous.

« Voici l’agneau de DIEU, qui ôte le péché du monde. »

Nous étions tous esclaves du péché. JÉSUS-CHRIST nous a libérés de cet esclavage, parce que nous avons, par LUI seul, la rédemption par Son sang versé.

Les chrétiens se rassemblent depuis vingt siècles pour « rompre le pain », c’est-à-dire pour célébrer la cène qui est le repas du souvenir de la mort de JÉSUS-CHRIST, l’Agneau de DIEU, qui a donné sa vie comme un agneau immolé, et « pour boire la coupe » en souvenir de Son sang versé qui est le Sang de la nouvelle alliance qui nous purifie de tous péchés pour nous donner accès à la vie éternelle.