a) Les vœux de consécration | |
Deutéronome 23.22-24
Nombres 30.3 Ecclésiaste 5.3-5 Juges 11.33-39 Proverbes 20.25 Matthieu 5.33 |
Les Israélites n’étaient pas obligés de faire des vœux de consécration à L’ÉTERNEL, mais ils devaient respecter avec rigueur ceux qu’ils avaient prononcés, malgré toutes les conséquences qui pourront en résulter, du fait qu’il s’agissait d’un serment. |
Car le vœu était un engagement volontaire de se consacrer à L’ÉTERNEL DIEU ou de lui consacrer une personne, ou des animaux, ou des biens. Souvent, les vœux des Israélites étaient prononcés pour L’ÉTERNEL DIEU en reconnaissance des bénédictions qu’IL leur avait accordées. La loi divine, transmise au peuple par Moïse, ne prescrivait pas de vœux spécifiques, mais en règlementait la pratique de la façon stricte suivante : |
|
Lévitique 27.2-7 |
Pour les vœux de consécration de personnes |
Les personnes consacrées à L’ÉTERNEL DIEU par vœux, et qui LUI appartenaient ainsi, avaient un prix de rachat règlementé :
|
|
Il semble, à ce sujet, que le principe de l’estimation de la valeur d’une personne consacrée par vœu à L’ÉTERNE DIEU était nécessaire pour les promesses trop hâtives ; et que chacun devait bien réfléchir avant de prendre un engagement de consécration pour L’ÉTERNEL DIEU. |
|
2 Rois 12.4-5 | C’est peut-être aussi pour cette raison qu’il semblerait, beaucoup plus tard, que certains Israélites assez aisés auraient préféré donner l’argent de l’estimation aux Sacrificateurs plutôt que de se consacrer eux-mêmes en don, ou consacrer d’autres personnes qu’ils auraient désignées. Mais cette disposition n’est pas révélée dans la loi mosaïque ordonnée par L’ÉTERNEL DIEU. |
Lévitique 27.8 | Toutefois, si celui qui avait fait consacrer une personne par vœu et qui désirait la racheter, mais qui était trop pauvre pour payer la valeur estimée de son rachat, le Sacrificateur pouvait en réduire le prix en fonction des ressources de celui qui avait fait le vœu. |
1 Samuel 1.11, 24, 27-28
1 Samuel 2.28 ; 7.1 |
Parfois, plus tard, un homme consacré par vœu à L’ÉTERNEL pouvait le servir dans le Tabernacle, même s’il n’était pas lévite. |
Nombres 3.39 ; 8.19, 22
Nombres 35.2-5 |
Mais parfois, aussi, des personnes consacrées étaient rachetées à des prix raisonnables parce que les lévites étaient suffisamment nombreux pour assumer le service dans le Sanctuaire. A moins que ces personnes consacrées soient utilisées dans les propriétés des Sacrificateurs, pour leur bétail, ou dans leurs terres cultivées. |
En fait, il semble que beaucoup d’aménagements financiers et de « permissions » au rachat des personnes consacrées ont été établis au fil des siècles par les Israélites, à partir de leur installation en Terre promise. |
|
Lévitique 27.9 |
Pour les vœux de consécration d’animaux |
Lévitique 27.10, 33
Lévitique 27.26 Exode 13.2 Nombres 3.13 |
Lorsqu’il s’agissait d’animaux purs, qui avaient été offerts par vœux de consécration à L’ÉTERNEL DIEU, on ne pouvait pas les racheter. Car ils devaient être offerts en sacrifice sur l’autel comme une chose sainte. Ainsi, ils ne pouvaient pas être remplacés par d’autres animaux, bons ou mauvais, car ils étaient saints. Par conséquent, ils ne pouvaient ni être échangés, ni être rachetés. Mais tout premier-né d’un animal pur (bœuf, agneau, chèvre) ne pouvait pas être sacrifié à L’ÉTERNEL, à titre privé, parce qu’il LUI appartenait déjà en sa qualité de premier-né. |
Lévitique 27.11-13, 27, 33
2 Samuel 16.1 |
Lorsqu’il s’agissait d’animaux impurs qui avaient été offerts par vœux de consécration à L’ÉTERNEL DIEU, leur estimation devait être faite par le Sacrificateur lorsqu’ils étaient offerts. Les animaux qualifiés ici « d’impurs » étaient sans doute des animaux domestiques utiles tels que l’âne, le mulet, le cheval, ou le chameau, par exemples. Le Sacrificateur devait faire leur estimation en fonction de leurs qualités, bonnes ou mauvaises. Si quelqu’un voulait racheter par la suite un de ces animaux impurs, il devait payer l’estimation du Sacrificateur majorée de 20%. |
Lévitique 27.14-15 |
Pour les vœux de consécration de leur maison |
Lorsqu’il s’agissait de sa propre maison d’habitation consacrée par vœu de consécration à L’ÉTERNEL DIEU, l’estimation devait être faite par le Sacrificateur selon son état. Mais si celui qui avait consacré cette maison désirait la racheter plus tard, il devait payer l’estimation du Sacrificateur majorée de 20%. |
|
Lévitique 27.16-24 |
Pour les vœux de consécration d’une terre cultivée |
La valeur de rachat d’une terre cultivée consacrée par vœu à L’ÉTERNEL DIEU, était estimée par rapport à sa quantité de semence et au nombre d’années d’exploitation restant jusqu’à la prochaine année jubilaire. |
|
Lévitique 27.28 Nombres 18.14 |
Pour les choses dévouées à L’ÉTERNEL DIEU par interdit Lorsqu’un homme aura dévoué quelque chose à L’ÉTERNEL, que ce soit une personne, un animal, une propriété ou un bien quelconque, il LUI sera consacré définitivement, et ne pourra plus être vendu ni racheté. |
Josué 6.17-19
Josué 7.1, 24-25 Lévitique 27.29 |
|
Nombres 18.8-19 2 Rois 12.4-8 |
Tous les dons des Israélites étaient consacrés à L’ÉTERNEL DIEU, qui les mettaient à la disposition des Sacrificateurs et de leurs familles, malgré le fait que, plus tard, certains dons ne leurs furent pas forcement indispensables à titre personnel. |
En conclusion, ce chapitre traite principalement les vœux que pouvaient prononcer les Israélites et la façon dont le Sacrificateur devait estimer leur valeur de rachat suivant un barème très précis ordonné par L’ÉTERNEL DIEU. Mais… |
|
Exode 30.11-16
Lévitique 27.2-7 |
Mais, contrairement au dénombrement du peuple, où le prix du rachat était identique pour tous les Israélites mâles âgés de vingt ans et plus, notre attention est attirée ici sur le fait que le prix du rachat de consécration était d’une valeur différente pour tous les Israélites, hommes ou femmes, âgés de cinq ans et plus, et suivant des tranches d’âge. |
Car, pour le dénombrement, il s'agissait du rachat de tout le peuple d’Israël. Tandis que la valeur de rachat pour les vœux de consécration représente plutôt les capacités différentes que possèdent tous ceux qui veulent se consacrer au service de DIEU ou LUI consacrer une personne, qu’ils soient riches ou pauvres, jeunes ou âgés, hommes ou femmes. |
|
Nombres 6.1-21 |
b) Les vœux de naziréat |
Le vœu de naziréat était un vœu volontaire d’un homme ou d’une femme israélite qui voulait se consacrer personnellement à L’ÉTERNEL DIEU pour une période déterminée. Le naziréat était règlementé de manière très stricte par la loi mosaïque. |
|
Nombres 6.5-12
Actes 21.23-27 Luc 2.36-37 ; 1.13-15 Juges 13.4-5 1 Samuel 1.27-28 ; 2.11 |
La durée du naziréat est incertaine car elle n’est pas précisée dans l’ordonnance divine. Mais elle était au moins de sept jours pour certains, de plusieurs années pour d’autres et toute leur vie pour ceux qui auront été consacrés avant leur naissance par L’ÉTERNEL DIEU. |
1 Samuel 2.18 ; 3.1, 19
Luc 2.36-37 Nombres 6.3-20 |
Pendant toute la durée de leur consécration à L’ÉTERNEL DIEU, le naziréen devra vivre différemment du peuple, en étant séparé de lui. Pendant son naziréat, lui ou elle devra se soumettre à des obligations strictes : |
|
|
Nombres 6.13-20 |
|
|
|
|
|
Nombres 6.21 |
Telle est l’ordonnance relative au naziréen qui aura fait un vœu de consécration. Outre ce qu’il offrira selon la prescription, lui ou elle pourra en offrir d’avantage si ses ressources le permettent. |
Nombres 30.4-17 |
c) Les instructions spécifiques des vœux des femmes |
Il semble que cette ordonnance des vœux spécifiques aux femmes fut publiée aux Israélites près de 39 années plus tard avant d’entrée dans le pays promis. Mais ce qui est important ce sont les prescriptions que devaient respecter les jeunes filles ou les femmes mariées pour les vœux qu’elles feraient pendant leur vie. Bien entendu, ces conditions s’adressaient à celles qui prononceraient des vœux à la hâte, y compris ceux de naziréat. Ces prescriptions étaient les suivantes : |
|
Nombres 30.4-6 |
|
Nombres 30.7-9
Nombres 30.9 |
|
Nombres 30.11-16 |
|
1 Samuel 1.9-11, 20-28 |
|
|
|
Nombres 30.10 |
|
Conclusions spirituelles Les vœux et les serments par lesquels nous souhaitons nous engager pour servir L’ÉTERNEL DIEU ne sont à prendre à la légère pour nous-même et pour le témoignage que nous allons donner. |
|
Ephésiens 1.4-7
Colossiens 1.12-20 Romains 5.9 Ephésiens 1.8 1 Pierre 1.17-21 |
Car la grâce par laquelle nous sommes devenus des enfants de DIEU vient de notre rachat gratuit par le sacrifice de notre Seigneur et Sauveur JÉSUS-CHRIST. Tous les enfants de DIEU sont donc rachetés au même prix : c’est par le sang précieux de JÉSUS versé sur la croix. Mais tous les enfants de DIEU rachetés sont loin d'avoir le même niveau spirituel, la même foi, et la même aptitude à s’engager pour LE servir. |
Lévitique 27.2-8 | Selon l’ordre de L’ÉTERNEL DIEU, le Sacrificateur désigné devait intervenir pour apprécier et juger la valeur de tous ceux qui désiraient se consacrer ou être consacrés pour LUI. |
Hébreux 7.26-28
Jean 5.22-23 1 Pierre 4.17 |
Mais nous, qui avons reconnu notre Seigneur JÉSUS-CHRIST comme notre unique Sauveur, IL est notre Souverain Sacrificateur éternel qui nous jugera selon la mission et la fonction particulières personnelles qu’IL nous aura confiées, et de quelle manière nous l’aurons accomplie pour Sa gloire. Car nos vœux de consécration pour DIEU en JÉSUS-CHRIST ne sont pas à prendre avec ignorance, selon ce qu’IL nous a confié : |
1 Corinthiens 15.58 | « Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, travaillant de mieux en mieux à l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail ne sera pas vain dans le Seigneur. » |
« Ainsi, qu’on nous regarde comme des serviteurs de Christ et des administrateurs des mystères de Dieu. » |
|
Luc 12.48 | « On demandera beaucoup à qui l’on a beaucoup donné et on exigera davantage à celui à qui l’on a beaucoup confié. » |
2 Corinthiens 5.10 | « Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin qu’il soit rendu à chacun d’après ce qu’il aura fait dans son corps, soit en bien, soit en mal. » |
d) Les dîmes La dîme (dixième partie) est un prélèvement sur les revenus, ou sur un butin, qui existait depuis très longtemps au sein de beaucoup de peuples. Les dîmes étaient souvent obligatoires mais attribuées fréquemment aux dirigeants ou gouvernements qui les imposaient. D’autres dîmes étaient prélevées ou données volontairement pour des dieux ou des idoles. |
|
Genèse 14.17-20
Genèse 28.20-22 |
Pour les ancêtres du peuple d’Israël, la première dîme (1/10e) pour L’ÉTERNEL DIEU, fût donnée par Abraham à Melchisédek roi de Salem et Sacrificateur du DIEU Tout-Puissant. Plus tard, Jacob (Israël) promit à L’ÉTERNEL DIEU de lui donner la dîme (1/10e) de tout ce qu’IL lui accorderait. |
Lévitique 27.30-33
Nombres 18.21-24 |
Mais pour les Israélites, en instruction dans le désert devant le Mont Sinaï, L’ÉTERNEL DIEU instaura un règlement pour les dîmes qu’ils devraient LUI offrir (1/10e) et qui seraient attribués aux Lévites parce qu’ils étaient consacrés au service du Sanctuaire divin. |
Les produits de la terre, des arbres et le bétail, étaient les principales sources des dîmes du fait qu’elles étaient souvent liées à la nourriture des Lévites. |
|
Deutéronome 12.5-7
Deutéronome 12.1, 5-11 Nombres 14.32-34 ; 32.13 |
Les dîmes devaient toujours être offertes à L’ÉTERNEL DIEU dans Son Sanctuaire. Mais tant que les Israélites habitèrent dans les campements du désert, les dîmes pouvaient être facilement présentées au Sanctuaire divin bien qu’ils ne possédaient encore rien, pendant quelques mois, avant d’entrée dans le pays promis pour s’y installer. Les ordonnances concernant les dîmes étaient donc à mettre en pratique prochainement. Malheureusement, à cause de leur incrédulité, l’entrée du peuple en terre promise s’accomplira 39 ans plus tard (voir calendrier de l’exode). |
Deutéronome 12.1, 8-11
Nombres 18.8-32 |
D’ailleurs, nous ne savons pas si les Israélites offrirent vraiment leurs dîmes à L’ÉTERNEL DIEU pendant cette longue période. Mais il est peu probable qu’ils le firent ponctuellement du fait qu’ils campèrent toujours dans le désert où tous les adultes agonisèrent, si ce n’est l’obligation qu’ils avaient de nourrir les Lévites. |
Deutéronome 12.1, 5-26 ; 14.22-29 ; 26.1-12 | Déjà, le calendrier et les occasions d’offrande des dîmes n’est pas très facile à déterminer avec précision selon les ordonnances prononcées dans le désert du Sinaï. Et pas d’avantage selon les complémentaires ordonnées par L’ÉTERNEL DIEU avant leur entrée en Canaan 39 ans plus tard. |
Josué 18.1
1 Samuel 1.21 2 Samuel 6.17 Juges 21.19 1 Samuel 1.3 Exode 23.14-17, 19 Deutéronome 16.16-17 |
Mais nous pensons que lorsque les Israélites furent installés en Canaan, après que le pays fut conquis et que le Tabernacle fut installé à Silo, et beaucoup plus tard à Jérusalem, la présentation des dîmes se faisait au moins trois fois par an, à l’occasion des fêtes pour lesquelles tous les hommes étaient dans l’obligation de se rendre avec des produits de leurs cultures et de leur bétail. |
Deutéronome 12.5-7 ; 12.11-12 ; 12.17-18 ; 14.22-23 ; 16.13-15 ; 26.1-14
Deutéronome 18.6-8 (1 Chroniques 23.6 à 24.31) |
Ce qui ne veut pas dire que les Israélites ne se rendront pas en d’autres occasions pour offrir leurs dîmes. Mais pour ces trois fêtes, tous les Israélites ainsi que les serviteurs, étrangers, les esclaves devaient se réjouir ensemble et se nourrir des produits des récoltes et du bétail qu’ils auront apportés avec eux depuis leur demeure jusqu’au lieu où sera installé le Tabernacle. Lorsqu’un Lévite, résidant dans une autre ville, s’y rendra de son plein gré (fête ou vœu ou rôle de service ou service volontaire), il jouira sur place d’une portion égale à celles des autres Lévites (nourriture, habitation) indépendamment des ventes personnelles qu’il aura effectuées sur ses biens personnels dans la ville où il résidait auparavant. |
Deutéronome 14.24-27 | Pour les Israélites des douze tribus, avant leur entrée en Canaan, L’ÉTERNEL DIEU leur permit d’échanger leur dîme contre de l’argent avant leur départ pour la ville qu’IL aura désignée et dans laquelle ils devront l’offrir, à cause de son éloignement. Car porter ou transporter la dîme des produits des cultures, des arbres et l’accompagnement du bétail aurait été impossible pour les donateurs les plus éloignés. Cette nouvelle ordonnance permettait ainsi, à leur arrivée dans le lieu où était installé le Sanctuaire, ces possibilités : |
Deutéronome 12.7, 11-12, 17-18 ; 14.22-23, 26 ; 26.11 |
|
Deutéronome 16.16-17 |
|
Deutéronome 14.22-26 |
|
Deutéronome 14.25-26 |
|
Deutéronome 14.24-26
Matthieu 21.12 |
|
Autre ordonnance pour la 3ème année |
|
Deutéronome 14.28-29
Deutéronome 26.12-14 |
|
Deutéronome 14.28 |
|
Lévitique 25.20-21
Deutéronome 12.19 ; 14.27 Exode 23.11 Lévitique 25.6-7 |
|
Lévitique 27.30-32
Deutéronome 14.22-23 Nombres 18.21-24 Lévitique 27.31 |
Tous les produits de la terre, des arbres, et du bétail, devaient être soumis à l’ordonnance de la dîme qui appartenait entièrement à L’ÉTERNEL DIEU, c’est-à-dire aux Lévites, avec la possibilité de la racheter en partie de la manière suivante : |
Lévitique 27.30-31
Lévitique 27.31 Lévitique 27.16 |
Pour la dîme sur les produits de la terre et les fruits des arbres
|
Lévitique 27.32-33
Nombres 18.17 Lévitique 27.32-33 |
Pour la dîme sur le bétail (les bovins, caprins et ovins)
|
Nombres 14.1-4
Nombres 18.25-32 |
La dîme de la dîme pour les Lévites Lorsque le peuple des Israélites aura refusé d’entrer en Terre promise et qu’il se sera révolté contre Moïse et Aaron, L’ÉTERNEL DIEU ordonnera aux Lévites de donner la dîme de la dîme que le peuple leur aura donnée (soit 10% de 10%). En effet, IL demandera à Moïse d’imposer aussi la dîme aux Lévites afin qu’elle soit équitable pour tous. Et IL lui ordonnera de leur transmettre : |
Nombres 18.26-27 | « Lorsque vous recevrez des enfants d’Israël la dîme que je vous donne de leur part, pour votre héritage, vous prélèverez là-dessus, comme impôt de l’Éternel, la dîme de la dîme. Cet impôt sera considéré par vous comme le blé prélevé de la grange et comme la liqueur prélevée du pressoir. » |
Nombres 18.28-29
Nombres 18.30-31 |
Les Lévites devront donner ainsi leur dîme de la dîme aux Sacrificateurs qui eux ne seront pas soumis à ce prélèvement qui appartient à L’ÉTERNEL DIEU. Ce qui signifie que les Sacrificateurs recevront en réalité une dîme de 1% du total des revenus du peuple (10% de 10%) et que les Lévites (hors Sacrificateurs et leurs familles) garderont 9% du total des revenus du peuple. Cette partie réservée aux Lévites correspondra à leur salaire pour le service qu’ils effectueront pour le service du Tabernacle. Cette partie de la dîme, qui était composée de produits des cultures et du bétail pour leur nourriture, ils pourront s’en nourrir dans le lieu de leur choix. |
Les grandes lignes du système des dîmes, au sein du peuple d’Israël, a beaucoup changé au fil des siècles. Car il était très lié à l’agriculture et aux fêtes qui les valorisaient. Mais la désobéissance, les guerres, les conflits, les facteurs économiques contraignants, les richesses, le pouvoir et la domination, ont contribué à l’abandon du fondement de la dîme offerte à L’ÉTERNEL DIEU. Car… |
|
Psaumes 50.10-12 ; 136.1-9
Genèse 1.1 Jean 1.1-3 Ecclésiaste 5.17-18 2 Corinthiens 9.7-8 |
Message spirituel Car tout appartient à L’ÉTERNEL DIEU. IL est le Créateur de toutes choses. De Lui offrir une partie de ce qu’IL nous donne entièrement et gratuitement pour que nous en jouissions, est le fruit de Son amour pour nous. Et L’ÉTERNEL DIEU aime celui qui donne avec joie, sans tristesse, ni contrainte, comme il l’a décidé dans son cœur. |
Lévitique 19.9-10 ; 23.22
Ruth 2.7-9 Marc 12.41-44 |
Mais aujourd’hui, qu’il est difficile à l’être humain de permettre ou de laisser seulement son prochain prendre ce que la nature lui offre sans qu’il ne s’en occupe ou qu’il n’en cueille pas ses fruits, mais que L’ÉTERNEL DIEU fait pousser et mûrir. Et lorsque l’être humain la moissonne et la récolte, il lui est encore plus difficile d’en donner une petite partie à son prochain quel qu’il soit. Et lorsqu’il a moissonné et qu’il a vendu cette récolte, il lui est encore beaucoup plus difficile de donner une petite partie de la recette à son prochain quel qu’il soit, à moins que ce ne soit qu’une petite partie de son superflu pour se glorifier. Car cet argent lui fait oublier, qu’à l’origine, c’est à L’ÉTERNEL DIEU qu’il appartient et qu’IL le lui a donné. Pourtant, lorsque cet argent lui est prélevé par une taxe ou un impôt, il est dans l’obligation de donner une partie de sa recette, malgré le fait que ce ne soit pas un don volontaire mais plutôt une dîme imposée pour le bien-être de tous. |
Pourtant, personne n’est dispensé de rendre à L’ÉTERNEL DIEU une partie de ce qu’il a reçu gratuitement, même celui qui ne possède aucune propriété. Et le principe de la dîme est toujours d’actualité en toute situation. |
|
Exode 35.29 ; 36.3
2 Corinthiens 8.1-15 Philippiens 4.15-20 2 Corinthiens 8 |
Mais pour le peuple d’Israël racheté, comme pour nous chrétiens, elles ont une signification supplémentaires : les dîmes doivent être des dons volontaires pour L’ÉTERNEL DIEU, et à Ses serviteurs, pour l’accroissement de Son Église. Notre DIEU Tout-Puissant veut que Ses enfants pourvoient aux besoins de ceux qui se consacrent à Son œuvre dans Son Église, et LUI demandent ce qu’il faut leur donner et comment le faire. |
Nombres 33.53
Psaumes 136.25 Matthieu 6.25-34 ; 10.8-10 Exode 16.17-18 2 Corinthiens 9.7-12 Philippiens 4.15-20 |
Car L’ÉTERNEL DIEU nous donne gratuitement, à l’avance, tout ce dont nous avons besoin chaque jour, et même au-delà, pendant toute notre vie terrestre. Car IL connait toujours ce dont nous avons besoin. C’est la raison pour laquelle nous devons tous LUI en rendre volontairement une partie avec amour et joie, et IL pourvoira à tous nos besoins afin que nous soyons enrichis. |