J’enseignerai tes voies aux transgresseurs, et les pécheurs se convertiront à toi.
Voici que le Prophète commence à parler de ses propres œuvres, après avoir premièrement fait voir ce que c’est que la justification d’une âme ; car il faut avant toute chose qu’il y ait un arbre ayant qu’on puisse avoir des fruits, comme Jésus-Christ le disait aux Juifs : Ou faites l’arbre l’arbre bon et son fruit sera bon, ou faites l’arbre pourri et son fruit sera pourri : comme s’il disait : C’est en vain qu’on cherche un bon fruit, si premièrement il n’y a un bon arbre. Car la chose allait chez les Pharisiens presque de la même manière qu’elle va chez nos adversaires. Ils vantent sans cesse leurs bonnes œuvres, tandis qu’ils sont de mauvais arbres. Comment se peut-il faire que d’une mauvaise semence, il vienne quelque chose de bon ? C’est pourquoi sous leurs frocs, parmi leurs jeûnes, leurs prières, leurs veilles, leurs mortifications, ils retiennent pourtant leur vieille impiété. Comme Horace dit de ceux qui passent la mer : Ils changent de ciel et non de cœur ; ainsi ceux-ci changent leur vêtement, leur nourriture, leurs exercices et leurs manières extérieures, mais le cœur et l’esprit demeure le même. Au contraire dans la véritable théologie, la première chose qui se fait, c’est que l’homme devienne un bon arbre par la régénération spirituelle, par l’habitation de cet esprit, qui est un esprit de certitude, de sainteté et de force. Ensuite il arrive que de ce bon arbre il naît nécessairement de bons fruits.
Jusqu’ici David s’est tû sur ses propres œuvres, et il n’a fait mention que de ce qu’il demandait à Dieu qu’il fit en lui par son esprit. Ensuite il vient un peu à parler de ses œuvres et de ses actions, qui doivent suivre, et couler de la source de la régénération. Ces œuvres ne sont pas de celles que le Pape prescrit à ses adhérents : des vœux de pèlerinage, de chasteté, de pauvreté, etc., qu’ils ont appelés au grand déshonneur de Dieu et des choses sacrées, un second baptême ; mais les œuvres de David sont de louer et de remercier son Dieu, son bienfaiteur, et son miséricordieux Sauveur, de publier les grâces et les bienfaits qu’il fait aux hommes, et par là d’enseigner et d’instruire les autres hommes à profiter aussi de cette grâce de Dieu, comme le faisaient ceux que Jésus guérissait dans l’Évangile ; quoique Jésus le leur défendit, ils ne pouvaient pas s’empêcher de publier ses bienfaits, de le louer et de le glorifier, et par là d’attirer les autres à la même espérance et à la même grâce.
Ce sont là les principales œuvres qui marquent que l’arbre est changé, et que de stérile qu’il était, il est devenu fertile ; de sec, il est devenu plein de suc et de vigueur. C’est à la démonstration de cette vie divine que Jésus-Christ rappelait un de ses disciples, quand il lui disait : Laisse les morts ensevelir les morts ; mais toi, suis-moi. Par où il montre que les autres œuvres peuvent être faites aussi par des morts, mais que ceux qui ont vu Jésus doivent le montrer par la manifestation et la confession de sa miséricorde, afin que les autres apprennent aussi à la connaître, et à chercher d’en être participants. Car voici le sommaire de toute la vérité, que la véritable vie consiste dans la miséricorde de Dieu, laquelle il nous a révélée et fait présenter par sa parole, voulant que les pécheurs espèrent en cette miséricorde pour l’amour de Jésus. Cette connaissance est la véritable justice, comme Esaïe le dit : Mon serviteur juste en justifiera plusieurs par la connaissance qu’ils auront de lui. Et ici il n’y a point d’autre œuvre de notre côté, sinon de ne point refuser et rejeter cette miséricorde, mais de l’embrasser par la foi, ce qui est sans doute un don du Saint-Esprit, puisque la foi n’est pas de tous. Mais quand l’âme est une fois justifiée par cette grâce et cette miséricorde de Dieu, et qu’elle est assurée de la rémission de ses péchés, alors l’œuvre continuelle à laquelle s’occupe une telle âme c’est de louer son Dieu et d’exalter ses bienfaits. Mais comme le monde s’oppose de toutes ses forces à ces louanges et à cette manifestation des miséricordes de Dieu, et que Satan ne cesse point d’y apporter des obstacles, et de nous détourner de ce sacrifice de louanges ; c’est pourquoi David a demandé dans le verset précédent cet esprit franc et courageux, qui méprise tous les dangers et qui malgré tous les obstacles ne se laisse point détourner de rendre témoignage à Jésus, comme saint Luc le rapporte des Apôtres, dans le livre des Actes.
Parce que cet esprit franc m’est donné, veut-il dire, j’enseignerai tes voies aux transgresseurs. Mais quoi ! David, si ces transgresseurs ne veulent point t’écouter ? Si le Diable et le monde s’élèvent contre toi et le persécutent ? pourquoi prends-tu sur toi une œuvre si difficile et pourquoi t’engages-tu dans une affaire si périlleuse, que d’enseigner les voies de Dieu aux transgresseurs ? Et les Saints, que ferais-tu envers eux, les enseigneras-tu aussi ? Oui, sans doute, car il faut remarquer que par ces transgresseurs qu’il nomme ici, il n’entend pas seulement les adultères, les homicides, les larrons et les autres grands pécheurs de cette nature, mais aussi les plus sages et les plus saints devant le monde, les rois, les princes, les pasteurs, les moines, avec toute la sagesse et toute la sainteté qu’ils se procurent par les forces de leur esprit sans la grâce de l’Esprit de Dieu ; voilà les transgresseurs qu’il entend. Car il y a une grande emphase dans ce mot tes, j’enseignerai tes voies. Par là il avoue que ceux qu’il appelle transgresseurs, ont à la vérité aussi des voies, dans lesquelles ils marchent, et dans lesquelles ils se plaisent ; mais ce ne sont pas, veut-il dire, les voies du Seigneur, mais ce sont des voies humaines dans lesquelles ils ne peuvent pas être sauvés. C’est pourquoi je veux leur enseigner tes voies. »
Voici qui nous insinue tacitement les dangers auxquels s’exposent ceux qui veulent enseigner les voies de Dieu ; le monde ne saurait permettre qu’on condamne ses voies comme méchantes et comme fausses, mais il les défend comme justes et comme droites : une âme qui voudrait donc être et devenir un véritable moine de Dieu et non du Pape, se soumettre à une dure règle, et présenter à Dieu un sacrifice qui lui soit agréable, qu’elle fasse ceci, qu’elle se mette à enseigner les voies de Dieu aux transgresseurs. Elle verra bientôt que non seulement le Diable avec l’enfer et le monde avec ses saints se soulèveront contre elle, mais que même elle se sentira bien souvent contredite par elle-même, de sorte qu’elle apprendra par son expérience et par l’usage, quelles sont véritablement les bonnes œuvres, et comme Jésus-Christ le dit, il apportera des fruits avec patience.
Entendez donc par ces transgresseurs non ceux qui sont tels devant le monde, mais ceux qui paraissent devant le monde être des Saints, comme du temps de David étaient les lévites, les prophètes, les sacrificateurs ; sans doute que d’appeler de telles gens des transgresseurs malgré le soin qu’ils avaient de garder la loi de Moïse, était une chose difficile et pleine de dangers. Il y a une emphase particulière dans chaque mot. C’est que David pressé du poids de la colère de Dieu, et tourmenté de ce feu du vrai Purgatoire, étant enfin justifié par la miséricorde de son Dieu, et assuré par sa grâce de la rémission de ses péchés, prend la résolution de se produire au monde, et d’instruire un chacun de la grandeur de la miséricorde de son Dieu, et de reprendre et de blâmer toutes les bonnes œuvres et les saintetés auxquelles le monde s’occupe, pour porter les hommes à espérer uniquement en la miséricorde de Dieu, à croire et à s’assurer que cette confiance est la seule véritable voie de Dieu et du salut, et que tout ce qui est hors de cette voie de confiance sont des voies de mort et de damnation éternelle.
Cette doctrine n’est jamais sans causer quelques troubles, car elle est insupportable au monde et au Diable ; le monde ne saurait souffrir qu’on le condamne, et le Diable envie aux hommes cette félicité d’être sauvés par la pure et saine doctrine de l’Évangile. C’est pourquoi il arrive que de tous côtés il s’y élève des haines, des trahisons, des calomnies, des malédictions pour opprimer cette doctrine et ceux qui la portent. Comme je l’ai aussi appris par mon expérience ; au commencement on permettait de reprendre les petits abus qui ne pouvaient pas être autorisés dans l’Église ; car le commerce des indulgences était si grossier, qu’il y en avait fort peu qui ne vissent d’un bon œil que je m’y opposasse. Mais quand la censure et la répréhension ont dû passer aux choses qui ne paraissaient pas si grossières, mais qui pourtant étaient mauvaises et impies, c’est alors que tout le corps du règne de Satan a commencé à se remuer, de sorte que je n’étais en sûreté nulle part. Mais pourtant tous ces troubles n’arrivaient pas sans que je m’y fusse attendu, car je prévoyais bien que cela ne manquerait pas d’arriver ; et aussi l’Evêque de Brandebourg, homme d’ailleurs qui n’était pas bien malfaisant, et avec lequel j’avais beaucoup de familiarité, m’avait prédit que je m’attirerais de grandes affaires s’y je m’en prenais au Pape. Ainsi j’avais au dedans des craintes, et au dehors des combats ; pour les vaincre, sans doute, j’ai eu besoin de cet esprit franc et courageux, duquel j’étais animé et fortifié.
Mais vous demanderez peut-être, pourquoi le Prophète se sert du mot de transgresseurs ? Que ne les nomme-t-il plutôt ce qu’ils paraissent devant le monde, savoir des saints et des sages ? Je réponds, qu’il n’y a ni juste ni saint dans le monde corrompu, et que s’il y en a quelques-uns qui en aient l’apparence, pourtant l’Esprit de Dieu ne laisse pas que de les nommer et de les dépeindre par ce qu’ils sont devant Dieu. Et cela se fait aussi pour fortifier ceux qui sont vraiment pieux, qui, s’attachant à cette céleste doctrine de la confiance en la pure miséricorde de Dieu, sont condamnés comme des hérétiques, par ceux qui, quoiqu’ennemis de cette salutaire doctrine, s’arrogent pourtant le nom de vraie Église. C’est pourquoi l’Esprit de Dieu veut fortifier ces âmes ainsi hérétisées et rejetées, en leur montrant ici qu’elles ne doivent points’attacher à l’apparence ni être épouvantées de la dignité et de l’éclat extérieur de leurs ennemis, mais qu’elles doivent tenir pour assuré, que ceux qui n’ont point cette doctrine, quelque belle apparence qu’ils aient d’ailleurs de sainteté et de vertu, sont pourtant de véritables transgresseurs et pécheurs.
Le Prophète ajoute : Et les pécheurs se convertiront à toi. Voilà une autre raison pourquoi une pareille œuvre est précieuse aux yeux de Dieu ; la première raison était que cette œuvre est pleine de périls et de dangers, et qu’elle ne peut pas être faite que premièrement ceux qui la doivent faire ne soient fortifiés par l’Esprit franc et libre. La
seconde raison est que le fruit de cette œuvre est parfaitement digne. Cependant quoique les dangers pourraient épouvanter et détourner une âme de cette œuvre, l’utilité pourtant et le grand fruit qui en revient doit l’y porter, parce qu’il est impossible, quand la parole de Dieu est droitement détaillée, qu’elle ne produise quelque fruit. Et quoiqu’ils ne se convertissent pas tous, pourtant il y en a toujours quelques-uns qui de pécheurs et de transgresseurs qu’ils étaient, deviennent des âmes fidèles et pénitentes, et sont sauvés. Car le résultat du ministère n’est pas en la puissance de l’homme, mais en la volonté de Dieu comme le dit Salomon, et l’oreille qui entend et l’œil qui voit, Dieu les a fait tous deux ; Dieu est l’auteur et de ce qu’il y a quelqu’un qui enseigne bien, et de ce qu’il y en a qui reçoivent ce qui est enseigné : c’est pourquoi David dit : Je ferai ce qui sera en mon pouvoir, j’enseignerai tes voies aux transgresseurs, et les impies se convertiront, c’est-à-dire, j’enseignerai aux transgresseurs comment ils devraient se convertir à Dieu ; mais quand à l’événement je l’abandonnerai à Dieu, car il est assuré qu’il s’en convertira quelques-uns.
D’autres semblent bien aussi enseigner aux transgresseurs les moyens et les voies de conversion, lorsqu’ils leur prescrivent des bonnes œuvres, des confessions, des contritions et des satisfactions ; mais ce ne sont là que des voies humaines, qui ne sont sorties que de l’invention de l’esprit malin, et par lesquelles les âmes sont de plus en plus reculées et éloignées de Dieu et de ses voies. Mais moi, dit David, j’enseignerai aux pécheurs la manière dont je suis retourné à toi ; savoir, que lorsque j’ai eu reconnu mon péché et que toute ma nature était corrompue et gâtée, je me suis jeté dans le sein de ta miséricorde, et n’ai point été rebelle à cette voix d’allégresse et de joie que tu fais ouïr aux âmes affligées. Voilà la voie et la manière par laquelle les impies pourront se convertir à toi, voilà la voie que je leur enseignerai ; qui voudra me suivre, suive ; qui ne voudra point, en portera la peine.
Par ces paroles, il insinue donc d’une manière couverte qu’il veut enseigner aux transgresseurs les choses qu’il avait expérimentées ; il ne veut pas enseigner des satisfactions, comme le pape, ni des sacrifices et des traditions comme les Juifs, mais il veut témoigner à tout le genre humain, que tous les soins et toutes les forces de l’esprit et de la sagesse humaine sont condamnables devant Dieu, si on les regarde avec une opinion de quelque justice et de quelque mérite. Car selon cette parole, il n’y a nul bon, non pas même un seul, voilà toute la nature et la raison humaine condamnées, et toute la présomption de l’homme abattue ; car puisque l’homme ne saurait nier qu’il ne soit pécheur, qu’y a-t-il de plus terrible pour lui que de ne point avoir en soi de remède contre le péché ?
Mais après que la colère de Dieu a été assez manifestée à l’homme et qu’il a été sacrifié à Dieu dans une vive douleur, après cela suit l’ouïr d’allégresse qui dit : Tu ne mourras point. Car Dieu n’est point un Dieu courroucé contre de pauvres âmes affligées et froissées, au contraire, il veut les sauver, parce qu’il a envoyé son Fils au monde afin d’ôter les péchés. Voilà la véritable doctrine et le véritable culte par lequel les pécheurs sont convertis. Ceux qui conseillent à un pécheur qui, par exemple, confesse ses impuretés et ses immoralités, d’affliger son corps, ou d’entrer dans un monastère, pour y vivre dans le célibat ; ceux-là ne font qu’amener le pécheur de l’idole de Vénus, à l’idole de l’abomination, et ainsi aggravent sa condamnation ; ils le jettent d’un gouffre dans un gouffre plus dangereux, de la pluie dans la mer, et voulant chasser un péché, ils donnent entrée à sept autres pires.
Voilà le premier sacrifice que David, pénitent et converti, veut présenter à Dieu, c’est qu’il veut enseigner aux hommes la manière de bien retournera Dieu ; savoir, qu’ils reconnaissent et qu’ils sentent premièrement ce qu’est l’homme de sa nature sans l’Esprit de Dieu, qu’il n’est que péché et que misère, et que par là ils soient froissés et humiliés devant Dieu ; qu’ensuite ils apprennent que Dieu est un Dieu qui veut pardonner gratuitement pour l’amour de Jésus ; car il n’a jamais déclaré qu’il voulait recevoir les hommes, parce qu’ils entraient dans un tel ordre, parce qu’ils faisaient de tels pèlerinages, ou des aumônes, ou qu’ils célébraient des messes, etc. ; mais un tel Dieu est une fiction d’un cœur aveugle et égaré. Les pécheurs donc qui se convertissent à ces choses-là se convertissent à l’idole de leur propre cœur. Car c’est ici le vrai et unique Dieu, c’est celui qui aime les cœurs brisés, et qui prend son bon plaisir en ceux qui le craignent, et qui espèrent en lui. Il faut donc, si tu veux être converti, que tu sois épouvanté, froissé et mortifié, c’est-à-dire que tu sentes et que tu aies une conscience affligée et tremblante à la vue du péché. Et quand cela est, il te faut admettre la consolation qui provient non de tes propres œuvres, mais de l’œuvre de Dieu ; qui a envoyé son Fils au monde, pour annoncer miséricorde et pardon aux consciences affligées et épouvantées par la vue et par le sentiment de leurs péchés. Voilà la seule vraie voie de conversion, toutes les autres sont des voies fausses et erronées ; et ce sera là, dit le prophète, mon service et mon sacrifice, par lequel je te rendrai mes actions de grâces.
Mais vous direz : Est-ce que la nouvelle vie n’appartient pas à la régénération ? sans doute : mais comme les fruits ne peuvent pas être avant qu’il y ait un arbre, ainsi il ne saurait y avoir de bonnes œuvres avant que l’âme soit justifiée. La vie éternelle ne vient point du mérite des œuvres, mais ceux qui sont rendus justes et qui ont déjà la vie éternelle en embrassant le mérite de Christ, ceux-là font de bonnes œuvres, non dans l’intention d’acquérir par là la vie éternelle, qu’ils ont déjà par un mérite étranger, savoir, celui de Christ ; mais ils les font pour marquer leur reconnaissance, et se rendre obéissants à la voix de Dieu, et qu’ainsi la gloire de Dieu, la bonne doctrine et la sainteté soient de plus en plus avancées et manifestées parmi les hommes. Nos adversaires ne comprennent point cet ordre, mais le renversent : c’est pourquoi il est nécessaire qu’il y ait des David qui publient et qui soutiennent cette doctrine avec courage, non seulement à ceux qui sont hors de la grâce, mais aussi à ceux qui sont dans la grâce. Car ceux-ci sentant les angoisses et les épouvantements de leur conscience, reçoivent avec avidité cette doctrine ; et ceux qui sont hors de la grâce, quoique la plupart la persécutent et la rejettent, elle n’est pourtant pas tout à fait sans fruit et sans effet. Ainsi donc le Saint-Esprit pousse les âmes converties à répandre cette doctrine comme essentielle et infiniment nécessaire au salut des âmes. Mais il faut aussi avertir que comme ceux que notre prophète appelle transgresseurs paraissent souvent des saints aux yeux du monde, ainsi quand il se fait une conversion de cet état pécheur à la véritable doctrine, le monde tient cela pour séduction et pour hérésie : comme nous l’avons appris par notre expérience. Mais le jugement du Saint-Esprit nous console, il appelle cela, non une hérésie, mais une conversion.