Partant du contenu de ces lettres, nous rechercherons avant tout, si, dans la vie de Paul, telle qu’elle nous est connue par ses épîtres et par les Actes, il se trouve une situation qui réponde à celle qui ressort de chacune d’elles.
1re épître à Timothée.
L’apôtre, se rendant en Macédoine, a demandé à Timothée de diriger et de défendre l’église d’Éphèse, et, dans la crainte que son arrivée promise ne vienne à tarder (1.3 et 3.14), il lui rappelle par écrit les directions qu’il lui a précédemment données pour cette grande tâche. La fondation de l’église d’Éphèse est donc le terminus a quo de la composition de 1 Timothée. Le séjour de trois ans (55-58) de Paul dans cette ville doit avoir été interrompu par un voyage en Grèce ; c’est cette situation que choisissent Mosheim, Wieseler, Eylau, précédemment Reuss. Paul aurait laissé pendant cette absence Timothée à la tête de l’église d’Éphèse. Dans ce cas, le voyage de Paul aurait eu lieu avant l’envoi de Timothée lui-même en Macédoine et à Corinthe, dont il est parlé Actes 19.22 ; ou bien — comme cette supposition est incompatible avec l’activité continue de Paul à Éphèse supposée par Actes 19.10 (« cela se passa ainsi pendant deux ans… ») — il faut avec Eylau admettre que, quand Paul partit pour la Grèce, Timothée était déjà de retour à Éphèse. C’est ce que nous avons admis nous-même d’après 1 Corinthiens 16.11 : « Je l’attends avec les frères » (pour partir moi-même). En soi, cette combinaison n’aurait rien d’impossible. Mais si l’on réunit avec ce voyage, comme l’avait fait Reuss et comme le fait Eylau, le séjour en Crète avec Tite, puis l’hiver passé à Nicopolis, dont il est question dans l’épître à Tite, alors les trois ans du séjour à Éphèse dont parle Paul, Actes 20.31, aux Anciens de cette ville, se trouveraient trop considérablement abrégés. De plus, notre épître aurait ainsi sa place entre celle aux Galates et la 1re aux Corinthiens, ou entre celle-ci et la 2e aux Corinthiens. Mais trop de rapports de style et de préoccupations homogènes la lient à la seconde à Timothée pour que leur composition puisse être séparée par un certain nombre d’années.
Cette dernière raison écarte également l’opinion de Théodoret, Michaëlis, Hug, etc., qui placent notre épître après la fin du séjour de Paul à Éphèse, quand il se rendit en Macédoine (2 Corinthiens 2.13), après le tumulte de Démétrius (Actes 20.1), et celle de Matthies, qui pense au temps du séjour à Corinthe (Actes 20.2-3) : il suppose qu’avant d’en partir pour Jérusalem, Paul se fit précéder par Timothée jusqu’à Éphèse, où celui-ci devait l’attendre en travaillant pour l’église. La première de ces deux manières de voir est inconciliable avec le fait que dans ce dernier voyage en Grèce Timothée accompagna Paul (2 Corinthiens 1.1), et la seconde avec le fait que Timothée était un des compagnons de Paul dans son voyage à Jérusalem (Actes 20.4) et ne pouvait remplir en ce moment un ministère prolongé à Éphèse. Toutes deux enfin se heurtent au fait qu’à ce moment Paul ne songeait pas à visiter de nouveau Éphèse, comme il l’annonce à Timothée 3.14 et 4.13f.
f – Pour rendre possible la situation dont nous avons parlé en commençant, Otto, Kölling admettent que notre lettre est une instruction que Paul avait donnée à Timothée en vue du voyage de celui-ci en Macédoine (Actes 19.22) et que le participe πορεύομενος, partant pour la Macédoine, se rapporte, non à Paul, mais au sujet de παραγγείλῃς, Timothée : « Je t’ai demandé qu’en te rendant en Macédoine tu enseignes là à certains individus… » Cette interprétation est tellement forcée, que nous ne nous arrêterons pas à la réfuter.
Ces situations écartées, il n’en reste pas une seule à laquelle on puisse rapporter les circonstances mentionnées dans cet écrit, et la conclusion qui s’impose est celle-ci : ou bien en rejeter d’ores et déjà l’authenticité, ou bien faire usage de la faculté, qui nous est laissée par notre étude précédente ( et suiv.), d’admettre un intervalle entre la captivité de l’apôtre dont parle la fin des Actes, et son martyre, et de placer là la composition de la 1re à Timothée.
Épître à Tite.
Tite, chrétien d’origine païenne (Galates 2.3), paraît pour la première fois sur la scène à l’occasion du rôle important qu’il joua dans les conférences de Jérusalem. Il fut plus tard l’homme de confiance que Paul employa, comme intermédiaire, dans son conflit avec l’église de Corinthe (2 Corinthiens ch. 2 et 7). D’après les plus anciens Mss. grecs, dans le récit de la fondation de l’église de Corinthe, on lit, Actes 18.7, Τίτου ou Τιτίου Ἰούστου au lieu de Ἰούστου, et Chrysostome et d’autres ont cru reconnaître Tite dans cet homme qui reçut chez lui l’église de Corinthe au moment de sa fondation. Mais cette église ne fut fondée qu’après la conférence de Jérusalem ; or Tite figure déjà à cette époque comme chrétien. On a voulu aussi, par la raison qu’il n’est nommé nulle part dans le livre des Actes, l’identifier avec Silas. Cette opinion n’a pas l’ombre de vraisemblance, ne fût-ce que par la raison que Silas était un membre de l’église de Jérusalem (Actes 15.22), par conséquent Juif d’origine.
Nous ignorons si Paul et Tite étaient arrivés ensemble en Crète et y avaient fondé en commun un certain nombre d’églises, ou si Paul avait trouvé Tite travaillant déjà dans cette île. Quoi qu’il en soit, à la suite du séjour qu’il avait fait avec lui en Crète, il l’invite à venir le rejoindre à Nicopolis, quand Tychique ou Artémas sera arrivé pour le remplacer.
En plaçant, comme Michaëlis, ce séjour de Paul en Crète dans les deux ans pendant lesquels il fonda l’église de Corinthe (Actes 18.1-17) ou, comme Hug, Hemsen, Credner, dans l’intervalle entre son départ de Corinthe et son arrivée à Éphèse (Actes 18.18 à 19.1), on oublie que, Tite 3.13, Paul parle d’Apollos comme d’un homme à lui connu, tandis qu’il n’est entré en relation avec lui qu’après son arrivée à Éphèse. — En plaçant notre épître, comme Eylau, précédemment Reuss, dans le voyage en Grèce qui interrompit le séjour à Éphèse, et auquel il rapporte déjà 1 Timothée ch. 1, on se heurte aux mêmes raisons qui nous ont fait rejeter cette hypothèse pour 1 Timothée. — Encore bien plus inadmissible est l’idée de Grotius, qui pense au court séjour de Paul en Crète, lorsqu’il fut conduit à Rome comme prisonnier (Actes 17.8). Dans notre épître, Paul n’est, pas prisonnier, puisqu’il compte passer l’hiver en Épire ou en Macédoine.
Même résultat donc que pour l’épître précédente : ou bien cette épître est inauthentique, ou bien elle appartient à un temps postérieur à la captivité romaine dont il est parlé Actes ch. 28.
2me épître à Timothée.
L’apôtre est en prison (1.12,16 ; 2.9) à Rome (1.17) ; il a comparu une première fois devant le tribunal impérial et n’a pas été condamné (4.16-17). Cependant il est persuadé de la proximité de son martyre.
Pour trouver là, comme Böttger et Thiersch, la situation de la captivité de Césarée, il faut, avec le premier, supprimer arbitrairement les mots ἐν ’Ρώμῃ, à Rome, (1.17), ou les expliquer, avec le second, dans ce sens : « Se trouvant à Rome, il m’y a cherché inutilement, et, ayant persévéré, il a fini par me trouver ici (à Césarée). » Peu de lecteurs accepteront de pareils tours de force. Il faut oublier encore que, comme citoyen romain, Paul possédait le moyen dilatoire de l’appel à l’empereur et ne pouvait être à Césarée si convaincu de sa mort prochaine ; puis, que Trophime fut à Jérusalem la cause de son arrestation, que Paul ne l’avait par conséquent pas laissé malade à Milet, en venant de Grèce en Judée (4.20). De plus, Démas, qui l’avait abandonné (4.10), se trouve auprès de lui dans les épîtres aux Colossiens et à Philémon. Celles-ci ont donc précédé 2 Tim. et, si elles datent de Rome, à plus forte raison en est-il ainsi de cette dernière. Enfin, les noms évidemment romains de Pudens, Linus, Claudia (4.21), se comprennent plus naturellement à Rome qu’à Césarée.
Une situation plus acceptable est celle qu’ont admise Matthies, Reuss, Otto, etc. : les premiers temps de la captivité romaine, antérieurement aux épîtres aux Colossiens, Éphésiens, Philippiens. La première comparution devant le tribunal impérial aurait suivi d’assez près l’arrivée de Paul à Rome Actes ch. 28. Timothée, à son appel, se serait hâté de venir le rejoindre à Rome, où nous le trouvons, Colossiens 1.1 ; Philippiens 1.1. Marc l’aurait accompagné ; de là sa présence à Rome, Colossiens 4.10, en réponse à la demande de Paul, 2 Timothée 4.11. — Mais comment Démas, qui était rentré dans le monde (4.10), se retrouve-t-il auprès de Paul, Colossiens 4.14 et Philémon 1.24 ? Comment Paul, qui, lors de son arrivée, était entouré d’un nombreux cercle d’amis, se trouve-t-il si isolé maintenant, si dans l’intervalle il n’est pas arrivé un événement qui a dispersé l’église et frappé d’épouvante le petit nombre de ceux qui sont restés ? Comment, si une circonstance aussi grave que sa comparution avait déjà eu lieu, n’y eût-il pas fait la moindre allusion dans les lettres aux Colossiens, aux Éphésiens, et à Philémon ? Et pourquoi ce pressentiment si prononcé de sa fin prochaine, tandis que dans les Philippiens tout respire plutôt l’espoir de la délivrance ?
Reuss prétend voir une lueur d’espoir dans l’appel qu’il adresse à Timothée ; mais cet appel a-t-il besoin d’un autre motif que le désir de le revoir avant sa mort ? Comment comprendre enfin, dans le cours du voyage de Césarée à Rome, des faits comme ceux-ci (4.20) : « J’ai laissé Trophime malade à Éphèse ; Éraste est resté à Corinthe » ? Paul n’avait passé à ce moment-là ni à Milet, ni à Corinthe ; il faudrait donc recourir à l’expédient de Hug et Wieseler, auquel se résigne Reuss, celui de prendre ἀπέλιπον, comme 3me du pluriel, « ils ont laissé. » Qui a laissé ? On répond : les Éphésiens venus à Rome (1.15), ou des amis de Paul non désignés, mais connus de Timothée. Le manteau et les livres laissés à Troas, chez Carpus, que redemande Paul (4.13), y auraient été laissés quand il avait passé par cette ville, en se rendant de Grèce à Jérusalem (Actes 20.6), et cela, selon Reuss, par suite de la résolution que Paul avait prise de faire le voyage à pied de Troas à Assos ; comme si ses compagnons de voyage, qui venaient par mer, n’auraient pas pu se charger de son bagage.
On doit donc trouver naturel qu’un grand nombre de savants, tels que Hug, Hemsen, Wieseler, etc., aient placé notre lettre à la fin de la captivité romaine, immédiatement à la suite des deux années avec lesquelles finit le livre des Actes. Néron devenait de plus en plus cruel ; ce qui restait de bon dans son entourage avait été sacrifié. Ce serait peu de temps avant la condamnation de l’apôtre et son martyre dans la persécution de l’an 64, qu’il aurait écrit cette lettre, son adieu à l’Église et à la vie. — En soi, cette situation paraît naturelle, quoique l’on comprenne assez difficilement le grand isolement de Paul dans ces circonstances si semblables à celles de la fin du livre des Actes. Mais comment expliquer les détails du manteau et des livres laissés à Troas, de la maladie de Trophime laissé à Milet ? Lorsque Paul était venu à Rome par mer depuis Césarée, il n’avait pas passé par l’Asie-Mineure. Il faudrait donc remonter jusqu’au voyage qui avait précédé, lorsqu’il était venu de Grèce à Jérusalem ; alors, en effet, il avait, passé par Troas et Milet ; mais nous savons que Trophime était venu avec lui jusqu’à Jérusalem (Actes 21.29), et quant au manteau et aux livres, à la fin de l’emprisonnement de Paul à Rome en 63, il n’y avait pas moins de quatre à cinq ans que ce voyage avait eu lieu ; Paul serait-il resté privé de manteau pendant tout ce temps ? Timothée, d’ailleurs, avait été dès lors auprès de lui à Rome (Colossiens 1.1). Paul n’aurait-il pas pu lui communiquer ces faits et lui donner ces commissions avant son retour à Éphèse ?
On sent combien cette situation est incompatible avec tous les détails renfermés dans notre épître, et nous sommes ainsi conduits une troisième fois à ce résultat : ou rejeter cet écrit comme inauthentique, ou en placer la composition à une époque postérieure à la captivité romaine dont parlent les Actes. Avant d’aborder cette question si discutée de l’authenticité des trois épîtres Pastorales, nous devons relever encore une circonstance importante.
Le résultat uniforme auquel nous a conduits l’étude de la situation esquissée dans chaque lettre, est confirmé par certains traits caractéristiques qui distinguent ces trois épîtres de toutes les autres et les lient étroitement entre elles, de sorte qu’il devient impossible de les disséminer parmi celles des trois groupes précédents. Ces traits communs se font surtout remarquer dans le style et dans l’hérésie combattue.
1. Non seulement le style a moins de tenue et de vigueur dans ces trois écrits que dans les lettres précédentes et la liaison des idées paraît moins serrée, mais — et c’est ici un critère plus indépendant de l’appréciation subjective du critique — ces épîtres présentent, soit deux à deux, soit trois à trois, des expressions, des locutions, des tournures favorites, qui leur sont communes et qui sont plus ou moins complètement étrangères aux écrits précédents de l’apôtre. Ainsi les expressions θεὸς σωτήρ, dans les trois épîtres, ἄνθρωπος θεοῦ dans 1 et 2 Timothée ; παγὶς τοῦ διαβόλου, dans 1 et 2 Timothée ; πιστὸς ὁ λόγος, quatre fois dans les trois épîtres (deux fois dans 1 Timothée), etc. Ainsi δεσπότης ; au lieu de κύριος dans 1 Timothée et Tite ; ἐπιφανεία au lieu de παρουσία. (dans les trois lettres), εὐσεβῶς ζῆν (2 Timothée et Tite), ἡ ὑγιαίνουσα διδασκαλία (dans les trois lettres), φυλάσσειν τὴν παραθήκην (1 et 2 Timothée) ; διαβεβαιοῦσθαι περί (1 Timothée et Tite) ; διαμαρτύρεσθαι ἐνώπιον τοῦ θεοῦ (1 et 2 Timothée).
Nous rappelons aussi plusieurs termes peu ordinaires indiqués plus haut, qui se retrouvent chez les Pères apostoliques. — Ces expressions sont importantes surtout parce qu’elles révèlent des impressions et des préoccupations communes. Il en est d’autres plus caractéristiques encore que nous citerons à l’occasion de l’hérésie combattue.
2. Au sujet de celle-ci, nous ne voulons démontrer ici qu’une chose : c’est que la fausse doctrine contre laquelle l’apôtre met en garde ses lecteurs, présente des traits tout particuliers, qui la distinguent de celles contre lesquelles il avait lutté jusqu’ici, et qui se retrouvent uniformément dans les trois lettres.
Cette hérésie, en effet, a trois caractères. Elle est judaïque; ceux qui l’enseignent prétendent au titre de docteurs de la loi, νομοδιδάσκαλοι, (1 Timothée 1.7) ; ils sortent surtout de la classe des chrétiens de la circoncision (Tite 1.10) ; leurs enseignements sont, des disputes de loi, μάχαι νομικαί (Tite 3.9), des mythes judaïques, Ἰουδαϊκοῖς μύθοις (Tite 1.14). Un terme caractérise clairement cette fausse doctrine comme judaïque, c’est celui de commandements d’hommes, ἐντολαὶ ἀνθρώπων (Tite 1.14). Cette expression désigne le régime ascétique des hérétiques (voir tout le contexte) comme une addition humaine à la norme divine, celle de la loi juive ; comparez Matthieu 15.9, où Jésus l’applique aux prescriptions pharisaïques dépassant la loi (ἐντάλματα ἀνθρώπων), et Colossiens 2.22, où Paul désigne ainsi les prescriptions ascétiques des faux-docteurs judaïsants (διδασκαλίαι τῶν ἀνθτρώπων). — Mais ce judéo-christianisme n’est point celui que Paul avait combattu dans ses grandes épîtres, le judéo-christianisme pharisaïque ; ce n’est pas non plus le judéo-christianisme de caractère ascétique et mystique, dont nous avons vu la première apparition Romains ch. 14 et le développement plus avancé dans l’épître aux Colossiens. Il a pris un caractère purement intellectuel ; il est puéril, profane même ; ce sont des contes de vieilles femmes, μύθοι γραώδεις 1 Timothée 4.7), d’un contenu profane (βέβηλοι, ibidem) des généalogies interminables (γεναλογιαί ἀπέραντοί), des discours vains et profanes (βέβηλοι κενοφώνιαι, 1 Timothée 6.20 ; 2 Timothée 2.16), des disputes folles (μωραὶ ζητήσεις ; 2 Timothée 2.23 ; Tite 3.9), des logomachies (λογομαχίαι 1 Timothée 6.4). — Un dernier caractère distingue ces faux-docteurs de ceux de Colosses : la soif du gain. Ce trait ressort de Tite 1.11 : pour un gain déshonnête; 1 Timothée 6.5 : envisageant la piété comme un moyen de gain; 2 Timothée 3.6 : s’introduisant dans les maisons.
On reconnaît clairement à ces trois traits une même forme de judéo-christianisme, répandue en Asie-Mineure aussi bien qu’en Crète, et probablement aussi dans d’autres contrées de l’Église, et qui doit avoir été postérieure aux deux formes que nous avons rencontrées précédemment. Car elle révèle dans l’hérésie judaïque un degré de décadence beaucoup plus profond. Au légalisme pharisaïque et à l’ascétisme mystique a succédé un pompeux et vide intellectualisme. Le terme commun d’enseignement humain (voir plus haut) caractérise ces trois phases comme celles d’un seul et même développement.
On voit donc que nos trois lettres forment un groupe à part, dont les membres sont inséparables. Or, si les essais de placer chaque lettre dans le cadre de la vie de Paul connu par les Actes ont échoué, encore bien plus serait-il impossible d’y trouver une place pour le groupe tout entier.