« L’Eternel fera de toi la tête et non la queue. »
Si nous obéissons à l’Eternel, il obligera nos adversaires à reconnaître que sa bénédiction est sur nous, et cette promesse, bien qu’appartenant à la loi, reste vraie pour le peuple de Dieu ; car Jésus a enlevé la malédiction pour établir la bénédiction. Il appartient aux saints de conduire la marche des autres hommes, en exerçant sur eux une sainte influence : leur place ne sera plus à la queue pour y être ballottés de côté et d’autre. Ils ne doivent pas céder à l’esprit du siècle, mais contraindre le siècle à rendre hommage à Christ. Si Christ est avec nous, nous ne nous contenterons pas de demander la tolérance pour la religion, mais nous voudrons voir celle-ci assise sur le trône de la société. Le Seigneur n’a-t-il pas fait des siens un peuple de sacrificateurs ! C’est donc à ce peuple à enseigner, et non à s’asseoir à l’école de la philosophie incrédule. Dieu ne nous a-t-il pas, en Christ, faits rois pour régner sur la terre ? Comment pouvons-nous donc être asservis aux usages et rester esclaves de l’opinion ?
Et maintenant, avez-vous pris votre vraie position en Jésus ? Trop nombreux sont ceux qui se taisent par crainte, sinon par lâcheté. Permettrons-nous que le nom de Christ soit laissé à l’arrière-plan ? Notre religion sera-t-elle donc traînée comme la queue ? Ne doit-elle pas, au contraire, être en tête, pour montrer le chemin, et être la puissance qui nous dirige, nous et les autres ?