Mais cette nouvelle vie éprouvante de marche dans le désert allait déjà provoquer des incidents au sein du peuple après seulement trois journées jusqu’au campement de Kibroth-Hattaava. Ce camp s’étendait sans doute jusqu’à un lieu que les Israélites appelleront « Tabeéra » à cause de ce qu’il s’y était passé.

En effet, à cet endroit, le peuple commença à se plaindre à l’arrière du campement. Et cela déplut à L’ÉTERNEL DIEU : IL envoya Son feu qui dévora l’extrémité arrière du campement. Certainement que les auteurs de ces gémissements en moururent instantanément à cause de la signification du nom de ce lieu « destruction par le feu ».

Alors, le peuple supplia Moïse à grands cris. Moïse intercéda auprès de L’ÉTERNEL DIEU, et le feu s’éteignit.

Il semble que les auteurs de ces murmures, et qui venaient d’en payer le prix par leur mort, étaient des Israélites et non pas des étrangers. Car, après cet incident, les étrangers de toute sorte (le ramassis), qui s’étaient enfuit d’Égypte avec les Israélites, et qui vivaient avec le peuple d’Israël dans le désert, furent saisis de convoitise entraînant avec eux des Israélites à se plaindre et à pleurer à nouveau, comme ils l’avaient déjà fait une année auparavant dans le désert de Sin, et pour les mêmes raisons :

« Qui nous donnera de la viande à manger ? Nous nous souvenons des poissons que nous mangions en Égypte, et qui ne nous coûtaient rien, des concombres, des melons, des poireaux, des oignons et des aulx. Maintenant, notre âme est desséchée : plus rien ! Nos yeux ne voient que de la manne. »

Ainsi « ce ramassis », composé d’étrangers peu recommandables et sans doute d’Israélites marginaux et incrédules, aurait poussé tous les Israélites à se plaindre, non seulement envers Moïse, mais surtout envers L’ÉTERNEL DIEU.

Pourtant, apparemment, les familles israélites de chaque tribu ne se mélangeaient pas avec des étrangers, et même avant le recensement. Et encore moins si ces étrangers étaient idolâtres ou contestataires. Ni même par mariage, excepté si les unions s’étaient produites avant que l’ordonnance divine ne l’interdise.

Car c’est avec les Hébreux (puis Israélites) que L’ÉTERNEL DIEU avait établi Son alliance et instauré Sa loi, bien qu’elle soit aussi applicable pour les esclaves et les étrangers qui acceptaient de s’y soumettre. D’ailleurs, les Israélites devaient aussi respecter les étrangers, parce qu’ils avaient été eux-mêmes des étrangers.

Pour que les étrangers appartiennent à la race des Israélites, ils devaient être circoncis, comme les esclaves soumis, et même toute leur famille pour qu’ils puissent célébrer la Pâque. Mais il ne faut pas oublier que les Israélites avaient abandonné la circoncision depuis leur sortie d’Égypte. Cette négligence d’identité israélite a certainement provoqué des confusions dont certaines personnes marginales et peu recommandables ont su profiter inévitablement.

Alors, si les étrangers devaient être traités avec bienveillance, malgré le fait qu’ils ne soient pas tenus de se soumettre entièrement à la loi divine imposée aux Israélites, nous laisse supposer qu’ils pouvaient vivre dans une situation marginale qui leur permettait de se mélanger facilement au sein du peuple de DIEU. Ainsi, ils n’eurent aucune difficulté pour entraîner les Israélites les plus incrédules à se plaindre en pleurant.

Ce qui est étonnant, aussi, c’est le motif de la plainte des Israélites au sujet du manque de viande pour se nourrir :

« Qui nous donnera de la viande à manger ? »

En fait, c’était la seconde fois que les Israélites gémissaient à cause de la faim par un manque de viande. Pourtant, si les Israélites avaient des troupeaux de brebis et de bœufs considérables lorsqu’ils partirent d’Égypte, ils en avaient encore suffisamment quelques mois plus tard au pied de la Montagne de DIEU, ainsi que lorsque les princes de chaque tribu en offrirent à L’ÉTERNEL DIEU pour la dédicace de l’autel des sacrifices, et encore pour la célébration de la Pâque pour laquelle tout le peuple mangea la viande des agneaux immolés.

Les Israélites s’étaient déjà plaints une première fois dans le désert de Sin en regrettant l’abondance de viande et de pain qu’ils avaient en Égypte. Mais c’était avant que l’ÉTERNEL DIEU n’intervienne en les gavant de viande tombée du ciel, et qu’IL leur donne la manne céleste pour les nourrir. À la rigueur, leurs premiers gémissements auraient été compréhensibles, car ils étaient encore loin d’avoir compris pour quelle raison L’ÉTERNEL DIEU les avaient conduits dans le désert en les éloignant de tous les autres peuples, afin de leur apprendre la loi divine et pour lui obéir.

Pourtant, ils savaient tous, déjà, que seul L’ÉTERNEL DIEU les avaient fait sortir de l’esclavage de l’Égypte et que l’apothéose de cette libération s’était accomplie par Sa main puissante pendant la traversée de la mer Rouge.

Maintenant qu’ils étaient sauvés physiquement et spirituellement, qu’ils étaient devenus des enfants de DIEU sanctifiés et transformés par LUI seul, ils avaient bien compris et reconnus qu’ils étaient dirigés par LUI seul, depuis leur départ de l’Égypte et nourris depuis une année par LUI seul, en permanence. Mais, pour quelle raison gémissaient-ils pour un manque de nourriture et leur dégoût de la manne céleste, quelques jours seulement après avoir célébré la Pâque dans l’obéissance totale envers L’ETERNEL DIEU ?

Depuis leur départ du campement de la Montagne de DIEU, et une marche de trois journées, les Israélites n’avaient sans doute pas eu le temps nécessaire pour tuer des animaux de leurs troupeaux et les préparer pour nourrir deux millions de personnes. Mais souhaitaient-ils vraiment amoindrir leur cheptel pour se nourrir de viande tous les jours, depuis qu’ils étaient redevenus nomades ?

Nous pourrions penser, aussi, que les Israélites ne disposaient plus suffisamment d’animaux dans leurs troupeaux ou d’animaux sauvages purs pour se nourrir de viande. Car Moïse vint rapporter cette plainte devant L’ÉTERNEL DIEU en LUI disant :

« Où prendrai-je de la viande pour donner à tout ce peuple ? Car ils pleurent auprès de moi, en disant : Donne-nous de la viande à manger ! »

Nous pourrions penser, aussi, que les réclamations de viande de la part du peuple pouvaient bien avoir été dictées par les étrangers du « ramassis » qui étaient sortis d’Égypte avec les Israélites, mais qu’ils étaient, eux, sans troupeaux du fait qu’ils s’étaient enfuis sans la délivrance divine réservée aux Israélites. Et maintenant, ils avaient joints à leur cause, de manière déguisée, les Israélites incroyants et incrédules en les persuadant qu’en Egypte ils avaient non seulement de la viande, mais aussi des poissons et des légumes à volonté.

Et pour entraîner ceux qui avaient la foi encore fragile, les étrangers et les incroyants du « ramassis », se permirent même de regarder avec dégoût la nourriture céleste que L’ÉTERNEL leur donnait chaque jour en abondance.

L’attitude de ce « ramassis » de gens nous montre, que bien qu’ils fussent sortis de l’Égypte, les pensées de leur cœur y étaient toujours restées, mais sans se souvenir de l’esclavage auquel ils avaient été soumis, ni de L’ÉTERNEL DIEU qui les en avait délivrés.

En fait, la multitude de gens étrangers du « ramassis » profitèrent de la grande délivrance d’Égypte par L’ÉTERNEL DIEU, et destinée uniquement aux enfants d’Israël, pour se mélanger au milieu d’eux bien qu’ils n’en faisaient pas partie. Et ces gens-là suffirent pour contaminer les esprits et les cœurs des enfants d’Israël.

Mais, n’était-ce pas L’ÉTERNEL DIEU qui avait organisée cette situation pour mettre les enfants d’Israël une nouvelle fois à l’épreuve de leur foi, comme IL l’avait déjà fait auparavant ?

Car, après s’être tous engagés plusieurs fois à LUI obéir, comment ne pouvaient-ils plus se souvenir que L’ÉTERNEL DIEU les avait libérés d’un terrible esclavage par Sa main puissante et qu’IL pourvoyait continuellement à tous leurs besoins, même dans le désert ?

Comment les Israélites pouvaient-ils se vanter de leur nourriture en Égypte alors que sous l’esclavage du Pharaon, ils n’avaient ni le temps de parler, ni le temps de dormir, ni le temps de manger, ni le temps de jardiner, si ce n’est de travailler en permanence sous la menace du fouet et de la mort !

En réalité, la mise à l’épreuve des Israélites montraient qu’ils étaient restés des « bâtisseurs » de Pharaon dans leur cœur, et non pas des bâtisseurs du projet de DIEU. Car pour participer au projet divin, il faut marcher par la foi en Celui qui l’a préparé, organisé, et qui le dirige. En marchant par la foi en notre DIEU Tout-Puissant, surtout dans les épreuves qu’IL a préparées d’avance pour nous, nous sommes certains que Son projet s’accomplira dans notre vie en CHRIST, et même au-delà de nos pensées.

Cette situation de tumulte au sein du peuple de DIEU, qu’IL avait mis à part, se retrouve au sein de Son Église à chaque réveil, à chaque fois que la semence de la Parole de DIEU porte beaucoup de fruits et que le SAINT-ESPRIT intervient de façon spectaculaire. Au milieu de cette moisson de repentants nés de nouveau, se glisse parfois un « ramassis » de gens qui profitent de la fertilité spirituelle pour s’introduire au sein de l’Église afin de la perturber jusqu’à provoquer sa division par des doctrines pernicieuses.

De même les rachetés par CHRIST, qui ne font pas partie de ce monde pervers et corrompu, malgré le fait qu’ils y vivent, découvrent aussi un « ramassis » parmi eux, qui peut entraîner d’autres chrétiens sur la mauvaise voie.

Car, comme Aaron fut entraîné à participer à l’idolâtrie du peuple, malgré le fait qu’il fût déjà désigné par L’ÉTERNEL DIEU pour être Son porte-parole et le responsable du sacerdoce spirituel, les enfants de DIEU nés de nouveau doivent prendre garde de ne pas être entrainés eux aussi dans la désobéissance, les murmures ou la contestation de la souveraineté divine.

Ce qu’ont fait les Israélites, en participant à la contestation du « ramassis », doit nous servir d’avertissement à nous qui vivons sous le don de la grâce par notre Seigneur et Sauveur JÉSUS-CHRIST.

« Que personne ne vous séduise par de vains discours ; car c’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion. N’ayez donc aucune part avec eux. Autrefois vous étiez ténèbres, et maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur. Marchez comme des enfants de lumière ! »

Alors, contrairement aux incrédules dans le désert, la foi que DIEU nous a donnée doit être la démonstration de notre confiance totale en LUI pour tous nos besoins qu’IL a déjà préparées à l’avance pour nous. Si nous donnons la priorité à notre DIEU Tout-Puissant dans notre vie, en nourrissant nos pensées de Ses désirs, nous sommes certains qu’Il pourvoira à tous nos besoins et même au-delà de ce nous aurions souhaité.

Les gémissements s’étendaient maintenant dans toutes les familles du peuple et devant chaque tente. En les entendant se plaindre, L’ÉTERNEL DIEU se mit dans une grande colère contre le peuple et contre Moïse. Moïse en fut bouleversé, à cause de la colère de DIEU qui retombait sur lui parce qu’IL lui avait confié la responsabilité de conduire le peuple d’Israël, et de lui transmettre Ses commandements et Ses ordonnances afin qu’ils les mettent en pratique dans l’obéissance.

Et Moïse défendit sa cause devant L’ÉTERNEL :

« Pourquoi affliges-tu ton serviteur, et pourquoi n’ai-je pas trouvé grâce à tes yeux, que tu aies mis sur moi la charge de tout ce peuple ? »

« Est-ce moi qui ai conçu ce peuple ? Est-ce moi qui l’ai enfanté, pour que tu me dises : Portes-le sur ton sein, comme le nourricier porte un enfant, jusqu’au pays que tu as juré à ses pères de lui donner ? »

« Où prendrai-je de la viande pour donner à tout ce peuple ? Car ils pleurent auprès de moi, en disant : Donne-nous de la viande à manger ! »

« Je ne puis pas, à moi seul, porter tout ce peuple, car il est trop pesant pour moi. »

« Plutôt que de me traiter ainsi, tue-moi, je te prie, si j’ai trouvé grâce à tes yeux, et que je ne voie pas mon malheur. »

Voyant le désespoir de Moïse et son découragement face à son immense tâche, L’ÉTERNEL DIEU ne lui fit aucun reproche mais lui proposa de rassembler, devant le Tabernacle, soixante-dix hommes parmi les « anciens » qui avaient autorité sur peuple d’Israël. Même si le nombre de 70 est souvent cité dans la Bible, que ce soit pour des hommes ou des anciens ou des disciples ou des fils ou des rois, les situations vécues sont toutes différentes. Nous ne voulons pas, non plus, nous attarder sur des calculs ayant pour base le nombre de soixante-dix, ni la multiplication de nombres avec pour base le chiffre sept qui représente la perfection de DIEU dans la création (7 jours), et qui jalonne la vie et le calendrier de toute l’humanité.

Toutefois, une concordance spirituelle existe lorsque L’ÉTERNEL DIEU a confié, en trois occasions, une mission spécifique à soixante-dix hommes choisis parmi les « anciens » ou les disciples de Son peuple :

• Dans le premier cas, les 70 anciens du peuple d’Israël furent invités par L’ÉTERNEL DIEU en haut de la montagne Sainte pour être les témoins oculaires de Sa présence en ESPRIT et de Sa gloire. Ils avaient la mission d’en témoigner devant tout le peuple de DIEU qui savait d’avance qu’ils allaient être tentés jusqu’à L’abandonner en s’attachant à une idole.

• Dans le deuxième cas, les 70 anciens du peuple d’Israël reçurent L’ESPRIT-SAINT. Car L’ÉTERNEL DIEU avait promis à Moïse de prendre de L’ESPRIT divin qui était sur lui pour le mettre sur les soixante-dix anciens afin qu’ils portent la charge du peuple avec lui. Ainsi, ils prophétisèrent au peuple des paroles inspirées directement par DIEU pour son édification. Car L’ÉTERNEL savait que Son peuple abandonnait sa confiance en LUI.

• Dans le troisième cas, les 70 disciples furent envoyés par JÉSUS dans toutes les villes où Lui-même devait aller. Ils préparaient en quelque sorte le chemin du Seigneur en témoignant de tous les miracles qu’IL avait accomplis et qui prouvaient la présence et la puissance de DIEU au milieu de Son peuple. Mais leur mission était placée sous Sa protection par la présence de Son ESPRIT. Et ainsi, ils portèrent des bons fruits pour DIEU.

Dans ces trois situations, il y a des conditions spirituelles semblables :

• La présence de la plénitude de DIEU : le PERE, le FILS (JESUS-CHRIST, la Parole de DIEU faite chair) et L’ESPRIT-SAINT.
• DIEU donne Son ESPRIT à tous ceux qu’IL reconnaît comme Ses enfants, afin qu’ils portent des bons fruits.
• Porter le témoignage de l’existence et de la grâce de DIEU.
• Aimer DIEU entièrement, et LUI faire confiance.
• Avertir son prochain des dangers de vivre sans DIEU.
• Combattre Satan par la présence et la puissance de DIEU dans la vie de chacun.
• Un nombre précis d’hommes choisis par DIEU pour accomplir Sa mission.

Ces similitudes peuvent signifier que le nombre d’hommes, identique, à qui une mission a été confiée et dirigée par DIEU, contient une signification spirituelle commune :

• 7 = le chiffre parfait de DIEU

• 10 fois = c’est DIEU qui confit à qui IL veut une mission d’enseigner Sa Parole, et IL en a déterminé le nombre exact à l’avance. Le nombre de 70 est figuratif. Ce qui signifie que ce ne sont pas les hommes qui décident du nombre exact d’ouvriers envoyés dans la moisson divine, mais c’est L’ÉTERNEL DIEU Lui-même.

La différence entre ces trois missions, c’est que les deux premières étaient placées uniquement sous l’enseignement de la Loi et qu’elles ont échoué à cause de l’incrédulité des Israélites.

Quant à la troisième mission, elle est le commencement de la grâce en JÉSUS-CHRIST mort pour les péchés et ressuscité pour la justification de quiconque croit en LUI comme son unique Sauveur.

Alors, gardons-nous d’imposer des limites à notre DIEU Tout-Puissant. Car IL agit pour qui IL veut, et par qui IL veut.

Et si nous sommes choisis par L’ÉTERNEL DIEU pour accomplir la mission qu’IL nous a confiée, de porter la bonne nouvelle du pardon des péchés par JÉSUS-CHRIST notre Seigneur et Sauveur, nous sommes assurés qu’IL sera toujours présent dans notre vie et dans la plénitude divine. Car, depuis la mort et la résurrection de JÉSUS-CHRIST, la présence de L’ESPRIT-SAINT, dans le cœur et la vie de ceux qu’IL a désignés, en est le sceau.

Le fait que L’ÉTERNEL DIEU ait dit à Moïse qu’il prendrait de L’ESPRIT qui était sur lui, ne signifie pas une diminution de L’ESPRIT qui était sur lui, mais une distribution de l’ESPRIT sur les soixante-dix anciens aussi (allumer des lampes avec une autre lampe déjà allumée n’enlève pas l’éclat de sa lumière). Car l’onction de L’ESPRIT-SAINT est inquantifiable pour notre intelligence.

En réalité, voyant le découragement de Moïse qui était un signe d’affaiblissement de sa foi, L’ÉTERNEL DIEU lui annonça que les soixante-dix anciens désignés porteraient la charge du peuple avec lui. Mais c’était surtout pour une charge spirituelle qu’ils étaient destinés. C’est la raison pour laquelle IL promit de mettre Son ESPRIT sur eux pour qu’ils soient capables d’arrêter le mécontentement du peuple en rétablissant la foi et la confiance en L’ÉTERNEL DIEU Tout-Puissant.

Et pour aider Moïse dans cette mission, L’ÉTERNEL lui confia une promesse qu’il devra annoncer au peuple de Sa part, avec une condition préliminaire pour la recevoir :

« Tu diras au peuple : Sanctifiez-vous pour demain, et vous mangerez de la viande, puisque vous avez pleuré aux oreilles de l’Éternel, en disant : Qui nous fera manger de la viande ? Car nous étions bien en Égypte. L’Éternel vous donnera de la viande, et vous en mangerez. »

Les traductions « Sanctifiez-vous » ou « consacrez-vous » ou « tenez-vous prêts » nous semblent insuffisantes par rapport à la profondeur de l’ordre de L’ÉTERNEL DIEU. IL demandait plutôt au peuple : « repentez-vous » afin que vos gémissements, vos mensonges et votre manque de foi soient pardonnés.

Sans repentance et l’absence de confiance (la foi) en L’ÉTERNEL DIEU, il était impossible qu’IL pourvoie à leur immense besoin.

C’était une nouvelle mise à l’épreuve de L’ÉTERNEL DIEU à laquelle le peuple d’Israël était confronté. Car, comment dire que l’on est Son peuple, et qu’on LUI appartient, si on n’a pas confiance en LUI. C’est en mettant notre confiance en LUI, qu’IL agit. C’est pour cela qu’il faut s’approcher de LUI avec confiance pour être secourus dans tous nos besoins, contrairement aux Israélites qui refusèrent de reconnaître Son amour pour eux depuis qu’ils étaient sortis d’Égypte.

La vraie repentance passe par la conviction du péché et le profond regret d’avoir offensé L’ÉTERNEL DIEU. Seul le SAINT-ESPRIT peut produire cette conviction du péché. La vraie repentance produit une complète soumission à DIEU.

Pour le vrai chrétien, né de nouveau (de DIEU), la repentance envers DIEU n’a d’effet que si elle est suivie par la foi en JÉSUS-CHRIST. La vraie repentance de ce chrétien dispose son cœur à l’humiliation et à l’acceptation du pardon que seul JÉSUS-CHRIST a acquis pour lui par Sa mort sur la croix. La véritable repentance, de celui ou celle qui croit en LUI, est un don de DIEU.

Pour que les Israélites comprennent leur misère en ayant contesté à nouveau la puissance, la gloire et la fidélité de L’ÉTERNEL DIEU qui pourvoyait à tous leurs besoins en nourriture dans le désert, et ici en particulier pour la viande, IL précisa à Moïse :

« Vous en mangerez non pas un jour, ni deux jours, ni cinq jours, ni dix jours, ni vingt jours, mais un mois entier, jusqu’à ce qu’elle vous sorte par les narines et que vous en ayez du dégoût, parce que vous avez rejeté l’Éternel qui est au milieu de vous, et parce que vous avez pleuré devant lui, en disant : Pourquoi donc sommes-nous sortis d’Égypte ? »

En quelque sorte, de cette façon, L’ÉTERNEL DIEU rappelait à Moïse et à tous les enfants d’Israël qu’IL est le créateur unique de l’univers, qu’IL est souverain, que tout LUI appartient, qu’IL avait pourvu et qu’IL pourvoira à tous leurs besoins et même au-delà de ce qu’ils pourraient imaginer. Et puisqu’ils ne LUI ont pas fait confiance, ils seront même dégoûtés de la surabondance de viande que DIEU leur enverra du ciel pendant un mois, sans déplacer leur campement, pour qu’ils comprennent leur incrédulité.

Moïse, qui était en quelque sorte « l’avocat » des enfants d’Israël devant DIEU, aurait dû se souvenir qu’IL avait toujours pourvu à tous leurs besoins et qu’il devait marcher lui-même par la foi devant tout le peuple. Et pourtant, lui aussi, se mit à douter du pouvoir divin en répondant à DIEU avec ironie :

« Six cent mille hommes de pied forment le peuple au milieu duquel je suis, et tu dis : Je leur donnerai de la viande, et ils en mangeront un mois entier ! Égorgera-t-on pour eux des brebis et des bœufs, en sorte qu’ils en aient assez ? Ou rassemblera-t-on pour eux tous les poissons de la mer, en sorte qu’ils en aient assez ? »

Moïse doutait tout-à-coup de la puissance de L’ÉTERNEL DIEU ; ce qui est surprenant, compte tenu de tous les prodiges qu’il LUI avait vu opérer. En plus du doute, Moïse défiait DIEU Tout-Puissant en L’abaissant au niveau d’un homme qui serait incapable de réunir un nombre incalculable de brebis et de bœufs, ou de pêcher tous les poissons de la mer, pour nourrir de viande un peuple aussi immense dont Moïse ne pouvait quantifier les besoins.

Ces propos de Moïse à L’ÉTERNEL DIEU nous montrent combien nous pouvons être prompts à oublier toute la puissance, toute la miséricorde et toutes les compassions du Seigneur pour nous, lorsque les circonstances d’une mise à l’épreuve deviennent difficiles : les propos de Moïse en sont la démonstration.

Nous savons, pourtant, qu’il est absolument nécessaire de dépendre totalement de notre DIEU Tout-Puissant et de LUI être soumis, quelle que soit notre maturité spirituelle.

Car notre DIEU Tout-Puissant connaît nos faiblesses lorsque nous nous fions à notre propre perception des choses. Et IL sait nous délivrer de ces situations qu’IL a permis pour éprouver notre foi, en nous rappelant qu’IL est notre DIEU Tout-Puissant et que nous pouvons LUI faire confiance continuellement, car IL est souverain. Et IL pourvoit à tous les besoins de ses enfants lorsqu’ils Le supplient.

Cependant, Moïse avait eu confiance en L’ÉTERNEL DIEU quand il L’avait vu accomplir tous ces prodiges par Sa puissance, depuis qu’IL S’était révélé à lui dans un buisson. Mais, après avoir consommé ce grand privilège de la présence divine permanente dans le campement du Mont Sinaï, dans lequel DIEU Tout-Puissant pourvoyait à tous les besoins vitaux et spirituels, Moïse doutait tout-à-coup des capacités divines dès qu’il fut mis à l’épreuve de sa foi. Or, si DIEU ne change pas, c’est la vision de l’être humain qui change. Moïse s’était, lui aussi, accoutumé à une vie dirigée par DIEU dont la présence permanente était visible dans le Tabernacle. Mais en quelques jours de marche dans le désert, la foi de Moïse en L’ÉTERNEL DIEU s’était « essoufflée » alors que la gloire et la puissance divine n’avaient jamais changé. C’est la raison pour laquelle L’ÉTERNEL DIEU répondit immédiatement à Moïse :

« La main de l’Éternel serait-elle trop courte ? Tu verras maintenant si ce que je t’ai dit arrivera ou non. »

Ce rappel à l’ordre de L’ÉTERNEL DIEU avait fortifié Moïse, comme IL le fait pour nous. Moïse avait maintenant la ferme assurance des choses qu’il espérait en grandissant dans la foi. Moïse sortit du Tabernacle et rapporta le message de L’ÉTERNEL DIEU au peuple. Puis il choisit soixante-dix hommes parmi les « anciens » du peuple et les rassembla autour du Tabernacle.

Alors, L’ÉTERNEL DIEU descendit dans la nuée et parla avec Moïse. IL prit de L’ESPRIT-SAINT qui était sur Moïse et le mit sur les soixante-dix « anciens » qui prophétisèrent instantanément. Ce qui signifie qu’ils prononcèrent des paroles inspirées directement par L’ÉTERNEL DIEU. Puis, ils cessèrent de prophétiser.

En réalité, ils n’étaient que soixante-huit « anciens » rassemblés autour du Tabernacle, car deux d’entre eux, Eldad et Médad, étaient restés dans le campement. Mais, malgré le fait qu’ils ne se soient pas rassemblés avec les soixante-huit autres, ils prophétisèrent dès que L’ESPRIT-SAINT fût sur eux comme sur les soixante-huit autres.

Mais ces « deux anciens », dont la traduction de leur nom est édifiante, Eldad (Dieu a aimé) et Médad (amour), continuèrent, semble-t-il, à prophétiser dans le campement après que les soixante-huit autres eurent cessé de le faire. Cet évènement produisit un effet de… contestation dans le cœur de Josué (Hosée), serviteur de Moïse, dès qu’il en fût informé :

« Moïse, mon seigneur, empêche-les ! »

La crainte humaine de Josué était légitime compte tenu de l’autorité de Moïse, son maître, qui pouvait être fragilisée dans ce contexte de gémissements et de révolte.

Mais, heureusement, Moïse corrigea l’attitude de Josué (Hosée) :

« Es-tu jaloux pour moi ? »

« Puisse tout le peuple de l’Eternel être composé de prophètes, et veuille l’Eternel mettre son Esprit sur eux. »

Par Son autorité sur lui, L’ESPRIT-SAINT venait de fortifier Moïse. Et Moïse, rassuré de la présence de L’ÉTERNEL par Son ESPRIT, se retira dans le campement avec les soixante-huit anciens.

Ces évènements, riches en rebondissements, méritent que nous analysions les messages spirituels qu’ils représentent :

• Le découragement de Moïse qui demanda à DIEU de le tuer.
• Soixante-dix hommes « anciens » choisis par Moïse sur l’ordre de DIEU.
• Soixante-huit hommes « anciens » étaient rassemblés devant le Tabernacle, sans qu’eux, ni Moïse, ne s’aperçoivent qu’il en manquait deux qui étaient restés au sein du peuple.
• L’ESPRIT-SAINT donné par DIEU, en même temps, sur les soixante-dix anciens, sans distinction du lieu où ils se trouvent.
• Les soixante-huit « anciens » prophétisèrent devant peu de témoins, alors que les deux autres prophétisèrent devant beaucoup de témoins malgré leur rébellion.
• Soixante-huit cessèrent de prophétiser devant le Tabernacle, alors que les deux autres continuèrent au sein du peuple rebelle.
• La contestation de Josué (Hosée) contre deux hommes qui prophétisent seuls au sein du peuple (campement), loin du Sanctuaire de DIEU, et sans la présence de Moïse.
• Est-ce que Josué (Hosée) pensait que la présence de L’ESPRIT-SAINT dans le campement, et hors de l’empreinte et de la présence de Moïse, pouvait abaisser son autorité sur le peuple ?
• Le contenu des prophéties des soixante-dix « anciens » du peuple, reste inconnu.

• Le découragement de Moïse, grand prophète de L’ÉTERNEL DIEU, face à la lourde mission qu’IL lui a confiée, l’entraîne à LUI demander la mort plutôt que de continuer à vivre cette nouvelle épreuve. D’autres grands prophètes, proches de L’ÉTERNEL DIEU, douteront et auront une réaction semblable à celle Moïse. Mais, parfois, perdant de vue qu’ils sont des serviteurs de DIEU qui les guide et les protège, ils se laissent submerger par la peur et la douleur. Tout devient « sombre » sous le poids des circonstances. Mais DIEU se révèle toujours à eux pour leur donner à nouveau les forces physiques et spirituelles pour qu’ils accomplissent jusqu’au bout la mission qu’IL leurs à confier.

C’est une situation de combat que tous les serviteurs de DIEU peuvent connaître quand ils souffrent pour LUI.

• L’ÉTERNEL DIEU choisit toujours Ses prophètes et Ses messagers, quand IL veut, où IL veut, et le nombre qu’IL veut.

• Car L’ÉTERNEL DIEU est souverain sur la terre et dans les cieux. À LUI, seul, en revient toute la gloire pour l’éternité.

• Les prophètes de L’ÉTERNEL DIEU doivent toujours annoncer le message que L’ESPRIT-SAINT leur dicte.

• L’intervention et le message des prophètes, que L’ETERNEL DIEU nous a envoyés, est incontestable. Car leurs prophéties se sont accomplies ou s’accompliront toujours comme le leur a transmis Son ESPRIT-SAINT.

• L’ESPRIT-SAINT souffle quand IL veut, où IL veut et sur qui IL veut. IL sonde tout, même les profondeurs de DIEU.

• Plusieurs prophètes peuvent annoncer en même temps, à un petit ou un grand nombre de personnes, ce que L’ESPRIT-SAINT leur transmet. Comme un seul prophète peut annoncer à un peuple ou au monde entier ce que L’ESPRIT-SAINT lui transmet.

• Les prophètes, qui sont des messagers de DIEU, emploient un langage spirituel sous l’inspiration de L’ESPRIT-SAINT et non pas dictés par la sagesse humaine. Car l’homme naturel ne peut le comprendre s’il refuse les vérités de L’ESPRIT de DIEU. Pour cette raison, il ne peut l’interpréter que spirituellement s’il a reçu L’ESPRIT de DIEU comme le sceau de sa confiance en LUI.

• Le peuple des enfants d’Israël, était l’unique peuple élu par L’ÉTERNEL DIEU, et qu’IL avait mis à part pour l’instruire dans l’obéissance de la loi divine. Mais, L’ÉTERNEL DIEU a inspiré des prophètes au sein de Son peuple pour qu’il se repente de son incrédulité et de son infidélité.

Le prophète Joël, après avoir exhortés les Israélites à se repentir de leur infidélité, comme bien d’autres l’avait déjà fait auparavant, leur a révélé que DIEU répandrait Son ESPRIT sur toute chair. C’est-à-dire sur les êtres humains qu’IL aura choisis, attirés et élus parmi toutes les nations, pour qu’ils annoncent au monde entier ce qu’IL leurs aura confié par Son ESPRIT.

Malheureusement, les enfants d’Israël n’ont pas accepté les messages des prophètes inspirés qui les suppliaient d’être fidèles à DIEU, étant donné qu’ils ont même fait mourir certains d’entre eux qui, pourtant, annonçaient la venue d’un grand Sauveur.

Alors, L’ÉTERNEL DIEU a envoyé Son Fils unique dont IL avait annoncé depuis longtemps la venue par Ses prophètes, afin que les enfants d’Israël abandonnent leur mauvaise voie. Or, ils L’ont rejeté et L’ont fait mourir sur la croix. Mais L’ÉTERNEL DIEU L’a ressuscité parce que la mort n’avait pas le pouvoir de le retenir, car IL était sans péchés. Ainsi, par Sa mort et Sa résurrection, JÉSUS-CHRIST a permis l’élection de tous ceux qui croit en LUI comme leur unique Sauveur, en répandant sur eux L’ESPRIT-SAINT pour qu’ils annoncent la Parole de DIEU, la bonne nouvelle, l’évangile du royaume de DIEU.

• Par Son ESPRIT, DIEU parle à ceux qu’IL a élus d’avance. Et IL leur a donné la grâce d’entendre et de transmettre le message de JÉSUS-CHRIST à tous ceux qui acceptent de Le recevoir comme leur unique Sauveur, et de porter des bons fruits pour LUI.

Ainsi, depuis la première célébration de la Pentecôte après la résurrection de JÉSUS-CHRIST, a commencé à s’accomplir la prophétie annonçant que L’ESPRIT-SAINT serait répandu sur tous ceux qui sont nés de DIEU par Son Fils JÉSUS-CHRIST, et qui leurs permettrait de témoigner de Ses merveilles par Sa présence dans leur cœur. Ainsi, la présence de L’ESPRIT-SAINT, qui a remplacé CHRIST rejeté, atteste de la culpabilité du monde en ce qui concerne le péché pour lequel il sera jugé.

Dès que Moïse et les « anciens » se furent retirés au sein du campement des Israélites, L’ÉTERNEL DIEU fit souffler, de la mer, un vent qui amena des cailles sur eux. Et elles se répandirent non seulement sur le campement, mais aussi sur une distance d’une journée de marche de chaque côté, tout autour de lui.

Nous avons déjà évoqué ce phénomène des oiseaux migrateurs qui s’était produit dans le désert de Sin une année auparavant.

Car chaque année, au printemps, de grandes quantités de cailles (ou perdrix) quittent les régions tropicales pour se rendre dans les régions plus tempérées au nord, en suivant les rives de la mer Rouge. Ce sont des oiseaux migrateurs qui volent rapidement en essaim, à la faveur des vents. Lorsque les vents changent de direction, et que ces oiseaux migrateurs sont épuisés par un vol prolongé, ils tombent ensemble subitement sur le sol.

Dans ces conditions, il est possible d’en saisir de grandes quantités, de les assommer et de les étaler sur le sol pour les faire sécher. Pourtant, jamais ces oiseaux ne seraient en quantité suffisante pour nourrir un peuple de 2 millions de personnes.

Mais une nouvelle fois, et de façon plus spectaculaire, les Israélites assistèrent à un miracle de L’ÉTERNEL DIEU quant au nombre incalculable de cailles en vol qui s’abattirent jusqu’à deux coudées au-dessus du sol (un mètre environ qui représente une hauteur globale entre le sol et les cailles volant très bas (Septante et Vulgate), par rapport au verset 32 où elles seront étendues sur le sol). En plus de cela, le vol de cailles descendues au-dessus du sol ne s’étendait pas seulement sur la superficie du campement comme une année auparavant, mais jusqu’à une journée de marche d’un côté comme de l’autre des limites du campement. Cela signifie sur une distance de plusieurs dizaines de kilomètres de tous côtés.

Ces dimensions et cette abondance incalculables nous montrent la Gloire et la Puissance de L’ÉTERNEL DIEU, et nous démontrent comme à Moïse, que Son bras n’est jamais trop court comme IL le lui a rappelé. Quelques fois, l’intervention divine est nécessaire et incontestable, pour l’accomplissement de la promesse de L’ÉTERNEL DIEU à qui obéissent tous les éléments de l’atmosphère, tous les animaux et les êtres humains sur la terre.

Alors, les Israélites attrapèrent ces cailles autant qu’ils purent le faire pendant tout le jour, toute la nuit, toute la journée du lendemain, et ils les étendirent autour du campement : celui qui en avait ramassé le moins, en avait dix homers (3600 litres environ). En multipliant ce volume par un peu plus de six cent mille hommes adultes du recensement, on ne peut même pas imaginer ce que cela représente. Et même si le chiffre du volume de cette « récolte céleste personnelle » de cailles est global, cette quantité totale de nourriture arrivée du ciel représente l’intervention époustouflante et illimitée de L’ÉTERNEL DIEU pour Son peuple.

On pourrait dire, aussi, qu’il y avait beaucoup trop de cailles du fait que leur viande ne pouvait pas être conservée pendant très longtemps dans le désert : c’est d’ailleurs la raison pour laquelle les Israélites les étendirent sur le sol, au soleil, pour les faire sécher afin de pouvoir les conserver quelques jours selon la méthode antique égyptienne (Hérodote II, 77).

Mais la chair des cailles étaient encore entre les dents des Israélites, et avant qu’ils aient achevé de la manger, lorsque la colère de L’ÉTERNEL DIEU éclata au milieu du peuple et provoqua une mortalité considérable. Même si les Écritures ne nous disent pas combien de temps dura la colère divine, et de quelle mort furent frappés les Israélites, les Écritures nous donnent des informations qui nous permettent de les évaluer. Elles sont les suivantes :

• « Vous en mangerez non pas un jour, ni deux jours, ni cinq jours, ni dix jours, ni vingt jours, mais un mois entier, jusqu’à ce qu’elle vous sorte par les narines et que vous en ayez du dégoût, parce que vous avez rejeté l’Éternel qui est au milieu de vous… »

• « Pendant tout ce jour et toute la nuit, et pendant toute la journée du lendemain, le peuple se leva et ramassa les cailles; celui qui en avait ramassé le moins en avait dix homers. Ils les étendirent pour eux autour du camp. »

• « La chair était encore entre leurs dents, elle n’était point consommée, lorsque la colère du Seigneur éclata contre le peuple, et que le Seigneur frappa le peuple d’une mortalité considérable. »

• « Ils furent pris d’ardentes convoitises dans le désert, et mirent Dieu à l’épreuve dans la solitude. Il leur accorda ce qu’ils réclamaient, mais envoya la consomption dans leurs organes. »

Nous pensons que ces versets signifient que :

• Les Israélites étaient restés dans le campement de Kibroth-Hattaava pendant un mois, à cause de la promesse de L’ÉTERNEL DIEU, et à cause de la quantité stupéfiante de cailles qu’ils firent sécher afin de les conserver pour s’en nourrir pendant cette durée.

• Pendant toute cette durée d’un mois, L’ÉTERNEL DIEU frappa de très nombreux Israélites de maladies mortelles (indigestions, infections, contagions, épidémies) qui étaient la conséquence de leur convoitise et de leur gloutonnerie, plutôt que de la reconnaissance qu’ils devaient témoigner envers le DIEU Tout-Puissant en LUI rendant grâce et en s’humiliant devant LUI par la repentance. La traduction de Kibroth-Hattaava résume parfaitement ce qui s’est passé dans ce campement.

Cet incident a commencé par la plainte du « ramassis » et des enfants d’Israël, à Moïse, pour avoir de la viande à manger, mais sans se placer devant L’ÉTERNEL DIEU qui seul pourvoyait à leurs besoins depuis leur libération d’Égypte et qui les connaissaient à l’avance. Mais le cœur de ces personnes avait surtout la convoitise de posséder tout ce qu’ils désiraient, comme si cela leur était dû. Ils n’avaient pas encore compris le commandement de la convoitise. Car ils trouvaient anormal de ne pas posséder toute la viande dont ils avaient envie du fait qu’ils étaient le peuple des enfants de DIEU mis à part dans le désert. Et les propos de comparaison qu’ils firent, par rapport à l’époque où ils vivaient en Égypte, rappelaient en fait la nourriture des Égyptiens et certainement pas la leur, du fait qu’ils étaient esclaves ou prisonniers. C’est la raison pour laquelle L’ÉTERNEL DIEU a organisé cette mise à l’épreuve de leur foi par l’absence de viande pour tout le peuple, y compris le « ramassis ».

Cette épreuve de la faim, puis du miracle des cailles et leur surabondance conduisant les Israélites à la mort, avait un but précis voulu et annoncé à l’avance par L’ÉTERNEL DIEU, et transmis par Moïse pour l’édification de tous comme un grand message spirituel :

• L’ÉTERNEL DIEU connaît toutes choses à l’avance. Et c’est toujours Sa volonté qui s’accomplit.

• Que l’être humain ne considère pas que L’ÉTERNEL DIEU ait des limites, comme IL lui en a fixées à cause de ses péchés. Et gardons-nous de vouloir imposer des limites à L’ÉTERNEL DIEU.

• Rien n’est impossible à L’ÉTERNEL DIEU à qui appartiennent toutes choses. Et tout devient possible pour celui qui croit et se confie en LUI.

• La démonstration visuelle de la puissance de DIEU pour le peuple d’Israël. Et la démonstration visuelle et spirituelle de Sa puissance en CHRIST pour Ses enfants nés de nouveau.

• Une mise à l’épreuve de tout le peuple d’Israël pour qu’il se repente envers L’ÉTERNEL DIEU qui est toujours patient. Car IL désire que tous les êtres humains arrivent à une repentance sincère pour qu’ils connaissent les richesses de Sa bonté.

• Le refus de l’abandon du mensonge, qui consiste à changer la vérité de DIEU qui ne ment point. Car, le peuple de DIEU sait que sans repentance le mensonge le dirige vers la mort éternelle.

• Vous ne tenterez pas L’ÉTERNEL votre DIEU. Lorsque les Israélites L’ont provoqué avec ironie, ils en ont payé le prix. Leur mauvais comportement, qu’ils renouvelleront, doit nous servir d’exemple à nous qui sommes nés de nouveau par CHRIST.

• La convoitise pour la possession est la désobéissance à un commandement de la loi : elle pouvait provoquer la mort. La loi exigeait une obéissance stricte sans recours, contrairement à la foi en CHRIST. Parce que par Sa mort sur la croix, IL a payé Lui-même le prix de cette condamnation pour tous.

• Ne pas se glorifier soi-même mais uniquement en L’ÉTERNEL DIEU. Ne pas avoir une opinion supérieure de soi-même, mais seulement celle qu’IL veut nous accorder. Se confier à LUI en toutes circonstances, plutôt que se confier à soi-même.

• Tout est possible pour celui qui s’humilie devant L’ÉTERNEL DIEU et qui met toute sa confiance en LUI, contrairement à ce que fit le peuple d’Israël. Car, L’ÉTERNEL DIEU prend soin de tous ceux qui se confient en LUI.

La vie nouvelle du peuple de DIEU racheté aurait dû se manifester par son humilité et son obéissance envers LUI. Mais cette nouvelle vie ne s’accomplira que quinze siècles plus tard par la mort et la résurrection de JÉSUS-CHRIST pour tous ceux qui se repentiront et Le reconnaîtrons comme leur Seigneur et Sauveur.