DERNIERS DISCOURS DE MOÏSE – RAPPEL ET MISE À JOUR DE LA LOI ÉCRITE

Les derniers propos que Moïse adressa à tout le peuple d’Israël avant sa mort, sont contenus dans le livre du Deutéronome. Il les prononça dans le campement installé dans la plaine du Jourdain, de Beth-Jeschimoth jusqu’à Abel-Sittim. Il prononça tous ses discours à partir du 1^er jour du 11^ème mois de la 40^ème année et jusqu’à sa mort, soit pendant deux mois environ (voir calendrier).

Bien que l’authenticité des textes contenus dans ce livre soit attribuée à Moïse, de nombres exégètes la conteste en l’attribuant à des auteurs plus tardifs. Pourtant, malgré le fait que l’introduction du 1^er chapitre et que celle de la présentation de la loi par Moïse aux Israélites furent sans doute écrites par un auteur postérieur à Moïse depuis le pays de Canaan déjà conquis, et que le dernier chapitre qui commente la mort de Moïse ne peut pas avoir été rédigé par lui, de nombreux éléments annulent toutes réserves sur l’authenticité principale attribuée à Moïse :

• Moïse parle plus de quarante fois à la première personne (je) dans le livre du Deutéronome.

• Moïse rappela et écrivit toute la loi dans le camp installé près du Jourdain, et la confia aux Lévites pour qu’ils la dépose près de l’Arche dans le Tabernacle, puis dans le Temple. Encore plus tard, le rouleau de la loi contenant les malédictions écrites dans le Deutéronome fut trouvé par le Souverain Sacrificateur Hilkija. Il le fit lire au roi Josias qui fut touché dans son cœur et qui soumit le pays et le peuple d’Israël à ce qu’il y était écrit.

• Au mont Sinaï, L’ÉTERNEL ordonna de se souvenir du jour du sabbat. Près du Jourdain, Moïse précisa qu’il fallait l’observer.

• L’alliance de la nouvelle génération du peuple d’Israël, avec DIEU, fut conforme à la loi définie par Moïse à Horeb avec en plus des compléments qu’il prononça et qu’il écrivit dans ce livre (Deutéronome) dans le camp installé dans les plaines de Moab.

• L’ÉTERNEL confirma à Josué que toute la loi avait été prescrite et écrite par Moïse, qu’elle ne devait jamais s’éloigner de lui et qu’il devait la méditer afin d’agir selon son contenu.

• Josué écrivit sur des pierres une copie de la loi écrite par Moïse et il la lu devant tout le peuple sans rien y changer.

• Les ordonnances de la loi écrites par Moïse dans les plaines de Moab furent toujours mises en pratique des siècles plus tard.

• Les malédictions punitives citées par Moïse, si le peuple d’Israël transgressait les ordonnances d’obéissance, furent soulignées plusieurs siècles plus tard pour avoir été écrites par Moïse.

• Quatorze siècles plus tard, JÉSUS-CHRIST a cité lui-même plusieurs fois les textes du Deutéronome en les attribuant à Moïse afin qu’elles servent de référence.
  L’apôtre Paul rappela aussi des ordonnances de la loi écrites par Moïse dans le camp installé dans la plaine du Jourdain.

• Dans le livre du Deutéronome, Moïse a prophétisé la venue de JÉSUS qui le rappela Lui-même quatorze siècles plus tard.

• Moïse ordonna au peuple d’Israël de ne rien ajouter et de ne rien retrancher de ce qu’il allait lui prescrire dans les lois et les ordonnances. Il le rappela à nouveau au milieu de ses annonces. Et cet avertissement pour le respect de l’intégrité de la Parole de DIEU écrite nous est rappelé plusieurs fois dans les Saintes Ecritures, étant donné que toute Parole de DIEU est éprouvée et inspirée par l’ESPRIT-SAINT pour convaincre, corriger, et instruire les cœurs.

En fait, la véracité de la Parole de DIEU écrite et vivante n’est contestée que par ceux qui nient l’unité de l’existence de Son auteur qui est L’ÉTERNEL DIEU en trois personnes : Le PÈRE, Le FILS et L’ESPRIT-SAINT qui sont unis dans la plénitude divine éternelle.

Ainsi, étant convaincu de l’authenticité des propos de Moïse écrits dans le livre du Deutéronome, et que nous avons déjà référencés près de huit cent fois dans cette étude biblique de « L’Exode, le sentier de la vie », nous pouvons diviser le Deutéronome en plusieurs parties qui représentent des thèmes différents :

• 1^ère partie : Introduction et datation.

• 2^ème partie : Rappel des faits importants depuis le départ des Israélites de leur camp installé devant la montagne de DIEU.

• 3^ème partie : Rappel des dix commandements, des lois, des ordonnances, et une exhortation à leur obéissance.

• 4^ème partie : Souvenirs de rébellion des Israélites, et exhortation à aimer et obéir à L’ÉTERNEL le DIEU d’Israël.

• 5^ème partie : Rappel d’autres lois et ordonnances diverses avec des ajustements complémentaires.

• 6^ème partie : Les bénédictions résultantes de l’obéissance et les malédictions résultantes de la désobéissance aux ordonnances de la loi – Renouvellement de l’alliance.

• 7^ème partie : Avant la mort de Moïse, préservation écrite de la loi et du cantique de L’ÉTERNEL – Lecture du cantique.

• 8^ème partie : Dernières exhortations de Moïse et prière prophétique pour le peuple d’Israël.

• 9^ème partie : La mort de Moïse, le grand berger d’Israël.

Le 1^er jour du 11^ème mois de la 40^ème année, depuis la sortie du peuple d’Israël de l’Égypte, Moïse commença à prononcer ses derniers discours devant tout le peuple d’Israël. La précision citée du jour de son commencement permet de le situer environ vers le 20 janvier de la 41^ème année de notre calendrier (voir tableau).

Du fait que l’introduction de ce livre du Deutéronome fut écrite par un auteur postérieur à Moïse, depuis le pays de Canaan conquis, c’est-à-dire après la mort de Moïse, seule la position du peuple d’Israël installé dans la plaine (de Moab) au-delà du Jourdain nous a été donnée avec une précision confirmée. Car le désert et les sites décrits dans le premier verset sont des contrées que le peuple avait traversées dans sa généralité avant que Moïse prononce ses derniers discours. Par exemple :

• Souph était le nom de la mer Rouge, appelée Yam souph  (mer des joncs ou roseaux). Paran désignerait le désert immense au nord de celui du Sinaï, depuis Kadès-Barnéa jusqu’au golfe d’Akaba au sud-est. Hatséroth, l’oasis de ce nom, est situé à l’entrée du désert de Paran, près de la mer Rouge où le peuple campa (voir carte). Quant aux autres sites, leur lieu est incertain.

Enfin, pour les onze journées (de marche) séparant « Horeb » jusqu’à Kadès-Barnéa par la montagne, elles ne peuvent pas représenter le temps qu’il aurait fallu à un peuple de deux millions de personnes pour parcourir ce trajet grand et redoutable avec ses campements. En fait ce temps de onze journées signifie, à titre comparatif, qu’il aurait suffi au peuple d’Israël pour le conduire jusqu’à Kadès-Barnéa afin d’entrer en Canaan, mais qu’il lui aura fallu en réalité plus de trente-huit années (40^ème année depuis la sortie d’Égypte) pour le parcourir à cause de sa désobéissance !

Le contenu des discours, que Moïse devait prononcer et écrire ensuite, devait être conforme à tout ce que L’ÉTERNEL lui avait ordonné. Alors, tout le peuple des Israélites était donc, semble-t-il, rassemblé dans le campement installé dans les plaines de Moab, de Beth-Jeschimoth jusqu’à Abel-Sittim, et non pas celui près du Jourdain qu’ils occuperont avant sa traversée (voir carte), malgré le fait que les bergers près de leurs troupeaux ou les hommes combattants devaient sans doute être placés en surveillance dans tout le territoire conquis aux Amoréens du fait que le récit précise que Moïse commença ses discours après la conquête des territoires de Sihon et Og rois amoréens installés à l’orient du Jourdain.

Moïse rappela le souvenir des évènements stratégiques que le peuple des Israélites avaient vécus depuis l’ordre que L’ÉTERNEL DIEU leur avait donné de quitter le campement installé devant le mont Horeb (mont Sinaï = montagne de DIEU).

En fait, c’est à la génération des Israélites âgés de moins de 59 ans (20 + 39) que Moïse s’adressa parce que leurs parents et aînés étaient déjà tous morts dans le désert. Cela signifie que, parmi cette nouvelle génération, beaucoup d’entre eux ne connaissaient pas forcément tout ce qui c’était passé depuis trente-huit années, et même depuis la sortie d’Égypte, parce qu’ils étaient trop jeunes ou pas encore nés à cette époque, et qu’ils y ignoraient aussi pourquoi la génération des douze tribus israélites, qui les avait précédés, avait succombée, exceptés Caleb et Josué.

Alors, Moïse fit un rappel global des évènements principaux qui avaient marqués la vie du peuple d’Israël depuis plus de trente-huit années, ainsi que les raisons pour lesquelles cette nouvelle génération ne devait pas agir comme l’ancienne, mais qu’elle devait au contraire se soumettre à L’ÉTERNEL DIEU dans l’obéissance et la fidélité. Ce discours de Moïse fut prononcé dans l’ordre suivant :

• Ordre de L’ÉTERNEL de partir depuis le camp installé devant Sa montagne pour conquérir le pays qu’IL leur avait promis.

• Organisation préliminaire du peuple pour soulager Moïse.

• Parcours difficile depuis le mont Horeb (mont Sinaï) jusqu’à Kadès-Barnéa.

• Mise à l’épreuve des Israélites, au moyen de leurs observateurs envoyés en éclaireurs dans le pays promis. Le refus du peuple d’y entrer, et leur condamnation de ne jamais pouvoir y entrer.

• Le retour en arrière du peuple jusqu’à la mer Rouge et leur agonie autour de la montagne de Séir pendant trente-huit ans.

• L’ordre de L’ÉTERNEL à la nouvelle génération des Israélites de repartir pour conquérir le pays promis. Puis, le contournement du pays d’Édom et la conquête du pays des Amoréens à l’orient de la mer Morte et du Jourdain en rappelant que les Édomites et les Moabites leurs avaient vendu des vivres et de l’eau au passage.

• L’interdiction personnelle à Moïse d’entrer dans le pays promis.

• Exhortation pour toute la nouvelle génération du peuple d’Israël à obéir aux ordonnances de la loi déjà prescrites par L’ÉTERNEL au mont Sinaï en les mettant en pratique avec un rappel des conséquences de la désobéissance envers LUI.

Il était important que cette nouvelle génération des Israélites soit avisée de tout ce qui c’était réellement passé pendant plus de trente-huit années à cause des infidélités de leurs pères et aînés envers L’ÉTERNEL DIEU, et dont ils ne s’étaient sans doute guère glorifiés. En évoquant ces mauvais souvenirs, Moïse voulait ainsi exhorter la nouvelle génération des enfants d’Israël à rester fidèle à L’ÉTERNEL DIEU qui avait racheté Son peuple avec puissance.

Moïse leur rappela que L’ÉTERNEL était toujours miséricordieux. Et même si L’ÉTERNEL dispersera le peuple d’Israël parmi d’autres peuples parce qu’il L’aura abandonné en s’éloignant de LUI par l’idolâtrie, IL n’oubliera jamais l’alliance qu’Il avait conclue avec ses ancêtres. Car, IL reste toujours fidèle à Ses promesses.

Mais pour bénéficier de ce privilège d’être le peuple élu de DIEU qu’IL avait choisi, désigné, et mis à part pour lui donner et lui enseigner des lois et des ordonnances afin de le sanctifier, il ne devait jamais se livrer à l’idolâtrie et la prostitution envers d’autres dieux délibérément, comme le fit la génération précédente.

Car L’ÉTERNEL et Moïse connaissaient à l’avance l’incrédulité qui se répandrait au sein de Son peuple dans la suite des générations, et même dès leur installation dans le pays promis. Pour cette raison, au cours de ses derniers discours, Moïse exhorta sans cesse le peuple d’Israël renouvelé à écouter, observer et mettre en pratique les commandements et les ordonnances de la loi qu’il lui prescrivait à nouveau.

Moïse mis en garde les Israélites de ne pas oublier l’alliance que L’ÉTERNEL avait contractée avec eux, et des conséquences qu’ils subiraient s’ils succombaient à l’idolâtrie.

Enfin, une fois ce discours terminé, il est rappelé au peuple d’Israël que Moïse donna à son peuple l’exemple de l’exacte observation de la volonté divine en ayant désigné trois villes de refuge au-delà du Jourdain avant qu’il ne meurt, et qui montrait déjà la mise en pratique de la justice de DIEU malgré l’incrédulité du peuple. Car c’est à cause de la désobéissance de leurs pères et aînés qu’ils avaient été obligés de conquérir le territoire des Amoréens situé en dehors du pays promis.

• Rappel des dix commandements prononcés par L’ÉTERNEL.

• Exhortation à obéir à tous les commandements, les ordonnances et les lois ordonnés par L’ÉTERNEL qui ont déjà été transmis au peuple d’Israël par Moïse.

Si Moïse rappela le décalogue que L’ÉTERNEL DIEU avait prononcé sur le mont Sinaï plus de trente-neuf ans auparavant, il le fit de manière exhortative avec des ajustements. Car les petites différences qui existent entre le texte du Deutéronome et celui de l’Exode, n’altèrent en rien le sens des commandements, mais au contraire l’enrichit. D’ailleurs, ces petits détails différentiels prononcés et écrits par Moïse dans le Deutéronome, prouvent bien qu’il le fit au cours de ce rappel, puisqu’il précisa que L’ETERNEL avait déjà ordonné Ses commandements et qu’il fallait les observer.

Pour ces raisons, Moïse ne changea rien de la base des dix commandements, mais il insista sur leur valeur fondamentale en enrichissant certains d’entre eux pour exhorter les Israélites à ne pas les entendre seulement mais à les apprendre et à les mettre en pratique. Car Moïse était le porte-parole de DIEU, et il ne pouvait pas se permettre de modifier Ses commandements mais au contraire les enrichir par des ajustements comme pour le 3^ème, sans en changer la racine, ni le sens, et à plus forte raison à cause de l’incrédulité des Israélites pendant ces trente-neuf années passées. En fait, deux commandements ont vraiment été modifiés par rapport à ceux prononcés auparavant par L’ETERNEL sur le mont Sinaï :

« Observe le jour du repos (sabbat), pour le sanctifier, comme l’Éternel, ton Dieu, te l’a ordonné. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos (sabbat) de l’Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bœuf, ni ton âne, ni aucune de tes bêtes, ni l’étranger qui est dans tes portes, afin que ton serviteur et ta servante se reposent comme toi.

Tu te souviendras que tu as été esclave au pays d’Égypte, et que l’Éternel, ton Dieu, t’en a fait sortir à main forte et à bras étendu : c’est pourquoi l’Éternel, ton Dieu, t’a ordonné d’observer le jour du repos (sabbat). »

Depuis le mont Sinaï, L’ÉTERNEL avait dit au peuple « Pense » ou « Souviens-toi » selon les traductions. Mais en rappelant ce commandement trente-neuf ans plus tard, Moïse dit « observe » ou « respecte » ou « prends soin ». Cette nuance avec l’ordonnance originale n’est pas anodine, car elle exhortait le peuple à exécuter l’ordre de L’ÉTERNEL de cesser toute activité le jour du sabbat pour le sanctifier comme IL l’avait ordonné. Cela signifiait que de cesser toutes activités le septième jour de chaque semaine n’était pas aléatoire mais obligatoire pour tous et perpétuellement. Même si la loi promulguée au mont Sinaï condamnait à mort quiconque ne respectait pas le repos du sabbat en se permettant d’avoir une activité ce jour-là, les Israélites avaient souvent profané le sabbat pendant trente-neuf années dans le désert, que ce soit les pères, les aînés ou la nouvelle génération. Car, ce ne fut pas par ignorance mais de sang-froid que les pères comme les fils Israélites profanèrent le sabbat et que tous les coupables en périrent. En réalité, pendant cette longue période d’agonie, chacun avait fait et ne faisait encore que ce qu’il voulait, et même jusqu’à se soumettre à l’idolâtrie avec des étrangers. Pourtant, le jour du sabbat ne pouvait jamais être ignoré à cause de la manne absente ce jour-là, mais présente en double quantité la veille, et qui fut leur nourriture principale pendant près de quarante ans dans le désert. Le peuple d’Israël aurait-il oublié son engagement répété d’obéir à l’alliance contractée avec L’ÉTERNEL ?

C’est pour cette raison que Moïse exhorta les Israélites à respecter le jour du sabbat comme L’ÉTERNEL l’avait ordonné. Pourtant, leurs descendants profaneront le jour du sabbat pendant des siècles.

D’autres précisons furent ajoutées par Moïse au sujet du respect du sabbat qui devait être un jour sans activités.

En effet, concernant tout le bétail, Moïse précisa que même l’âne devait être laissé au repos ce jour-là, du fait qu’il était indispensable pour être monté ou chargé ; et malgré le fait qu’il soit obstiné, il était fort et soumis. Du fait que son utilisation était indispensable pour toute activité, Moïse précisa qu’il devait être aussi laissé au repos le jour du sabbat, comme le bœuf, et même tous les autres animaux que les Israélites auraient pu utiliser malgré le fait que certains soient des animaux impurs comme l’âne.

Enfin pour amplifier son exhortation auprès des Israélites, Moïse leur rappela que c’était L’ÉTERNEL, leur DIEU, qui les avait délivrés de l’esclavage de l’Égypte par Sa puissance. Pour cette raison, ils devaient tous observer le jour du sabbat en le LUI consacrant pour LUI rendre hommage afin de ne jamais oublier qu’IL les avait tous rachetés. Car la cessation de toutes activités, ce jour-là, était nécessaire pour se souvenir de l’amour de DIEU pour Son peuple.

Toutefois, l’interdiction d’avoir une activité le jour du sabbat ne s’appliquait pas à ceux qui étaient au service de DIEU, ou pour la circoncision ce jour-là, ou pour les tâches de première nécessité, ou pour venir au secours de son prochain. En réalité, L’ÉTERNEL DIEU regarde la pensée du cœur de chacun, même pour le respect du sabbat qui était réservé à Son adoration prioritaire le septième jour de la semaine par les Israélites, et le premier jour de la semaine pour les chrétiens depuis que JÉSUS-CHRIST est ressuscité ce jour-là pour achever l’œuvre de la rédemption approuvée par DIEU. Ainsi, nous devons LUI consacrer ce jour de repos et d’adoration afin de nous souvenir qu’IL nous a rachetés par le sacrifice de Son Fils JÉSUS notre Sauveur qui demeure le Seigneur du sabbat pour toujours parce qu’IL nous a délivrés de l’esclavage du péché.

En rappelant ce commandement, Moïse précisa « comme l’Eternel ton Dieu te l’a ordonné » de manière identique au commandement précédent. Ceci signifie toute l’importance de l’obéissance et l’amour que les enfants doivent manifester envers leurs parents pour vivre « heureux ». C’est la base de la famille des enfants de DIEU que la nouvelle génération née dans le désert avait négligée, et que la Parole de DIEU nous rappelle encore avec insistance.

Le rappel des dix commandements était la base d’enseignement spirituel et moral indispensable, et même vital pour la nouvelle génération du peuple d’Israël afin qu’il obéisse à L’ÉTERNEL DIEU et le craigne. Moïse ajouta même un autre commandement qui rassemblait les quatre premiers, et qui deviendra le premier et le plus grand selon JÉSUS-CHRIST : « Tu aimeras l’Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. »

Pour les six autres commandements, qui concernent notre amour pour notre prochain, quel qu’il soit, L’ÉTERNEL les avait déjà rassemblés en un seul :

« Tu aimeras ton prochain comme toi-même »

Et il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là nous a précisé le Seigneur JÉSUS-CHRIST.

Pour exhorter les Israélites à respecter tous ces commandements, Moïse les encouragea à les enseigner aussi à leurs enfants et à tous ceux qu’ils rencontreront partout où ils se trouveront. Ils devront être inscrits dans leur cœur et être visibles par leur attitude et le témoignage qu’ils en donneront au milieu de leurs propres familles ou auprès de tous ceux qui observeront leur obéissance sans failles.

Moïse annonça aussi à l’avance, aux Israélites, toutes les merveilles et les bénédictions infinies dont ils seront gratifiés lorsqu’ils seront entrés dans le pays que L’ÉTERNEL avait promis de leurs donner depuis leurs pères. Mais cette promesse sera conditionnée par leur soumission à leur DIEU Tout-Puissant qui les avait délivrés de l’esclavage. Car, si au contraire ils s’attachaient à d’autres dieux, la colère de L’ÉTERNEL s’enflammerait contre eux jusqu’à leur extermination. C’est la raison pour laquelle les Israélites devront enseigner ces commandements et les ordonnances à leurs enfants pour qu’ils les mettent en pratique comme L’ÉTERNEL l’avait ordonné afin que par leur soumission ils témoignent de la grâce qu’IL leur avait offerte en leur accordant Sa justice en partage dans le pays promis.

Moïse annonça aux Israélites que L’ÉTERNEL chassera de devant eux tous les peuples résidant dans le pays promis. Car, dès qu’ils seront entrés dans le pays de Canaan, L’ÉTERNEL leur livrera sept peuples malgré le fait qu’ils soient plus nombreux et plus puissants que le peuple d’Israël. C’est la raison pour laquelle les Israélites ne devront leur accorder aucune grâce ni traiter aucune alliance avec eux. Ainsi, aucun mariage de leurs enfants avec les fils et les filles de ces peuples-là ne seront autorisés. Car, ils pourraient les détourner de L’ÉTERNEL par l’attachement à d’autres divinités. Et dans ce cas-là, la colère de L’ÉTERNEL s’enflammerait contre tout le peuple d’Israël pour sa destruction.

En fait, si L’ÉTERNEL avait séparé le peuple d’Israël de tous les autres en l’isolant dans le Sinaï, c’était pour le sanctifier et non pas pour qu’il s’attache à tous ces peuples idolâtres en se mélangeant à eux. Au contraire, les Israélites devront exterminer sans pitié ces peuples et détruire tout ce qui pourra être pour eux une source d’idolâtrie et d’éloignement envers L’ÉTERNEL.

Moïse rappela aux Israélites que ce n’était pas à cause de leur immense population que L’ÉTERNEL les avait choisis et mis à part, mais parce qu’IL les aimait. Ainsi, IL restera fidèle au serment qu’IL avait fait à leurs ancêtres. D’ailleurs, comme L’ÉTERNEL avait promis qu’IL resterait fidèle jusqu’à la millième génération de ceux qui L’aiment et LUI obéissent, IL l’a parfaitement accompli en envoyant Son Fils unique pour sauver tous ceux qui croient en LUI comme leur unique Sauveur. Tous ceux-là font partie de ces mille générations parce qu’ils sont justifiés, et d’autres le seront encore, par la foi en DIEU comme le fut déjà Abraham il y a plus de quarante siècles. Quelle bonne nouvelle de savoir que nous pouvons tous être justifiés par la foi en CHRIST, circoncis ou incirconcis, malgré le fait qu’aucun d’entre nous ne soit juste alors que DIEU seul est juste. Mais comment expliquer que DIEU, qui est parfaitement juste, puisse justifier les êtres humains bien qu’aucun d’entre eux ne soit juste ? C’est parce que DIEU est amour et qu’IL a trouvé le moyen de concilier cet amour parfait avec Sa justice parfaite en faisant tomber sur Son Fils unique le jugement que nous méritions tous à cause de nos péchés. Ainsi, Son exigence de justice a été satisfaite par JÉSUS-CHRIST qui l’a payée en donnant sa vie sur la croix. Par elle, Sa miséricorde a triomphé du jugement.

Pour consolider son discours, Moïse rappela à tout le peuple d’Israël pourquoi L’ÉTERNEL DIEU l’avait fait souffrir dans le désert pendant près de quarante années. En fait, c’était pour connaître les dispositions de son cœur qu’IL l’avait humilié et éprouvé en le laissant souffrir de la faim mais en le nourrissant de la manne céleste suffisante, afin qu’il puisse comprendre qu’il pouvait vivre de tout ce qui sort de la bouche de DIEU, comme l’a rappelé JÉSUS à toute l’humanité. Car, malgré cette longue épreuve, L’ÉTERNEL avait toujours pourvu à tous les besoins du peuple d’Israël afin qu’il puisse la supporter. En réalité, cette longue mise à l’épreuve avait pour but de faire comprendre à tous les Israélites qu’ils pourront toujours LUI faire une entière confiance en Lui restant fidèle.

C’est la raison pour laquelle Moïse annonça à l’avance, aux Israélites rassemblés devant lui, toutes les merveilles et les bénédictions infinies dont ils seront gratifiés lorsqu’ils seront entrés dans le pays que L’ÉTERNEL leur avait promis depuis leurs pères. Mais à la condition qu’ils n’oublient jamais que c’était LUI seul qui les avait délivrés de l’Égypte et non pas par leur propre force humaine. Par contre, si les Israélites l’oubliaient en s’attachant à d‘autres dieux, ils périront comme les autres nations infidèles et idolâtres.

Moïse annonça à nouveau aux Israélites que L’ÉTERNEL, leur DIEU Tout-Puissant, chassera de devant eux tous les peuples résidant dans le pays promis. Toutefois, Moïse mis en garde les Israélites de ne pas avoir une trop haute opinion d’eux-mêmes en croyant que c’était grâce à leur mérite que L’ÉTERNEL allait leur donner la possession du pays promis. En réalité, c’était uniquement à cause de la perversité (abominations) des peuples qui l’occupaient que L’ÉTERNEL allait les chasser et en donner la possession aux Israélites. Car le peuple d’Israël était loin d’être vertueux et bien trop entêté et rebelle pour le mériter ; et il devait s’en souvenir.

Alors, pour rafraichir la mémoire des Israélites, Moïse leur rappela le souvenir de leurs rébellions et de leur désobéissance qui provoquèrent maintes fois la colère de L’ÉTERNEL envers eux :

• Contestation de la présence de DIEU à cause du manque d’eau à Massa (et Meriba).

• L’infidélité avec le veau en métal.

• Les murmures à Tabeéra.

• La rébellion à Kibroth-Hattaava.

• Le refus d’entrée dans le pays de Canaan par le sud, ou d’y pénétrer sans L’ÉTERNEL DIEU.

Après avoir énuméré quelques souvenirs peu glorieux des Israélites depuis leur sortie d’Égypte, et malgré l’enseignement qu’ils avaient reçu au mont Sinaï, Moïse rappela qu’il dut se prosterner pendant quarante jours devant L’ÉTERNEL sur le mont Sinaï pour implorer Sa grâce afin qu’IL ne les détruise pas à cause de leur infidélité devant le veau d’or. Et L’ÉTERNEL agréa son intercession en écrivant à nouveau les commandements sur les nouvelles tables afin qu’elles soient toujours un emblème d’obéissance dans le cœur de ce peuple infidèle et désobéissant.

Puis Moïse ouvrit une parenthèse qui n’est pas placée ici par inadvertance, par un autre auteur que lui, comme certains exégètes l’imaginent. Au contraire, d’une manière brutale, Moïse rappela ici deux évènements importants vécus dans le désert pendant l’exode. Il évoqua d’abord le souvenir de la mort d’Aaron malgré le fait qu’il soit le Souverain Sacrificateur du peuple devant L’ÉTERNEL. Moïse voulait se servir de cette citation pour montrer aux Israélites que, malgré sa position suprême, Aaron mourut parce qu’il avait désobéi à la Parole de L’ÉTERNEL. Ainsi, tous les Israélites devaient prendre garde des conséquences de la désobéissance envers L’ÉTERNEL pour qui que ce soit.

En rappelant la mort d’Aaron pour le second passage du peuple à cet endroit à plusieurs années d’intervalle, les propos de Moïse étaient aussi en rapport avec ce qu’il venait de souligner au sujet d’Aaron qui avait été épargné auparavant par L’ÉTERNEL dans l’affaire de l’idolâtrie avec le veau en métal, grâce à l’intercession de Moïse. La mission de gouverner la suprématie de DIEU n’était pas à prendre à la légère comme le fit Aaron, malgré le fait que sa succession héréditaire soit assurée par son fils Éléazar selon l’ordre de L’ÉTERNEL. Ainsi, le fait qu’Aaron fut jugé pour son péché devait instaurer la crainte de L’ÉTERNEL dans le cœur de tous les Israélites. Toutefois, le peuple d’Israël ne devait pas oublier que les Lévites étaient tous au service de L’ÉTERNEL parce qu’IL les avait désignés pour être Lui-même Son héritage sans qu’ils bénéficient d’un bien territorial dans le pays promis. C’est la raison pour laquelle les Lévites devaient être un exemple d’obéissance et de soumission envers L’ÉTERNEL, avec le privilège d’entourer, de servir et porter l’Arche de l’alliance de L’ÉTERNEL qui en était la manifestation.

Cette parenthèse de Moïse est un message prophétique d’héritage éternel pour tous ceux qui obéissent à L’ÉTERNEL DIEU en se soumettant à Lui par la foi en Son Fils JÉSUS-CHRIST leur Sauveur. Car ainsi, ils sont conduits par le SAINT-ESPRIT en étant devenus des enfants de DIEU rachetés par une nouvelle alliance.

Après cette parenthèse, Moïse reprit le cours du récit qu’il avait interrompu, en rappelant aux Israélites que, trente-neuf ans auparavant, il était à nouveau resté quarante jours et quarante nuits sur la montagne de L’ÉTERNEL, soit aussi longtemps qu’il l’avait déjà fait précédemment. Mais cette fois, Moïse était remonté vers L’ÉTERNEL pour le supplier de ne pas détruire complètement le peuple d’Israël qui Lui avait été infidèle. Et Moïse eut gain de cause devant L’ÉTERNEL qui lui renouvela Sa confiance de conducteur et son alliance avec le peuple d’Israël.

Puis, Moïse insista à nouveau à plusieurs reprises sur l’obligation des Israélites de craindre L’ÉTERNEL afin de marcher dans Ses voies, de L’aimer, et de Le servir de tout leur cœur et de toute leur âme en observant tous Ses commandements et Ses prescriptions pour vivre heureux. Car ce n’était pas à une divinité terrestre auquel les Israélites devaient se soumettre, mais à L’ÉTERNEL DIEU créateur de l’univers, grand et redoutable parce qu’IL est Souverain depuis toujours sur tout ce qui existe et qu’Il jugera le monde entier.

Cette persistance de Moïse d’obéissance à L’ÉTERNEL DIEU par le peuple qu’IL avait choisi, mis à part et sanctifié dans le désert, était d’abord adressé à tous ceux qui avaient été les témoins oculaires de Sa puissance lorsqu’IL avait délivré tout le peuple d’Israël de l’esclavage imposé par le Pharaon en Égypte. Car les anciens, qui avaient survécu à l’extermination du peuple d’Israël dans le désert, n’avaient pas été condamnés à mort par L’ÉTERNEL du fait qu’ils n’avaient pas été recensés la première fois parce qu’ils étaient alors âgés de moins de vingt ans, excepté Caleb et Josué. Il y avait peut-être, aussi, beaucoup de Lévites qui étaient trop jeunes pour le premier recensement et tous ceux qui restèrent fidèles à L’ÉTERNEL, comme ce fut le cas pour Phinées fils d’Éléazar fils d’Aaron par exemple.

Ce qui signifie que tous les hommes des douze tribus, qui étaient âgés ici de moins de cinquante-neuf ans (20 + 39), au moment où Moïse s’adressait au peuple, étaient d’abord concernés par son message afin qu’ils rapportent à leurs enfants et petits-enfants tout ce que L’ÉTERNEL avait fait en Égypte pour les délivrer de l’esclavage du fait qu’ils en avaient été les témoins oculaires pendant leur jeunesse.

Car cette nouvelle génération, qui allait entrer en terre promise, n’avait pas connu tous ces évènements exceptionnels dont L’ÉTERNEL DIEU était l’auteur pour Son peuple élu. Et cette nouvelle génération ne pouvait les connaître que par les récits répétés des témoins encore vivants qui les avaient vécus et qui pouvaient encore le rappeler. Ainsi, le souvenir de tout ce qu’avait accompli L’ÉTERNEL par sa puissance pour le peuple d’Israël a été transmis de génération en génération pour arriver jusqu’à nous.

Mais ces témoins oculaires devaient aussi narrer, à cette nouvelle génération, toutes les infidélités des tribus d’Israël envers L’ÉTERNEL DIEU pendant ces 39 années dans le désert, et les conséquences mortelles qu’en payèrent notamment les initiateurs Dathan et Abiram ainsi que toutes leurs familles et tout ce qui leur appartenait. Si Koré n’est pas cité ici par Moïse dans son rappel historique concernant le châtiment par l’engloutissement dans la terre résultant de cette révolte, alors qu’il en était l’initiateur avec Dathan et Abiram, c’est parce Koré était Lévite et qu’il ne mourut pas forcément dans l’engloutissement de leurs tentes mais plutôt par le feu de L’ÉTERNEL. Et que Moïse n’en parle pas ici en est peut-être la preuve.

Ce rappel de mémoire de Moïse avait pour but de faire prendre conscience à tous les Israélites du privilège qu’ils avaient d’avoir été choisis et délivrés par L’ÉTERNEL DIEU, le Tout-Puissant, malgré le fait qu’ils aient une nature rebelle et désobéissance envers LUI et qu’ils l’avaient démontrée tant de fois. Mais L’ÉTERNEL, comme Moïse, le savait bien. Les Israélites avaient besoin de circoncire leur cœur pour qu’ils changent leur pensée et leur conduite afin de comprendre le privilège qu’ils avaient d’appartenir à L’ÉTERNEL DIEU Souverain, Puissant et redoutable, qui ne fait acception de personnes, et qui ne cède jamais à l’idolâtrie ni à la corruption.

Moïse rappela aux Israélites que leurs ancêtres étaient descendus en Égypte au nombre de soixante-dix personnes avec Jacob (quatre-cent-soixante-neuf ans (430+39) auparavant, et qu’ils allaient bientôt entrer dans le pays promis en étant devenu un peuple immense parce que L’ÉTERNEL avait fait des prodiges pour lui afin que Sa promesse s’accomplisse. C’est aussi encore un autre argument que Moïse utilisa pour exhorter avec insistance les Israélites à être fidèles à L’ÉTERNEL en s’attachant à LUI avec crainte en obéissant à tous Ses commandements. Sinon, Ses bénédictions seront remplacées par des malédictions dont ils devront s’engager sur les monts Garizim et Ebal. Mais ces multiples exhortations de Moïse à la fidélité envers L’ÉTERNEL seront vite remplacées par de multiples infidélités.

Pour qu’un bon témoignage des Israélites soit incontestable vis-à-vis des païens, il fallait qu’ils aient une conduite irréprochable devant L’ÉTERNEL DIEU. Il était donc fondamental qu’ils fassent disparaître l’impureté de leur cœur et leur esprit de rébellion. Mais tous ces évènements merveilleux accomplis par l’intervention de L’ÉTERNEL DIEU dont bénéficièrent avec abondance les Israélites, et qui sont rappelés ici par Moïse, doivent nous servir d’exemple afin que nous n’ayons pas de mauvaises pensées et de mauvais désirs comme ils en eurent malgré la bonté et la fidélité du Seigneur Tout-Puissant pendant ces quarante années pour leur donner le pays qu’il avait promis à leurs pères. Car c’est contre tous ceux qui se révoltèrent envers L’ÉTERNEL DIEU et Sa Parole que Sa colère se répandit sur eux pendant quarante années, et qu’IL les fit périr.

Pourtant, comme tous les chrétiens nés de nouveau sont baptisés en CHRIST, tous les Israélites avaient été « baptisés » en quelque sorte au travers du passage de la mer rouge et par lequel ils furent consacrés à DIEU pour Lui appartenir. Ainsi, les Israélites furent baptisés en préfiguration des chrétiens baptisés en CHRIST qui les a délivrés de l’esclavage du péché par Sa mort sur la croix et Sa résurrection. Et ils sont tous unis par le baptême en CHRIST une fois pour toutes. Mais si Moïse fut le médiateur de cette délivrance de l’Égypte par la traversée de la mer Rouge, JÉSUS-CHRIST est Lui-même l’auteur d’une délivrance éternelle pour tous ceux qu’IL a rachetés par Son sacrifice sur la croix et Son sang versé.

Comme la lumière de DIEU éclaira les Israélites pour les libérer et les guider pendant quarante années, JÉSUS-CHRIST est la lumière du monde pour tous ceux qui croient en Lui comme leur unique Sauveur et en se laissent toujours guider par Lui.

Étant totalement libérés, les israélites ont tous mangé à volonté la manne céleste qui symbolisait la nourriture spirituel de la Parole de DIEU qui est JÉSUS-CHRIST. De même pendant les campements et déplacements des Israélites, L’ÉTERNEL DIEU pourvut à tous leurs besoins en eau dans le désert pendant quarante années. Ce breuvage mis à leur disposition par L’ÉTERNEL DIEU partout où ils étaient et qui jaillissait au travers d’un rocher, préfigurait un rafraichissement spirituel abondant jaillissant d’un rocher qui était CHRIST parce qu’IL est la source d’eau vive de la vie éternelle et de la lumière éternelle qu’IL nous a transmis par L’ESPRIT-SAINT.

Cette salve d’avertissements prononcés par Moïse était encore insuffisante pour qu’il en reste là. Il prodigua encore aux Israélites de détruire tous les lieux d’adoration des peuples qu’ils auront chassés du pays de Canaan. Ceci signifiait que tous les autels, toutes les statues et toutes représentations quelconques élevées à la vénération des divinités païennes ou idoles devront être détruits et brûlés afin de les faire disparaître définitivement. Car le peuple saint d’Israël devra habiter dans une terre sainte sans idoles. Dans cet esprit, Moïse ordonna aux Israélites de ne pas agir envers L’ÉTERNEL comme le faisaient ces peuples par la multiplicité des lieux de culte à leur guise. Au contraire, les Israélites devront célébrer L’ÉTERNEL dans le lieu unique qu’IL aura désigné Lui-même au sein du territoire qu’IL leur aura donné pour s’y installer. Ainsi, le Sanctuaire unique de L’ÉTERNEL DIEU devait neutraliser la tendance à l’idolâtrie en empêchant les Israélites de célébrer des cultes dans les nombreux sanctuaires cananéens où ils immolaient même leurs propres enfants en sacrifice. Pourtant, plusieurs siècles plus tard, les Israélites pratiqueront aussi ces abominations.

C’est la raison pour laquelle Moïse ordonna que tous les holocaustes, les sacrifices, les dîmes, les prémices et les offrandes volontaires devront être présentés à L’ÉTERNEL uniquement dans le lieu qu’IL aura désigné pour y installer Son Sanctuaire. Et en ce qui concerne les animaux sacrifiés pour L’ÉTERNEL uniquement dans Son Sanctuaire, Moïse précisa aux Israélites, qui habiteront loin de la ville du Sanctuaire, qu’ils pourront tuer du bétail pour leur propre nourriture dans le lieu où ils résideront, à condition que ce soit des animaux purs autres que ceux qui seront réservés à L’ÉTERNEL comme les premiers-nés du gros et du petit bétail, les dîmes, les offrandes volontaires et les prémices. Mais lorsqu’ils tueront des animaux pour leur propre nourriture, les Israélites devront toujours répandre leur sang sur le sol afin ne pas le manger conformément à l’ordonnance de la loi.

Moïse instruisit ensuite les Israélites comment ils devront agir si des faux prophètes ou des visionnaires se manifestaient au milieu d’eux. Car, une prophétie ou une vision ne signifie pas qu’elles soient conduites par DIEU. Et Moïse précisa, que même si elles s’accomplissaient, ne signifiait pas qu’elles avaient forcément une origine divine. En effet, si ces prophètes ou ces visionnaires prétendent parler au nom de L’ÉTERNEL DIEU mais incitent les auditeurs à s’attacher à d’autres dieux qui n’en sont pas, serait la preuve que leur message est d’une autre origine qui se traduira inévitablement par un abandon du DIEU d’Israël. Ce message de Moïse est toujours d’actualité pour toute l’humanité. Car, JÉSUS-CHRIST, notre Sauveur, nous a rappelé que Satan est l’auteur de ces ruses afin que tous les êtres humains s’éloignent de notre DIEU Tout-Puissant, et qu’en les séduisant ils soient perdus.

C’est la raison pour laquelle, déjà, Moïse prévint les Israélites de ne pas écouter ni de suivre de tels hommes mais d’aimer L’ÉTERNEL DIEU seul. Car, qui est DIEU si ce n’est L’ÉTERNEL ? Et il n’y a qu’un Seul DIEU Éternel qui a sauvé Son peuple de l’esclavage de l’Égypte et sauvé toute l’humanité de l’esclavage du péché par Son Fils JÉSUS-CHRIST qui a donné Sa vie en rançon pour tous.

Mais le danger de l’idolâtrie provoqué par l’intervention publique de faux prophètes ou de visionnaires n’était pas le seul dont devaient prendre garde les Israélites. Car, l’idolâtrie pouvait aussi les atteindre par la perversité plus personnelle des membres de leur propre famille ou par des proches. Dans tous ces cas-là, les Israélites devront exterminer par lapidation toutes ces personnes, même s’il s’agit de leurs propres conjoints ou de leurs enfants. Car, sinon, ce serait une honte pour eux. Ce châtiment irréversible de mise à mort était nécessaire pour que tous en soit prévenus et qu’ils comprennent que d’être infidèle à L’ÉTERNEL était un crime. Ainsi, les Israélites devront s’encourager mutuellement à LE craindre.

Quelle leçon pour tous les chrétiens du danger des faux prophètes qui peuvent les entraîner sur des chemins de perdition par leurs paroles trompeuses. C’est la raison pour laquelle notre DIEU Tout-Puissant nous avertit encore aujourd’hui pour nous mettre en garde en restant attachés à notre Seigneur et Sauveur JÉSUS-CHRIST.

Lorsque toute une ville du pays d’Israël aura été séduite par l’idolâtrie, tous ses habitants devront être exterminés et toute la ville et son contenu devront être brûlés. Cette ville ne sera jamais rebâtie car elle sera maudite pour toujours. Ces préceptes dictés par Moïse devaient inciter les Israélites à rester fidèles à L’ÉTERNEL DIEU en obéissant à tous Ses commandements pour éviter Sa colère.

Moïse rappela aux Israélites l’ordonnance sur l’interdiction du rite d’un deuil idolâtre comme le pratiquait les peuples païens qui consistait à se mutiler le corps ou se tailler les cheveux ou la barbe, ou encore de se tatouer le corps. Car le peuple de L’ÉTERNEL DIEU doit être saint.

Si L’ÉTERNEL incita Moïse à « marteler » d’avertissements le peuple d’Israël sur les dangers de l’idolâtrie, c’est parce qu’il avait été lui-même un peuple idolâtre en Égypte, qu’il en avait encore gardé des racines pendant quarante années dans le désert, et qu’il allait encore en développer les séquelles pendant des siècles malgré la patience et l’immense pitié de L’ÉTERNEL DIEU toujours plein de miséricorde envers Son peuple qu’IL avait racheté.

Pourtant, cette nouvelle conduite prêchée avec insistance par Moïse, était destinée à mettre fin à l’indiscipline dans laquelle s’étaient installés les Israélites depuis le mont Sinaï, étant donné que chacun faisait encore uniquement ce qu’il voulait malgré les instructions de la loi divine et la mort de toute la génération précédente.

Mais cette infidélité du peuple d’Israël, envers son DIEU Sauveur, continuera de se manifester pendant plusieurs siècles. C’est la raison pour laquelle l’installation du Sanctuaire divin dans la ville qu’IL aura désignée ne s’accomplira que quatre-cent-quarante années plus tard. En effet, si le Tabernacle et l’Arche resteront installés souvent et longtemps à Silo, ce ne sera pas encore ce lieu que L’ÉTERNEL DIEU choisira pour l’édification définitive de Son Sanctuaire ; mais IL l’ordonnera sous les règnes de David et de Salomon. Car le roi David n’installera l’Arche que sous une tente provisoire alors que le roi Salomon l’installera définitivement dans le Temple de Jérusalem (voir tableau).

L’ÉTERNEL DIEU n’a pas besoin d’une demeure sur la terre. Car Son trône est dans les cieux, et la terre n’est que Son marchepied. Mais IL donnera un lieu commun aux enfants d’Israël, à Jérusalem, où ils se rassembleront devant LUI pour L’adorer et L’honorer afin de Lui être soumis et que Son nom y soit établi pour toujours.

C’est à Jérusalem (à Sion) que tous les enfants d’Israël se réjouiront et se lamenteront devant L’ÉTERNEL, et c’est dans cette ville Sainte qu’IL établira le trône de Sa grâce en JÉSUS-CHRIST aux yeux du monde entier. Car c’est dans cette ville que Son Fils JÉSUS sera crucifié pour tous les péchés de l’humanité, et qu’IL ressuscitera d’entre les morts pour offrir le salut éternel à tous ceux qui le reconnaîtront comme leur Seigneur et Sauveur.

En conclusion, tous ces évènements, d’abord prophétiques depuis la promesse de Moïse, seront précurseurs de l’avenir de Jérusalem jusqu’à l’accomplissement de la promesse divine par JÉSUS-CHRIST qui y sera crucifié afin de mourir publiquement pour sauver l’humanité. Ainsi, par Son sacrifice unique, tous les enfants de DIEU qu’IL aura rachetés par Sa grâce habiteront avec LUI pour l’éternité dans la nouvelle Jérusalem descendue du ciel.

Comme il l’avait détaillé au peuple dans le camp du mont Sinaï selon l’ordre de L’ÉTERNEL, Moïse renouvela ici l’ordonnance concernant les animaux purs comestibles et les animaux impurs. Toutefois, s’il donna moins de détails pour la désignation des animaux impurs par rapport à celle du mont Sinaï, Moïse prévint avant tout les Israélites de ne manger aucune chose abominable (impure). Car, parmi les animaux impurs, beaucoup se nourrissaient de sang ou d’autres animaux morts. Ainsi, comme il était interdit aux Israélites de se nourrir d’animaux déjà morts, il leur était aussi interdit de se nourrir d’animaux qui s’en nourrissait eux-mêmes. Il était même interdit de les toucher vivants ou morts. En ce qui concerne les animaux terrestres purs qui marchent dont les Israélites pouvaient se nourrir, ces animaux devaient avoir les sabots fendus, les pieds fourchus, pour ne pas marcher sur la plante des pieds. Ils devaient ruminer en étant herbivores. Car ceux qui étaient carnivores étaient impurs, même s’ils avaient des sabots fourchus, parce qu’ils mangeaient du sang et des charognes. Moïse cita ici dix animaux purs mangeables (le bœuf, la brebis et la chèvre, le cerf, la gazelle et le daim, le bouquetin, le chevreuil, la chèvre sauvage et la girafe), alors qu’au mont Sinaï il n’en avait nommé aucun. Mis à part ceux qui étaient toujours présents dans leurs troupeaux, il se peut que, dans la région près du Jourdain, il y avait peut-être des races d’animaux sauvages qui n’étaient pas présentes près du mont Sinaï.

Pour tous les enfants de DIEU, le symbole de « ruminer » est de méditer la Parole de DIEU après s’en être nourrit. Avoir les sabots fendus, les pieds fourchus, symbolise leur séparation avec le monde ou leur séparation du bien avec le mal en restant toujours attachés au bien avec sincérité.

Enfin, Moïse rappela aux Israélites qu’il était interdit de faire cuire un chevreau dans le lait de sa mère. Car, ils ne devaient pas ôter le fruit de la vie qu’une mère porteuse pure avait donné en utilisant les moyens nutritifs issus d’elle-même pour le faire vivre.

(Voir explications chapitre 77)

(Voir explications chapitre 74)

Les animaux premiers-nés consacrés à L’ÉTERNEL devaient être purs et sans défauts. Par contre, s’ils avaient un défaut quelconque, ils pourraient être tués et mangés par les Israélites purifiés ou non, dans la ville où ils habiteront, mais ils devront toujours répandre leur sang sur le sol pour ne pas le manger conformément à l’ordonnance de la loi. Quant à l’ordre sur l’offrande des premiers-nés du troupeau à L’ÉTERNEL DIEU qui prévoyait à l’origine de les Lui consacrer le huitième jour après sa naissance, l’ordonnance du Sinaï avait élargi cette date limite aux jours suivants. Ceci s’explique par la distance que certains Israélites éloignés de Jérusalem seront obligés de parcourir, comme les bergers, pour aller y offrir leurs premiers-nés.

Et comme L’ETERNEL avait déjà autorisé un délai supplémentaire pour célébrer la Pâque devant Lui, cette nouvelle ordonnance prononcée par Moïse allait aussi élargir le délai d’offrir chaque année les premiers-nés à L’ÉTERNEL et de les manger devant Lui. Et c’est sans doute à l’occasion des fêtes annuelles que les Israélites le feront. C’est la raison pour laquelle Moïse précisa que, pendant cette période d’attente, les premiers-nés des bœufs réservés à L’ÉTERNEL ne devront pas être utilisés pour le travail, et que ceux des brebis ne devront pas être tondus afin d’être offerts sans avoir été marqués auparavant par l’intervention humaine.

(Voir explications chapitre 73)

Selon la loi instituée au mont Sinaï, les affaires de meurtres volontaires, ou involontaires, ou de vengeance, ou de corruption, ou d’infidélité, ou d’idolâtrie, devront être jugées par des juges, des magistrats et des Sacrificateurs, ainsi que des responsables du peuple. Et c’est sur la déposition d’au moins deux témoins que le coupable pourra être condamné à mort. Mais lorsqu’une affaire sera trop difficile à juger par contestation, elle devra être soumise à un tribunal supérieur établi à Jérusalem, qui sera constitué des Sacrificateurs et d’un juge ultime qui siègera. Comme ce juge fut souvent Moïse, avant et après les ordonnances du Sinaï, celui qui aura cette charge plus tard devra toujours prononcer le jugement final sous l’autorité de L’ÉTERNEL, comme Moïse le fit.

Car L’ÉTERNEL DIEU est le juge suprême de toute la terre. IL jugera tous les êtres humains sans exception. Et c’est par Son Fils JÉSUS-CHRIST que nous serons tous jugés. Car celui qui ne croit pas en Lui est déjà jugé. Mais celui qui croit véritablement que JÉSUS est son Sauveur sera affranchi du jugement final où il ne comparaîtra que pour constater son salut.

En même temps qu’il exhortait tous les Israélites à faire toujours la volonté de L’ÉTERNEL DIEU, Moïse leur prophétisa que lorsqu’ils auront conquis le pays promis et qu’ils s’y seront installés, ils désireront avoir un roi à leur tête, comme les autres nations qui les entoureront. Mais Moïse précisa que ce roi devra être désigné par L’ÉTERNEL DIEU, qu’il devra être israélite, et qu’il devra aussi toujours respecter les engagements suivants :

• Ce roi ne devra jamais vouloir posséder une grande quantité de chevaux qui serait la manifestation de sa puissance militaire au moyen de sa cavalerie.

• Ce roi ne devra jamais établir des relations habituelles avec l’Égypte pour se fournir en chevaux où ils abondaient dans ce pays. C’est justement ce que ce roi pourrait avoir l’intention de faire pour augmenter sa puissance militaire et la démontrer malgré le fait qu’il sache qu’il ne pourra pas être sauvé de cette façon.

• Que ce roi ne fasse pas descendre des Israélites en Égypte pour augmenter le nombre de chevaux, car L’ÉTERNEL leur interdit de reprendre ce chemin qu’IL avait utilisé pour les délivrer de l’esclavage d’Égypte.

• Que ce roi n’ait pas un grand nombre de femmes afin que son cœur ne s’égare point.

• Ce roi n’amassera pas de l’or et de l’argent outre mesure.

• Quand il occupera le siège royal, ce roi devra écrire de sa propre main, et pour lui-même, une copie de cette loi (deutéronome) dans un livre, en s’inspirant de l’exemplaire qu’il prendra auprès des Sacrificateurs. Il devra toujours avoir cette copie auprès de lui et y lire chaque jour pour apprendre à craindre L’ÉTERNEL DIEU, afin de ne pas s’enorgueillir de sa position élevée au-dessus du peuple et ainsi pour ne pas se détourner des commandements. De cette façon, il conservera longtemps sa royauté, lui et ses enfants, au milieu d’Israël.

Analyse :

Tout d’abord, l’inspiration de Moïse sur le vœu des Israélites d’avoir un jour un roi humain pour les diriger, était la démonstration prophétique de l’abandon de leur confiance envers L’ÉTERNEL DIEU qui les avait dirigés par Sa puissance et Sa fidélité pour accomplir Sa promesse de leur donner la liberté, une organisation, une instruction sainte, un pays riche, la victoire sur tous leurs ennemis et une gloire incomparable. Car, en demandant un roi humain pour les diriger, ils proclameront ainsi que leur Roi Eternel en était incapable malgré le fait qu’IL soit L’ÉTERNEL DIEU Roi d’Israël. Ainsi, ils Le rejetteront et L’abandonneront en Le remplaçant par un homme pécheur : quelle incrédulité !

Quant aux engagements, décrits par Moïse, que devront observer les rois humains idéals pour Israël et qui seront désignés par L’ÉTERNEL, ils ne seront pas respectés dès les premiers rois :

• Le premier, Saül, ne respectera pas la Parole de DIEU.

• Le second, David, aura beaucoup de femmes qui provoqueront une infidélité cruelle et la division mortelle de ses descendants.

• Quant au troisième roi, Salomon, aveuglé par sa prospérité incomparable, achètera de nombreux chevaux en Égypte pour démontrer la puissance de sa richesse et de sa cavalerie. Il s’alliera à l’Égypte en épousant la fille du Pharaon. Il aimera un nombre incalculable de femmes étrangères dont la fille du pharaon d’Égypte. Elles l’entraîneront à l’idolâtrie parce qu’il sera devenu infidèle envers L’ÉTERNEL. Ainsi, en abandonnant l’ordre que L’ÉTERNEL lui avait donné de respecter les ordonnances prononcées par Moïse cinq siècles auparavant, avant d’entrée dans le pays promis, le peuple d’Israël sera divisé comme L’ÉTERNEL en aura averti à nouveau au préalable le roi Salomon.

Si les deux premiers rois d’Israël, désignés par L’ÉTERNEL, n’observèrent pas scrupuleusement cette ordonnance prononcée par Moïse, le troisième, Salomon, malgré la prédiction de L’ÉTERNEL à son père David et l’instruction brillante qu’il reçut, fut le premier roi qui abandonna totalement le respect de cette ordonnance. Et parmi les rois qui lui succédèrent, nombreux sont ceux (80%) qui s’en éloignèrent encore davantage jusqu’à ce que le peuple d’Israël devenu désobéissant et idolâtre soit emmené captif loin du beau pays que L’ÉTERNEL lui avait donné.

Quant à la rédaction d’une copie de la loi par le roi élu, ou sans doute par les Sacrificateurs qui gardaient l’original, les Écritures ne nous révèlent aucune trace d’une copie si ce n’est l’original conservé par les Sacrificateurs. Beaucoup de rois ne prirent pas le temps de consulter les rouleaux de la loi pour s’en inspirer avec obéissance, et encore moins de « la lire tous les jours ». Pourtant, Josué, successeur de Moïse, s’en inspira avec assiduité selon l’ordre de L’ÉTERNEL étant donné qu’il l’écrivit sur des pierres au mont Ebal comme Moïse le lui avait ordonné, et qu’il la lut devant tout le peuple qui avait traversé le Jourdain. Mais, c’est près de huit siècles plus tard que le livre de la loi, donné aux Sacrificateurs par Moïse, fut retrouvé par inadvertance dans le Temple de Jérusalem. Il s’agissait peut-être de l’original déposé dans le Temple dès sa construction par Salomon et non pas d’une copie rédigée plus tard. D’ailleurs, après en avoir entendu la lecture, le roi Josias en fut touché au point qu’il s’humilia devant DIEU. Puis il lut ce livre devant tout le peuple rassemblé, et il s’engagea avec lui à observer les commandements et les ordonnances de la loi en les mettant en pratique à la lettre. Et c’est ce qu’il fit de manière autoritaire.

Cela signifie que pendant des siècles, les ordonnances de la loi furent abandonnées et oubliées par de nombreux rois. Pourtant, celui qui détient l'autorité est responsable devant DIEU de la manière dont il l'exerce, car c’est LUI qui lui a confié cette autorité. Ceci veut dire que le roi doit exercer une influence morale et spirituelle sur le peuple que DIEU lui a confié. Quel beau message de Sa part ordonna Moïse à tous les rois de la terre afin que l’humanité vive par la foi en L’ÉTERNEL DIEU par JÉSUS-CHRIST notre Seigneur et Sauveur qui est, pour toujours, le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois pour tous ceux qui croient en Lui pour la victoire.

(Voir explications détaillées chapitre 44 et chapitre 76)

Ce message est en rapport étroit avec ce que Moïse avait déjà exposé aux Israélites au sujet des faux-prophètes visionnaires et les conséquences par les sacrifices d’enfants, comme nous l’avons déjà analysé. Mais ici, il s’agit aussi des astrologues, des sorciers ou des magiciens qui agissaient déjà dans le pays promis, et qui pourront encore utiliser le charme et les sortilèges pour séduire les Israélites et les détourner de L’ÉTERNEL DIEU. Car le signe prédit peut se réaliser, ou le prodige accompli rester inexplicable, sans que ce soit une preuve de l’origine divine de la prophétie ou d’un songe. Le peuple d’Israël, qui avait déjà eu récemment un goût naturel pour ce genre de séduction idolâtre et occulte avec le devin Balaam et les Madianites, devait donc s’en méfier davantage. Alors pour exprimer le contraste total qui existait entre ceux qui diffuseraient l’occultisme, et les véritables prophètes de L’ÉTERNEL DIEU, Moïse annonça qu’IL leur enverra un vrai prophète qui possèdera des critères particuliers :

« L’ÉTERNEL, ton DIEU, te suscitera du milieu de toi, d’entre tes frères, un prophète comme moi : vous l’écouterez »

Moïse précisa qu’il annonçait cette prophétie conformément à ce que L’ÉTERNEL lui avait déjà confié, suite à la supplication des Israélites après que L’ÉTERNEL DIEU leur eut proclamé Ses commandements au milieu du feu sur le mont Sinaï et qu’ils en avaient été terrorisés :

« Je leur susciterai du milieu de leurs frères un prophète comme toi, je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai. »

Il s’agira donc d’un prophète israélite désigné par DIEU, comme Moïse, pris parmi ses frères israélites, et non d’un peuple païen. Ce prophète annoncera uniquement la Parole de DIEU. En rappelant ce que L’ÉTERNEL lui avait annoncé, Moïse voyait dans cet exaucement la garantie d’un don divin qui se répétera toutes les fois qu’il sera nécessaire à l’édification du peuple. Mais il mit en garde que quiconque n’obéira pas à ce que lui annoncera ce prophète, il sera exclu du peuple élu, c’est-à-dire condamné à la mort éternelle du fait que ce prophète sera DIEU Lui-même en JÉSUS-CHRIST.

Le peuple d’Israël avait toujours besoin d’un intercesseur entre L’ÉTERNEL DIEU et lui pour entendre la Parole divine comme le faisait Moïse. En fait, les Israélites ne pouvaient pas entendre L’ÉTERNEL leur parler directement parce qu’ils en avaient été effrayés dès la première fois. Ils avaient donc toujours besoin d’un prophète (Nabi’ qui signifie « celui qui annonce »), comme Moïse.

Tous les prophètes de DIEU ont annoncé Sa Parole. Et les prophéties de DIEU s’accomplissent toujours, ce qui est le signe de leur reconnaissance. Aucune d’entre elles ne peut-être présentée par la volonté humaine, car elles sont toutes issues uniquement de DIEU sous l’inspiration de L’ESPRIT-SAINT.

D’ailleurs, sous l’action de L’ESPRIT-SAINT, Moïse avait transmis sans erreur la pensée et la volonté de L’ÉTERNEL DIEU en passant de nombreux jours en communion avec LUI et qui lui révéla ainsi la nature de Sa gloire. Après Moïse, il y eu de nombreux prophètes en Israël. Mais aucun ne peut lui être comparé, car L’ÉTERNEL DIEU lui parlait « face à face » (DIEU est esprit) comme un homme parle avec son ami.

Mais ce grand prophète, annoncé par Moïse, et envoyé par DIEU comme Sauveur des Israélites au moment où ils ne s’y attendaient pas, ils ne le reconnaîtront pas en la personne de JÉSUS. Au contraire, ils le rejetteront et le feront mourir sur la croix malgré le fait que certains d’entre eux pensaient qu’il était vraiment ce grand prophète annoncé par Moïse. A cause de cette grande incrédulité, JÉSUS-CHRIST Fils de DIEU, et grand prophète, sera l’objet de la perte de nombreux Israélites. Mais IL sera aussi, par la grâce, la source unique du salut pour certains d’entre eux comme IL le sera pour de nombreux païens de toute l’humanité.

Car JÉSUS-CHRIST, ce grand prophète et Messie attendu par les Israélites pendant des siècles, et même attendu encore aujourd’hui par une majorité d’entre eux, IL est la lumière des nations. IL est vraiment le Sauveur du monde qu’IL a réconcilié avec DIEU. Ainsi, comme l’avait prophétisé Moïse, tous ceux qui n’ont pas écouté ou qui n’écouteront pas encore la Parole de DIEU que JÉSUS a annoncée, sont déjà tous jugés.

Cette prophétie annoncée par Moïse était messianique du fait que de nombreux prophètes annonceront à nouveau ce jour dont le Messie JÉSUS-CHRIST sera l’accomplissement. Et ce message s’adresse encore aujourd’hui à tous les êtres humains. Car ceux qui ne croient pas aux prophéties de Moïse, comment pourraient-ils croire aux paroles de JÉSUS-CHRIST Fils de DIEU ? Et tous ceux qui refusent d’entendre et d’obéir à la Parole de DIEU en JÉSUS-CHRIST, sont condamnés à la mort éternelle.

Alors, heureux sont tous ceux qui n’ont jamais vu le Seigneur et Sauveur JÉSUS mais qui croient définitivement en LUI par la foi et qui sont devenus Ses ambassadeurs parce qu’ils entendent, écoutent, et obéissent à Sa voix qui demeure en eux.

Moïse apporta enfin, dans ce message, la reconnaissance du véritable prophète de DIEU qui peut seul apporter Sa Parole. C’est une preuve supplémentaire de reconnaissance envers JÉSUS-CHRIST comme étant le DIEU Véritable, parce qu’IL a accompli ce que L’ÉTERNEL DIEU avait promis par la bouche de Ses prophètes qui ont précédé JÉSUS-CHRIST.

Enfin, cette prophétie de Moïse, citée uniquement dans le livre du Deutéronome, et référencée à l’époque de JÉSUS, démontre une nouvelle fois qu’il en fut l’auteur bien avant les messages des autres prophètes qui lui succédèrent.

Du fait que les Israélites allaient bientôt changer leur mode de vie de nomades en vie sédentaire, dès qu’ils auront conquis le pays promis, Moïse leur rappela l’obligation qu’ils auront de sélectionner des villes de refuge pour les homicides involontaires, comme il l’avait déjà fait lui-même auparavant pour les villes situées à l’Est du Jourdain (voir explications chapitre 108).

De tous temps, les êtres humains ont marqué les limites de leur propriété par des bornes. Elles étaient souvent en pierres enfoncées dans le sol pour ne pas être déplacées illégalement au détriment de son prochain. Si cette interdiction formelle de déplacer les bornes de son prochain est mentionnée ici par Moïse, c’est justement parce que cette pratique pouvait aussi provoquer un règlement de compte allant même jusqu’à un homicide contre le coupable, comme Moïse venait de le développer dans ses propos précédents.

Car la nouvelle génération des Israélites allaient bientôt hériter du pays de Canaan sans avoir possédé de propriétés auparavant. Et il était nécessaire de leur enseigner avec rigueur les devoirs qu’ils devront pratiquer sur le respect de propriété envers leur prochain avec le risque de conflit mortel qui pourrait en résulter, et qui était en rapport avec le but des villes de refuge que Moïse venait d’expliquer.

La répartition du territoire conquis, divisé entre les douze tribus, avec une délimitation précise de chaque ville ou village et des terres attribuées à chacun, nécessitera un accord réciproque entre tous. Et ce n’est pas par hasard que, après la conquête du pays, Josué missionnera des géomètres israélites pour y établir un relevé cadastral afin de pouvoir répartir un territoire borné pour chaque tribu afin qu’en leur sein elles puissent attribuer une propriété fixe à chaque Israélite.

Ainsi, si Moïse mentionna ici le respect que chacun devait observer vis-à-vis des bornes de son prochain, c’est bien parce que L’ÉTERNEL savait à l’avance que certains Israélites les déplaceront malgré l’interdiction, et qu’ainsi ce sera un sujet de division et de chute pour eux qui entraînera le châtiment divin. D’ailleurs, plusieurs siècles après Moïse, le roi Salomon rappellera encore l’interdiction formelle de déplacer les bornes que les ancêtres israélites avaient posées dans le pays.

Il s’agissait là d’un règlement que devront respecter à la lettre les combattants de l’armée du peuple d’Israël. Il est vrai que les batailles qu’ils venaient de vivre contre les deux rois amoréens, l’une après l’autre, avaient été de courte durée. Mais une fois que le peuple aura traversé le Jourdain, ils devront affronter plusieurs armées associées ensemble en même temps. Pour cette raison, Moïse les encouragea à ne jamais avoir peur de leurs ennemis, car L’ÉTERNEL DIEU sera toujours avec les Israélites pour les combattre. Il est vrai que cette nouvelle génération n’avait pas vécu la victoire éclatante que L’ÉTERNEL avait accomplie pour eux sur la très puissante armée du Pharaon d’Égypte pendant la traversée de la mer Rouge.

Alors, avant chaque bataille, le Souverain Sacrificateur devra se présenter devant l’armée d’Israël pour encourager tous ses combattants à ne pas avoir peur des ennemis qu’ils devront affronter car L’ÉTERNEL combattra avec eux pour leur donner la victoire. Par cette annonce, Moïse encourageait à nouveau le peuple d’Israël à combattre le bon combat de la foi en L’ÉTERNEL DIEU qui avait sans cesse marché devant Son peuple pendant quarante années dans le désert en éliminant tous ses ennemis.

Et pour éliminer les soldats israélites dont le cœur ne serait pas complètement disposé à cette recommandation, ou que par la peur ils pourraient faire obstacle à la vaillance des autres, les officiers devront les détecter et les exclure de l’armée selon cette sélection :

• Que celui qui vient d’achever sa maison, y retourne pour l’habiter.

• Que celui qui a planté une vigne, y retourne pour en jouir.

• Que celui qui est fiancé, retourne chez lui pour se marier afin que s’il meure, un autre homme ne prenne pas sa fiancée. Et s’il vient de se marier, il sera exempté de guerre et de toute charge pendant une année, afin de se consacrer à son épouse.

• Que celui qui a peur et manque de courage, retourne chez lui.

Ces dispositions nécessaires à une armée solidaire seront à nouveau rappelées plus tard par L’ÉTERNEL DIEU à Gédéon qui vit le nombre important de soldats inaptes au combat. Dès que ces conditions seront réunies, les chefs de troupes pourront être placés à la tête de l’armée d’Israël qui sera organisée en ordre comme toute bonne armée. Toutefois, avant toutes guerres auxquelles ils seront confrontés lorsqu’ils auront franchis le Jourdain, Moïse incita les Israélites à faire la différence entre l’attitude qu’ils devraient démontrer du fait qu’ils étaient un peuple saint soumis à L’ÉTERNEL qui était leur DIEU d’amour, par rapport à un autre peuple guerrier qui refusera tout compromis en exterminant systématiquement tous les autres. Car, les Israélites auront à conquérir deux sortes de villes correspondant à des populations différentes :

1. Pour toutes les villes des peuples situées dans le pays que L’ÉTERNEL leur donnera en héritage, où résident les peuples pour lesquels IL avait ordonné aux Israélites leur extermination : ces villes-là devront être entièrement détruites sans négociations préalables à cause de leur idolâtrie qui pourrait contaminer le peuple d’Israël qui était saint.

2. Pour une ville située en dehors de ces nations-là, avant toute décision de conquête, les Israélites devront lui proposer la paix afin que cette ville lui ouvre ses portes pour accepter cette paix. Dans ce cas-là, toute la population sera soumise aux Israélites ainsi que tout ce qu’elle possède. À l’inverse, si cette ville refuse cette proposition mais quelle préfère engager la guerre, alors les Israélites pourront l’assiéger. Et après que L’ÉTERNEL l’aura livré en leur pouvoir, ils feront mourir tous les hommes de cette ville par l’épée. Quant aux femmes, aux enfants, au bétail et tout ce qui se trouvera dans cette ville, les Israélites pourront les prendre et en bénéficier à leur guise parce que c’est L’ÉTERNEL DIEU qui les leur aura livrés.

Cette situation d’initiative de paix c’était déjà présentée aux Israélites lorsqu’ils l’avaient proposé au roi Sihon dans la ville d’Hesbon situé en dehors du pays promis. Ce roi la refusa et resta inflexible en leur envoyant son armée. C’était afin que L’ÉTERNEL livre ce roi entre les mains des Israélites qui exterminèrent tout son peuple y compris les femmes et les enfants. Par contre, lorsque les Israélites anéantirent le peuple idolâtre des Madianites sur l’ordre de L’ÉTERNEL, ils laissèrent la vie sauve aux enfants filles pour en faire sans doute des esclaves, malgré le fait que les femmes Madianites eurent séduit au préalable les Israélites par l’idolâtrie. Pour cette raison, dans son discours, Moïse fait justement la différence entre les villes des peuples idolâtres qu’ils combattront dans le pays de Canaan dans lesquelles tous les êtres humains devront être exterminés, et les villes en dehors de ces nations dans lesquelles les femmes et les enfants pourront être gardés en vie. D’ailleurs, Moïse confirmera cette ordonnance en permettant même aux hommes israélites de pouvoir épouser une femme étrangère prisonnière à la suite d’une guerre à condition qu’elle se soumette entièrement à la loi d’Israël et à son époux sans être traitée comme une esclave, mais en restant libre d’aller où elle voudra si son mari ne la désire plus.

L’attitude ferme de Moïse à ce sujet nous montre combien il restait intransigeant sur l’obéissance aux ordonnances de L’ÉTERNEL. Il rejetait aussi, de cette manière, tout risque de souillure idolâtre au sein du peuple élu. Pourtant, les Israélites conquérants ne tiendront pas compte des villes des nations idolâtres à exterminer en les laissant vivre au milieu d’eux, et qui les entraîneront à la prostitution.

Enfin, Moïse ordonna qu’en cas de siège d’une ville fortifiée qu’ils voudront conquérir, les Israélites ne pourront pas y abattre tous les arbres qu’ils trouveront. Car ils devront préserver tous les arbres dont les fruits servent à la nourriture. Tous les autres arbres, au contraire, pourront être abattus et découpés pour fabriquer des tours de siège, des passerelles, des béliers, des machines de guerre et des catapultes nécessaires à l’assaut des villes fortifiées. Le respect des arbres portant de la nourriture concernait tous ceux qui étaient présents dans le pays de Canaan où les Israélites s’installeront après la conquête. Par contre, lorsqu’il s’agira d’une guerre dans un autre pays, L’ÉTERNEL autorisera les Israélites à abattre les arbres portant des fruits afin que leurs ennemis en soient privés.

Enfin, pour la comparaison de Moïse entre l’arbre des champs (arbre fécond) qui doit être préservé par rapport à l’homme que les Israélites assiègeront pour le faire périr, c’est une métaphore qui signifie que les Israélites devaient toujours épargner ce qui était sans péché (il produisait que des bons fruits pour conserver la vie), contrairement aux hommes pécheurs qui diffusent la mort par l’idolâtrie et qui doivent être exterminés conformément à la loi.

Heureusement que par la mort de Son Fils JÉSUS-CHRIST sur la croix, DIEU a accordé Sa grâce à tout être humain quel qu’il soit s’il se repent et qu’il L’accepte comme son Sauveur personnel. Ainsi, par Lui seul, cette personne portera des bons fruits afin que d’autres personnes connaissent l’amour de DIEU pour tous ses enfants.

Lorsqu’un homme mort sera découvert au milieu d’un champ sans connaître l’auteur du crime, les anciens et les juges des villes environnantes se rendront sur place. Ils mesureront la distance entre le cadavre et les villes situées autour afin de déterminer laquelle est la plus proche. Une fois qu’elle sera identifiée, les anciens de cette ville y prendront une génisse (jeune vache de couleur indéfinie) qui n’a jamais été utilisée pour le travail quel qu’il soit, et la descendront près d’un torrent intarissable au milieu d’une nature sauvage qui n’ai reçu aucune culture ni ensemencement humain. A cet endroit, les anciens briseront la nuque de la génisse.

Alors, les Sacrificateurs de L’ÉTERNEL, dépêchés sur place, s’avanceront pour constater les faits depuis qu’IL les avait chargés de juger tout débat, toute plaie et tout meurtre. Puis, tous les anciens se laveront les mains dans l’eau du torrent au-dessus de la génisse qu’ils auront fait mourir dans le creux du torrent. Enfin, ils déclareront tour à tour qu’aucun d’eux n’est coupable de la mort de cet homme (qu’ils n’ont pas versé son sang), qu’ils n’en ont pas été les témoins en laissant partir le coupable, et imploreront L’ÉTERNEL de pardonner le peuple pour le crime (le sang versé) de cet homme.

Il y a beaucoup d’enseignement dans cette ordonnance prononcée par Moïse par rapport à ce qu’il avait annoncé précédemment aux Israélites au sujet d’un meurtre. Car, s’il ne s’agit pas ici d’un homme qui soit mort sans l’intervention d’un coupable, personne ne sait s’il s’agit d’un accident involontaire ou d’un homicide volontaire. Pour cette raison, l’ordonnance sur les villes de refuge pour les coupables connus ne peut pas être appliquée lorsqu’ils sont inconnus. Car, pour cette ordonnance au sujet d’un coupable inconnu, il y a trois types d’acteurs humains avec des missions différentes et complémentaires :

Les anciens des villes concernées

• Ils se rendront sur le lieu pour constater et identifier la victime.
• Ils seront chargés de déterminer la distance de la ville la plus proche par rapport aux autres villes.
• Ils choisiront et prendront une génisse pure dans cette ville.
• Ils conduiront cette génisse près d’un torrent dans un lieu non souillé par les êtres humains, et sacrifieront cette génisse.
• Ils laveront leurs mains sur la génisse sacrifiée, affirmeront leur innocence personnelle à L’ÉTERNEL (crime et connaissance du coupable), et imploreront Sa grâce pour la culpabilité du peuple.

Les juges des villes concernées (Deutéronome 16.18-19)

• Avec les anciens, ils se rendront sur le lieu pour constater le crime et identifier la victime.
• Avec les anciens, ils seront chargés de déterminer la distance de la ville la plus proche par rapport aux autres villes.

Les Sacrificateurs

• Ils constateront les évènements sur place et la surveillance de la conformité du sacrifice de la génisse.
• En qualité de ministres de L’ÉTERNEL DIEU, ils apprécieront la déclaration d’innocence des anciens et la sincérité de leurs prières d’intercession pour le peuple afin d’obtenir la grâce divine.

Cette ordonnance ne parle pas de témoins contrairement à celle des villes de refuge. C’est ce qui justifie cette nouvelle ordonnance pour les meurtres dont les auteurs restent inconnus. Mais dans les deux ordonnances, les anciens, les juges et les Sacrificateurs auront une mission différente et complémentaire à effectuer afin d’ôter le mal au sein du peuple et que tout s’accomplisse selon la justice de L’ÉTERNEL DIEU.

Si pour un crime dont le coupable n’est pas identifié, une jeune vache (génisse) de couleur indéterminée est sacrifiée par une mise à mort propitiatoire, cette ordonnance est différente de celle de la génisse rousse immolée au feu pour purifier individuellement toute personne impure. Mais cette fois, il s’agit d’un crime dont le coupable est inconnu qui impose la nécessité d’une expiation pour tout le peuple manifestée par les mains des anciens posées sur un animal pur sacrifié et qui sont lavées avec l’eau pure du torrent qui coule dessus. La reconnaissance orale d’innocence des anciens et leur demande de grâce à L’ÉTERNEL pour toute la communauté traduit l’entière responsabilité de tous lorsqu’un crime est commis et que le coupable s’est enfui.

De cette manière, L’ÉTERNEL désirait que tout le peuple d’Israël fasse disparaître le sang innocent versé au sein de la communauté, en faisant toujours ce qui est juste à Ses yeux.

Jusqu’à nos jours, de nombreux crimes n’ont jamais été élucidés du fait que les auteurs n’ont jamais été retrouvés. Mais pour certains meurtres, les criminels ont pu être identifiés grâce à des expertises ADN établies après des décennies d’enquête. Ainsi, pendant cette longue période, les coupables ont pu vivre sans être débusqués. Malgré tout, certains d’entre eux ont pu échapper à leur culpabilité et à leur condamnation jusqu’à la fin de leur vie, du fait que cette découverte scientifique n’existait pas auparavant. Cependant, aucun d’entre eux n’échappera à la justice divine. Car DIEU sait tout, IL voit tout, IL entend tout, et rien ne peut LUI échapper car IL est omniscient. Ainsi, tous les êtres humains auront des comptes à rendre devant DIEU pour leurs péchés, car nous sommes tous pécheurs. Et L’ÉTERNEL DIEU mettra en lumière tout ce qui a été caché pendant la vie des meurtriers sur la terre, et ils seront jugés. Ainsi, ceux qui ont échappé au jugement des hommes ne pourront jamais échapper au jugement divin par lequel tous les criminels qui seront restés cachés seront condamnés à la mort dans le feu éternel.

Mais le plus grand crime de l’humanité est la mort de JÉSUS Fils de DIEU sur la croix, qui a été commis non seulement par ceux qui en ont témoigné publiquement, mais aussi par tous ceux qui ont refusé et ceux qui refusent encore de reconnaître leur culpabilité qui est la marque du péché de tous les êtres humains. Heureusement que notre DIEU Tout-Puissant a accordé Sa grâce à tous ceux qui ont reconnu leur culpabilité, qui se sont repentis et reconnu que JÉSUS avait donné Sa vie à leur place pour les sauver de la mort éternelle.

Si Moïse évoqua le problème de la polygamie, ce n’était pas seulement parce qu’elle existait déjà au sein des Israélites depuis leurs ancêtres, mais c’est aussi parce que L’ÉTERNEL DIEU savait à l’avance qu’elle sera présente au sein du peuple dans le pays de Canaan, malgré l’ordre initial de L’ÉTERNEL pour l’épouse unique.

Pour cette raison, Moïse prescrivit une ordonnance pour le droit du fils aîné qui ne devait pas être désigné par rapport aux sentiments de son père vis-à-vis de ses épouses et concubines comme ce fut le cas pour Jacob qui préféra Joseph à Ruben malgré l'ordre chronologique de leur naissance.

Car le fils aîné devait toujours être considéré comme le premier-né de son père (prémices de sa vigueur) sans distinction de la mère. Toutefois, cette condition pouvait être annulée par L’ÉTERNEL DIEU, comme ce fut le cas pour Isaac à la place d’Ismaël, ou de Jacob à la place d’Esaü, ou de Joseph à la place de Ruben son aîné, ou d’Éphraïm à la place de son aîné Manassé. Malgré cela, l’ordre chronologique d’aînesse physique, inscrite dans les généalogies, ne fut pas toujours enregistré dans le même ordre que L’ÉTERNEL DIEU l’avait mis en valeur.

Ainsi, si selon L’ÉTERNEL DIEU le fils aîné fut toujours gratifié davantage que ses frères dans des proportions différentes, le fils aîné devra toujours bénéficier au moins d’une double part d’héritage comme le fut Joseph à la place de Ruben, par ses deux fils Manassé et Ephraïm. Quant à Esaü, il négligea ce privilège de la grâce divine du droit d’aînesse qu’il ne put jamais récupérer.

Par cette nouvelle ordonnance, Moïse réglementa ainsi le droit d’aînesse du fils premier-né d’un Israélite (prémices de sa vigueur), quel qu’il soit, sans tenir compte des sentiments que le père éprouvera pour une autre femme avec qui il aura d’autres fils. Ce qui signifie qu’il ne pourra jamais déshériter son premier fils. En plus de cela, son père légitime devra lui attribuer une double part de son héritage par rapport à celles qu’il attribuera à ses autres fils. Cette ordonnance complétait aussi celle du droit des héritiers et des héritières comme L’ÉTERNEL DIEU l’avait imposé pour les filles de Tsélophchad lorsqu’il n’y avait aucun fils dans la succession du père décédé. Car, dans la Bible, il semble que les filles ne pouvaient jamais hériter lorsqu’elles avaient des frères du même père, mise à part Job qui leur partagea tous ses biens sans distinction.

Quant à la double part attribuée à tous les fils premiers-nés, cette ordonnance confirmait l’ordre de L’ÉTERNEL aux Israélites depuis leur libération de l’Égypte. Car, ils LUI appartenaient doublement du fait qu’IL les avait sauvés de la mort et rachetés pour la vie. C’est la raison pour laquelle tous les premiers-nés israélites LUI furent consacrés automatiquement.

Mais gloire à DIEU qui nous a libérés de l’esclavage du péché et nous a rachetés par Son Fils JÉSUS qui s’est offert en donnant Sa vie pour nous tous, hommes ou femmes de toutes nations, afin que par le moyen de la foi en LUI nous devenions des enfants de DIEU justifiés par Sa grâce, et rendus capables de prendre part à l’héritage des saints pour l’éternité.

Après le droit d’un fils premier-né vis-à-vis de son père biologique israélite, Moïse mit en garde ce dernier sur la responsabilité qu’il doit aussi avoir pour le comportement de tous ses fils quels qu’ils soient. Mais ici, le père et la mère sont associés pour l’éducation de leurs enfants et pour les sanctions qu’ils devront prendre vis-à-vis de ceux qui persisteront à rester désobéissants et rebelles jusqu’à s’adonner à la débauche et l’ivrognerie. Et si les parents ne parviennent pas à corriger la vie de cet enfant, malgré leurs multiples tentatives, ils devront le présenter aux anciens de la ville dans laquelle ils résident, afin qu’ils le jugent par rapport à son comportement incorrigible.

Il semble que la démarche des parents, de présenter leur fils rebelle aux anciens de la ville, sera leur dernier recours parce qu’ils le considèreront définitivement incorrigible. D’ailleurs, la sanction ordonnée par Moïse est sans appel : tous les hommes de la ville devront faire mourir ce fils rebelle par lapidation. Trente-neuf années auparavant, dans le camp du mont Sinaï, une affaire concernant un fils rebelle de père égyptien avait abouti au même châtiment. Toutefois, ce fils-là avait été condamné et lapidé parce qu’il avait blasphémé et maudit le nom de L’ÉTERNEL. Cet acte contre le 3^ème commandement de DIEU entraînait automatiquement la peine capitale pour le coupable, qu’il soit Israélite ou de père étranger.

Or, dans ce nouvel ordre de Moïse, il s’agit d’un fils rebelle qui refuse d’y renoncer, c’est-à-dire qui refuse définitivement de se repentir malgré l’enseignement, les recommandations et les interventions répétées de ses parents, et sans doute des anciens qui lui offriront un dernier recours avant de le condamner à mort. Et le fait qu’avant de procéder à toute lapidation, les témoins de ses agissements, ou de son refus d’y renoncer, devaient poser leurs mains sur la tête du coupable invétéré signifiant qu’il ne s’était pas repenti de son péché et qu’il refusait de ne plus recommencer.

Car la repentance sincère (la tristesse) de l’être humain, selon DIEU, produit une repentance qui le conduit au salut et qu’il ne peut jamais regretter : celle du roi David en est un exemple. C’est la raison pour laquelle, comme L’ÉTERNEL DIEU Tout-Puissant l’a déjà fait par sa miséricorde, IL fait toujours preuve d’une grande patience afin qu’aucun être humain ne périsse mais que tous se repentent pour être sauvés par JÉSUS-CHRIST.

La lapidation du coupable par les mains des Israélites, surtout s’il s’agissait d’un de leurs propres enfants, avait pour but de leur faire prendre conscience de la gravité de désobéir aux commandements de L’ÉTERNEL DIEU, et qu’ainsi toute racine de Son rejet soit éradiquée au sein de Son peuple afin que tous les Israélites et leurs descendants Le craignent toujours. Lorsqu’un enfant refuse toujours de se soumettre à ses parents équivaut à renier leur enseignement, leur sagesse, leur autorité et leur protection, c’est-à-dire refuser d’obéir au 5^ème commandement : « Honore ton père et ta mère, comme l’Eternel, ton Dieu, te l’a ordonné, afin que tes jours se prolongent et que tu sois heureux dans le pays que l’Eternel, ton Dieu, te donne ».

Un enfant qui refuse d’obéir et de mettre en pratique la sagesse que DIEU met dans le cœur de ses parents, peut entraîner cet enfant à s’éloigner de DIEU, puis Le renier jusqu’à blasphémer Son nom et même Le maudire pour aboutir à la condamnation irréversible.

En lien avec la condamnation d’un homme coupable pour un acte criminel méritant la mort exécutée par pendaison ou suspension à un arbre, ou un poteau, ou un gibet, ou une croix en bois, son cadavre ne devra pas rester suspendu en spectacle au-delà de la journée de son exécution. Ceci signifie que le cadavre devra être enlevé avant la tombée de la nuit. Car le coupable sera laissé en spectacle aux yeux de tous par sa pendaison parce qu’il aura commis une faute exceptionnelle telle qu’un crime odieux, une injustice criminelle, une trahison, la lâcheté, être prisonnier de guerre, ou l’idolâtrie, ou avoir blasphémer contre L’ÉTERNEL DIEU, afin de montrer publiquement que la justice divine sera ainsi rendue.

D’autres nations pratiquaient aussi la pendaison pour des raisons injustes et non pas pour honorer la justice de L’ÉTERNEL DIEU. Mais la plus grande injustice est la crucifixion de JÉSUS Fils de DIEU par les Romains qui pratiquaient souvent ce type d’exécution. En réalité, JÉSUS a été crucifié parce qu’IL a révélé au peuple d’Israël, Son peuple, qu’IL était le CHRIST, le FILS de DIEU fait homme. Et ce sont Ses propres « frères » du peuple d’Israël qui L’ont accusé d’avoir blasphémé et qui ont exigé Sa mort selon l’ordonnance de la loi dictée par Moïse. Mais pour se dégager de leur responsabilité, dont la vraie source était leur jalousie et leur envie, les Juifs déclarèrent avec audace, que selon leur loi, il ne leur était pas permis de mettre quelqu’un à mort, alors qu’ensuite ils dirent que JÉSUS avait blasphémé parce qu’IL s’était fait Fils de DIEU, et que selon la loi de Moïse, IL devait mourir … (en oubliant bien sûr de préciser qu’ils devaient l’exécuter eux-mêmes selon l’ordonnance). Quelle hypocrisie de la part des Israélites et de leurs chefs religieux que le préfet romain Pilate connaissait bien !

En réalité, les principaux Sacrificateurs, les huissiers et les anciens du peuple voulaient contourner le commandement et l’ordonnance de la loi qui les auraient condamnés à cause de leur jugement inique à l’égard d’un homme innocent et juste devant DIEU. Ils entraînèrent même tout le peuple présent à hurler pour que JÉSUS soit crucifié et que Son sang retombe sur eux et sur leurs enfants ! Et pour masquer davantage leur culpabilité et leur incrédulité, les Juifs demandèrent à Pilate d’abréger le supplice des crucifiés afin qu’ils agonisent avant la tombée de la nuit et que leurs corps soient enlevés des croix avant le début du sabbat, conformément à l’ordonnance de la loi. Car, tout homme mort de cette façon ne devait pas rester exposé en spectacle au public parce que son crime extrême avait fait de lui l’objet de la malédiction divine incarnée.

Malheureusement pour les Juifs qui ont voulu diriger la mort de JÉSUS comme ils la désiraient, IL n’a point été maudit par DIEU. Car le corps de JÉSUS a été exposé à la vue de tous comme le monument de la malédiction qui pèse sur le péché du monde entier si le rédempteur ne l’avait pas portée. Ainsi, par la mort injuste qu’IL a subit de façon infâme, JÉSUS-CHRIST a racheté de la malédiction de la loi tous ceux qui Le reconnaissent comme leur Sauveur personnel en devenant Lui-même malédiction pour eux. Car JÉSUS a donné Sa vie sur la croix pour tous ceux qui croient en LUI, et par Son sang versé IL les a lavés définitivement de tous leurs péchés.

Cette ordonnance, qui concerne la restitution des biens égarés par son prochain (frère), vient s’ajouter au dixième commandement :

« Tu ne convoiteras point la femme de ton prochain ; tu ne désireras point la maison de ton prochain, ni son champ, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni autre chose qui appartienne à ton prochain. »

Bien que dans cette nouvelle ordonnance Moïse ne parle pas d’un bien convoité, il voulait souligner toute la solidarité fraternelle que les Israélites devront exercer en toutes circonstances vis-à-vis de leur prochain lorsqu’il aura perdu un de ses biens ou qu’un de ses animaux se sera égaré, comme il l’avait déjà prescrit au mont Sinaï. Et le prochain (le frère) dont il est question, ce sont le père, la mère, l’époux, l’épouse, les frères et sœurs, tous les membres de la famille, les voisins, les amis, les étrangers, les esclaves et toutes les personnes rencontrées ou contactées qui habiteront dans le pays promis, et même ceux avec qui ils seront en conflit ou qui auront de la haine pour eux (« les ennemis ») malgré le fait qu’ils vivent ensemble dans le même pays. Cette prescription de Moïse, au sujet de la fraternité qui devra régner entre tous au sein du peuple lorsqu’ils se seront installés, ne concernait pas l’attitude qu’ils devront avoir vis-à-vis des peuples ennemis que L’ÉTERNEL leur avait ordonné d’exterminer ou de chasser du pays de Canaan. Car, les Israélites ne devront avoir aucunes relations avec eux. Mais cette ordonnance complémentaire prononcée par Moïse renforce le commandement qu’il avait déjà annoncé et qui s’adresse encore à tous ceux qui aiment L’ÉTERNEL DIEU par Son Fils JÉSUS :

« Tu aimeras ton prochain comme toi-même »

C’est l’amour que nous devons tous avoir envers notre prochain, quel qu’il soit, même s’il s’agit de nos ennemis. Car c’est DIEU qui jugera par CHRIST l’attitude de chacun.

Quel merveilleux exemple d’amour parfait nous a donné JÉSUS-CHRIST, afin que nous soyons transformés pour devenir semblable à LUI parce qu’il a accepté de donner Sa vie sur la croix pour toute l’humanité. C’est la raison pour laquelle IL nous a ordonné de nous aimer les uns les autres comme IL nous a aimés parce qu’IL a atteint le point culminant de l’amour en donnant Sa vie en rançon pour tous.

Si cette ordonnance semble insignifiante du fait qu’elle ne contient qu’un verset et qu’elle est souvent très peu commentée dans les études bibliques, elle possède pourtant un message important sur la différence entre l’homme et la femme créés par L’ÉTERNEL DIEU afin qu’ils soient liés pour devenir une seule chair dans leur accouplement pour se reproduire. C’est la raison pour laquelle une liaison charnelle entre hommes ou entre femmes est une abomination devant L’ÉTERNEL DIEU méritant la mort. Et cet égarement qui entraîne à la condamnation éternelle peut déjà prendre racine dans la confusion entre les hommes et les femmes par leur habillement et leur coiffure similaires.

Car, quiconque fait cela est en abomination à L’ÉTERNEL DIEU, ou IL a en horreur ceux qui font cela (selon la traduction).

En fait, comme la barbe est la marque de la dignité de l’homme et qu’elle ne peut être qu’un exceptionnel dérèglement hormonal chez une femme, la dignité de la femme doit se reconnaître par sa longue chevelure que DIEU lui a donnée comme un voile d’obéissance alors que c’est une honte pour l’homme de porter des cheveux longs qui signifie une marque de soumission à la femme que DIEU lui a pourtant donnée en la créant de lui-même pour qu’elle partage sa vie dans l’obéissance. Ils doivent porter ainsi, l’un comme l’autre, des signes distinctifs qui ne prêtent à aucune confusion ni ambiguïté malsaine qui pourrait les détourner de leur propre nature que DIEU leur a donnée depuis la création.

C’est la raison pour laquelle Moïse ordonna déjà aux Israélites de prendre garde à l’abomination qui pourrait déjà s’installer au sein du peuple de DIEU par le mélange des vêtements portés par les hommes ou les femmes qui pourrait tendre à effacer la différence des sexes et provoquer ainsi une dérive sexuelle contraire à l’ordre de la création. Il est vrai, que depuis longtemps, les hommes et les femmes ont porté des tuniques sur leurs corps et des robes qui descendaient jusqu’aux genoux, mais qui étaient beaucoup plus longs et amples chez les femmes. En plus, elles se différenciaient des hommes par leur coiffure souvent couverte, leur élégance et leur visage voilé quand elles n’étaient pas mariées ou après un veuvage.

En fait, cet avertissement de Moïse était un rempart pour éloigner les Israélites du danger des coutumes païennes de Canaan, comme celles du monde qui veut toujours vivre sans DIEU et se laisse entraîner dans la banalité de l’homosexualité que DIEU a toujours condamnée parce qu’elle est une des mauvaises œuvres de la chair.

Aujourd’hui, il est parfois difficile de discerner le sexe d’un homme ou d’une femme (transgenres), par la façon dont ils s’habillent l’un comme l’autre (vêtements unisexes), ou par leur coiffure, ou par leur démarche, ou le caractère autoritaire exercé par une femme comme le fit déjà Ève pour se placer avant son mari qui s’est soumis à elle, ou comme un homme qui se donne un caractère féministe soumis dont le monde s’habitue et se plait dans l’indifférence comme une banalité (l’homoparentalité) malgré la condamnation divine, et même jusque dans l’enseignement spirituel. Ils sont pourtant des signes indélébiles des temps de l’abandon de DIEU par le monde qui a commencé par la chute dans le jardin d’Éden à cause du péché originel et de la guerre des sexes, parce qu’Adam s’est soumis à sa femme Ève au lieu d’obéir à DIEU. De cette façon, l’ordre créationnel établi par DIEU a été rejeté comme nous l’a rappelé l’apôtre Paul il y a vingt siècles. Car, comme l’homme doit obéir à DIEU en étant soumis à Son autorité, la femme doit aussi obéir à son mari et ainsi obéir à DIEU pour tout ce qu’IL lui a confié.

C’est la raison pour laquelle, DIEU hait depuis toujours le travestisme et qu’IL ordonne aux chrétiens, hommes et femmes, de se comporter autrement conformément à ce qu’IL nous a enseigné. Car IL jugera tous ceux qui se sont livrés à l’immoralité sexuelle (des « chiens »), et ils hériteront d’une condamnation éternelle.

Cette partie du discours de Moïse contient des ordonnances qui représentent quatre thèmes :

A. Le respect de la création de DIEU qui vit et doit se renouveler

Cette ordonnance avait pour but d’enseigner aux Israélites d’éviter l’extinction de certaines espèces d’animaux comestibles. C’est la raison pour laquelle Moïse leur interdit de manger la mère en même temps que ses petits, en prenant pour exemple les oiseaux dans un nid ou en liberté. Ainsi, si la mère est tuée en même temps que ses petits, elle ne pourra plus procréer à nouveau par l’accouplement que DIEU a créé pour les animaux afin qu’ils puissent ainsi tous se reproduire. C’est ici encore la preuve que L’ÉTERNEL DIEU prend soin de Sa création depuis toujours en nous demandant de la respecter et de la protéger comme IL le fait pour nous et comme l’a rappelé Son Fils JÉSUS. Malheureusement, au fil des siècles, le respect de la reproduction des animaux a été remplacé par l’exploitation sauvage des êtres humains qui a provoqué l’extinction de nombreuses espèces.

B. Assurer la sécurité de tous dans sa propre maison

Cette nouvelle génération d’Israélites n’avait vécu que sous des tentes comme un peuple nomade. Mais après la conquête du pays de Canaan leur vie deviendra sédentaire dans des constructions identiques à celles qu’ils venaient de découvrir pendant la conquête du territoire des Amoréens à l’Est du Jourdain. Ainsi, ils devront apprendre à vivre dans des maisons et se prévenir des dangers liés aux chutes éventuelles depuis les terrasses accessibles. C’est la raison pour laquelle cette ordonnance n’avait pas été évoquée auparavant par Moïse.

En fait, les toits en pente n’existaient pas dans ces régions, et les terrasses qui couvraient les maisons étaient souvent utilisées pour y faire sécher des récoltes ainsi que pour y dormir pendant les nuits trop chaudes. Mais la prévention physique de barrières de sécurité autour du toit de sa maison, pour éviter la chute de quelqu’un, a en réalité un sens spirituel pour protéger la vie de tous les enfants de DIEU ainsi que tous leurs proches et tous ceux qui leur rendent visite afin qu’ils s’appuient sur la barrière de sécurité que L’ÉTERNEL leur offre pour les empêcher de « tomber » entre les mains de Satan qui, par la ruse, veut que tous succombent à la tentation. Car celui qui se place entre les mains de L’ÉTERNEL DIEU, en se mettant sous Sa fidèle protection, sera à l’abri de tous les dangers visibles ou invisibles comme JÉSUS l’a fait en repoussant la tentation, afin que nous l’imitions en nous soumettant à DIEU et Sa Parole.

C. Ne pas mettre en désordre la création vivante de DIEU

Comme il l’avait déjà ordonné au Mont Sinaï, Moïse rappela ces prescriptions à la nouvelle génération : Ne pas accoupler deux animaux d’espèces différentes, ne pas ensemencer deux semences différentes dans le même champ et ne pas porter sur soi un vêtement tissé avec des fils de nature différente. Cette ordonnance signifie que l’homme ne doit pas mélanger les choses que DIEU a créées et placées dans des lieux déterminés, et de ne pas séparer ce que DIEU a uni comme IL l’avait confirmé à Noé.

Ainsi, au contraire, nous voyons aujourd’hui les résultats de mélanges écologiques qui sont catastrophiques pour la faune et la flore lorsque les hommes déplacent des éléments de la création que L’ÉTERNEL DIEU avait séparés par des continents et des océans, en se permettant de les mélanger ou de les « accoupler » à leur guise et par leur convoitise vis-à-vis des 7^e et 10^e commandements.

Mais l’accouplement le plus grave, dont souffre l’humanité, c’est le bien avec le mal, l’obéissance avec la désobéissance, le pur avec l’impur, et tout cela par l’acceptation de doctrines immorales pernicieuses et confuses qui éloignent les êtres humains de la vérité en L’ÉTERNEL DIEU Créateur de toutes choses par Son Fils JÉSUS notre Sauveur qui est Sa Parole (1^er et 2^ème commandements). Cette bonne semence de DIEU répandue par Son Fils JÉSUS ne tombe que dans la bonne terre pour ceux qui la reçoivent sincèrement afin qu’elle ne porte que des bons fruits.

D. Une marque sur les vêtements des Israélites qui permette de les différencier des autres peuples

Lorsque les Israélites étaient dans le désert, après leur refus d’entrer dans le pays promis, L’ÉTERNEL avait déjà recommandé à Moïse qu’il leur ordonne de mettre des franges au bord de leur vêtement, et d’ajouter un cordon bleu à l’extrémité de ces franges. Il s’agissait du vêtement dont les Israélites devront se couvrir par-dessus, de forme rectangulaire, comme un grand châle, munis de franges (tsitsith) aux quatre coins et à l’extrémité desquelles il y aura un cordon bleu (voir image).

Si Moïse précisa ici qu’il devait y avoir une frange (tsitsith) à chaque coin du vêtement, c’était pour amplifier l’engagement visible de la foi des Israélites afin qu’elle apparaisse comme une signature indélébile de leur obéissance à L’ÉTERNEL DIEU et ses commandements. L’ÉTERNEL DIEU voulait ainsi qu’ils prennent tous conscience de leur responsabilité d’être Ses enfants et du témoignage d’obéissance qu’ils devaient montrer. De cette façon, chacun d’entre eux était appelé à regarder constamment ces franges munies de cordons bleus sur leur propre vêtement, de même que celles présentes sur les vêtements de leur prochain (quatre coins), pour qu’ils se souviennent ensemble que c’est L’ÉTERNEL DIEU qui les avaient sauvés d’Égypte et les avaient rachetés. Ainsi, s’ils étaient tentés de pécher, les franges étaient là en permanence pour les dissuader de transgresser la loi divine.

Nous aussi, nous devrions utiliser sans cesse toutes les armes visibles et puissantes que DIEU nous donne pour rafraîchir notre mémoire afin de toujours lutter contre la tentation en obéissant à la vérité qui est et qui vient de la Parole de DIEU.

À l’époque de JÉSUS, les Juifs pieux portaient ce type de châle avec des franges, mais de manière vaniteuse et hypocrite pour montrer qu’ils étaient au-dessus des autres, contrairement à JÉSUS qui en était aussi muni en signe de consécration par un respect scrupuleux de la loi et tous ses commandements. Et lorsqu’une femme en impureté permanente vint toucher une de ses franges par la foi, à son insu, elle fut purifiée subitement de manière physique et spirituelle. Ceci signifie que seul le pur (JÉSUS) peut délivrer l’être humain de son impureté spirituelle par le moyen de la foi en LUI.

Cette ordonnance de Moïse traite tout d’abord le cas particulier d’une jeune femme accusée par son mari d’avoir perdu sa virginité avant son mariage avec lui et sans le lui avoir révélé. Si c’était vrai, elle était coupable d’avoir commis le péché de fornication avec un homme qui l’avait ensuite abandonnée ou par une union précédente cachée.

Il se pourrait aussi que le mari invente des prétextes d’accusation calomnieuse contre son épouse afin de répandre envers elle une réputation erronée dans le but de l’utiliser pour la détester. Dans ce cas, le père de la jeune épouse devra se porter garant et montrer les preuves de la virginité de sa fille avant son mariage en présentant, aux anciens de la ville, le drap de la nuit de noces portant les traces de la perte de sa virginité. Si cette preuve s’avère formelle, le mari accusateur sera châtié et condamné à une amende de cent pièces d’argent qu’il devra payer au père de la jeune femme. Et ce mari ne pourra plus répudier son épouse, mais il aura l’obligation de la garder comme telle jusqu’à la fin de sa vie, même s’il essaie de s’en séparer en lui adressant une lettre de divorce.

Par contre, si l’accusation comme quoi la jeune femme n’était pas vierge à son mariage était démontrée, elle devra être lapidée à mort par les gens de la ville et devant la maison de son père. Car la jeune femme s’était conduite de manière infâme en ayant eu des relations sexuelles alors qu’elle vivait encore chez son père. Si le châtiment suprême appliqué à la jeune femme coupable nous paraît démesuré par rapport à la sanction qui aurait frappé son mari à cause de son odieux mensonge, il démontre la gravité du péché pour ce qui touche la pureté et la fidélité dans l’accouplement pour la transmission de la vie. C’est la raison pour laquelle Moïse précisa que par cette condamnation suprême, le peuple d’Israël pourra se préserver du mal provenant de sa conduite sexuelle.

Mais Moïse rappela aussi les ordonnances contre les infidélités et les abus sexuels dont les Israélites pourraient être coupables et qu’il avait déjà dénoncés et condamnés au Mont Sinaï selon l’ordre de L’ÉTERNEL pour les cas suivants :

• Tout homme qui commettra un adultère avec la femme de son prochain. Tous les deux seront mis à mort par lapidation.

• Tout homme qui séduira et couchera avec une jeune fille vierge contre sa volonté. Toutefois, malgré le fait qu’il ait déjà évoqué globalement le cas des jeunes filles vierges trente-neuf années auparavant dans les ordonnances au Mont Sinaï, Moïse ajouta des précisions à la nouvelle génération sur trois situations bien définies qui pourront se produire lorsque les Israélites se seront installés dans le pays promis, et à l’ouest du Jourdain, pour leur nouvelle vie sédentaire :

1. Une jeune fille vierge fiancée qui sera abusée dans une ville par un autre homme. Elle partagera la culpabilité de son agresseur, étant admis qu’elle n’a pas crié pour demander du secours. Ils seront tous les deux condamnés à mort par lapidation.

2. Une jeune fille vierge fiancée qui sera abusée dans les champs par un autre homme. Le violeur sera reconnu comme seul coupable, car la jeune fille a crié et nul n’était là pour lui porter secours. Seul cet homme sera puni de mort.

3. Une jeune fille vierge non fiancée couche avec un homme et sont découverts. L’homme devra payer une dote de cinquante pièces d’argent à son père. Il prendra alors sa fille pour épouse et il ne pourra pas la renvoyer. Toutefois, dans l’ordonnance du Mont Sinaï, il était précisé que le père de la jeune fille pouvait refuser de donner sa fille comme épouse à cet homme qui devait, malgré tout, lui payer la valeur de la dote en argent.

Enfin Moïse rappela qu’il était interdit à un homme Israélite de coucher avec la femme de son père. Mais si c’était le cas, les deux coupables de cet adultère seront punis de mort.

Le peuple d’Israël devait être préservé de toute impureté dans tous les domaines de sa vie communautaire pour représenter dignement L’ÉTERNEL DIEU Très-Saint qui l’avait adopté en le rachetant de l’esclavage en Égypte et du péché. Il sera ainsi guidé et gardé définitivement dans une conduite pure, notamment ici face aux dangers pervers de la sexualité. Bien que de telles dispositions légales de la loi mosaïque n’aient plus cours aujourd’hui, le croyant doit prendre conscience que son corps est le temple du SAINT-ESPRIT et qu’ainsi il appartient à DIEU. Plusieurs exhortations de Sa Parole mettent l’accent sur les graves dangers de la fornication que nous avons évoqué précédemment.

Spirituellement, la virginité du croyant est un amour sincère et exclusif pour L’ÉTERNEL DIEU par Son Fils JÉSUS. Et l’ensemble de ces fidèles croyants forme l’Église que JÉSUS-CHRIST a aimée en se livrant lui-même pour elle, et qu’IL présentera comme Son épouse fidèle devant DIEU pour l’éternité. Durant le temps actuel, cette Église est une fiancée responsable de rester chaste et réservée pour son Époux. Ainsi, devant tous les êtres humains, cherchons à avoir une bonne conscience intérieure visible afin que ceux qui calomnient la bonne conduite des croyants soient confus et qu’ainsi la fidélité de l’Église de CHRIST, Son épouse, soit reconnue.

L’assemblée de L’ÉTERNEL DIEU représentait souvent le peuple d’Israël en tant que théocratie (Église-nation) dans ses rapports avec LUI. Cette assemblée du peuple élu LUI était consacrée parce qu’IL l’avait sanctifiée. Elle se réunissait pour des cérémonies religieuses et d’intercession, pour le respect de l’ordre, pour la protection et le droit de tous, ainsi que pour des jugements et leur exécution. Elle était aussi composée de tous les hommes recensés descendants d’Israël (Jacob) capables de combattre pour le peuple de DIEU.

Mais selon l’ordonnance prononcée ici par Moïse, et pour les différentes raisons énumérées, tous les hommes vivant au sein de la communauté israélite ne pourront pas faire partie de l’assemblée légitime décisionnelle une fois qu’ils auront traversé le Jourdain et qu’ils se seront établis dans le territoire à l’est et à l’ouest. Ces hommes interdits de l’assemblée seront les suivants :

1) Les hommes israélites castrés et privés de leurs organes génitaux y seront interdits

Il ne s’agit pas ici d’une malformation de naissance comme L’ÉTERNEL l’avait prescrit au mont Sinaï pour les Sacrificateurs, mais à la suite d’une intervention humaine comme le pratiquaient d’autres peuples à des fins d’idolâtrie ou des harems, ou au sein de prisonniers afin de permettre à leurs propres enfants de servir d’eunuques auprès des souverains. En fait, l’ordre de Moïse signifiait aux Israélites de ne pas pratiquer de pareilles opérations, comme le faisait d’autres peuples. Car, par cette action ils profaneraient leur sanctification en violant la création de DIEU. Cette ordonnance concordait avec la pureté d’offrir leur vie sans défauts à L’ÉTERNEL DIEU qui les avaient rachetés, comme ils devaient le faire symboliquement pour les animaux purs qu’ils Lui offraient en sacrifice. L’exemple parfait d’offrir sa propre vie nous a été donné par JÉSUS-CHRIST, Agneau de DIEU Saint et sans défauts, qui a offert sa vie pour sauver tous ceux qui s’approchent de DIEU par Lui.

2) Ceux qui sont nés d’unions illicites y seront interdits

Les enfants mâles israélites nés d’unions illicites, cités ici, représentent ceux qui ont les critères suivants :

• Né d’un père Israélite et d’une mère étrangère

• Né d’un père étranger et d’une mère Israélite

• Né d’un adultère

• Né d’un inceste

• Né d’un père inconnu ou d’un ancêtre inconnu

3) Les Ammonites et les Moabites y seront interdits

Tous ceux qui étaient et qui seront d’origine Ammonite ou Moabite ne pourront jamais être intégrés dans l’assemblée du peuple d’Israël et même leur descendance issue d’accouplements avec le peuple de DIEU. En fait, plusieurs raisons sont la source de cette interdiction pour les Ammonites et les Moabites, même si à l’origine ils étaient des cousins d’Abraham par son neveu Loth :

• 1^ère raison : Moab, père des Moabites était fils de Loth et sa fille aînée par l’inceste interdit par la loi. De même, Ben-Ammi, père des Ammonites, était fils de Loth et de sa fille cadette par inceste.

• 2^ème raison : Les Ammonites, parents du peuple d’Israël depuis leurs ancêtres, et qui habitaient dans un territoire que L’ÉTERNEL leur avait donné, n’étaient pas venu apporter leur soutien militaire et nutritionnel aux Israélites pour les aider à traverser le pays occupé par les Amoréens qui étaient pourtant aussi leurs ennemis.

• 3^ème raison : Les Moabites, eux aussi parents du peuple d’Israël depuis leurs ancêtres et qui habitaient dans des territoires que L’ÉTERNEL leur avait donné, et par lequel le peuple d’Israël devait passer pour rejoindre le pays promis, eurent la même attitude que les Ammonites en apportant aucun soutien aux Israélites pour les aider à chasser les Amoréens qui avaient pourtant conquis auparavant une partie du pays que L’ÉTERNEL avait donné aux Moabites. Bien au contraire, ils soudoyèrent le faux-prophète Balaam pour qu’il maudisse le peuple d’Israël. Et malgré le fait que L’ÉTERNEL contrôla les prophéties de Balaam en changeant pour Israël la malédiction en bénédiction, ce devin provoqua malgré tout la séduction idolâtre des Israélites par des femmes Moabites et Madianites peu vertueuses quelques mois plutôt.

Ce message d’interdiction des accouplements avec les Ammonites et les Moabites fut transmis de génération en génération au sein du peuple d’Israël. Mais, dès l’époque des Juges, beaucoup l’oublieront « chèrement », tout comme le fera le roi Salomon, ou plus tard lorsque les Israélites iront en captivité.

4) Les Édomites et les Égyptiens, au contraire, seront autorisés à entrer dans l’assemblée de L’ÉTERNEL DIEU

Les Édomites étaient un peuple dont l’origine parentale vis-à-vis des Israélites était beaucoup plus proche que celle des Ammonites et des Moabites. Car leur ancêtre Ésaü (Edom) était le frère aîné jumeau de Jacob (Israël). En plus, leur conception ne fut pas issue d’un inceste comme ce fut le cas pour le père des Ammonites (Ben-Ammi) et le père des Moabites (Moab). Ainsi, les Édomites pourront être reçus dans l’assemblée des Israélites à partir de la troisième génération depuis leur intégration au sein du peuple élu. Pourtant, il y aura une haine permanente des Édomites envers les Israélites pendant des siècles et qui avait même déjà commencée auparavant lorsque le peuple de DIEU avait demandé l’autorisation au roi d’Édom de traverser paisiblement son territoire pour accéder au pays promis par l’Est du Jourdain, et qu’il refusa militairement. Et à cause de leur haine vis-à-vis de leurs frères Israélites, L’ÉTERNEL DIEU détruira même les Édomites.

Conclusion 3) et 4)

Moïse ne fait pas ici d’injustice entre les Édomites et les Moabites par le fait que les uns comme les autres vendirent la nourriture et l’eau nécessaires aux Israélites sur leur passage pour accéder au pays promis par le trajet de la route royale commerciale à l’Ouest de la mer morte. Car, ces peuples ne donnèrent rien aux israélites mais ils leur vendirent ce dont ils avaient besoin sans les laisser pénétrer sur leur territoire à cause de la peur qu’ils en avaient d’être envahis et soumis à eux.

Ainsi, la décision de Moïse de donner le droit d’adoption des Édomites au sein du peuple d’Israël et non pas aux Moabites, n’était pas liée au fait que les uns ou les autres aient vendu des vivres aux Israélites à leur passage, étant donné qu’ils ne leur donnèrent rien pour les aider à survivre mais qu’ils leur vendirent la nourriture et l’eau pour ne pas être envahis par eux.

Quant aux Égyptiens, dont parle Moïse, ils pourront aussi être reçus dans l’assemblée des Israélites, comme les Édomites, à partir de la troisième génération depuis leur intégration au sein du peuple élu. Et ceci non pas à cause de la persécution que leurs pères firent subir aux Israélites en esclavage, mais parce qu’ils avaient accueillis auparavant leurs ancêtres chez eux au temps de leur détresse.

Au sujet des étrangers indésirables, les Israélites ne devaient pas ignorer qu’à la sortie d’Égypte un important ramassis s’était joint au peuple de DIEU et qui avait été toléré par ses leaders dont Moïse. Le souvenir de leurs désordres par l’idolâtrie et les rébellions était toujours présent dans la pensée de Moïse qui les avait tous vécus avec le risque que pourraient engendrer des nouveaux liens avec des étrangers, comme ce fut le cas récemment avec les femmes Moabites et Madianites. D’ailleurs, neuf siècles plus tard, cet ordre de Moïse de ne pas se lier avec les peuples qu’il avait désignés ici, sera toujours d’actualité par la lecture de son livre afin d’obliger le peuple de DIEU à prendre des mesures plus sévères à ce sujet.

Mais cette généralité a été brisée par des exceptions manifestées par la grâce de DIEU comme IL la permit avec Ruth la Moabite qui, par sa fidélité et sa soumission envers LUI, fut non seulement adoptée par le peuple élu mais devint aussi l’épouse de Boaz et lui donna un fils, Obed, qui fut le grand-père du roi David lui-même l’ancêtre de JÉSUS-CHRIST. Ainsi, en contraste avec cette sévère ordonnance de la loi, la grâce divine brille ardemment sur chaque croyant de toute origine qu’il soit parce qu’il appartient à la famille de DIEU depuis qu’il est devenu Son enfant par la foi en se revêtant de JÉSUS-CHRIST mort pour lui sur la croix. Ainsi, par cette grâce, l’origine et la race du croyant ne jouent aucun rôle, car seule sa fidélité en CHRIST est agrée par L’ÉTERNEL DIEU.

En introduction de la pureté que devra manifester l’armée d’Israël lorsqu’elle ira en guerre contre ses ennemis, Moïse ordonna aux combattants de se garder de tout ce qui pourrait les rendre impurs ou de toute mauvaise action (selon l’interprétation de la traduction). En fait, ces deux versions de traduction sont définies par les cas cités ensuite par Moïse :

La pureté physique

Si cette ordonnance de pureté physique exigée s’adresse aux hommes qui partiront camper pour combattre, elle est parallèle à la pureté exigée dans les campements du peuple d’Israël ou dans les lieux qu’ils habiteront plus tard en terre promise.

Il est vrai que la faiblesse du respect élémentaire des règles sanitaires dans le campement des armées par manque d’hygiène, de l’eau impropre et la nourriture, ont souvent été la source de la propagation de graves épidémies surtout du fait qu’il n’ y avait que des hommes dans l’armée. Pour cette raison, Moïse parle « d’incidents nocturnes » provoquant l’impureté des hommes dont ils devront se laver et rester hors du camp jusqu’au soir.

Pour l’hygiène due aux déjections, Moïse ordonna aux soldats d’Israël de toujours prévoir un emplacement hors du camp qui sera réservé à cet effet, et de toujours se munir d’un outil permettant de creuser un trou pour enfouir leurs excréments. Si ces règles d’hygiène sanitaire devait être observées et contrôlées avec rigueur dans l’organisation du peuple immense de deux millions de personnes dans les campements du désert pour éviter toutes contagions et épidémies, elles devront l’être aussi au sein de l’armée d’Israël pour témoigner de la présence de L’ÉTERNEL qui les avaient purifiés physiquement et sanctifiés.

La pureté physique et spirituelle

Le but de cette instruction de Moïse pour exiger aux combattants d’Israël à tous participer à la pureté de leur camp, c’était pour qu’ils prennent conscience qu’ils composaient tous la partie intégrale de l’armée de DIEU. Car, IL était présent en permanence au milieu d’eux et la pureté physique de leur camp devait déjà être un reflet de leur sanctification par LUI. De même, par leur comportement exempt de toutes mauvaises actions, les soldats Israélites démontraient qu’ils étaient soumis à L’ÉTERNEL DIEU dans l’obéissance parce qu’IL les avait délivrés de l’esclavage et les avait sanctifiés. Sa présence en était la démonstration pour toujours leur donner la victoire. Bien entendu, la présence de L’ÉTERNEL DIEU ne signifiait pas forcément la présence de l’Arche divine, du fait qu’IL donna de nombreuses victoires au peuple d’Israël sans la présence de l’Arche et que l’armée d’Israël fut aussi vaincue malgré le fait que l’Arche soit présente. Il s’agit donc ici de la présence spirituelle de L’ÉTERNEL DIEU en ESPRIT par des manifestations puissantes et diverses, mais qui donnèrent toujours la victoire à Son peuple lorsqu’il LUI fut soumis.

• Le droit d’asile pour l’esclave étranger qui se sera réfugié dans le pays d’Israël et pour sa liberté d’y vivre.

• Il n’y aura aucune prostituée parmi les filles Israélites, ni aucun fils qui se prostitue, et ne pas apporter les revenus d’un tel trafic en offrande à L’ÉTERNEL DIEU. Le prostitué mâle est même qualifié de « chien » à cause de son infamie pour laquelle il sera condamné à la mort éternelle.

• N’exiger aucun intérêt de la part de son frère descendant d’Israël, que ce soit pour un prêt d’argent, de produits vitaux ou tous autres. Par contre, pour les étrangers, les Israélites pourront demander des intérêts sur tout ce qu’ils leurs prêteront. Cette ordonnance confirmait l’interdiction de faire payer des intérêts aux pauvres afin de prospérer par ces aides gratuites.

• Tout Israélite qui fera un vœu ou un serment à L’ÉTERNEL DIEU sera lié envers LUI par son engagement qu’il devra exécuter sans tarder. S’il ne respecte pas cet engagement, sa violation sera considérée comme un péché. Par contre, celui qui n’aura fait aucun vœu ou serment, ne sera coupable d’aucune faute envers L’ÉTERNEL DIEU.

• Lorsqu’il aura faim, tout Israélite ou esclave ou étranger pourra cueillir une grappe de raisin sur un cep ou prendre des épis de blé avec sa main dans la propriété de son prochain afin de s’en nourrir sur place. Bien entendu, il s’agit là d’une propriété dont l’accès est libre à tous. Mais il sera interdit à tous d’y cueillir du raisin et de le mettre dans un panier, ou de couper du blé avec la faucille afin de les emporter, l’un comme l’autre, pour les récolter. Cette ordonnance sera longtemps respectée même à l’époque où les disciples de JÉSUS qui, le jour du sabbat, arrachèrent des épis et les mangèrent à la grande stupéfaction des Pharisiens qui avaient « oublié » cette prescription afin de pouvoir les accuser.

D’ailleurs, au camp du mont Sinaï, Moïse avait déjà ordonné à ceux qui moissonneront de ne pas faucher dans les coins des champs ni de ramasser ce qui restera à glaner après la récolte. De même, pour les vignes, de ne pas ramasser après coup les grappes et les graines de raisin qu’ils auront laissés après les vendanges. Ceci, c’était afin que les pauvres et les étrangers puissent s’en nourrir gratuitement. Moïse élargira même cette ordonnance au glanage des oliviers et autres arbres fruitiers, non seulement pour les pauvres et les étrangers mais aussi pour les veuves et les orphelins.

Par cette ordonnance « élargie », L’ÉTERNEL DIEU montrait à Son peuple élu et racheté de quelle manière il devait se comporter en éliminant tout esprit possessif par rapport à son prochain quel qu’il soit, mais au contraire avec un esprit de partage de tout ce que le Créateur donne à l’humanité avec abondance, afin que tous en jouissent dans le respect et au bénéfice de chacun jusque dans la vie éternelle pour tous ceux qui auront accepté JÉSUS comme l’agneau de DIEU venu sur la terre pour les sauver et les nourrir.

Cette ordonnance de Moïse, sur le divorce et le remariage, a été l’objet de nombreuses contradictions au fil des siècles et même jusqu’à aujourd’hui, que ce soit au sein du peuple d’Israël ou dans le reste du monde, et même parmi les chrétiens. Tout d’abord, en ce qui concerne le divorce, il s’agit ici uniquement de l’homme qui peut l’imposer et non pas le contraire. Ceci confirme l’ordre de la création lorsque DIEU a créé l’homme (isch) en premier et qu’ensuite IL a créé la femme (ischa) de l’homme (isch). Ceci qui signifie qu’elle est soumise à son autorité par sa conception originale. L’ÉTERNEL DIEU, leur Créateur, ordonna ensuite à l’homme de quitter son père et sa mère pour s’attacher à sa femme afin qu’ils deviennent une seule chair (le mariage) pour fonder une famille.

C’est la raison pour laquelle, selon l’ordonnance prononcée ici par Moïse, l’époux devra avoir une raison bien définie pour pouvoir écrire une lettre de divorce à son épouse, la lui remettre en main propre, et ensuite renvoyer sa conjointe définitivement de chez lui. Pourtant, les traductions de la raison crédible prononcée par Moïse qui autorise l’homme à divorcer de son épouse, ont provoqué de nombreuses contradictions comme par exemple :

« quelque de chose de honteux » ou « quelque chose de malséant » ou « quelque chose d’inconvenant » ou « quelque chose à lui reprocher » ou « à propos de sexe » ou « à propos de quelque chose de repoussant » ou « à propos d’une tare à lui imputer » etc…

Même si ce motif prononcé par le mari ne concerne pas ici la crédibilité de la virginité de son épouse que Moïse avait déjà évoquée précédemment, l’époux pouvait aussi l’accuser d’adultère même si ce n’était pas vrai. D’autre part, l’époux pouvait bien être coupable d’une autre fausse accusation contre sa femme, comme la jalousie, pour pouvoir s’en séparer. Moïse ne désigne pas non plus ici un jeune couple du fait qu’il autorisait l’époux à être exempté de l’armée pendant une année pour raison familiale afin de réjouir son épouse.

En fait, çà signifie qu’il s’agit d’une ou plusieurs autres raisons que celle de l’adultère de la femme déjà évoqué par Moïse du fait que L’ÉTERNEL DIEU a condamné l’adultère et le divorce avec fermeté.

Mais, puisque L’ÉTERNEL DIEU déteste le divorce de l’homme et de sa femme depuis leur origine, pour cette raison il est impossible qu’IL ait autorisé l’homme à pouvoir le faire par cette ordonnance. Mais c’est bien à cause de la dureté du cœur des hommes que DIEU leur a permis de répudier leur épouse malgré le fait qu’il n’en était pas ainsi lorsqu’IL créa l’être humain homme et femme. Toutefois, l’homme pouvait bien répudier son épouse à cause de son infidélité sexuelle.

D’autre part, pour faire prendre conscience aux hommes de la gravité de répudier leur épouse pour des raisons injustifiées ou sur un « coup de tête », Moïse précisa que si elle se remarie avec un autre homme, le premier mari n’aura jamais le droit de la prendre à nouveau pour épouse, même si le second époux est décédé. Car l’épouse s’est souillée par un adultère en épousant un autre homme pendant que son premier mari vivait encore et ce serait une abomination aux yeux de L’ÉTERNEL qu’elle s’unisse à nouveau avec son premier mari après cet adultère. Bien entendu, lorsqu’une femme était veuve de son premier mari, elle pouvait se remarier avec son beau-frère selon l’ordonnance du lévirat sans s’être souillée auparavant avec un autre nouveau mari.

Pourtant, malgré cette ordonnance, de nombreux Israélites utilisèrent longtemps à leur guise son application afin de renvoyer leur épouse sans scrupule pour en épouser une autre. D’autres, comme leurs ancêtres, préférèrent la polygamie ou le concubinage qu’ils pratiquèrent malgré le fait qu’ils fussent condamnés par la loi au mont Sinaï, plutôt que de divorcer selon cette nouvelle ordonnance afin de ne pas être accusé officiellement d’adultère et d’être condamné comme la loi le précisait rigoureusement.

De toute façon, dans toutes ces situations de répudiation ou de polygamie, les hommes étaient coupables d’adultère depuis l’origine de leur union inséparable avec une seule femme selon l’ordre donné par L’ÉTERNEL DIEU. D’autre part, comme Moïse l’avait précisé plusieurs fois aux Israélites, ils ne devront jamais épouser ou vivre en concubinage avec des femmes étrangères à cause du risque épidémique de l’idolâtrie qui pourrait se répandre dans le peuple saint, comme ce fut déjà le cas avec les femmes moabites et madianites quelques mois auparavant. Pourtant, plus de quatre siècles plus tard, le roi Salomon sera le plus mauvais exemple avec ses sept-cents femmes et trois-cents concubines en majorité étrangères. Et lorsque les Israélites seront emmenés en captivité cinq siècles plus tard, ils continueront à épouser des femmes étrangères sans s’être souciés au préalable de l’interdiction que L’ÉTERNEL avait ordonnée à leurs pères selon la loi.

C’est quinze siècles après cette ordonnance de Moïse que le Seigneur JÉSUS expliqua aux chefs religieux israélites que la possibilité de divorcer leur avait été accordée à cause de la dureté de leur cœur et non pas pour qu’ils se croient justifiés par l’adultère qu’ils commettaient ainsi à chaque fois comme si L’ÉTERNEL DIEU leur en avait donné le droit.

En vérité, le mariage est synonyme de la fidélité. Mais le divorce qui le détruit est généralement le fruit de l’infidélité souvent masquée par diverses justifications présentées par le coupable pour s’innocenter. Quelques fois l’époux et l’épouse sont tous les deux infidèles mais rejettent réciproquement la responsabilité sur l’autre.

Heureusement que dans l’Église primitive, pour l’édification des chrétiens, l’apôtre Paul met les choses au point en ce qui concerne l’importance du respect du mariage sans rupture jusqu’à la fin de la vie selon l’ordre initial de L’ÉTERNEL DIEU, et comme nous l’a rappelé Son Fils JÉSUS-CHRIST notre Sauveur. Et il vaut mieux que les époux chrétiens, qui se sont séparés à cause d’un adultère, se réconcilient. Car les deux sont responsables d’avoir brisé ce que DIEU a uni du fait que l’époux et l’épouse ont un rôle mutuel, complémentaire et responsable dans leur union ordonnée par DIEU leur Créateur pour la solidité de l’unité du couple semblable à CHRIST et Son Église.

En plus, si l’ordonnance stricte de la loi interdisait les Israélites de se marier avec des étrangers, et même si dans la nouvelle alliance la Parole de DIEU prévient qu’un chrétien ou une chrétienne ne doivent pas se marier avec des inconvertis (païens), elle précise toutefois que si un seul des deux époux est devenu disciple de CHRIST (chrétien) et pas l’autre pendant leur union, il ou elle ne doit pas se séparer de l‘autre mais au contraire doit lui témoigner sa fidélité, comme pour le Seigneur, afin que son conjoint vive sur le chemin de la sanctification et se convertisse. Car, depuis toujours, L’ÉTERNEL DIEU déteste la répudiation et le divorce qui sont la source d’adultères réciproques.

Ainsi, selon l’ordonnance de L’ÉTERNEL DIEU transmise à Moïse, l’épouse répudiée par son mari par lettre de divorce pouvait se remarier avec un autre homme alors que son premier époux était encore vivant. Mais JÉSUS-CHRIST ajouta que dans ce cas elle commettait un adultère ainsi que son nouvel époux. Par contre, selon la loi, lorsqu’un couple était brisé par la mort du premier époux, la veuve pouvait se remarier avec un autre homme. Mais, selon l’ordonnance du lévirat, la veuve sans enfant pouvait épouser son beau-frère ou par obligation le plus proche parent de son époux décédé, comme elle pouvait aussi se remarier avec un homme étranger à sa belle-famille. Car, en étant devenue veuve, elle est ainsi affranchie, que ce soit sous la loi ou dans la nouvelle alliance.

Toutefois, si la loi interdisait à une veuve sans enfant de se remarier à un étranger de la famille de son premier époux, mais en priorité avec le plus âgé de ses beaux-frères vivants selon l’ordre du lévirat, les patriarches hébreux la pratiquait déjà avant leur installation en Égypte, et s’étendra encore plus tard jusqu’au parent le plus proche. A contrario, dans la nouvelle alliance, une veuve peut se remarier avec l’homme qu’elle veut, même s’il est étranger à la famille de son premier époux décédé, à condition qu’il soit chrétien comme elle, conformément à la volonté du Seigneur DIEU. Si ce n’est pas le cas, il est préférable que la veuve reste seule afin de ne pas livrer son corps et son âme à un joug infidèle et idolâtre.

Toutefois, dans la nouvelle alliance, lorsqu’une veuve chrétienne a eu un ou plusieurs enfants de son mariage, elle doit se consacrer à eux plutôt que de se remarier afin que dans son isolement charnel elle garde son espérance en DIEU. Ce conseil donné par l’apôtre Paul semble plus facile à respecter pour celles qui deviennent veuves à un âge avancé, contrairement aux jeunes veuves qui peuvent utiliser tous les moyens de séduction pour se remarier quitte à se détacher de CHRIST comme des incroyantes, même si elles ont eu des enfants de leur premier mariage. Avec le lévirat, comme avant, une jeune veuve ne pouvait pas s’égarer pour se remarier, du fait qu’elle devait rester liée à sa belle-famille, et plus tard encore.

Ainsi, ce conseil de l’apôtre Paul, sur le comportement des veuves chrétiennes soumise à la nouvelle alliance, n’est pas très éloigné de l’ordonnance du lévirat sous la loi, étant donné qu’une veuve israélite sans enfant devait se remarier avec le frère de son époux décédé afin d’avoir des enfants qui lui succèderont, même s’il fallait qu’elle épouse à tour de rôle le frère suivant en cas du décès du précédent à cause du devoir de postérité qu’elle devait assumer au sein du peuple élu. Mais, si elle avait déjà enfanté de son mari décédé, elle ne devait pas se remarier mais rester dans la famille de son époux décédé afin d’éduquer sa postérité bien que l’ordonnance de Moïse ne le précise pas. En tout cas, à cause de leur manque de moyens de subsistance lorsqu’elles vivaient sans se remarier, tout le peuple d’Israël devait pratiquer une solidarité sans faille vis-à-vis des veuves et des orphelins conformément aux multiples ordonnances de L’ÉTERNEL DIEU qui désirait leur protection, comme d’ailleurs dans la nouvelle alliance par Sa grâce en JÉSUS-CHRIST.

Quant à la polygamie ou le concubinage pratiqués par le monde depuis longtemps et par les Israélites depuis leurs ancêtres sans être accusés officiellement d’adultère, bien que la loi les condamna ensuite fermement, et davantage au sein d’une famille depuis les ordonnances du Sinaï, ils venaient d’être tolérés mais limités malgré tout pour les futurs rois d’Israël comme pour le peuple depuis les nouvelles ordonnances dictées par Moïse.

Pourtant, malgré le fait que L’ÉTERNEL DIEU refusa et condamna la polygamie et l’adultère depuis l’origine de l’homme et qu’IL prévint les Israélites de toutes leurs conséquences, IL toléra malgré tout la polygamie parmi eux et même parmi les libérateurs (juges) de Son peuple ou de nombreux rois qui le dirigèrent au fil des siècles et qui abusèrent de leur pouvoir pour ne pas s’en priver jusqu’à la pratiquer de manière démesurée. D’ailleurs, même les représentants spirituels de L’ÉTERNEL DIEU au sein de Son peuple furent chargés de sélectionner les épouses polygames de certains rois. Et pour se justifier et se protéger de la condamnation d’adultère selon les ordonnances de Moïse, les Israélites continuèrent à utiliser les moyens de la polygamie ou du concubinage pour se justifier même jusqu’à l’époque de JÉSUS. Quant à l’ordonnance du lévirat, elle ne pouvait qu’accentuer les problèmes du couple reconstitué pour le droit des enfants qui en naîtront lorsque s’y ajouteront la polygamie ou le concubinage.

Tous ces problèmes au sein des couples ont existés et existent toujours à cause de la dureté du cœur des hommes qui ont préféré et qui préfèrent toujours ne pas se marier officiellement pour éviter le risque de divorcer, mais qui agissent autrement afin d’échapper à une accusation publique d’adultère qui pourrait les condamner à la mort physique selon la loi et qui, sous la nouvelle alliance, atteste la mort éternelle pour le coupable qui ne se repent pas de son adultère et refuse d’implorer le pardon à DIEU par JÉSUS-CHRIST.

En vérité, par JÉSUS-CHRIST, L’ÉTERNEL DIEU jugera toutes les actions visibles ou secrètes de tous êtres humains, qu’ils soient sous la loi (juifs) ou sans la loi (païens). Car, si par la loi, les descendants d’Israël (Jacob) en ont eu connaissance et que beaucoup d’entre eux l’ont contournée et le font encore en croyant échapper à la condamnation de leurs péchés d’adultère, les païens le font sans se cacher comme si c’était quelque chose de banal et de commun.

L’adultère des êtres humains est inscrit depuis toujours dans leur infidélité envers L’ÉTERNEL DIEU, de manière physique entre eux, et spirituellement envers LUI. Mais pour tous ceux qui se sont repentis, qui ont reconnus JÉSUS-CHRIST Fils de DIEU venu pour les sauver par Sa mort sur la croix et qui les a purifiés de tous leurs péchés par Son sang versé, ils ont ainsi reçu la grâce divine qui les a transformés afin qu’ils marchent comme des enfants de lumière par l’ESPRIT-SAINT, afin de vivre uniquement par Ses fruits et non plus selon les fruits de la chair.

Moïse rappela un ensemble de dispositions sur le comportement de chaque Israélite vis-à-vis de son prochain afin que tous bénéficient réciproquement de leur solidarité :

• Lorsqu’un homme se sera marié récemment, il sera exempté de service militaire et de toute autre contrainte pendant une année, afin d’être libre de consacrer tout son temps à son épouse et à sa maison (famille) pour consolider son couple dans la fidélité. Cette disposition est en relation avec le chapitre précédent sur le risque d’adultère pour un couple séparé par une guerre ou par une contrainte nationale, mais aussi avec l’ordonnance du lévirat et la liberté d’une jeune veuve si son époux décédait au combat, ou l’avenir incertain de sa fiancée s’ils n’étaient pas encore mariés.

• Il sera interdit aux Israélites de prendre en gage (caution) les deux pierres meulières (celle de dessus et celle de dessous) d’un moulin à bras qui sera utilisé pour moudre le grain afin obtenir la farine nécessaire à la nourriture quotidienne. Il sera même interdit de prendre uniquement la pierre meulière supérieure du fait que son absence suffirait à ne plus pouvoir moudre le grain. Car ce type de moulin à grain était et sera souvent utilisé pendant des siècles au sein de pays ou par de nombreuses familles israélites pauvres ou de condition moyenne, et souvent utilisé par les femmes.

• De même, celui qui aura fait un prêt à son prochain n’aura pas le droit de s’introduire chez lui pour récupérer son gage, mais il devra attendre que son débiteur ait la capacité de lui rendre sa créance ou la caution selon ses moyens. Et si le débiteur ne peut lui donner que son vêtement (ou sa couverture) parce qu’il est pauvre, le créancier devra le lui rendre avant la nuit afin qu’il puisse se couvrir et ne pas mourir dans une extrême pauvreté. En cela, L’ÉTERNEL sera reconnaissant envers ce créancier.

• Cette solidarité collective entre riches (aisés) et pauvres, était un rappel des ordonnances de Moïse au mont Sinaï. Car les Israélites auraient dû accéder au pays promis peu de temps après ce séjour. Mais à cause de leur incrédulité, cette génération était morte dans le désert. C’est la raison pour laquelle Moïse transmit, et à plusieurs reprises, ces ordonnances à la nouvelle génération avant qu’elle ne pénètre dans le pays promis, comme il venait d’ordonner aussi aux créanciers qu’ils n’exigent aucun intérêt ni caution de la part des Israélites en leur prêtant spontanément et de manière désintéressée (sans caution ou hypothèque). Pourtant, lorsque certains Israélites se seront enrichis, ils n’auront aucun scrupule à exiger des intérêts et des cautions envers leurs frères Israélites et même jusqu’à les appauvrir et les ruiner sans retenue.

Ainsi, beaucoup d’israélites oublieront que c’est L’ÉTERNEL DIEU qui pourvoyait toujours à tous leurs besoins, comme IL pourvoit aussi toujours à tous nos besoins dans tous les siècles.

• Cette ordonnance du respect envers son prochain Israélite, en ce qui concerne une dette, se rapporte aussi à celle de l’année sabbatique au cours de laquelle, non seulement il n’était pas question au débiteur de payer un gage ni le remboursement de sa dette, mais qu’il pourra le faire l’année suivante seulement s’il en a les moyens mais sans obligation.

• Pour les années sabbatiques, les Israélites pourront imposer des intérêts et des garanties financières aux étrangers lorsqu’ils leurs accorderont un prêt, et pourront les « presser » pour qu’ils leur les remboursent, mais ils ne pourront pas pénétrer chez eux (leurs prochains) pour saisir un gage (caution) au même titre que pour leurs frères Israélites et attendre qu’ils le leur donnent à l’extérieur de leurs habitation. Et si cet étranger est pauvre et qu’il lui a donné son vêtement (ou sa couverture) en gage, le créancier Israélite devra le lui rendre avant la nuit afin qu’il puisse se reposer au chaud jusqu’au lendemain.

• Moïse rappela l’ordonnance du mont Sinaï concernant le respect des Israélites envers les droits de leur prochain en qualité de salarié ou mercenaire, qu’il soit israélite ou étranger vivant dans le pays d’Israël, afin que ce qui lui sera dû lui soit rémunéré chaque soir de façon à ce qu’il puisse vivre malgré sa pauvreté. Sinon, celui qui ne le rémunèrera pas ainsi, serait coupable d’un péché envers L'ÉTERNEL. Et même le respect du droit à leurs vêtements essentiels devra être observé en souvenir de ce que L’ÉTERNEL avait affranchi les Israélites lorsqu’ils étaient esclaves en Égypte et qu’ainsi ils devront agir de la même façon envers tous ceux qui seront dans le besoin.

• Pour les mêmes raisons, Moïse rappela aux Israélites ce qu’il avait déjà ordonné au mont Sinaï, à savoir que cet esprit de solidarité envers les pauvres, que ce soit l’étranger, l’orphelin ou la veuve, devait déjà se manifester pendant les moissons et les récoltes en ne venant pas « grappiller » après coup ce qui aura été oublié.

• Si ce verset n’est pas cité immédiatement après ceux des droits de l’étranger, de l’orphelin et de la veuve, il se rapporte pourtant aussi au droit de son prochain quel qu’il soit en ce qui concerne son droit à jouir pleinement du fruit de son travail. Le fait de donner pour exemple un simple bœuf qui est employé à marcher en rond pour piétiner des épis étendus sur une aire, afin d’en faire sortir les grains, ou qu’il soit aussi employé pour faire tourner une grande pierre meulière afin de broyer le grain déjà foulé et vanné, et de ne pas le museler, nous enseigne que l’ouvrier qui y participe ne doit pas être privé de sa part.

Cette image exemplaire de ne pas priver un simple animal de son droit de manger pendant qu’il travaille pour en jouir, à plusieurs significations physiques et spirituelles :

• La bonté de L’ÉTERNEL DIEU s’étend même envers les animaux.

• Tout appartient à DIEU : les êtres et la nature pour qu’ils vivent.
• Un simple animal symbolise notre prochain quel qu’il soit.
• La bonté que nous devons exercer envers notre prochain, même s’il s’agit d’un serviteur quel qu’il soit.

• Celui qui se consacre (serviteur, esclave) à DIEU Son maître, doit jouir du travail qu’IL lui confie (planter, arroser, semer, ouvrier dans la moisson, porter des bons fruits).

Comme JÉSUS a dit que l’ouvrier mérite son salaire, l’apôtre Paul rappelle cet ordre prononcé par Moïse pour encourager l’Église de JÉSUS-CHRIST à rémunérer ses ministres (ouvriers, esclaves de DIEU par JÉSUS-CHRIST). Il est donc un devoir, pour tous ceux qui composent l’Église, de veiller à ce que les serviteurs de DIEU soient rémunérés afin que tous puissent se nourrir de la Parole de DIEU pour en jouir avec abondance.

Tout cet enseignement détaillé par Moïse renforce à nouveau le commandement qu’il avait déjà annoncé et qui s’adresse encore à tous ceux qui aiment L’ÉTERNEL DIEU par Son Fils JÉSUS :

« Tu aimeras ton prochain comme toi-même »

C’est l’amour que nous devons tous avoir envers notre prochain, quel qu’il soit, même s’il s’agit de nos ennemis. Car c’est DIEU qui jugera aussi l’attitude de chacun à ce sujet.

Quel merveilleux exemple d’amour parfait nous a donné JÉSUS-CHRIST afin que nous soyons transformés et devenions semblable à LUI, parce qu’il a accepté de donner Sa vie sur la croix pour toute l’humanité. Ainsi, nous devons aimer DIEU comme IL nous a aimés, et nous aimer les uns les autres comme IL aime chacun d’entre nous et comme nous l’aimons sans cesse.

Depuis le mont Sinaï, Moïse avait prononcé de nombreuses ordonnances sur la condamnation de chaque coupable pour ses propres péchés, et qu’il était impossible de ne pas être jugé aux yeux de L’ÉTERNEL DIEU par des sanctions correspondantes enseignées par la loi. Et ses sanctions pouvaient même aller jusqu’à être condamné à la mort physique.

Alors, dans ce dernier campement avant que le peuple élu n’entre dans le pays promis, Moïse rappela à chaque israélite, homme, femme et enfants, que chacun était responsable de ses propres péchés et que celui qui était coupable d’un acte méritant la mort devait être le seul à en mourir : chacun étant l’unique responsable de ses propres péchés. Cet avertissement sera rappelé et exécuté très souvent au sein du peuple d’Israël pendant des siècles.

Lorsqu’il s’agira d’un conflit entre deux hommes sans qu’il y ait la mort d’une personne, ils seront jugés et le coupable devra être puni. Or, si le coupable mérite d’être fouetté, il devra s’étendre sur le sol avec le torse nu pour recevoir un maximum de quarante coups de fouet sur le dos, en fonction de la gravité de son délit. Cette sanction de flagellation s’appliqua aussi sur le dos du coupable attaché en position à genoux ou debout. Plus tard, à cause de la gravité des plaies provoquées par les coups de fouets, et pour rester conforme à l’ordonnance de la loi, ceux qui les comptaient devait interrompre la série à trente-neuf coups pour être sûr de ne pas dépasser la limite des quarante coups autorisés. Et c’est sans doute justement à cause du risque d’abus, déjà annoncé par Moïse, que le coupable aurait pu être humilié dans sa dignité en lui laissant de graves séquelles physiques et qu’ainsi la loi n’aurait pas été respectée. Il se peut aussi que Moïse ait limité le nombre de coups à cause de la loi du « talion » qu’il avait ordonné au mont Sinaï et ici dans ce campement près du Jourdain, qui consistait à infliger au coupable les mêmes méfaits qu’il avait fait subir auparavant à sa victime. JÉSUS dénoncera d’ailleurs plus tard la loi du talion.

À toutes les époques, ce type de châtiment s’exécutait avec un instrument différent : soit avec un fouet tressé, ou à lanières multiples, et même muni de pointes ou de pierres aiguisées, soit aussi avec un bâton (verge).

Bien entendu, il s’agissait là de châtiments autres que la peine de mort conformément aux ordonnances de la loi selon la gravité des actes commis par les hommes ou les femmes, allant même jusqu’à la mutilation du coupable. Mais le châtiment extrême fut prononcé pour la condamnation immérité de JÉSUS-CHRIST malgré le fait qu’il fut reconnu innocent par le gouverneur romain Pilate, mais que les Juifs accablèrent par jalousie afin qu’IL soit crucifié injustement.

Pourtant, par Sa grâce, DIEU a agréé la mort injuste de Son Fils JÉSUS-CHRIST afin que nous soyons justifiés, sauvés et lavés de tous nos péchés quels qu’ils soient, pour que nous soyons réconciliés avec LUI et que nous devenions Ses enfants repentis.

Comme il l’avait enseigné à leurs pères au mont Sinaï, Moïse fit à nouveau des recommandations strictes à la nouvelle génération des Israélites au sujet du respect des poids et mesures qu’ils utiliseront avec rigueur chaque jour de leur vie. Cette prescription était un ordre de L’ÉTERNEL DIEU du fait que c’était une abomination envers LUI pour tous ceux qui ne la respecterait pas. Cela signifie déjà que les unités de mesures de poids et de volumes devaient être réglementées par une valeur identique pour tous, comme nous l’avons déjà précisé.

En vérité, chacun devra faire preuve d’une parfaite honnêteté vis-à-vis de son prochain quel qu’il soit, commerçant ou simple citoyen. Ce qui veut dire que chaque balance devra être utilisée avec des poids étalonnés identiques sur la base du sicle, et chaque récipient de capacité étalonné sur la base de l’épha pour les matières sèches ou du hin pour les matières liquides (voir tableau). De cette façon, personne ne devait commettre d’injustice, de fraude, de vol dans le domaine des mesures, des poids et des capacités, en utilisant toujours des mesures de longueurs justes, des balances justes et des mesures de récipients justes, conformément au 8^ème commandement.

Ainsi, pour les devoirs et les droits égaux pour tous, nous comprenons pourquoi, par Moïse et par d’autres prophètes, L’ÉTERNEL DIEU insista toujours auprès des Israélites pour qu’ils aient des mesures et des balances toujours justes, contrairement aux autres nations. Pourtant, au fil du temps, les Israélites n’auront aucun scrupule pour voler leur prochain en utilisant des balances fausses ou en falsifiant les mesures étalons. D’ailleurs, ce manque de scrupule pour l’appât du gain se poursuivit encore plus tard dans le temple de Jérusalem où JÉSUS y chassa les marchands, les acheteurs et les changeurs en les qualifiant de voleurs dans la maison de Son PÈRE. Pourtant, comme L’ÉTERNEL DIEU en avait déjà averti le peuple d’Israël quand IL lui en révéla les prémices depuis le mont Sinaï s’il n’obéissait pas à Ses commandements, qu’en sera-t-il lorsque commencera cette grande famine pour l’humanité que le Seigneur JÉSUS-CHRIST nous a annoncée comme un signe du commencement de la fin du monde lorsque les hommes ne penseront qu’à leur profit personnel et qui se manifeste déjà aujourd’hui par une corruption sans limites comme la Parole de DIEU nous le révèle depuis vingt siècles ? Heureusement que DIEU l’a révélé par Sa grâce à tous Ses enfants qui sont nés de nouveau en CHRIST pour fuir cette corruption en vivant avec LUI et pour LUI.

Alors, où serons-nous lorsque JÉSUS l’Agneau de DIEU, ouvrira le sceau du jugement divin par la famine dans laquelle seront plongés les habitants de la terre et pour qui IL pèsera, avec Sa balance céleste et avec restriction, la nourriture de la famine sans qu’ils puissent être rassasiés ? DIEU n’a-t-IL pas révélé à tous les êtres humains que seuls Son poids et Sa balance sont justes ? Et ne nous a-t-il pas rappelé que nous devrons tous passer devant le tribunal de CHRIST par lequel nous serons « pesés » et à qui nous devrons rendre des comptes pour tous les « faux poids et balances » (mensonges) dont nous aurons été coupables pendant notre vie ?

Du fait que le peuple d’Amalek (les Amalécites) avait attaqué par traitrise le peuple d’Israël libéré de l’Égypte lorsqu’il se rendait au mont Sinaï, Moïse avait annoncé une guerre sans pitié contre eux, qui permettra de les exterminer :

« Puisque sa main (celle d’Amalek) s’attaque au trône de l’Éternel, guerre à Amalek de siècle en siècle »

Plus tard, lorsque les Israélites voulurent entrer dans le pays de Canaan par le sud, mais sans L’ÉTERNEL DIEU, les Amalécites s’associèrent avec d’autres peuples guerriers pour « tailler en pièces » les Israélites.

Ici, avant que la nouvelle génération des Israélites ne traverse le Jourdain pour entrer dans le pays de Canaan avec L’ÉTERNEL DIEU, Moïse ne leur a pas rappelé ce second souvenir peu glorieux qu’avaient vécu leurs pères à cause de leur désobéissance passée et dont ils périrent tous. Par contre, Moïse leur rappelle le souvenir du peuple des Amalécites qui avait attaqué avec lâcheté les Israélites les plus faibles par derrière pour les faire mourir. Pour cette raison, il ordonna à la nouvelle génération d’Israélites que dès que L’ÉTERNEL les aura délivrés de tous leurs ennemis dans le pays promis, ils devront exterminer définitivement les Amalécites et de ne jamais l’oublier. Car cet ordre venait de L’ÉTERNEL qui le rappela encore quatre siècles plus tard afin que Saül roi d’Israël l’exécute enfin. Mais il ne le fit qu’à moitié étant donné qu’il désobéit à l’ordre divin en épargnant le souverain Amalécite et la meilleure partie du bétail pour en bénéficier…

Les premières prémices

Il s’agit ici de la première offrande des prémices lorsque les Israélites auront non seulement conquis le pays promis, mais qu’ils s’y seront installés. Elle ne doit pas être confondue avec l’offrande des prémices de chaque année que Moïse venait de prononcer précédemment par ordonnance, même si elle semble être ici un rappel de celles qu’il avait déjà ordonnées à leurs pères au mont Sinaï à ce sujet. Ainsi, on pourrait même intituler cette première offrande comme celle « des prémices des prémices » étant donné qu’elle devait être présentée dans une corbeille contenant les premiers fruits du sol que les enfants d’Israël auront récoltés dans le pays que L’ÉTERNEL DIEU leur aura donné et dans lequel ils viendront de s’y installer.

Pour cette première, chaque Israélite devra prendre une corbeille des premières prémices et se rendre à l’endroit (ville ou lieu) que L’ÉTERNEL DIEU aura choisi pour y faire résider Son nom. Chaque Israélite devra se présenter au Sacrificateur en fonction et lui avouer qu’il est vraiment installé dans le pays que L’ÉTERNEL DIEU avait juré à leurs pères de leur donner. Alors, le Sacrificateur prendra sa corbeille et la déposera devant l’autel des sacrifices.

Puis cet Israélite devra confesser à haute voix sa reconnaissance envers L’ÉTERNEL DIEU pour Sa grâce depuis son ancêtre Abraham, en passant par Sa grande délivrance de l’esclavage pour tout le peuple d’Israël en Égypte, jusqu’à les conduire par Sa main puissante dans ce beau pays où coulent « le lait et le miel » en abondance. C’est la raison pour laquelle cet Israélite apportera les prémices produites par cette terre, que L’ÉTERNEL lui aura donnée, pour LUI rendre hommage et se prosterner devant LUI. Ensuite, les Israélites se réjouiront de tous les bienfaits que L’ÉTERNEL DIEU leurs aura accordés ainsi qu’à leurs familles, de même pour les Lévites et les étrangers présents au milieu d’eux qui s’y associeront aussi en oubliant les circonstances et évènements douloureux des années passées dans le désert.

Nous n’avons aucun texte biblique confirmant que les Israélites se soumirent à cet ordre de Moïse lorsqu’ils se furent installés dans le pays promis, malgré le fait que toutes les faveurs annoncées à l’avance par L’ÉTERNEL DIEU s’y accomplirent.

La dîme de la troisième année

Le règlement des dîmes, qui représentaient 1/10^ème des revenus, avait été instauré par L’ÉTERNEL DIEU au mont Sinaï afin que les Israélites les lui offrent dans le lieu (ville) qu’IL aura désigné, afin qu’elles soient attribuées aux Lévites qui étaient consacrés au service du Sanctuaire divin. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Moïse ordonna que tous les holocaustes, les sacrifices, les dîmes, les prémices et les offrandes volontaires devront être présentés à L’ÉTERNEL uniquement dans le lieu qu’IL aura désigné pour y installer Son Sanctuaire.

Quant aux dîmes de la troisième année pour des cycles de trois années, sauf si cette année-là correspondait à une année sabbatique (tous les sept ans), les dîmes de cette troisième année ne seront pas forcément apportées dans le lieu du Sanctuaire du fait qu’elles devront être rassemblées dans les villes de leur prélèvement et être mises à la disposition des Lévites, des étrangers, des orphelins et des veuves qui devront s’en rassasier sur ce site. Ces dîmes seront les produits des cultures, des arbres et des troupeaux. Les donateurs israélites de ces dîmes de la troisième année devront déclarer, devant L’ÉTERNEL, leur entière obéissance à Ses ordres sans falsification au sujet de ces dîmes, et qu’aucune circonstance de leur vie n’aura compromis ou altéré leurs activités de bienfaisance selon les ordres qu’IL leurs avait prescrits. Ces donateurs fidèles et sincères pourront ensuite implorer L’ÉTERNEL pour qu’IL bénisse le peuple d’Israël sur le pays qu’IL lui aura donné, pays ou coulent le lait et le miel avec abondance. Par cette attitude sincère, les Israélites montreront qu’ils sont conscients que tout ce qu’ils possèdent par les fruits de la terre provient de L’ÉTERNEL DIEU qui est fidèle à Sa Promesse envers leurs pères dans le pays promis. L’ÉTERNEL sera sensible à une telle reconnaissance de leur part, en leur assurant une bénédiction débordante.

Tout appartient à L’ÉTERNEL DIEU. Car, IL est le Créateur de toutes choses. De Lui offrir une partie de ce qu’IL nous donne entièrement et gratuitement pour que nous en jouissions, est le fruit de Son amour pour nous. L’ÉTERNEL DIEU aime celui qui donne avec joie, sans tristesse, ni contrainte, comme il l’a décidé dans son cœur. Et la prière de reconnaissance de son passé et la confession à haute voix prononcée par un Israélite, puis son abaissement dans l’adoration devant L’ÉTERNEL DIEU reflète l’humiliation du pécheur quand il Lui confesse ses péchés, Lui implore Sa grâce et Lui offre sa vie comme une offrande de la bonne odeur de CHRIST Son Sauveur. Pourtant, aucun être humain n’a droit à la faveur de L’ÉTERNEL DIEU même lorsqu’il Lui offre en retour une insignifiante partie des bienfaits de ce qu’IL lui a déjà donné gratuitement, y compris les prémices et les dîmes. Mais ce que L’ÉTERNEL DIEU désire de tous les êtres humains depuis toujours, c’est l’obéissance à ses commandements et un amour sincère envers Lui. Car le plus grand cadeau que L’ÉTERNEL DIEU ai donné à l’humanité c’est CHRIST Son Fils unique, qui est le pain vivant descendu du ciel pour nous nourrir en offrant Sa vie afin de nous sauver de la mort éternelle. À Lui Seul, soit la gloire pour toujours.

Alors, LUI qui nous a offert le meilleur de Lui-même, que donnons-nous vraiment à DIEU ? La meilleure part de nous-mêmes ou seulement ce qui est secondaire ?

Après ces longs discours pour rappeler diverses ordonnances de L’éTERNEL DIEU à la nouvelle génération des Israélites, Moïse les encouragea à nouveau de Lui obéir en observant et en mettant en pratique tout cet enseignement, non seulement pour la forme, mais avec une entière sincérité de leur cœur. À partir de ce jour-là, avant de traverser le Jourdain, tous les Israélites devaient s’engager à respecter une promesse envers L’ÉTERNEL de marcher dans Ses voies avec fidélité en respectant tous Ses commandements et Ses ordonnances. De cette façon, L’ÉTERNEL considérera que les Israélites sont vraiment le peuple qui Lui appartient : Son peuple. La supériorité glorieuse, la réputation et l’honneur qu’IL lui donnera seront les signes de sa sanctification aux yeux de toutes les autres nations, comme IL le lui avait promis.

Mais le respect de cette promesse des enfants d’Israël sera de courte durée dès qu'ils se seront installés dans le pays promis, malgré leur fermeté précédant leur nouvel engagement.

Ainsi, cette prééminence du peuple des enfants d’Israël ne sera pas le fruit de leur obéissance envers L’ÉTERNEL DIEU, mais uniquement le fruit de Sa grâce offerte par Son Fils JÉSUS-CHRIST pourtant cloué sur la croix à leur demande.

Ainsi, c’est uniquement par la prééminence de Sa grâce en JÉSUS-CHRIST que les Israélites peuvent être sauvés.

1. Exhortation des responsables du peuple, auprès de tous, pour le respect des commandements et des ordonnances de DIEU, ainsi que leur future mémorisation visuelle.

Tous les commandements et les nombreuses ordonnances de L’ÉTERNEL DIEU, que Moïse venaient de révéler ou de rappeler longuement, devaient être à nouveau suivies d’exhortations auprès de chaque Israélite et étranger présents au sein du peuple avant qu’ils ne pénètrent dans le pays promis de l’autre côté du Jourdain. Et c’est ce que firent instantanément Moïse et les anciens du peuple présent dans le campement installé près du Jourdain.

En plus, afin que chacun prenne conscience de l’engagement auquel il devra se soumettre vis-à-vis des ordonnances de la loi et qu’il ne les oublie jamais, Moïse ordonna à tout le peuple qu’il devra dresser des grandes pierres sur le mont Ebal dès qu’il aura traversé le Jourdain. Le peuple devra ensuite enduire de chaux ces pierres et y écrire (y graver) toutes les paroles de la loi afin d’être dignes de s’installer dans le pays que L’ÉTERNEL leur a destiné.

Si Moïse ordonna d’enduire ces pierres avec de la chaux, c’était bien pour permettre d’y graver plus facilement toutes les ordonnances de la loi alors qu’il aurait été très difficile de les graver directement sur la pierre. Cette technique se pratiquait déjà en Égypte et dans d’autres pays à cette époque. En plus, la blancheur de la chaux permettait de rendre les écritures gravées plus visibles, d’autant plus qu’elles étaient souvent peintes en noir. La Bible ne précise pas si Josué fit enduire ces pierres, ni si toutes les ordonnances y furent gravées, ou uniquement un sommaire, ni combien de pierres furent utilisées lorsque Josué exécuta cet ordre de Moïse immédiatement après la prise de la ville fortifiée d’Aï.

En effet, cet ordre ne fut pas exécuté immédiatement après la traversée du Jourdain pour les raisons suivantes :

• Le mont Ebal, sur lequel devait être érigé ces pierres, est éloigné du lieu de la traversée du Jourdain (voir carte).

• Dès que le peuple d’Israël eut traversé le Jourdain, il dut d’abord anéantir les villes fortifiées de Jéricho et d’Aï avant de se diriger vers le mont Ebal (voir carte).

Mais, Josué exécuta l’ordre de Moïse avant de vaincre tous les rois occupant le sud du pays promis malgré le fait qu’ils s‘associèrent pour vaincre le peuple d’Israël. Ceci montre que l’ordre d’écrire les paroles de la loi sur des grandes pierres au sommet du mont Ebal devait être un acte d’obéissance des Israélites envers la loi pour un but méritoire d’installation dans le pays que L’ÉTERNEL DIEU leur avait promis et qu’IL leur destinait (traduction Zadoc Kahn). C’est aussi la raison pour laquelle Moïse précisa que toutes les paroles de la loi devront être gravées bien distinctement dans l’enduit appliqué sur ces grandes pierres.

Puis, Moïse ordonna au peuple qu’il érige, aussi, toujours sur le mont Ebal, et à proximité des pierres gravées de la loi, un autel en pierres brutes qui n’aient subi aucun taillage ni façonnage au burin.

Car cet autel en pierres brutes, non taillées ou façonnées par l’être humain, sera dédié à L’ÉTERNEL DIEU. Les Israélites devront y offrir des holocaustes ainsi que des sacrifices d’action de grâce, et s’y réjouir en y mangeant devant L’ÉTERNEL leur DIEU.

Trente-neuf ans auparavant, L’ÉTERNEL DIEU avait déjà ordonné à Moïse de lui ériger un autel en terre ou en pierres brutes au pied du mont Sinaï afin que le peuple d’Israël vienne y offrir des holocaustes et des sacrifices de communion avec du gros et menu bétail. Car, L’ÉTERNEL DIEU connaît bien le cœur de l’homme qui se soucie moins de la présence du DIEU Tout-Puissant et de Ses grandes œuvres, mais plutôt de la beauté d’un l’autel, d’un édifice religieux et de ses sculptures, et de l’habileté de leurs auteurs (l’idolâtrie). Pour ces raisons, IL avait ordonné un autel en terre à Moïse, ou en pierres brutes, et IL le confirmait ici avant d’entrer en terre promise. Josué exécutera fidèlement cet ordre de Moïse en érigeant un autel en pierres naturelles sur le mont Ebal, qu’aucun homme n’avait burinées, et sur lesquelles les Israélites offrirent des holocaustes et des sacrifices d’actions de grâce.

2. Protocole d’engagement futur du peuple sur le mont Garizim et le mont Ebal

Enfin, le même jour, Moïse ordonna au peuple d’Israël que dès qu’il aura traversé le Jourdain, il devra se diviser en deux parties : la moitié du peuple sur les flancs du mont Garizim et l’autre moitié sur les flancs du mont Ebal (voir carte). Auparavant, Moïse avait déjà révélé l’emplacement de ces deux montagnes dont les deux sommets sont distants de 3.5 kms environ, et sont séparés par une étroite vallée qui se rétrécit à moins de 100 m au pied des montagnes côté oriental. Dans cette vallée se trouvait le site de la ville de Sichem qui y était implantée depuis très longtemps.

Le choix de ce lieu, que ne connaissaient pas les Israélites, mais ordonné par Moïse sous l’inspiration de L’ÉTERNEL, avait une histoire spirituelle exceptionnelle pour laquelle L’ÉTERNEL DIEU s’était révélé comme leur DIEU depuis leurs pères :

• L’ÉTERNEL apparut pour la seconde fois à Abraham à Sichem pour lui révéler qu’IL donnerait ce pays à sa descendance. Abram construisit à cet endroit un autel en Son honneur.

• À son retour de Paddan-Aram, Jacob (Israël) arriva devant Sichem et campa devant la ville. Il acheta, au gouverneur de la ville, le domaine sur lequel il s’était installé et y construisit un autel qu’il appela « DIEU est le DIEU d’Israël »

• Sichem, fils de Hamor le gouverneur, déshonora Dina fille de Jacob que Léa lui avait enfanté. Pour la venger, ses frères Siméon et Lévi montèrent un stratagème de circoncision de toute la ville qui leur permit de tuer tous les hommes et de piller tout ce qui leur appartenait. Jacob fut effrayé par cette infamie à cause des représailles à venir de la part des peuples de la région.

• L’ÉTERNEL intervint auprès de Jacob et lui ordonna de quitter d’urgence le domaine qu’il avait acheté devant Sichem, de partir s’installer à Bethel, et d’y dresser un autel en Son honneur en souvenir du secours qu’IL lui avait déjà témoigné lorsqu’il fuyait la vengeance de son frère Ésaü. Jacob (Israël) ordonna alors à sa famille et aux serviteurs de faire disparaitre tous les objets de dévotion en leur possession, car ils pouvaient empêcher DIEU d’accepter l’exaucement de son vœu. Jacob rassembla tous ces objets et les enterra sous le térébinthe près de Sichem.

• Avant sa mort, Jacob (Israël) donna à son fils Joseph une part supplémentaire à cause de ses deux fils Éphraïm et Manassé qui reçurent chacun un territoire dont la limite fut proche de Sichem où se trouvait son domaine. Quant à l’allusion de la conquête aux Amoréens révélée par Jacob, elle ne peut pas être en rapport avec ses fils Siméon et Lévi qui avaient anéanti Sichem par vengeance. En fait, cette part supplémentaire était le domaine que Jacob avait acheté au gouverneur de Sichem et qui se trouvait en dehors de la ville. Jacob y fit d’ailleurs creuser un puits lorsqu’il s’y établi avec sa famille et ses troupeaux.

• Lorsque les enfants d’Israël furent libérés d’Egypte, ils transportèrent les os de Joseph, selon sa volonté, jusqu’à ce qu’ils aient pris possession du pays promis où ses os furent ensevelis dans une tombe située dans ce domaine près de Sichem (voir Sychar sur le plan des monts Garizim et Ebal).

Dans le futur, après que le peuple d’Israël occupera le pays promis, le site de Sichem sera un lieu où s’accompliront des évènements essentiels pour son destin :

• Sichem, ville située sur le territoire de Manassé, tout en appartenant à la tribu d’Éphraïm, sera désignée comme une ville attribuée aux familles Lévites mais avec un statut de ville de refuge pour les meurtriers.

• Avant sa mort, c’est à Sichem que Josué convoquera tout le peuple d’Israël pour les dernières recommandations d’obéissance à L’ÉTERNEL et leur engagement formel (5 fois) à cette alliance représenté par une pierre dressée servant de témoignage.

• C’est à Sichem que le roi Roboam, fils de Salomon, provoqua la séparation du royaume de Juda (2 tribus) du royaume d’Israël (10 tribus) qui devint le royaume du nord. Jéroboam, roi du royaume du nord, fit de Sichem sa première capitale qui fut une cité principale des Samaritains jusqu’à Sychar, située à proximité (aujourd’hui Naplouse). Ce puits, que fit creuser Jacob, servira de lieu à JÉSUS pour révéler l’eau de la vie qu’IL offrira et jaillira pour la vie éternelle. Ainsi, DIEU y « triomphera » par JÉSUS comme IL l’avait déjà annoncé au roi David.

Tous ces évènements passés et à venir prouvent que la désignation de ce site par Moïse fut bien inspirée par L’ÉTERNEL malgré le fait que cette ville fut aussi un lieu d’atrocités entre un fils bâtard de Gédéon et ses soixante-dix fils légitimes lorsque les Israélites abandonnèrent une nouvelle fois L’ÉTERNEL par l’idolâtrie.

Ainsi, Moïse ordonna, ici, que six tribus devront se répartir sur le mont Garizim, à savoir :

• Siméon, Lévi, Juda, Issacar, Joseph et Benjamin. Ce groupe de tribus, rassemblées sur le mont Garizim, devra prendre position pour bénir tout le peuple.

Et les six autres tribus sur le mont Ebal, à savoir :

• Ruben, Gad, Aser, Zabulon, Dan et Nephthali. Ce groupe de tribus, rassemblées sur le mont Ebal, devra prendre position pour prononcer la malédiction.

Si, auparavant, Moïse avait déjà ordonné au peuple d’Israël de prononcer la bénédiction sur le mont Garizim et la malédiction sur le mont Ebal dès que L’ÉTERNEL l’aura installé dans le pays promis, avec les conséquences de l’obéissance ou de la désobéissance qui en résulteront, Moïse révélait maintenant la répartition des tribus sur les deux montagnes. Toutefois, cette répartition présente plusieurs remarques : Tout d’abord, les douze tribus désignées ici, représentent la filiation des douze fils avec leur père Jacob (Israël). C’est la raison pour laquelle le nom de Joseph regroupa ici ses deux fils Éphraïm et Manassé.

Ensuite, toujours par filiation, la tribu de Lévi est considérée ici au même titre que les autres tribus malgré le fait que L’ÉTERNEL DIEU l’ait mise à part pour le service religieux. Toutefois, la position des douze tribus sur l’une ou l’autre montagne présente d’autres remarques pour certaines d’entre elles. En effet, les six tribus désignées pour bénir depuis le mont Garizim (Siméon, Lévi, Juda, Issacar, Joseph et Benjamin) sont toutes issues des fils de Léa et de Rachel épouses de Jacob. Par contre, parmi les six autres tribus désignées pour maudire depuis le mont Ebal, quatre d’entre elles sont issues des fils de Zilpa et Bilha servantes de Léa et Rachel (Gad, Aser, Dan et Nephthali). Quant à Ruben, fils premier-né de Jacob et de son épouse Léa, qui est désigné dans le groupe des six tribus qui devront maudire depuis le mont Ebal, c’est sans doute à cause de l’inceste que Ruben avait commis avec Bilha concubine de son père et qui le rabaissait avec les tribus qui devront maudire ceux qui désobéiront aux ordonnances de la loi notamment pour l’inceste. Car la mission de maudire est moins honorable que celle de bénir. Quant à Zabulon, désigné avec les tribus chargées de maudire depuis le mont Ebal, rien n’apparaît pour justifier sa présence ici si ce n’est qu’il fut le dernier fils de Léa épouse de Jacob.

Enfin, si la tribu de Lévi fera partie des six tribus rassemblées sur le mont Garizim pour bénir le peuple, les Sacrificateurs lévites seront appelés à remplir leur fonction de porteurs de l’Arche qui sera immobilisée dans la vallée, devant les deux montagnes, et qu’ils entoureront. Toutefois, si l’ordre d’exécution du protocole devait être conforme à l’annonce de Moïse, il présente quelques différences.

Accomplissement futur de l’ordre de Moïse lorsque le peuple d’Israël, dirigé par Josué, aura traversé le Jourdain, puis anéanti les villes fortifiées de Jéricho et Aï.

En effet, si Josué accomplira bien les ordres de Moïse sur le mont Ebal, il semble que les douze tribus ne montèrent pas ensuite sur les monts Garizim et Ebal mais se rassemblèrent devant tout en restant regroupées par six. Ce constat paraît logique ; car comment un millions sept cent mille personnes, comprenant les femmes, les enfants et les esclaves étrangers, auraient pu s’installer sur les flancs de ces montagnes pour leur permettre d’assister à tout le protocole qui allait suivre. Par contre, seule la large plaine, située à l’orient de ces deux montagnes, permettait de le faire ; d’autant plus que ce site était situé sur le domaine que Jacob avait déjà acquis (voir carte de simulation).

D’autre part, une fois que Josué eut bâtit un autel en pierres brutes pour L’ÉTERNEL sur le mont Ebal et que des sacrifices Lui furent offerts, puis que Josué eut érigé des pierres sur lesquelles il grava une copie de la loi écrite par Moïse, la chronologie du protocole la plus probable qui s’est ensuite accomplie sur le site semble être conforme aux versions bibliques de Louis Segond dite « à la Colombe » et celle de Zadoc Kahn, de la manière suivante :

1. Arrivée de l’Arche avec les Sacrificateurs et immobilisation du cortège devant les deux montagnes. Car l’Arche de L’ÉTERNEL, portée par les Sacrificateurs lévites, précédait toujours le peuple depuis Jéricho (à part les soldats d’élite).

2. Regroupement des deux ensembles de six tribus qui s’installent devant chacune des deux montagnes (voir carte de simulation).

3. A proximité de l’Arche, et des Sacrificateurs qui la portaient et l’entouraient, et devant les anciens, les Lévites et les officiers préposés à l’organisation et la sécurité placés à l’arrière pour les encadrer, Josué lut toutes les paroles de la loi en présence de tout le peuple rassemblé vers les (du côté des) deux montagnes (hommes, femmes, enfants, ainsi que tous les étrangers vivants avec eux). Il se peut aussi que des Sacrificateurs du peuple participèrent aussi à la lecture de la loi que Moïse leur avait confiée, et qu’ils furent relayés par des chefs du peuple qui la répétèrent au sein de la foule.

Car, nous avons beaucoup de difficulté à imaginer que la lecture de la loi ait pu être effectuée depuis le sommet de chaque montagne afin que tout le peuple rassemblé l’entende d’une seule voix ou par écho, comme ce fut le cas plus tard de Jotham qui prononça une exhortation à la ville de Sichem depuis le sommet du mont Garizim. Mais ici, devant un peuple aussi nombreux et par conséquent étendu, la lecture de la loi fut sans doute effectuée dès les premières hauteurs de ces deux montagnes par Josué aidé par des Sacrificateurs et des chefs répartis au sein du peuple très attentif et silencieux.

Car, comment tout le peuple aurait-il pu entendre autrement la lecture de la loi et répondre simultanément « amen » comme ils le feront ensuite ? (voir carte de simulation)

4. Ensuite, la bénédiction prononcée à haute voix par les Sacrificateurs (Lévites) pour tout le peuple d’Israël.

Si Moïse ne fait pas mention de la lecture des bénédictions, selon la loi, Josué le fit avant les malédictions. Et s’il le fit pour tout le peuple, les six tribus réunies devant le mont Garizim répondirent sans doute « amen » (ainsi soit-il) pour chaque bénédiction au nom de tout le peuple.

5. Ensuite, après la lecture de toutes les bénédictions de la loi par les Sacrificateurs, et leur approbation du peuple, ils rappelèrent douze malédictions à haute voix au peuple. Et, suivant l’ordre de Moïse, tout le peuple réuni devant les monts Ebal et Garizim répondit « amen » pour chacune des douze malédictions pour les accepter et s’en souvenir.

Car les douze malédictions sélectionnées et ordonnées par Moïse regroupaient des ensembles d’exemples pour lesquels seraient condamnés tous ceux qui n’obéiraient pas à la loi divine, à savoir :

• Première malédiction : pour la violation du 2^ème commandement en fabriquant une image taillée pour en faire une idole.

• Deuxième malédiction : pour la violation du 5^ème commandement en méprisant ses parents.

• Troisième malédiction : pour la violation des 8^ème et 10^ème commandements en convoitant et dérobant ce qui appartient à son prochain.

• Quatrième et cinquième malédictions : pour l’inhumanité envers les faibles en violant le commandement d’aimer son prochain comme soi-même.

• Sixième malédiction : pour la violation des 5^ème et 7^ème commandements en méprisant ses parents jusqu’à commettre l’adultère et l’inceste avec l’un d’entre eux.

• Septième malédiction : pour l’immoralité sexuelle commise par un être humain (homme ou femme) qui s’accouple avec un animal : c’est un acte abominable.

• Huitième malédiction : pour la violation du 7^ème commandement en commettant un inceste avec sa sœur ou sa demi-sœur.

• Neuvième malédiction : pour la violation du 7^ème commandement en commettant un adultère avec sa belle-mère.

• Dixième malédiction : pour la violation du 6^ème commandement en frappant mortellement son prochain sans le révéler.

• Onzième malédiction : pour la violation du 9^ème commandement par la malversation obtenue par la corruption.

• Douzième malédiction : pour le non-respect et la violation de tous les commandements et ordonnances de la loi.

Les onze premières malédictions, ordonnées par Moïse, ne sont qu’un extrait de toutes celles inscrites dans la loi. Mais chacune d’elle en représente plusieurs. Si toutes les tribus du peuple d’Israël rassemblées devant les monts Garizim et Ebal répondirent « amen » à chaque malédiction citée par les Sacrificateurs lévites, suivant l’ordre donné ici par Moïse, les Saintes Ecritures nous précisent bien que toutes les bénédictions et les malédictions contenues dans le livre de la loi furent lues à haute voix, par Josué, devant tout le peuple rassemblé devant les deux montagnes.

Quant à la douzième malédiction, qui rassemble toutes celles qui sont citées et écrites dans le livre de la loi, elle a bien été entendue et acceptée par le peuple rassemblé qui a aussi répondu « amen ».

Enfin, en ce qui concerne la lecture de la loi, elle fut écrite par Moïse avant de mourir. Il la confia aux Sacrificateurs en leur ordonnant de la déposer à côté de l’Arche afin que les Sacrificateurs la lise tous les sept ans devant le peuple rassemblé à Jérusalem.

Après la mort de Moïse, lorsque Josué fut chargé par L’ÉTERNEL DIEU de diriger le peuple d’Israël, la loi écrite fut mise à sa disposition afin qu’il s’en instruise et s’en inspire jour et nuit. C’est la raison pour laquelle elle put être recopiée intégralement sur les pierres enduites au sommet du mont Ebal, et qu’elle put être lue intégralement par Josué et des Sacrificateurs devant tout le peuple rassemblé devant les deux montagnes.

3. L’obéissance récompensée par des bénédictions innombrables

Comme il l’avait déjà annoncé à la génération précédente, trente-neuf ans auparavant, Moïse annonça à la nouvelle génération les impacts du respect et de la mise en pratique des commandements, et des ordonnances de la loi, c’est-à-dire aux ordres de L’ÉTERNEL DIEU.

Ce seront toutes des bénédictions comme celles-ci :

• La supériorité sur toutes les nations de la terre.
• Les bénédictions partout où se trouveront les Israélites, dans les villes et dans les champs.
• Les bénédictions sur leurs enfants.
• Les bénédictions sur les récoltes et sur les troupeaux.
• Les bénédictions par la pluie du ciel.
• Des richesses innombrables et insoupçonnées.

Bien entendu, toutes ces bénédictions dépendront de l’obéissance sans failles envers les commandements divins comme Moïse le rappelait sans cesse depuis le début de ses discours, ainsi que l’interdiction formelle de toute idolâtrie envers d’autres dieux qui conduiraient les Israélites à se séparer de L’ÉTERNEL DIEU.

Plus tard, lorsque Josué rassemblera à nouveau tous les enfants d’Israël à Sichem pour les avertir à nouveau des conséquences de leur infidélité envers L’ÉTERNEL leur DIEU, malgré leur engagement précédent, ils firent par cinq fois consécutives la promesse de ne jamais abandonner L’ÉTERNEL leur DIEU mais au contraire de toujours le servir avec fidélité. Et pourtant !…

4. La désobéissance condamnée par de nombreuses malédictions

Comme il l’avait déjà annoncé à la génération précédente, trente-neuf ans auparavant, Moïse annonça ici, à la nouvelle génération, les conséquences du non-respect des commandements et des ordonnances de la loi, c’est-à-dire aux ordres de L’ÉTERNEL DIEU, et qui s’accompliront.

Ce seront toutes des malédictions comme celles-ci :

• Les malédictions partout où seront les Israélites, dans les villes et dans les champs.
• Les malédictions sur toutes leurs entreprises.
• Les fils et les filles des Israélites seront livrés à un peuple étranger sans qu’ils ne puissent intervenir.
• Les malédictions sur les récoltes et sur les troupeaux par des fléaux destructeurs.
• La sécheresse sur la terre à cause d’absence de la pluie.
• Frappés par L’ÉTERNEL de maladies et d’épidémies mortelles.
• La faim, la soif, la nudité et la disette causées par leurs ennemis que L’ÉTERNEL enverra contre eux.
• Dominés par les étrangers qui vivront parmi les Israélites.

Et si les Israélites continuent à ne pas mettre en pratique les paroles de la loi, L’ÉTERNEL leurs enverra des malédictions encore plus terribles (sept fois supérieures comme IL le leur avait déjà annoncé par Moïse au mont Sinaï) :

• Assiégés par leurs ennemis dans toutes leurs villes muraillées, les Israélites en seront réduits à manger leurs propres enfants pour survivre.

• Frappés de grands fléaux continus.
• Frappés de toutes les grandes maladies qu’ils avaient tant redoutées en Égypte.
• Les défaites incessantes contre tous leurs ennemis qui les persécuteront et les pilleront jusqu’à ce qu’ils les emmènent captifs dans la dispersion où ils deviendront leurs esclaves et même jusqu’en Égypte d’où L’ÉTERNEL les avait délivrés.

Comme L’ÉTERNEL l’avait déjà fait au mont Sinaï par Moïse, cette liste non exhaustive de malédictions terribles et redoutables clôturait tout l’enseignement de la loi. De cette façon, IL faisait prendre conscience à Son peuple renouvelé l’importance de l’engagement qu’il allait prendre pour cette alliance. Ce sont là les termes de l’alliance que L’ÉTERNEL ordonna à Moïse d’établir avec les enfants d’Israël dans le campement près du Jourdain, qui qui était différente de celle conclue avec eux au mont Sinaï.

Moïse convoqua tout le peuple d’Israël pour rappeler à chacun tout ce que L’ÉTERNEL DIEU avait fait pour eux depuis la libération de leurs pères en Égypte. Il rappela à chacun les grands prodiges qu’IL avait accomplis pour eux pendant près de quarante années depuis la sortie d’Égypte jusqu’à la l’extermination des deux rois amoréens à l’Est du Jourdain qui permettait déjà l’installation de trois tribus israélites sur ce territoire (voir carte pour ces territoires). En plus, pendant ce long isolement de quarante années dans le désert, L’ÉTERNEL avait pourvu à tous leurs besoins d’une façon telle, qu’en plus de la nourriture et de l’eau indispensables à la survie, même leurs vêtements et leurs sandales ne s’étaient pas usés.

C’est la raison pour laquelle Moïse encourageait à nouveau tout le peuple d’Israël à respecter avec rigueur les commandements et les ordonnances de la loi par obéissance envers L’ÉTERNEL DIEU qui leur avait tout donné gratuitement afin qu’il devienne Son peuple, un peuple saint et épanoui pour réussir dans tout ce qu’il entreprendra.

Pour cet engagement du renouvellement de l’alliance, Moïse précisa au peuple rassemblé, depuis les chefs de tribus jusqu’à tous les hommes israélites, tous leurs enfants et toutes leurs femmes, ainsi que les étrangers esclaves présents au milieu d’eux dans ce campement, qu’ils étaient tous dans la présence de L’ÉTERNEL DIEU qui se manifestait au milieu d’eux à l’intérieur et au-dessus du Tabernacle ainsi que dans leur cœur en renouvelant cette alliance avec eux. Cet engagement concernait aussi tous ceux qui n’étaient pas présents à ce rassemblement, c’est-à-dire les personnes absentes pour diverses raisons légitimes :

• Les bergers qui gardaient les troupeaux.

• Tous ceux des tribus de Ruben, Gad et Manassé qui avaient déjà commencé à construire des parcs pour leurs troupeaux et des habitations pour leurs familles déjà installées à l’Est du Jourdain.

• Les soldats chargés de garder et de surveiller tous les territoires déjà conquis à l’Est du Jourdain, et protéger aussi les frontières vis-à-vis des autres peuples (voir carte).
• Tous les enfants qui naîtront et leurs descendants pour lesquels les parents, ici présents, devront transmettre cet engagement.

Car tous ceux qui avaient connu ce qui c’était passé depuis trente-neuf années, et qui étaient ici encore vivants parce qu’ils étaient très jeunes lorsque L’ÉTERNEL les avait libérés de l’Égypte, devaient se souvenir et témoigner de toutes leurs pérégrinations au travers des peuples idolâtres soumis à des abominations. Pour cette raison, les Israélites qui en avaient été témoins devront bien prendre garde qu’au milieu d’eux il ne s’établisse aucune personne qui se détourne de L’ÉTERNEL en rendant un culte aux dieux de ces nations et n’entraîne ainsi les autres par la séduction comme le firent certains Israélites qui conservèrent longtemps des idoles depuis l’Égypte.

Car, s’il en était ainsi, L’ÉTERNEL DIEU ne le pardonnera jamais aux coupables, mais au contraire, IL les frappera de toute les malédictions contenues dans le livre de la loi, et IL effacera aussi le souvenir de leur nom sur la terre.

De cette façon, les générations israélites qui naîtront plus tard, ainsi que les étrangers venus de loin, constateront avec stupeur la désolation que L’ÉTERNEL aura infligée au peuple d’Israël installé dans le pays promis, à cause de ses infidélités.

Alors, tous ceux qui découvriront avec stupéfaction tous ces désastres et ces catastrophes dont L’ÉTERNEL aura frappé le pays qu’IL avait donné à Son peuple élu, demanderont pourquoi ce pays est-il devenu calciné de la même façon que l’avait été le territoire de Sodome et Gomorrhe que L’ÉTERNEL avait détruit dans sa colère ? Et on leur répondra que c’est à cause de leur abandon de l’alliance avec L’ÉTERNEL DIEU en se prostituant à des divinités étrangères. C’est la raison pour laquelle, dans Sa colère, IL les arrachera de leur pays.

En fait, comme le souligne ici Moïse, les décisions divines restent souvent de profonds mystères pour les êtres humains quels qu’ils soient, et même pour Son peuple élu. Car, L’ÉTERNEL DIEU est omniscient, et nous ne sommes pas en mesure de savoir tout ce qu’IL fait et ce qu’IL va faire. Ce qui importe pour le peuple élu, et à toute sa postérité, ce n’est pas d’être initié aux secrets divins, mais c’est de connaître la volonté de DIEU qu’IL révèle suffisamment à Son peuple afin qu’il mettre en pratique tous Ses commandements et les prescriptions de la loi révélée par Moïse. Ainsi, les enfants d’Israël s’engageront avec sincérité dans cette alliance avec L’ÉTERNEL DIEU et non pas comme le firent leurs pères et aînés qui moururent pendant 39 années dans le désert à cause de leur incrédulité et leur infidélité.

Même si la crainte des Israélites, envers L’ÉTERNEL DIEU, semblait instaurée, la peur d’être condamnés de façon dramatique par rapport à leurs infidélités annoncées d’avance par Moïse, pouvait se transformer en un découragement collectif.

Alors, si Moïse confirma aux Israélites que la bénédiction promise s’accomplira s’ils obéissent à L’ÉTERNEL, et que les malédictions qu’il leurs avait détaillées arriveront aussi s’ils LUI désobéissent, Moïse les encouragea à se repentir avec sincérité lorsqu’ils seront déportés au sein des autres nations. Dans ces conditions, si les Israélites reviennent à L’ÉTERNEL avec sincérité en obéissant de tout le cœur et toute leur âme en mettant en pratique toute les prescriptions que Moïse venait de leur prescrire, L’ÉTERNEL leur DIEU aura compassion d’eux. Et dans Son immense miséricorde, IL les délivrera de leurs ennemis et les ramènera dans le pays qu’IL a donné à leurs ancêtres en les faisant prospérer comme auparavant.

La compassion de DIEU pour tous ceux qui se repentent et qui Lui obéissent n’a pas changé au fil des siècles de l’humanité. Car, par Sa patience et Son immense bonté, IL ne tarde pas dans l’accomplissement de Sa promesse du fait qu’IL désire qu’aucun être humain ne périsse mais que tous parviennent à la repentance.

Il s’agissait là de prophéties déjà confiées à Moïse et confirmées par d’autres prophètes pour leur accomplissement dans le temps que seul L’ÉTERNEL connaissait parfaitement à l’avance.

Vis-à-vis de toutes les autres nations, le peuple d’Israël avait le privilège de connaître les commandements de L’ÉTERNEL DIEU et tous les moyens de les mettre en pratique en obéissant à la loi écrite, enseignée et mise à sa disposition. Ainsi, toutes les excuses hypothétiques et farfelues ne seraient que des prétextes pour ne pas obéir à la Parole de L’ÉTERNEL DIEU. Bien au contraire, elle était à la disposition permanente des enfants d’Israël pour qu’ils la mettent en pratique continuellement avec la sincérité de leurs cœurs.

Le peuple d’Israël se trouvait face à deux chemins : le chemin de la vie ou celui de la mort, comme il le sera encore beaucoup plus tard. Pour cette raison, Moïse encouragea vivement tout le peuple à prendre le chemin de la vie en obéissant à la voix de L’ÉTERNEL DIEU sans hésiter. C’était le seul chemin qui permettrait aux Israélites de vivre pour toujours dans le pays que L’ÉTERNEL DIEU avait promis de donner à leurs ancêtres depuis Abraham.

L’engagement du peuple d’Israël envers L’ÉTERNEL était d’une importance capitale. Moïse lui annonça, d’ailleurs, que sa fidélité, ou son infidélité, seront, l’un ou l’autre, un témoignage crucial devant les puissances célestes comme il le sera aux yeux du monde entier.

Tout l’enseignement de ces discours de Moïse envers le peuple d’Israël racheté, qui avait été mis à part par L’ÉTERNEL DIEU, était en quelque sorte un ultimatum incessant envers les Israélites afin qu’ils s’engagent tous à LUI obéir de tout leur cœur, ainsi que toutes les générations à venir, afin qu’ils soient sauvés et témoignent ainsi de Sa grâce infinie qu’IL désire aussi accorder à toute l’humanité.

Ce message est, hélas, toujours d’actualité pour tous ceux qui donnent des prétextes pour ne pas se soumettre à la Parole de DIEU en refusant de croire, par la foi, à JÉSUS-CHRIST comme l’unique Sauveur, en imaginant qu’ils échapperont de cette manière au jugement divin pour tous, en faisant semblant de l’ignorer !

Cet ultimatum, présenté par Moïse aux Israélites, est le résumé d’une décision vitale et personnelle par laquelle chacun de nous doit s’engager devant L’ÉTERNEL DIEU :

• Soit la vraie vie avec DIEU en acceptant de l’aimer, avec les signes extérieurs qui se manifesteront (le bien, le bonheur, la bénédiction).
• Soit la séparation avec DIEU en refusant de l’aimer et Lui obéir avec les malheurs qui en résulteront (la malédiction, la mort).

Plus précisément, cela signifie :

• Soit la vie avec le bonheur en acceptant de reconnaître l’existence de L’ÉTERNEL DIEU Créateur et Sauveur, en l’aimant et en marchant dans Ses voies par l’obéissance à Ses commandements.

• Soit la mort avec le malheur en refusant de reconnaître l’existence de L’ÉTERNEL DIEU et de Lui obéir, mais en se laissant plutôt entraîner à adorer et à servir d’autres dieux ou des idoles terrestres.

Mais pour prendre le bon chemin, DIEU y a placé des obligations :

• Aimer DIEU entièrement avec sincérité et fidélité envers le PÈRE, le FILS et le SAINT-ESPRIT.

• Reconnaître JÉSUS-CHRIST Fils unique de DIEU, Parole de DIEU, et Sauveur par Sa mort sur la croix et Sa résurrection.

• Accepter la Parole de DIEU par la foi et la méditer.

• Mettre en pratique la Parole de DIEU.

• Obéir toujours à DIEU et à Sa Parole en faisant Sa volonté.

• Marcher en nouveauté de vie par la foi en JÉSUS-CHRIST.

Pourtant, L’ÉTERNEL DIEU ne force personne. Car IL nous laisse libres de Le suivre ou de Le rejeter malgré le fait qu’IL ait toujours averti les êtres humains des conséquences qui en résulteraient.

Malheureusement, depuis Adam et Ève, l’être humain a voulu se passer de Lui en refusant d’entrer dans Son plan d’amour. Car, L’ÉTERNEL l’a créé et l’a établi dans un lieu où il n’y avait aucune souffrance, ni maladie, ni mort, mais une abondance sans limites de tout ce dont il avait besoin pour vivre, sauf s’il Lui désobéissait. Mais en préférant refuser d’obéir à son Créateur, l’être humain à hériter de la mort qui en est la conséquence incontournable. Ainsi, en refusant d’être soumis à la volonté de DIEU, Sa colère s’est abattue sur toute l’humanité.

Malgré notre infidélité, L’ÉTERNEL DIEU n’a pas abandonné l’être humain qu’IL a créé. Et IL l’a déjà prouvé vis à vis du peuple d’Israël, et aussi parce qu’IL nous aime tous infiniment par Son Fils JÉSUS malgré le fait que nous soyons tous désobéissants et pécheurs. En effet, DIEU ne nous a pas destinés à Sa colère, mais à l’acquisition du salut par notre Seigneur et Sauveur JÉSUS-CHRIST qui a donné Sa vie pour nous. Et pour cela, DIEU a toujours fait preuve d’une patience infinie envers nous tous. Car IL ne veut pas que certains périssent mais que tous arrivent à la repentance.

Mais, il ne faut pas oublier que L’ÉTERNEL DIEU Tout-Puissant connaît tous les cœurs et, qu’en plus, IL les sonde et les éprouve.

Alors, comme Moïse l’a déjà proposé au peuple d’Israël avec ténacité, il faut prendre le bon chemin qui est celui de la vie éternelle et qui passe obligatoirement par la soumission et l’obéissance envers L’ÉTERNEL DIEU et Sa Parole comme elle nous l’a rappelé sans cesse au fil des siècles afin que nous corrigions notre vie en prenant le véritable et unique sentier de la vie. En plus, depuis vingt siècles, la Parole de DIEU a été faite chair et elle a habité parmi nous en la personne de JÉSUS le Fils unique de DIEU par qui nous avons reçu, gratuitement, la grâce et la vérité. IL est lui-même le chemin, la vérité et la vie qui nous permet d’accéder à notre Père Éternel. Mais attention, ce chemin est « étroit » et difficile à trouver par rapport à la route très large de la perdition engendrée par le monde incrédule, pervers et corrompu dans lequel nous vivons et qui existait déjà au sein du peuple d’Israël à l’époque de Moïse. Car, cette « route large » du mépris de la grâce divine, prépare déjà le monde incrédule à une terrible punition pour le jour de la grande colère de DIEU qu’IL manifestera par Son jugement envers tous ceux qui auront refusé Sa grâce infinie sur la terre.

Si le livre de la loi, écrit par Moïse, était primordial aux Israélites pour qu’ils restent toujours sur le bon chemin de la vie, nous devons, nous aussi, toujours nous laisser guider par la Parole de DIEU qu’IL a mis à notre disposition. Elle est la vérité éclairée continuellement par DIEU pour nous diriger partout et pour toujours. Et Sa Parole ne peut pas disparaître ni être modifiée car elle existait avant la création du monde et nous a été manifestée en JÉSUS pour l’éternité.

La Parole de DIEU annoncée par JÉSUS jugera ceux qui l’ont rejetée, comme l’avait déjà annoncé Moïse, contrairement à ceux qui se laissent éclairer par elle parce qu’elle leur a été révélée en JÉSUS-CHRIST le FILS de DIEU venu sur la terre pour nous racheter et nous purifier de tous nos péchés.

Alors, si nous nous laissons éclairer par la Parole de DIEU, nous devons la diffuser autour de nous parce que notre DIEU Tout-Puissant a fait de nous des enfants de lumière pour Le glorifier sans cesse. Car la Parole de DIEU est vivante et d’une efficacité redoutable, pénétrante jusqu’à discerner et révéler ce que nous sommes réellement. Elle juge nos désirs et nos pensées afin que tout soit mis en plein jour aux yeux de DIEU à qui nous ne pouvons rien cacher, mais à qui nous devrons tous rendre des comptes.

C’est la raison pour laquelle la Parole de DIEU, annoncée par Moïse aux enfants d’Israël, les initiait et les encourageait sans cesse à marcher sur le sentier de vie que L’ÉTERNEL DIEU traçait devant eux. Et par Son Fils JÉSUS, IL a continué à placer les mêmes jalons sur ce sentier de vie afin que tous Ses enfants Lui obéissent.

Exemples de jalons placés le long de notre sentier de vie :

• Se débarrasser de notre vieille nature mensongère et se laisser renouveler par L’ESPRIT-SAINT pour se revêtir de notre nouvelle nature en marchant par la foi que DIEU nous a offerte par grâce.

• Ne prononcer aucune mauvaise parole mais des paroles saines qui servent à l’édification.

• Ne plus voler mais travailler honnêtement afin d’aider les pauvres.
• Chasser loin de nous toute amertume, toute colère, tous cris, toutes insultes, toute méchanceté.
• Etre bon et plein de compassion les uns envers les autres, et nous pardonner comme DIEU nous a pardonné en CHRIST.

• Rejeter l’immoralité sexuelle et l’adultère.

• Dans les affaires, ne faire aucun tort à son frère en CHRIST.

• Consoler ceux qui sont abattus et user de patience envers tous.

• Ne pas attrister ni éteindre L’ESPRIT-SAINT qui est l’empreinte de DIEU sur nous pour notre délivrance.

• Prier sans cesse et rendre grâce à DIEU en toutes choses. Car c’est ce qu’IL nous demande toujours dans notre vie au nom du Seigneur JÉSUS-CHRIST.

Ainsi, par Sa Parole, comme L’ÉTERNEL DIEU a planté tous ces jalons à ne pas franchir le long du sentier de l’exode des Israélites pendant quarante années dans le désert pour leur sanctification, IL l’a aussi confirmé à toute l’humanité. Car, sans la sanctification, personne ne sera trouvé digne d’accéder à Sa grâce éternelle lorsque le Seigneur JÉSUS-CHRIST viendra chercher tous les élus.