Lettre à l’empereur Constance

DISCOURS PRÉLIMINAIRE SUR LA LETTRE À L’EMPEREUR CONSTANCE

DES DIVERSES CROIX QUI ONT PARU DANS LE CIEL DEPUIS LA CROIX DE CONSTANTIN JUSQU’À CELLE DE MIGNE.

I.

Le commencement de l’épiscopat de S. Cyrille fut signalé par une croix miraculeuse qui parut dans le ciel le 7 mai 351, vers les neuf heures du matin. Elle s’étendait depuis le Calvaire jusqu’au mont des Oliviers, dans un espace de quinze stades ou trois quarts de lieues. La largeur était proportionnée à la longueur. Ce phénomène dura plusieurs heures.

L’empereur Constance était alors dans la Pannonie (Hongrie) à la tête de son armée, sur le point de livrer bataille à son ennemi Magnence, qui ne lui disputait l’empire que pour relever les autels du paganisme. Cette croix se manifesta à lui et à son armée à la même heure, au même jour qu’à Jérusalem. Elle fut également visible à Antioche, au moment où Gallus faisait son entrée dans cette ville.

Constance reçut des diverses parties de l’empire des relations qui attestaient ce prodige ; c’est au nombre de ces relations, qu’il faut compter la lettre de S. Cyrille à cet empereur que nous rapportons ici.

II.

Cette lettre parut imprimée pour la première fois, mais en latin seulement, à la suite des catéchèses que publia Grodécius. Le texte grec parut plus tard en 1600 à Ingolstad, dans l’ouvrage de Gretzer (De Cruce) t. II, in-4°, avec la version latine de Grodécius. Mais ce savant jésuite n’indiqua pas le manuscrit où il l’avait puisé. Huit ans après Prévost la reproduisit en grec avec la traduction latine de Gretzer, qui différait très-peu de celle de Grodécius. On la retrouve à la suite de l’édition de 1631.

Enfin Milles la publia dans son édition d’Oxford avec des variantes marginales que lui présentaient les manuscrits de Roé et de Casaubon.

Quant à nous, nous suivons ici le texte grec de l’édition du père Touttée, comme nous l’avons fait pour les catéchèses. Nous accompagnerons notre traduction de quelques notes, laissant de côté toutes les questions de critique purement grammaticale.

III.

Tout le monde sait que lors de l’apparition de la croix de Migné (le 17 décembre 1826) qui eut plusieurs milliers de témoins, ce prodige ne manqua pas de rencontrer une multitude d’audacieux incrédules qui d’abord en nièrent effrontément la réalité, qui ensuite subjugués par d’innombrables et irrésistibles témoignages, essayèrent de persuader aux lecteurs de gazette que ce phénomène n’était autre chose qu’une jonglerie du parti prêtre, un effet tout naturel de catoptrique. Mais on sommait ces savants physiciens de se mettre à l’œuvre, et de donner à nous et à leurs adeptes un pareil spectacle. Ils crurent alors se tirer d’embarras en donnant le nom de météores à cette apparition d’un ordre incontestablement surnaturel, et de lui assigner pour cause les émanations vaporeuses de la terre qui mirouettent dans l’atmosphère.

IV.

La croix, ce signe consolateur des chrétiens, fut toujours un objet d’horreur pour les méchants, pour les démons et leurs suppôts. Toujours elle leur causa des vertiges inexplicables et des accès de délire incroyables. Tel fut encore l’effet que produisit sur l’impiété du XIX siècle le miracle de la croix de Migné. Car il est prédit que la croix sera jusqu’à la fin des temps un signe de contradiction. Signum cui contradicetur. (Luc 2.34.)

V.

Nous avons vu dans le cours de cet ouvrage avec quelle haine et quelle délirante mauvaise foi le protestantisme s’est acharné à déchirer des pages de ces immortelles catéchèses. Partout où il a rencontré la condamnation de ses doctrines perverses, partout aussi il n’a vu que supposition, falsification, interpollation ; il n’y avait à ses yeux de pur et d’intact que ce qui était indifférent ou étranger à ses dogmes infernaux. Si Eusèbe de Césarée raconte au monde chrétien présent et futur le miracle de la croix lumineuse qui apparut à Constantin ; s’il décrit le Labarum, le triomphe qui en fut la suite ; s’il appelle en témoignage la statue de cet empereur tenant en main cet étendard de sa victoire, statue placée au milieu de Rome païenne ; si Constantin lui-même vient rendre témoignage à la vérité de ce miracle au milieu d’une assemblée générale de tous les Evêques du monde chrétien ; si quinze siècles ont mis avec tous les contemporains ce fait au nombre des vérités les plus incontestables ; si les monuments publics de l’antiquité épars sur le sol chrétien ; si les médailles entassées dans les cabinets des curieux concourent à l’envi pour attester le récit d’Eusèbe ; qu’est-ce que cela prouve ? vous répondent froidement ces hommes qui ont juré de protester contre toutes vérités. Ils vous diront avec le stoïcien Balbus : Tout cela se dit, tout cela se croit ; et tout cela sont des contes pleins de futilités et de sottises[1]. Et pour l’honneur, vous diront-ils, de l’humanité, ils s’empresseront d’arracher toutes les pages de l’histoire qui mettent au jour leurs détestables délires.

[1] Hæc dicuntur et creduntur stultissimè, et plena sunt insulsitatis summæque levitatis. (Cic. de Nat. Deorum, lib. II, n. 28.

VI.

Si la Religion découvre dans ses archives l’histoire authentique de l’apparition d’une croix à Jérusalem écrite par un prince de l’Eglise au plus puissant monarque, aussitôt le père du mensonge se hâtera de mettre en mouvement ses suppôts. Rivet et ses confrères se ligueront pour prouver au monde chrétien que Cyrille n’est qu’un radoteur, que son histoire n’est qu’un conte de vieille femme, ou tout au moins une rapsodie monacale intercalée dans ses Œuvres. Apportez-leur en preuve la chronique de S. Jérôme, les discours de S. Epiphane évêque de Chypre, l’histoire de Philostorge, (lib. III, cap. 26) celle de Socrate (lib. II) celle de Sozomène (lib. IV, 5) les fastes consulaires d’Idatius (Aera 389) la chronique d’Alexandrie de l’an du monde 5859, et de l’ère chrétienne 351, Paul d’Aquilée, Theophane, Cedrenus, Michel Glycas, Nicéphore Calliste, le typique de S. Sabas, enfin le ménologue ou calendrier de l’Eglise grecque[2] ; qu’est-ce que cela prouve ? Que toujours le monde entier a été en proie à la plus sotte crédulité, et qu’il était temps que le XVIIIèmesiècle vint l’éclairer, réformer l’histoire, n’admettre pour vrai que ce que la sagesse philosophique aura jugé tel. Laissez ces écrivains réformateurs mettre la main à l’œuvre, et bientôt ils feront un autodafé de vos archives et de vos annales.

[2] Cette Eglise, dans son office de l’Invention de la sainte Croix, le 16 des calendes de juin, fait mémoire de l’apparition de la croix de Jérusalem.

VII.

D’où vient cette staurophobie ou cette horreur que les méchants ont toujours eue pour la croix ? C’est qu’elle est le signe de notre rédemption ; c’est qu’elle a triomphé, triomphe encore et triomphera jusqu’à la fin des siècles sur l’enfer et ses suppôts. De même que les animaux ont l’instinct de leur conservation, Satan a aussi le sien. Sa haine pour la croix ne date pas du christianisme seulement. Elle est bien antérieure ; prévoyant sans doute que ce signe serait un jour une barrière insurmontable entre les hommes et lui, il en avait fait, en les soumettant à son culte, un objet d’infamie à leurs yeux, pour les prévenir, les tenir en garde, leur en inspirer une profonde aversion ; il avait fait de ce signe qui devait être un jour si auguste, si vénéré, le supplice des plus infâmes criminels, servile supplicium chez toutes les nations soumises à son culte, chez les Syriens, les Egyptiens, les Africains, les Grecs, les Romains, et chez les Juifs. Aujourd’hui c’est encore au Japon le supplice le plus infâme que celui de la croix. C’est avec le Thau des Samaritains et des Coptes, ou le signe de la Croix T[3], qu’on condamnait à mort. Cette lettre, en raison de sa forme, était un des plus sinistres augures.

[3] Les chrétiens Egyptiens, Abyssins, Ethiopiens et les Coptes d’aujourd’hui ont toujours eu pour croix un T. De là vient que les religieux, dits Antonins, originaires d’Egypte, portaient une croix en forme de T sur leurs habits.

VIII.

Pour que les hommes ne perdissent pas le souvenir que la croix sera un jour l’étendard sous lequelJésus apparaîtra pour juger tous les hommes, mettre un terme aux misères de la vie, punir éternellement les méchants, récompenser dans l’éternité les bons, clouer et sceller à jamais les portes de l’enfer, Dieu a daigné de temps en temps leur donner des signes de sa providence sur eux pour les soutenir dans leur foi, les consoler dans leurs afflictions, en leur montrant celui de leur rédemption.

IX.

Il y avait trois siècles que la terre détrempée du sang de ses enfants, appelait à grands cris la justice divine sur les bourreaux qui la désolaient. Deux hommes se disputent l’empire. Dans cette sanglante querelle à laquelle le christianisme est fort peu intéressé, Jésus-Christ lui-même intervient ; son étendard paraît ; la scène change ; deux armées formidables vont en apparence se heurter pour conquérir l’une sur l’autre l’empire du monde ; mais dans la réalité c’est le Christ qui veut combattre et terrasser Jupiter Capitolin. « C’est sous l’étendard de la croix que Constantin triomphera de Rome païenne. Alors la croix, naguère objet universel d’horreur et d’exécration, vient tout à coup sur le front des Césars commander aux peuples le respect et la vénération.

X.

Un demi-siècle s’est-il à peine écoulé, que déjà les dieux du Capitole veulent prendre leur revanche. L’enfer suscite une nouvelle guerre civile. Un barbare sorti des forêts de la Germanie assassine son bienfaiteur et son maître, tue l’empereur Constant, revêt la pourpre impériale, et se rend maître de tout l’Occident. Un nouveau combat va se livrer entre le Ciel et Satan. L’Eglise rentrera-t-elle sous le fer homicide de ses bourreaux ? Magnence n’a pris les armes contre son souverain que pour ramener les peuples sous l’empire du démon. Il n’est qu’un instrument aveugle des puissances infernales. Déjà l’Orient frémit ; il croit entendre ces paroles du Prophète : Ab aquilone pandetur malum super omnes habitatores terræ. (Jérémie 1.44.) Tous les chrétiens lèvent les yeux, tendent les bras vers le ciel, et demandent à grands cris aux puissances célestes un signe de protection : Levez l’étendard sur Sion : Levate signum in Sion. (Ibid. IV, 6.) Il ne se fera pas longtemps attendre.

XI.

C’est le 7 mai 351 que cet étendard consolateur apparut sur Jérusalem, et sembla dire à toutes les nations chrétiennes Confortamini, filii Benjamin, in medio Jerusalem. (Ibid. VI, 1.) Le chef de l’Eglise d’Orient se hâta d’en donner avis d’abord à l’empereur Constance, comme pour le fortifier lui et son armée, et le 28 septembre de la même année cet auguste signe de notre rédemption reparut encore aux yeux de l’Empereur, au milieu de son camp, en face de ses ennemis, près de Murse dans la Pannonie[4]. Il fut, dit Philostorge, clairement aperçu par les deux armées ; il jeta l’épouvante dans le cœur de Magnence et des siens, et inspira à Constance un courage invincible. (Hist. Eccl. lib. II, cap. 26.)

[4] Aujourd’hui Esech, ville de la basse Hongrie, sur la Drave, à cinq lieues de son embouchure dans le Danube. Cette ville est célèbre par son pont en bois, long de 8,565 pas géométriques, et de 8 de large. (Voy, la Géographie de Baudrand.)

XII.

Quelques années s’écoulent, et un nouvel ennemi plus formidable encore que les précédents est lancé encore sur le globe pour faire la guerre à Jésus le Galiléen. L’Eglise, qui est déjà en proie à mille ennemis déguisés, va être encore livrée à un nouveau genre de persécution. Pour abattre les autels du Christ et relever ceux du paganisme, Julien ne marchera pas sur les traces des Néron et des Dioclétien. Il changera de plan ; ce ne sera plus avec le fer et le feu qu’il combattra. C’est la philosophie, c’est la sagesse des enfers qui va armer ce nouveau champion contre la folie de la croix ; c’est avec les armes du ridicule, du mépris, des outrages et des blasphèmes qu’il entrera en guerre ouverte avec le Galiléen. Le Sauveur des hommes avait pleuré sur l’ingrate Jérusalem ; il en avait prédit la ruine prochaine, et annoncé aux générations futures que jamais elle ne ressortirait de ses ruines, non plus que son temple. Donner un démenti à l’Homme-Dieu, à l’auteur de toute vérité, à la face du monde chrétien, quel triomphe pour un roi philosophe ! Le monde entier est dans l’attente. Les Juifs, les Gentils, les hérétiques, sont dans la jubilation ; la victoire ne peut être indécise. « Rassurez-vous, chrétiens, disait alors le S. PC. de Jérusalem à son peuple, le ciel et la terre passeront, mais la parole de votre divin Maître ne passera pas. » Levez les yeux, voyez la croix, la voilà, elle brille sur vos têtes. Voyez-la au milieu de ce cercle lumineux. Elle a pris place au-dessus des astres comme un trophée de la victoire que le ciel va remporter sur ses ennemis.

A ce signe redoutable, la terre ouvre ses abymes, lance d’épouvantables globes de feu ; tous les éléments entrent en convulsion pour venger la parole de Dieu et exterminer cette nuée d’audacieux sacrilèges. Des croix, oui des croix d’un inextinguible feu s’attachent sur les habits de ce peuple déicide, et forcent ces nouveaux Nadab et Abiud à reconnaître la puissance et la vengeance de Jésus crucifié.[5]

[5] La croix dont nous parlons parut dans le ciel dans la même nuit où tous les Juifs travailleurs furent personnellement couverts de croix sur leurs habits. Voici les paroles de S. Grégoire de Nazianze : « Ce qu’il y eut de plus merveilleux et de plus éclatant, ce fut une lumière qui parut dans le ciel au milieu d’un vaste cercle ; et le nom et la figure de ce qui avait été, dans le principe, un objet de mépris et de dérision pour les impies se manifeste dans le ciel également à tous. » (Orat. V, in Julia, n. 4, pag. 150.)
Déjà la croix placée dans un cercle lumineux avait été pour Julien d’un sinistre augure. Le même S. Grégoire nous apprend que, se disposant à porter la guerre chez les Perses, il consulta les Dieux, qu’il interrogea les entrailles des victimes ; mais que tout à coup il pâlit et que toute la cohorte sacerdotale recula d’effroi. Que virent-ils donc ? une croix placée dans un cercle lumineux. Heureusement que le Hierophante ne se déconcerta pas. Bon augure, s’écria-t-il, nous tenons tous les chrétiens cernés. (Orat. IV, n. 54.)

XIII.

Lorsque le ciel veut appesantir sa main sur un peuple coupable, il est rare qu’il ne fasse pas entendre ses menaces longtemps d’avance, soit pour que les hommes, par un retour sincère vers lui, puissent encore détourner les fléaux suspendus sur leur tête, soit pour que les gens de bien puissent se préparer aux souffrances, à la mort même d’ailleurs inévitable. Et erunt signa.

« Ces signes précurseurs sont, dit S. Augustin, bien moins des signes de sa colère que de sa miséricorde ; voyez, quelqu’irrité qu’il soit, comme il retient son bras vengeur[6]. »

[6] Hoc non tam indignanter quàm misericorditer videtur admonere. Vide quomodo Deus etiam irascens temperat pœnam. (In Exode 9.33.)

Une croix lumineuse qui parut dans le ciel du côté du nord, la 3° année du règne de Constantin Copronyme en 744, fut le signe précurseur de cette épouvantable peste qui trois ans après fit de Constantinople un vaste cimetière. (Cedrenus in compend. hist.) Des croix ineffaçables d’un bleu céleste parurent tout à coup sur les vêtements de ces malheureux, et tel qui était marqué le matin, était mort le soir. (Théodore Stud., Orat, in S. Platonem.)

XIV.

Or rappelons-nous ce qu’était ce Constantin Copronyme[7]. C’était le chef, le fauteur de cette exécrable secte, connue sous le nom d’Iconoclastes ou briseurs d’images, qui avait déclaré la guerre au Christ, qui exerçait sa rage sur les croix, les saintes reliques, les saintes images, sur les pieux solitaires. C’était ce Constantin qui brûlait, profanait les temples, abolissait les fêtes, rejetait le culte de Marie[8].

[7] Ainsi appelé parce qu’il fit ses ordures dans les fonts baptismaux pendant qu’on le baptisait.

[8] Constantin Paphlag. Epist. (De invent. reliq. S. Euphemiæ.)

Ici nous ne ferons pas de réflexion. D’après ce tableau, il est aisé de comprendre ce que signifie l’apparition des croix, et ce qu’a présagé celle de Migné[9]. Elle parut le 17 décembre 1826 à 5 heures du soir. Elle précéda de 3 ans 7 mois et quelques jours cette catastrophe qui tiendra une place à jamais mémorable dans les fastes de notre nation ; dont le prélude fut la seconde expulsion des enfants d’Ignace, et dont les conséquences inévitables ont été pendant plusieurs années l’abattement des croix sur le sol français, le pillage, la profanation, la destruction de nos temples, la dispersion des pieux solitaires de la Meilleraie, les outrages faits aux ministres des autels. Je ne veux pas arrêter ici mes regards ni ceux du lecteur sur la vengeance que le ciel en a tirée. Puisse le courroux du ciel s’arrêter là !

[9] Je dois placer ici un fait qu’on ne trouve dans aucune des narrations de la croix de Migné, et qu’un témoin oculaire m’a rapporté. Deux hommes, l’oncle et le neveu, vivaient depuis longtemps dans une inimitié mortelle. Ils avaient tous deux résisté à la grâce de la mission. A la vue de la croix ces deux hommes se jetèrent dans les bras l’un de l’autre, se réconcilièrent publiquement. Une grande croix, dite la croix de réconciliation, fut plantée au lieu même où ils s’embrassèrent.

XV.

Quel que soit le sort que Dieu réserve dans ces moments d’épreuve à toute l’Europe, les chrétiens, pour parler le langage de S. Jean Chrysostôme (Homil. In cand Dominica) les chrétiens, dis-je, n’oublieront pas que la croix est l’espérance des fidèles, la résurrection des morts, le guide des aveugles, le bâton des boiteux, la consolation des pauvres, le frein des riches, la destruction des orgueilleux, le supplice des méchants, le trophée de la victoire du Fils de l’homme sur l’enfer, le scandale des Juifs, le fondement de l’Eglise, la sauvegarde de l’univers. » (Traducteur.)

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