L’organisation et le rituel des holocaustes et sacrifices étaient très ciblés. Malgré la complexité de l’affectation de tel ou tel holocauste ou sacrifice, tout était parfaitement organisé sous la houlette des Sacrificateurs oints par L’ÉTERNEL DIEU dans leur sacerdoce.

L’activité était intense autour de l’autel des sacrifices à cause du nombre d’animaux et produits végétaux qui étaient offerts chaque jour. Il y avait, en permanence, les Sacrificateurs fils d’Aaron, et plus tard ses descendants. Il fallait ajouter, à tout cela, le nombre de Lévites affectés au découpage des animaux, à la préparation des sacrifices et du feu, aux cérémonies, à l’évacuation des carcasses et des déchets, et tout le nettoyage nécessaire pour maintenir la propreté de l’aire du Parvis, comme devait l’être tout le campement pour être digne de la sainteté de DIEU.

Tout était organisé à partir des offrandes à L’ÉTERNEL DIEU. Ces offrandes pouvaient être volontaires ou obligatoires :

• Les offrandes volontaires :
  1. Les holocaustes
  2. Les offrandes végétales
  3. Les sacrifices d’action de grâce
• Les offrandes obligatoires :
  4. Les sacrifices quotidiens, hebdomadaires et mensuels
  5. Les sacrifices d’expiation des péchés
  6. Les sacrifices de culpabilité

Sur l’ordre de L’ÉTERNEL DIEU, toutes ces diverses offrandes LUI étaient consacrées. Mais celles qui étaient offertes par élévation, et non consumées par le feu, étaient données aux Sacrificateurs comme rémunération de leur sacerdoce. Si toutes ces offrandes pouvaient être présentées par les Israélites, les étrangers ou les indigènes ne pouvaient présenter que des offrandes volontaires.

Chacune de ces offrandes nécessitait un cérémonial différent, complexe, avec un but spirituel commun devant L’ÉTERNEL DIEU.

Toutes les offrandes et sacrifices devaient être présentés à DIEU par un Sacrificateur, fils d’Aaron, pour être agréées.

Ce rituel obligatoire était fait souvent par « élévation et agitation de côté et d’autre » d’une partie de l’offrande choisie devant L’ÉTERNEL DIEU, pour être agréée. Ces gestes de présentation des offrandes à DIEU avaient une signification particulière :

• Par élévation de l’offrande : l’offrande (oblation) était ainsi soulevée et tendue vers DIEU, à qui elle était solennellement offerte.

• Agiter, balancer de côté et d’autre : rituel qui consistait, en quelque sorte, à faire tourner, balancer l’offrande sous les yeux du Seigneur, pour Lui en présenter tous les aspects, afin qu’elle soit agréée.

Tous les animaux offerts en sacrifices devaient être purs, sans défauts, sans tâches. Car les animaux impurs ou ayant un défaut, n’étaient pas agréés. L’animal devait être âgé de huit jours minimum pour être accepté en sacrifice, et il ne devait pas être sacrifié le même jour que sa mère.

La graisse est la partie la plus riche du corps de l’animal. La graisse était offerte à DIEU, car elle LUI était réservée comme le sang. Il était interdit aux Israélites de manger la graisse et le sang. Celui qui aurait mangé la graisse ou le sang, aurait été retranché du peuple. Ce fut une prescription perpétuelle pour les Israélites, que ce soit dans le désert, en terre promise, et partout où ils habiteront.

Tout animal du troupeau de gros et menu bétail, mâle, pouvait être offert en sacrifice, accompagné d’offrandes végétales. Les tourterelles et les jeunes pigeons étaient aussi acceptés.

Lorsque l’offrande était faite avec du gros bétail, celui qui la faisait se présentait, avec l’animal, à l’entrée du Parvis, pour qu’il soit agréé par L’ÉTERNEL DIEU. Une fois entré près de l’autel des sacrifices, il posait sa main sur la tête de l’holocauste agréé par L’ÉTERNEL DIEU. Puis l’Israélite, qui faisait l’offrande de l’animal de gros bétail, l’égorgeait. Les Sacrificateurs en service devaient récupérer le sang de l’animal et le répandaient sur l’autel et sur son pourtour. Ensuite, celui qui avait apporté l’animal, le dépouillait et le coupait en morceaux.

Les fils du Sacrificateur Aaron, qui étaient eux aussi Sacrificateurs, mettaient le feu sur l’autel et y arrangeaient le bois. Sur le bois de l’autel, ils disposaient tous les morceaux découpés de l’holocauste ainsi que la tête et la graisse. Toutefois, avant que les pattes et les entrailles de l’holocauste soient mises sur le bois, celui qui avait offert l’animal devait les avoir lavées au préalable avec de l’eau.

Enfin, le Sacrificateur faisait brûler l’ensemble sur l’autel, dont la fumée de combustion était d’une agréable odeur à L’ÉTERNEL DIEU, comme une communion entre LUI et le fidèle, au travers de son offrande.

Lorsque les holocaustes étaient de menu bétail (agneaux, béliers ou chevreaux), l’animal n’était pas égorgé à l’entrée du Parvis, côté oriental (côté Est), mais côté septentrional de l’autel (côté nord). Cet holocauste de menu bétail était entièrement brûlé sur l’autel.

Lorsque les holocaustes étaient des tourterelles, ou des jeunes pigeons, c‘était le Sacrificateur qui les immolait directement sur l’autel des sacrifices. Le Sacrificateur ouvrait la tête de l’oiseau avec l’ongle et répandait son sang contre la paroi de l’autel, puis faisait brûler sa tête. Ensuite, le Sacrificateur enlevait le jabot, avec ses plumes, et le jetait sur le côté oriental de l’autel, où étaient stockées les cendres. Enfin, le Sacrificateur ouvrait l’oiseau par ses ailes, sans les détacher, et le faisait brûler sur l’autel, dont la fumée de combustion était d’une agréable odeur à L’ÉTERNEL DIEU.

Tous les holocaustes devaient rester sur le foyer de l’autel toute la nuit, jusqu’au matin. Le feu ne devait pas s’éteindre de toute la nuit. Chaque matin, après avoir revêtu ses caleçons et une tunique de lin blanc (avec la ceinture), le Sacrificateur devait enlever les cendres faites par le feu qui avait consumé l’holocauste sur l’autel. Ensuite, après avoir changé de vêtements, le Sacrificateur portait les cendres hors du camp, sur le tas de cendres des holocaustes et sacrifices, dans un lieu qui était accessible à tous. Puis, le Sacrificateur devait mettre du bois sur l’autel nettoyé, pour les nouveaux holocaustes. En ce qui concerne l’approvisionnement du bois nécessaire au feu, si rien n’est précisé dans les ordonnances, nous supposons qu’il était offert par les Israélites à tour de rôle et de façon contrôlée.

L’holocauste exprimait la consécration totale de la victime. Il préfigurait JÉSUS-CHRIST qui s’est offert Lui-même à DIEU, sans défauts et sans tâches (les vêtements de lin blanc). C’était l’image de l’Agneau de DIEU qui a été consumé entièrement par le feu de la justice divine, sur l’autel du calvaire. Cet abandon absolu à DIEU est un signe précurseur pour le croyant qui s’engage à Le suivre de tout son cœur, en Lui offrant sa vie.

Il s’agissait d’offrandes de fleur de farine de blé (la plus fine), arrosée avec de l’huile d’olive et de l’encens versés dessus. Ces offrandes, non cuites, étaient apportées par le donateur aux Sacrificateurs, fils d’Aaron. Le Sacrificateur prenait une poignée de la fleur de farine arrosée d’huile d’olive, avec tout l’encens, et les faisait brûler sur l’autel des sacrifices pour un mémorial en l’honneur de L’ÉTERNEL DIEU, dont la fumée de combustion LUI était un parfum d’une agréable odeur. Ce qui restait de l’offrande, était pour les Sacrificateurs. C’était la portion très sainte parmi les offrandes consumées par le feu devant L’ÉTERNEL DIEU.

Pour des offrandes cuites au four : il s’agissait de gâteaux de fleur de farine de blé pétrie à l’huile d’olive, sans levain, ou de galettes de fleur de farine de blé sans levain et arrosée d’huile d’olive.

Si les gâteaux étaient cuits à la poêle, ils devaient être coupés en morceaux et arrosés d’huile d’olive. Si les gâteaux étaient cuits sur le gril, ils étaient constitués de fleur de farine pétrie à l’huile d’olive.

Si les gâteaux étaient bouillis dans un poêlon (casserole), ils étaient constitués de fleur de farine de blé pétrie à l’huile d’olive.

Pour toutes ces offrandes cuites, préparées chez eux par les Israélites, elles étaient proposées aux Sacrificateurs, fils d’Aaron. Le Sacrificateur devait les présenter devant l’autel des sacrifices, puis en prélever une partie qu’il faisait brûler sur le feu pour un mémorial en l’honneur de L’ÉTERNEL DIEU, et dont la fumée de combustion était pour LUI un parfum d’une agréable odeur. Ce qui restait de l’offrande, était pour les Sacrificateurs : c’était la portion très sainte consumée par le feu devant L’ÉTERNEL, qu’ils pouvaient manger.

Aucune de ces offrandes de farine de blé consumées par le feu de l’autel ne devaient contenir du levain ou du miel afin que la fermentation et la douceur soient naturelles. Par contre, il fallait ajouter du sel sur toutes ces offrandes, car le sel était le symbole de l’alliance inviolable (de sel) entre L’ÉTERNEL DIEU et le peuple d’Israël.

Il y avait des offrandes avec des épis nouveaux qui représentaient les prémices de la moisson. Ces épis étaient rôtis au feu, puis broyés et réduits en gruau pur, comme une offrande de leurs prémices. Celui qui présentait son offrande aux Sacrificateurs, devaient y verser de l’huile d’olive par-dessus, et rajouter de l’encens. Le Sacrificateur devait en prélever une partie, avec tout l’encens, qu’il faisait brûler sur le feu pour un mémorial en l’honneur de L’ÉTERNEL DIEU.

Le reste de toutes ces offrandes végétales, qui n’avait pas été consumé sur l’autel avec tout l’encens, était pris par les Sacrificateurs comme nourriture qu’ils devaient manger dans le Parvis du Tabernacle. Tout enfant mâle des Sacrificateurs, fils d’Aaron, pouvaient en manger. C’était la part qui leur était réservée par L’ÉTERNEL DIEU, comme une chose très sainte.

L’offrande de fine fleur de farine est l’image de CHRIST qui a offert sa vie parfaite et sans taches à DIEU. Elle symbolise la perfection morale de la vie de notre Sauveur JÉSUS-CHRIST, non corrompue par le mal, le péché (le levain), d’une odeur agréable à DIEU (l’encens), et remplie de L’ESPRIT-SAINT (l’huile).

Les sacrifices d’actions de grâces étaient offerts pour des motifs ou buts différents :

1. En reconnaissance de bénédictions imméritées, inattendues.
2. Pour l’accomplissement d’un vœu.
3. Pour une offrande volontaire afin d’exprimer son amour et son adoration à DIEU, et le remercier de l’exaucement d’une requête particulière.

Dans tous les cas, c’était une célébration de joie, de paix et de communion.

Tout animal du troupeau de gros ou menu bétail, mâle ou femelle pouvait être offert. Mais il devait être sans défaut pour être agréé. Il était accompagné d’offrandes végétales.

Lorsque le sacrifice était fait avec du gros bétail, celui qui faisait l’offrande se présentait avec l’animal à l’entrée du Parvis, pour qu’il soit agréé par L’ÉTERNEL DIEU. Puis, une fois entré près de l’autel des sacrifices, il posait sa main sur la tête de l’holocauste agréé par L’ÉTERNEL DIEU. Puis l’Israélite, qui faisait l’offrande de l’animal de gros bétail, l’égorgeait. Le Sacrificateur en service récupérait le sang de l’animal et le répandait sur l’autel et sur son pourtour.

Ensuite, celui qui avait apporté l’animal, retirait la graisse qui couvre les entrailles et toute celle qui y est attachée. Il enlevait, aussi, les deux rognons et la graisse qui les entoure et qui couvre les flancs, et le grand lobe du foie qu’il devait détacher près des rognons.

Après avoir étendu l’animal sur le bois de l’autel des sacrifices, les Sacrificateur déposait, par-dessus, toute la graisse, les rognons et le grand lobe du foie qui avaient été retirées auparavant.

Enfin, le Sacrificateur faisait brûler l’ensemble sur l’autel. La fumée de combustion de ces graisses était d’une agréable odeur à L’ÉTERNEL DIEU, comme une communion entre LUI et le fidèle, au travers de son offrande.

Le Sacrificateur, qui avait offert le sang et la graisse, recevait l’épaule droite (cuisse avant) pour sa part, après qu’elle fut présentée par élévation à L’ÉTERNEL DIEU. Quant à la poitrine de l’animal, présentée en balancement devant L’ÉTERNEL DIEU, c’était aussi la portion pour Aaron et ses autres fils Sacrificateurs. Car elles étaient consacrées.

Apparemment, le reste de l’animal cuit sur le feu de l’autel, était la portion de celui qui avait offert l’animal en sacrifice d’actions de grâces.

Toutefois, pour un sacrifice d’actions de grâces de reconnaissance (A), celui qui avait offert l’animal devait manger sa portion le jour-même avec sa famille. S’il s’agissait d’un sacrifice d’actions de grâces pour l’accomplissement d’un vœu (B) ou pour une offrande volontaire (C), sa portion pouvait être mangée jusqu’au lendemain.

Si le reste de la chair du sacrifice (B et C), n’était pas mangé à la date limite du lendemain, il devait être consumé sur le feu dès le troisième jour, sans doute à l’extérieur du camp, du fait que cette portion de l’animal cuit avait été enlevée de l’autel pour la manger.

Mais si cette portion était encore mangée le troisième jour, le sacrifice était considéré comme non agréé et la viande comme impure. Celui qui en aura mangé sera retranché de son peuple.

Lorsque les sacrifices étaient faits avec du menu bétail, le cérémonial était identique à celui du gros bétail. La seule différence concernait les morceaux du corps de l’animal qui étaient choisis pour la portion de L’ÉTERNEL DIEU.

En effet, lorsque l’animal était un agneau, mâle ou femelle, la queue entière était séparée près de l’échine, et mise à part avec la graisse qui couvre les entrailles et toute celle qui y est attachée, les deux rognons et la graisse qui les entoure et qui couvre les flancs, et la membrane couvrant le foie qu’il devait détacher près des rognons.

Si l’offrande était un chevreau, mâle ou femelle, les parties retirées de son corps étaient identiques à celle du gros bétail.

Les Sacrificateurs faisaient brûler l’ensemble sur l’autel. La fumée de combustion de ces graisses était d’une agréable odeur à L’ÉTERNEL DIEU. Toute la graisse était pour DIEU : c’était un aliment de combustion qu’IL avait agréé, et qui LUI était, ainsi, d’une agréable odeur.

Si les sacrifices d’actions de grâces étaient des sacrifices d’animaux, celui de reconnaissance (A) était accompagné par des offrandes végétales telles que des gâteaux et galettes. C’étaient des gâteaux sans levain pétris à l’huile d’olive, des galettes sans levain arrosées d’huile d’olive, et de la fleur de farine frite pétrie avec de l’huile d’olive.

Mais en complément de ces offrandes végétales sans levain, présentées par élévation devant L’ÉTERNEL DIEU, celui qui les avait apportées offrait aussi du pain avec du levain qui pouvait être mangé, comme les offrandes des prémices. Car sa pâte n’avait pas été consumée, ni cuite sur l’autel des sacrifices, mais cuite dans la demeure de celui qui l’offrait.

Une portion de chacune de ces offrandes végétales présentées par élévation à L’ÉTERNEL DIEU était donnée au Sacrificateur qui les LUI avait présentées.

Le sacrifice d’actions de grâces était une offrande de célébration de paix avec DIEU. Le Seigneur JÉSUS-CHRIST est notre paix. Une paix qu’Il nous a donnée, offerte, par son sang précieux qu’Il a versé pour nous sur la croix.

Le repas, mangé près du Tabernacle, était une fête d’actions de grâces qui signifiait que L’ÉTERNEL DIEU était l’hôte spirituellement présent.

Comme pour les Israélites rachetés, le sacrifice d’actions de grâces est une offrande volontaire de reconnaissance, de remerciements et de communion avec L’ÉTERNEL DIEU. Cette offrande ne peut être donnée que par un être humain, né de nouveau (de DIEU), qui a donné sa vie à CHRIST parce qu’IL l’a racheté et l’a ainsi réconcilié avec L’ÉTERNEL DIEU.

JÉSUS-CHRIST a annoncé la paix à ceux qui étaient loin et à ceux qui étaient près, en renversant le mur de séparation entre les Juifs et les gentils (les païens), afin qu’ils aient tous accès auprès du Père.

Alors, en voyant toutes les offrandes, dîmes, prémices et sacrifices que les Israélites consacraient à L’ÉTERNEL DIEU, ne sommes-nous pas confus du peu que nous LUI offrons ?

N’est-ce pas à cause de nos réticences d’offrir à L’ÉTERNEL DIEU avec libéralité et avec joie que nous ne sommes pas davantage bénis ?

Puissions-nous vraiment honorer L’ÉTERNEL DIEU avec tous nos biens. Que chacun de nous LUI donne selon son cœur. Car L’ÉTERNEL DIEU aime celui qui donne avec joie, et IL pourvoira à tous ses besoins.

Mais avant toute offrande matérielle, offrons à DIEU nos cœurs et nos corps (nos vies) comme un sacrifice vivant et saint qui LUI soit agréable. Alors, nous serons enrichis par notre Seigneur pour toutes nos libéralités pour LUI.

Chaque jour, le peuple devra offrir deux agneaux d’un an sans défauts : un le matin et l’autre au coucher du soleil. Chaque agneau sera accompagné de 1/10 d’épha (3,6 litres) de fleur de farine pétrie avec 1/4 de hin (1,5 litre) d’huile d’olive concassées, et une libation d’1/4 de hin (1,5 litre) de vin. Ce sera un sacrifice d’une agréable odeur fait par le feu à L’ÉTERNEL, un holocauste perpétuel offert par les Israélites de génération en génération. Cette ordonnance sera rappelée à la nouvelle génération d’Israélites avant leur entrée en terre promise.

Le jour du sabbat, le peuple devra offrir deux agneaux d’un an sans défauts ainsi que l’offrande végétale de 2/10 (7,2 litres) de fleur de farine pétrie à l’huile ainsi que le vin correspondant pour la libation. Bien entendu, tout ceci s’ajoutera en plus aux sacrifices quotidiens perpétuels.

Au début de chaque mois, le peuple devra offrir deux jeunes taureaux, un bélier et deux agneaux d’un an sans défauts. Chaque taureau sera accompagné de 3/10 d’épha (11 litres) de fleur de farine pétrie à l’huile. Pour le bélier, 2/10 d’épha (7,2 litres) de fleur de farine pétrie à l’huile. Pour chaque agneau, 1/10 d’épha (3,6 litres) de fleur de farine pétrie à l’huile. Pour les libations, 1/2 hin (3 litres) de vin pour un taureau, 1/3 de hin (2 litres) de vin pour le bélier, et 1/4 de hin (1,5 litre) de vin pour chaque agneau. Ce sera un sacrifice d’une agréable odeur fait par le feu à L’ÉTERNEL, un holocauste perpétuel offert par les Israélites de génération en génération au début de chaque mois. Bien entendu, tout ceci s’ajoutera en plus aux sacrifices quotidiens perpétuels.

Les sacrifices d’expiation étaient uniquement destinés à un peuple racheté qui était celui des Israélites depuis leur sortie d’Égypte.

Les animaux des troupeaux sacrifiés pour les expiations étaient de nature différente en fonction du péché commis ; qu’il s’agisse d’un simple Israélite, ou d’un Lévite ou d’un Sacrificateur, suivant l’identité de la personne repentante, ou de son statut, ou pour une famille, ou pour le peuple tout entier.

Les sacrifices d’expiation n’étaient agréés que pour les péchés commis involontairement.

L’Israélite qui cherchait le pardon le faisait dans le cadre de l’alliance avec L’ÉTERNEL DIEU. Car l’Israélite connaissait les commandements de DIEU, et il savait qu’il devait les mettre en pratique dans sa vie. C’est la raison pour laquelle ces sacrifices n’étaient agréés que pour les péchés involontaires commis par faiblesse ou négligence.

Pour obtenir l’expiation, le coupable devait offrir une victime de substitution, à sa place, qui soit agréée par L’ÉTERNEL DIEU.

Mais lorsqu’un péché était commis volontairement, « la main levée » comme pour outrager L’ÉTERNEL, le coupable était mis à mort par lapidation, parce qu’il avait violé le commandement de DIEU. Bien d’autres péchés volontaires condamnaient le coupable à la mort par lapidation. Car il n’y avait aucun moyen d’expiation pour les péchés volontaires.

Lorsqu’il s’agissait d’un Sacrificateur coupable d’un péché involontaire, du fait qu’il avait été oint par L’ÉTERNEL DIEU, il avait ainsi rendu tout le peuple coupable.

Le Sacrificateur coupable devait offrir lui-même un jeune taureau sans défaut à l’entrée du Parvis. Il le présentait à L’ÉTERNEL DIEU. Puis il posait sa main sur la tête de l’animal et l’égorgeait. Le sang de la victime était récupéré dans des bassins.

Le Sacrificateur prenait de ce sang et entrait dans le Lieu Saint du Tabernacle. Puis il trempait son doigt dans le sang et en faisait sept fois l’aspersion devant L’ÉTERNEL DIEU, face au voile du Lieu Très-Saint. Il mettait ensuite du sang sur les quatre cornes de l’autel des parfums qui était dans le même lieu. Puis il répandait le reste du sang autour de l’autel des sacrifices et non pas sur les quatre cornes de cet autel comme c’était le cas pour le sacrifice de n’importe quel Israélite ou d’un chef du peuple. Car le Sacrificateur repentant était oint par L’ÉTERNEL DIEU.

Le Sacrificateur repentant extrayait toute la graisse du taureau expiatoire qui couvre les entrailles et toute celle qui y est attachée. Il enlevait, aussi, les deux rognons et la graisse qui les entoure et qui couvre les flancs, et le grand lobe du foie qu’il devait détacher près des rognons, comme il le faisait pour le sacrifice d’action de grâces. Puis il faisait brûler toute cette graisse et ces organes mis à part, sur l’autel des sacrifices.

Le reste de l’animal sacrifié était brûlé, hors du camp, comme une chose impure, car c’était un sacrifice pour le péché. En effet, cette chair chargée des péchés du repentant était rejetée à l’extérieur pour être consumée sur un tas de cendres qui était le déversoir réservé aux cendres des sacrifices, mais accessible à tous.

Lorsqu’il s’agissait d’un péché collectif involontaire du peuple d’Israël, le cérémonial était identique à celui du sacrifice pour un Sacrificateur, à la différence que le taureau était offert par toute l’assemblée du peuple, et que tous les anciens du peuple devaient poser ensemble leurs mains sur la tête de l’animal avant de l’égorger. Et le Sacrificateur devait mettre du sang de la victime sur les quatre cornes de l’autel des parfums comme pour le sacrifice d’expiation du péché involontaire d’un Sacrificateur.

Lorsqu’il s’agissait d’un péché d’un chef (prince) du peuple d’Israël, il devait se présenter à l’entrée du Parvis avec un bouc sans défaut. Une fois qu’il s’était avancé à l’emplacement où l’on égorgeait les holocaustes, conscient de sa culpabilité, il posait sa main sur la tête de l’animal qui était la victime expiatoire. En posant sa main sur la tête de la victime innocente, qui restait muette et soumise, le repentant sentait au fond de lui-même toute le gravité de son péché.

En pensant qu’une victime allait mourir à sa place, l’amertume était au fond de son cœur. Ainsi, par cet acte, l’animal allait devenir coupable et le pécheur innocent. Puis, ce chef du peuple égorgeait la victime offerte en gage de son péché.

Le sang de la victime était récupéré dans des bassins. Le Sacrificateur prenait de ce sang avec son doigt, et il en mettait sur les quatre cornes de l’autel des sacrifices. Le Sacrificateur répandait ensuite le reste du sang autour de l’autel des sacrifices, pour symboliser le pardon du péché du repentant.

Le Sacrificateur extrayait ensuite toute la graisse de l’animal, comme pour le sacrifice d’action de grâce, et la brûlait sur l’autel.

Lorsqu’il s’agissait d’une personne du peuple, le pécheur devait amener une chèvre ou un agneau femelle en offrande, pour le péché qu’il avait commis. L’animal devait être sans défauts, sans tâches. Car une offrande impure ou ayant un défaut, n’était pas agréée.

L’Israélite repentant informait le Sacrificateur de son péché. Il voyait l’autel et le feu du jugement de L’ÉTERNEL DIEU qui brûlait continuellement devant LUI, sans jamais s’éteindre.

Car le feu est la manifestation du jugement de L’ÉTERNEL DIEU sur les pécheurs qui auront préféré continuer à Lui désobéir plutôt que de se repentir et d’accepter Sa grâce en JÉSUS-CHRIST. Ils seront tous jetés dans le feu éternel, y compris Satan le tentateur.

Le pécheur avait conscience de son péché, et il savait que DIEU pouvait lui pardonner. Mais il savait aussi que seule l’effusion de sang pouvait expier son péché. Car sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon.

Conscient de sa culpabilité, l’Israélite repentant posait sa main sur la tête de l’animal qui était la victime expiatoire. En posant sa main sur la tête de la victime innocente, qui restait muette et soumise, l’Israélite repentant sentait au fond de lui-même toute la gravité de son péché. En pensant qu’une victime allait mourir à sa place, l’amertume était au fond de son cœur. Ainsi, par cet acte, l’animal allait devenir coupable et le pécheur innocent.

Puis, l’Israélite égorgeait la victime offerte en gage du péché. Toute cette démarche symbolisait la repentance de l’Israélite qui avait demandé pardon à DIEU avec sincérité et de tout son cœur.

Le sang de la victime était récupéré dans des bassins. Le Sacrificateur prenait de ce sang avec son doigt, et il en mettait sur les quatre cornes de l’autel des sacrifices. Le sang sur les quatre cornes indiquait à L’ÉTERNEL DIEU que le pécheur repentant avait versé le sang pour obtenir le pardon de son péché (ou ses péchés), selon la loi divine. Les quatre cornes de l’autel représentaient la puissance du jugement de DIEU aux quatre extrémités de la terre.

Le Sacrificateur répandait ensuite le reste du sang autour de l’autel des sacrifices, pour symboliser le pardon du péché du repentant.

Puis, le Sacrificateur extrayait toute la graisse de l’animal : celle qui couvre les entrailles et toute celle qui y est attachée, les deux rognons et la graisse qui les entoure et qui couvre les flancs, et la membrane qui couvre le foie qu’il devait détacher près des rognons, comme pour le sacrifice d’action de grâce. Le Sacrificateur les disposait sur le feu de bois de l’autel des sacrifices et les faisait brûler en offrande d’une agréable odeur à L’ÉTERNEL DIEU.

Le 10^ème jour du 7^ème mois de chaque année (environ 1^er octobre), tout le peuple d’Israël devra s’humilier et jeûner toute une journée, ainsi que tous les étrangers présents au milieu de lui. C’est le seul jour de jeûne ordonné par la loi. Tous prendront part à une sainte assemblée. Celui qui ne s’humiliera pas ce jour-là, sera exclu du peuple. Aucun ouvrage ne devra être fait par tout le peuple ce jour-là, comme pour un jour de sabbat. Celui qui effectuera un travail quelconque, sera détruit par L’ÉTERNEL au milieu du peuple.

Ce jour-là, le Souverain Sacrificateur entrera dans le Parvis du Tabernacle avec un jeune taureau 1 pour le sacrifice expiatoire et un bélier 2 pour son holocauste. Après s’être baigné dans l’eau de la cuve, le Souverain Sacrificateur se revêtira d’un caleçon de lin sur sa chair, d’une tunique et d’une ceinture de lin. Il sera coiffé aussi d’une tiare de lin. Puis le Souverain Sacrificateur, recevra, de l’assemblée du peuple, deux boucs 3-4 pour le sacrifice d’expiation, et un bélier 5 pour l’holocauste. Puis, Aaron offrira son taureau expiatoire pour lui, et pour sa famille. Ensuite, il tirera le sort de L’ETERNEL DIEU sur les deux boucs 3-4 : un pour L’ÉTERNEL DIEU pour le sacrifice expiatoire 3, l’autre 4 sera gardé vivant devant L’ETERNEL DIEU pour servir à la propitiation et pour être envoyé dans le désert pour Azazel.

Puis, le Souverain Sacrificateur offrira son taureau 1 expiatoire pour lui et sa famille, et l’égorgera. Il prendra ensuite l’encensoir en or qu’il remplira de braises ardentes prises sur l’autel des sacrifices et deux poignées d’aromates pilés en poudre qu’il apportera dans le Lieu Très-Saint. Ce parfum en poudre, versé dans l’encensoir, répandra une fumigation de parfum qui couvrira l’Arche.

Le Souverain Sacrificateur retournera vers l’autel des sacrifices, prendra du sang du taureau sacrifié 1, l’apportera dans le Lieu Très-Saint et en fera sept fois l’aspersion sur la face avant (orientale) du Propitiatoire, et dessus le Propitiatoire. Il retournera à nouveau à l’extérieur du Tabernacle, et il égorgera le bouc expiatoire 3 pour le peuple.

Le Souverain Sacrificateur prendra du sang de ce bouc 3 et l’apportera dans le Lieu Très-Saint et il en fera sept fois l’aspersion sur la face avant (orientale) du Propitiatoire et dessus le Propitiatoire, comme il aura fait auparavant pour le taureau 1.

Par l’aspersion du sang, le Souverain Sacrificateur fera ainsi l’expiation pour le Lieu Très-Saint et le Lieu Saint du Tabernacle à cause des impuretés et des transgressions des Israélites. Bien entendu, le Souverain Sacrificateur pénètrera seul dans le Tabernacle pour faire les expiations ce jour-là.

Puis, il fera l’expiation pour l’autel des sacrifices en appliquant, sur les quatre cornes, du sang du taureau 1 et du bouc 3 expiatoires. Après, Il fera sept fois l’aspersion du sang de ces deux animaux sur cet autel pour le purifier et le sanctifier des souillures des Israélites.

Le Souverain Sacrificateur posera ensuite ses mains sur la tête du bouc vivant 4 pour Azazel, et il confessera tous les péchés des Israélites pour les mettre sur la tête de ce bouc 4. Puis, un homme désigné, amènera ce bouc 4 qui sera chassé dans le désert comme pour « emmener au loin » tous les péchés du peuple.

Après s’être lavé, en ayant quitté au préalable ses vêtements de lin, et les ayant remis après, le Souverain Sacrificateur sortira du Tabernacle pour offrir son bélier 2 en holocauste. Puis, il offrira l’holocauste du peuple composé d’un jeune taureau 6, d’un bélier 5, et de sept agneaux d’un an sans défauts 7. Ces animaux offerts en holocauste seront accompagnés d’une offrande de fleur de farine pétrie à l’huile d’olive d’une quantité spécifique à chaque race d’animal sacrifié en holocauste, ainsi que les libations de vin correspondantes. Ces animaux et les offrandes végétales seront consumés sur le feu de l’autel des sacrifices.

Puis, apparemment, le peuple offrira encore un bouc supplémentaire 8 en sacrifice d’expiation.

La graisse des animaux expiatoires était consumée à part sur l’autel afin qu’elle offre une agréable odeur à L’ÉTERNEL DIEU, comme pour tous les sacrifices d’expiation.

Nous pensons que tous ces animaux seront offerts par le peuple le jour annuel des expiations, comme pour présenter à L’ÉTERNEL DIEU une repentance encore plus « sincère ».

Le taureau 1 et le bouc 3 qui auront été sacrifiés pour l’expiation, et dont le sang aura été porté devant et sur le Propitiatoire de l’Arche pour faire l’expiation, seront emportés hors du camp pour être consumés entièrement par le feu comme pour tous les animaux expiatoires.

La bonne odeur des sacrifices, qui est agréable à L’ÉTERNEL, symbolise la sincérité qu’IL ressent de la part de ceux qui LUI offrent les animaux purs et les premiers-nés. Mais la plus agréable odeur que L’ÉTERNEL ait ressentie, c’est le sacrifice de Son Fils JÉSUS qui s’est Lui-même offert par amour pour nous sauver tous.

Le sacrifice de culpabilité (ou de réparation) concernait les fautes commises envers les choses offertes et consacrés à L’ÉTERNEL DIEU, pour un acte involontaire de désobéissance à Ses commandements, et pour les fautes commises en mentant à son prochain. Par exemple :

• Pour les objets ou choses offertes et consacrés à DIEU :
  • la dîme
  • les offrandes
  • la consécration des prémices, des offrandes
  • la consécration des premiers-nés humains
  • les premiers-nés des animaux sacrifiés, sans défauts
  • la viande des animaux sacrifiés, et réservée aux Sacrificateurs
• Pour un acte involontaire, interdit par un commandement de DIEU :
  • un acte involontaire de désobéissance aux commandements
• En mentant volontairement à son prochain au sujet :
  • d’un objet confié en dépôt à sa garde
  • d’une chose volée
  • d’une fraude
  • d’une chose perdue
  • d’un faux serment

Les animaux sacrifiés étaient toujours des béliers sans défaut. Mais si c’était un lépreux qui présentait un sacrifice, ou quelqu’un qui faisait vœu de naziréat, l’animal sacrifié devait être un agneau.

Le sacrifice de culpabilité (ou de réparation) avait une particularité : il nécessitait non seulement un sacrifice d’animal, mais aussi une restitution des choses ravies, ou le montant de leur valeur avec une majoration de 20% pour la réparation de certains péchés commis. Cela devait être réglé avant le sacrifice et se traduisait de la manière suivante :

• Pour les objets ou choses offertes et consacrés à DIEU :
  • le coupable devait choisir, dans le troupeau, un bélier sans défaut pour une valeur de deux sicles d’argent, comme offrande en sacrifice de réparation. En plus de cela, le coupable devait compenser le préjudice subi par le Tabernacle avec une majoration de 20% de sa valeur. Le coupable remettait le tout au Sacrificateur avant que l’animal soit sacrifié.

• Pour un acte involontaire, interdit par un commandement de DIEU :
  • le coupable devait offrir un bélier sans défaut du troupeau, choisi suivant l’estimation de l’offrande de réparation. Le Sacrificateur effectuait alors, sur le coupable, le geste rituel du pardon pour le péché commis par inadvertance. Et le coupable obtenait, ainsi, le pardon de DIEU.

• En mentant volontairement à son prochain :
  • le coupable, après avoir reconnu sa faute, devait restituer la chose ou l’objet qu’il avait reçu en dépôt, ou qu’il avait volé, ou qu’il avait emprunté, ou qu’il avait extorqué, ou qu’il avait trouvé ou qu’on lui avait confié, ou un serment mensonger pour dissimuler n’importe quel méfait de ce genre. A sa restitution intégrale, le coupable devait compenser le préjudice subi avec une majoration de 20% de sa valeur. Puis il remettait le tout au propriétaire légitime qui avait été victime de ce forfait. Le coupable devait ensuite amener au Sacrificateur un bélier sans défaut du troupeau, d’une valeur réglementaire à un sacrifice de culpabilité. Alors, devant L’ÉTERNEL DIEU, le Sacrificateur effectuait, sur le coupable, le geste rituel du pardon pour le péché dont il s’était rendu coupable. Et le coupable obtenait, ainsi, le pardon de L’ÉTERNEL DIEU.

S’il n’y avait personne qui ait droit à la restitution, les objets ou choses diverses revenaient automatiquement au Sacrificateur, serviteur de L’ÉTERNEL DIEU.

Le rituel des sacrifices de culpabilité avait beaucoup de points communs avec celui des sacrifices d’expiation, mis à part le choix de l’animal sacrifié et le fait qu’il n’était pas brûlé hors du camp mais qu’il appartenait aux Sacrificateurs qui pouvait le manger.

Le coupable devait présenter un bélier sans défaut au Sacrificateur, à l’entrée du Parvis. Une fois qu’il s’était avancé à l’emplacement où l’on égorgeait les holocaustes, et conscient de sa culpabilité, il posait sa main sur la tête de l’animal. En posant sa main sur la tête de la victime innocente, qui restait muette et soumise, le repentant sentait au fond de lui-même toute le gravité de son péché. Puis il égorgeait l’animal. Le sang de la victime était récupéré dans des bassins. Le Sacrificateur prenait ce sang et le répandait autour de l’autel des sacrifices.

Le Sacrificateur extrayait ensuite toute la graisse de l’animal, comme pour le sacrifice d’expiation, et la brûlait sur l’autel : c’était la portion de L’ÉTERNEL DIEU.

Le Sacrificateur qui offrait le sacrifice recevait, pour lui, la peau de l’animal. Si tous les Sacrificateurs pouvaient se partager la viande de l’animal sacrifié comme nourriture, celui qui avait offert le sacrifice pour son péché ne recevait aucune partie de l’animal.

Toutes les ordonnances concernant les holocaustes, les offrandes et les sacrifices furent enseignées directement par L’ÉTERNEL DIEU à Moïse sur le Mont Sinaï lorsqu’il y monta pour la cinquième fois le jour où L’ÉTERNEL ordonna aux enfants d’Israël de présenter leurs offrandes pour la construction du Tabernacle et tout ce qui concernait le sacerdoce avant de transmettre à Moïse les détails de construction de Son Sanctuaire. A cette occasion, Moïse était resté quarante jours sur la montagne.

Il y avait bien d’autres sacrifices spécifiques organisés dans le Parvis du Tabernacle, dans le désert du Sinaï. Certains d’entre eux ont été demandés par L’ÉTERNEL DIEU, en fonction de l’attitude du peuple d’Israël et des évènements qui ont marqués son attitude pendant quarante années d’isolement.

Mais tous ces sacrifices symbolisaient soit des offrandes et des actions de grâces pour L’ÉTERNEL DIEU, soit pour des fêtes célébrées en Son honneur, soit pour l’expiation personnelle ou collective des péchés, soit pour la culpabilité des pécheurs.

L’ÉTERNEL DIEU connaît bien la perversité de l’homme, depuis Adam jusqu’à la fin du monde. IL connaît bien, aussi, la façon qu’ont les hommes de contourner les commandements et les ordonnances divins pour transformer leur culpabilité humaine en innocence presque sincère : les descendants d’Abraham, par la chair, n’en n’ont pas été exempts. Ce qui n’innocente, d’ailleurs, aucun être humain sur la terre.

La pureté et la sainteté de L’ÉTERNEL DIEU sont telles qu’il LUI est impossible de tolérer le mal et la désobéissance. IL a créé l’être humain à Son image afin qu’il soit en communion avec LUI.

Mais tous les êtres humains sont pécheurs, et ne peuvent s’approcher de L’ÉTERNEL DIEU si leur péché n’est pas ôté.

L’expiation est le moyen employé par L’ÉTERNEL DIEU pour ôter le péché et permettre aux hommes de retrouver une juste relation avec LUI. Personne ne peut, de lui-même, enlever son propre péché, et c’est pour cela que L’ÉTERNEL DIEU a dû en prendre l’initiative unique par JÉSUS-CHRIST Son FILS bien aimé.

Les sacrifices d’expiation, sur l’autel d’airain, ne représentaient que le pardon des péchés. Mais ils ne pouvaient pas les effacer, les ôter. Car le souvenir des péchés était renouvelé à chaque sacrifice et surtout à l’occasion du sacrifice d’expiation annuelle célébré par Aaron et ses successeurs, pour tout le peuple y compris les Sacrificateurs. Car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs puisse ôter les péchés aussi facilement.

Les Sacrificateurs devaient offrir chaque jour des sacrifices complets. Ces sacrifices, offerts automatiquement, allaient rapidement démontrer leur insuffisance. Leur routine sans fin ne pouvait ni ôter les péchés ni libérer les consciences. Ces sacrifices étaient symboliques, mais ils ne pouvaient sauver personne. La purification qu’ils apportaient n’était que rituelle, souvent éphémère et provisoire. L’ÉTERNEL DIEU ne pardonnait que provisoirement, étant donné le renouvellement des péchés rappelé par le renouvellement des sacrifices. Autrement n’auraient-ils pas cessé de les offrir ?

Car si L’ÉTERNEL DIEU pardonnait l’iniquité, la rébellion et le péché, IL ne tenait jamais le coupable pour innocent.

Mais dans son immense amour, DIEU Eternel et Saint qu’IL est, a désiré réconcilier l’homme pécheur avec LUI, et c’est par CHRIST qu’IL l’a fait. Et ce n’est pas seulement avec les Israélites qu’IL a voulu le faire, mais avec tous les hommes et les femmes, les Israélites en étant les prémices. Car devant DIEU, il n’y a point d’acception de personnes.

L’ÉTERNEL DIEU n’est pas seulement le DIEU des juifs, mais IL est aussi le DIEU des païens.

Et nous tous, païens selon la chair, avant notre conversion, nous avons tourné longtemps autour du « Parvis » de l’Église de DIEU. Pourtant, nous étions impressionnés, comme les Israélites dans le désert, par la pureté de son « Parvis », par les chants de joie et de victoire que les chrétiens manifestaient au milieu des ténèbres du monde séducteur dans lequel nous vivons.

En voyant cette pureté de la véritable Église de DIEU, nous avons pris conscience de notre impureté, comme les Israélites l’ont ressentie dans le désert du Sinaï. Mais comment faire pour nous extraire du monde impur et injuste, et entrer dans le royaume de la vérité et de la sainteté ?

Nous avons d’abord cherché, par curiosité, s’il y avait une porte d’accès à ce Parvis. Et lorsque nous avons trouvé cette porte, elle était fermée. Notre curiosité s’arrêtait là ; car avant d’avoir la volonté de frapper à cette porte, la perception de notre grande impureté nous envahit tout à coup, comme si quelqu’un d’invisible dévisageait notre vraie nature. Nous nous sentions subitement de plus en plus sale, comme si DIEU transperçait notre cœur coupable. Nous nous sentions tellement coupable que ne pouvions même pas imaginer que quelqu’un nous ouvrirait cette porte.

Alors, que faire dans notre culpabilité et notre faiblesse ?

Pourtant des chrétiens, qui sont les colonnes du Parvis de l’Église, nous avaient dit qu’il existait un Livre écrit par DIEU. Ces chrétiens nous avaient dit que ce Livre expliquait comment nous pouvions entrer par la porte du Parvis.

Malgré notre incrédulité, ils ont continué à nous proposer la lecture de ce Livre. Devant leur insistance, nous avons fini par accepter. Et nous avons lu :

« Demandez et l’on vous donnera »

« Cherchez et vous trouverez »

« Frappez et l’on vous ouvrira »

« Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe »

Alors, nous avons frappé timidement sur cette porte, sur ce rideau du Parvis. Quelqu’un d’une pureté et d’une lumière incomparable nous a immédiatement ouvert la porte, le rideau, et il nous a dit :

« Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé »

« Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu »

C’est JÉSUS, le FILS de DIEU ; c’est celui dont les chrétiens nous avaient dit : IL est vraiment le Sauveur du monde.

L’énorme poids de nos péchés nous empêchait de croire que Le FILS de DIEU puisse venir nous accueillir personnellement, nous qui ne méritions aucune grâce et dont l’espérance s’arrêtait à notre connaissance charnelle. Sans forcément nous en apercevoir, nous étions tellement chargés de nos fautes que nous en étions séduits, et que nous ne pouvions pas voir DIEU en esprit et en vérité.

Et JÉSUS nous dit tout à coup :

« Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos »

« Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car Je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes »

« Car mon joug est doux, et mon fardeau léger »

« Je suis le pain de vie »

« Celui qui croit en moi, a la vie éternelle »

Quelle exhortation ! Nous voilà fortifiés. Nous nous laissons conduire par LUI à l’intérieur du Parvis, parce qu’IL est maintenant notre guide. Nous sentons qu’il est impossible d’avancer vers L’ÉTERNEL DIEU sans JÉSUS-CHRIST. Et nous arrivons immédiatement devant un autel où brûle un feu ardent.

JÉSUS-CHRIST nous montre cet autel des sacrifices qui est le jugement de DIEU. Le feu du jugement de DIEU brûle devant nous continuellement. Comment pouvons-nous offrir des sacrifices à DIEU, étant donné que nous sommes entrés sans rien apporter ?

Et L’ÉTERNEL DIEU nous regarde comme des pauvres pécheurs. Quelle crainte s’empare tout à coup de nous ! Quel châtiment DIEU va-t-il prononcé contre nous qui n’avons apporté aucune offrande ?

Nous nous sentons tellement honteux que nous pleurons du fond du cœur. Mais qu’allons-nous faire sans offrande pour le sacrifice de culpabilité comme pouvaient le faire les juifs dans le désert du Sinaï ? L’ÉTERNEL DIEU ne nous pardonnera jamais nos iniquités !

Mais une voix nous dit tout à coup :

« Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés »

Alors nous regardons JÉSUS pour le supplier, LUI qui nous a fait des promesses stupéfiantes à l’entrée du Parvis. Puis, nous entendons une autre voix qui nous dit, en désignant JÉSUS :

« Voici l’agneau de DIEU qui ôte le péché du monde »

Cette parole signifierait-elle qu’aucune offrande en sacrifice ne nous serait demandée, comme la loi de DIEU l’imposait aux Israélites ?

Quelle grâce divine !

C’est JÉSUS-CHRIST, Lui-même, qui s’est offert en sacrifice pour effacer tous nos péchés. IL est l’Agneau de DIEU immolé pour tous.

JÉSUS-CHRIST s’est offert comme un agneau sans défauts qu’on mène à la boucherie. Pourtant, personne ne LUI a ôté la vie, mais IL l’a donnée Lui-même, car IL en a le pouvoir. Ainsi par JÉSUS-CHRIST, le péché a non seulement été ôté, mais il a été effacé.

JÉSUS-CHRIST peut sauver parfaitement tous ceux qui s’approchent de L’ÉTERNEL DIEU par LUI, parce qu’IL intercède toujours en leur faveur. Par JÉSUS-CHRIST, L’ÉTERNEL DIEU veut que tous les hommes soient sauvés.

Lorsque nous regardons les quatre cornes aux quatre angles de l’autel des sacrifices, nous savons qu’elles représentent la puissance et la force du jugement de DIEU aux quatre coins de la terre.

Nous voyons, sur l’autel en feu, la croix du calvaire sur laquelle JÉSUS s’est offert une fois pour toutes à notre place. IL a accepté de souffrir pour nous jusqu’à la mort. JÉSUS-CHRIST s’est offert publiquement aux yeux de tous, sur l’autel de la croix de Golgotha, parce qu’IL est l’Agneau de DIEU sans défauts, sans taches, sans péchés, qui s’est substitué à la place de l’humanité, c’est-à-dire à notre place, pour racheter et sauver chacun d’entre nous.

Par son sacrifice unique, JÉSUS-CHRIST a montré le grand amour de L’ÉTERNEL DIEU pour sa création.

JÉSUS-CHRIST a versé son sang sur l’autel de la croix, sur laquelle IL a été cloué aux deux mains et aux deux pieds qui symbolisent aussi les quatre cornes du jugement de DIEU. JÉSUS a entièrement versé son sang sur la terre, pour le péché du monde, comme le sang des sacrifices répandu autour de l’autel.

Le sang de JÉSUS nous purifie de tous péchés.

Perdre entièrement son sang, c’est perdre sa vie. Car le sang c’est la vie. En versant son sang sur la croix, JÉSUS-CHRIST nous a donné Sa vie. JÉSUS-CHRIST s’est substitué à nous. IL est mort à notre place, à cause de nos péchés qui nous condamnaient.

La victime brûlée hors du camp, comme une chose impure, représentait JÉSUS-CHRIST chargé de nos fautes, maudit, fait péché pour nous sur la croix de Golgotha, et brûlé sur le tas de cendres de la géhenne.

Mais la mort, dans le corps de Sa chair, nous a réconciliés avec DIEU notre Père, pour nous faire paraître devant LUI, saints, irrépréhensibles, et sans reproches, si nous demeurons fondés et inébranlables dans la Foi. Ceci est symbolisé par la graisse brûlée sur l’autel, d’une agréable odeur à L’ÉTERNEL DIEU.

Étant donné que JÉSUS-CHRIST est réellement l’Agneau de DIEU, par Son sang versé sur l’autel de la croix, IL nous a délivrés définitivement de la puissance de Satan, en détruisant ses œuvres.

Si JÉSUS-CHRIST est mort pour nos péchés, IL est aussi ressuscité, car la mort n’a plus de pouvoir sur LUI.

C’est uniquement pour nos péchés et à cause de nos péchés qu’IL est mort volontairement. IL est revenu à la vie, IL est assis à la droite du PÈRE, et IL intercède pour nous.

Mais alors JÉSUS-CHRIST, qui est la Parole de DIEU, serait mort non seulement pour les Israélites, mais aussi pour nous, les impies ?

Et si JÉSUS-CHRIST est mort pour tous, IL est donc, aussi ressuscité pour tous ?

Si nous sommes morts par LUI, nous sommes donc morts avec LUI ! Et si nous sommes morts avec LUI, nous pouvons donc vivre avec LUI puisqu’Il est vraiment ressuscité.

Mais comment est-ce possible, étant donné que JÉSUS-CHRIST seul s’est offert à DIEU en sacrifice pour nous tous ? Où est donc notre sacrifice personnel ?

Attention : l’obéissance à L’ÉTERNEL DIEU vaut mieux que les sacrifices. Mais celui de JÉSUS-CHRIST a été accompli par une parfaite obéissance pour le salut de tous ceux qui LUI obéissent.

Mais où est donc notre obéissance, nous qui sommes de misérables pécheurs ?

C’est pour cela qu’il faut que nous mourions à nos péchés, par JÉSUS-CHRIST, pour ressusciter avec LUI. Car avant de ressusciter, il faut d’abord mourir. Et pour mourir, il faut abandonner le péché sous toutes ses formes dans notre vie. Ce dépouillement n’est possible que par le sacrifice de JÉSUS sur la croix, et non pas grâce à nous. Car la grâce est un don de L’ÉTERNEL DIEU.

Ainsi, étant dépouillé du vieil homme, et étant revêtu de l’homme nouveau, nous offrons notre corps et notre cœur à DIEU comme un sacrifice vivant d’obéissance et d’amour, pour être trouvés digne de paraître un jour devant LUI, saints et irrépréhensibles.

Nous avons donc été ensevelis avec CHRIST par le baptême en Sa mort, afin que, comme IL est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie.

En voyant tout à coup la joie envahir notre visage, JÉSUS nous dit : « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. »

Cette résurrection et cette vie éternelle sont pour tous ceux qui ont reconnu JÉSUS-CHRIST comme Le FILS de DIEU, comme leur Seigneur et unique Sauveur, et qui ont marché par la foi en Son nom. Tous ceux qui agissent ainsi reçoivent la vie éternelle comme une possession définitive. Ils ont l’assurance qu’elle sera manifestée par leur résurrection le jour du retour de JÉSUS-CHRIST, qui viendra chercher tous ceux qu’IL a rachetés. C’est la volonté de DIEU notre Père, et c’est par JÉSUS-CHRIST qu’IL l’a accomplie.

L’autel et la grille d’airain, qui résistent au feu, rappellent que JÉSUS-CHRIST a résisté au jugement de DIEU. IL a résisté au jugement de DIEU jusqu’à Sa mort sur la croix. Ainsi, la mort n’a plus de pouvoir sur LUI, car IL est ressuscité d’entre les morts. IL est revenu à la vie, et c’est pour DIEU qu’IL vit.

IL a fait de nous de nouvelles créatures. Par LUI, nous sommes nés de nouveau. Ainsi, par Son sacrifice, nous avons accès au royaume de DIEU (matérialisé par le Tabernacle). Et par LUI, personne ne pourra nous arracher de la main de L’ÉTERNEL DIEU.

IL nous a baptisé du SAINT-ESPRIT et du feu : nous sommes devenus, ainsi, une offrande d’une agréable odeur pour DIEU notre Père (représentée par l’odeur de la graisse qui brûle sur l’autel). IL nous a baptisé du SAINT-ESPRIT et du feu : nous sommes devenus, ainsi, une offrande d’une agréable odeur pour DIEU notre Père (représentée par l’odeur de la graisse qui brûle sur l’autel).

Le feu de l’autel des sacrifices devait être constamment entretenu pour ne point s’éteindre. Car c’est L’ÉTERNEL DIEU qui l’avait allumé. IL allume son feu dans le cœur de chaque croyant lorsque Le SAINT-ESPRIT vient y habiter. Et IL l’entretient dans le cœur du croyant pour qu’il puisse grandir dans la grâce, pendant toute sa vie.

JÉSUS-CHRIST a fait de nous un royaume des Sacrificateurs (prêtres) pour DIEU Son Père, dans l’Eglise. La pureté (lumière) du corps de l’Eglise est représentée par l’éclatante blancheur de la palissade du Parvis en toile de fin lin blanc, au milieu du campement qui représente le monde pervers et corrompu de tous les siècles.

Dans ce Tabernacle du désert, il y avait Aaron comme Souverain Sacrificateur (Grand prêtre) de L’ÉTERNEL DIEU. Mais il était lui-même pécheur et il devait expier ses propres péchés, comme ceux du peuple. Lorsque le Souverain Sacrificateur mourrait, il devait être remplacé par son successeur, son fils (aîné, ou suivant s’il était décédé), car son sacerdoce était transmissible à sa descendance.

Mais les chrétiens nés de nouveau ont en JÉSUS-CHRIST, depuis deux millénaires et pour toujours, un Souverain Sacrificateur permanent qui possède un sacerdoce intransmissible ; car LUI seul a vaincu le péché et la mort. Et IL a traversé les cieux et s’est assis à la droite du PÈRE comme ministre du véritable Tabernacle, pour intercéder en faveur de ceux qui s’approchent de L’ÉTERNEL DIEU.

Il n’y a donc, maintenant, plus aucune condamnation pour tous ceux qui marchent jusqu’au bout de leur vie à la lumière de DIEU, par la foi en JÉSUS-CHRIST leur Sauveur.

Alors,

• celui ou celle qui est convaincu que DIEU a effacé tous ses péchés en donnant son propre FILS JÉSUS-CHRIST sur la croix, et qu’IL L’a ressuscité d’entre les morts,

• celui ou celle qui croit de tout son cœur et de toute son âme que le sang de JÉSUS, qui a coulé sur la croix, l’a purifié de ses péchés,

• celui ou celle qui croit de tout son cœur et de toute son âme que JÉSUS-CHRIST a été fait péché pour lui ou pour elle, à leur place, et qu’IL est mort pour cela sur la croix de Golgotha,

• celui ou celle qui pleure en pensant aux souffrances que JESUS-CHRIST a subit à sa place sur la croix,

• celui ou celle qui a pris conscience de ses péchés, et qui a demandé sincèrement pardon à DIEU dans la repentance,

• celui ou celle qui reconnaît l’immense amour de DIEU pour chacun d’entre nous,

• celui ou celle qui croit, par la foi, que JÉSUS-CHRIST est assis à la droite du Père, auprès duquel IL intercède pour chacun d’entre eux, et pour toutes choses,

• celui ou celle qui croît que JÉSUS-CHRIST est la Parole de DIEU, faite chair par L’ÉTERNEL DIEU, pour venir les sauver,

• celui ou celle qui s’est engagé à suivre JÉSUS-CHRIST par la foi, et qui vit par la foi en Son nom,

• celui ou celle qui témoigne par sa foi, et par son comportement, la transformation que JÉSUS-CHRIST a fait dans leur propre vie, en les faisant naître de nouveau,

• celui ou celle qui croit en l’Église universelle de DIEU dont JÉSUS-CHRIST est la tête et tous les rachetés forment son corps.

Dans ces conditions, cet homme ou cette femme sont déjà entrés sur le chemin de la vie éternelle : c’est l’accomplissement de la nouvelle alliance que JÉSUS-CHRIST, Parole de DIEU, a établie par Son sang. Car, sous l’ancienne alliance, les Israélites ne pouvaient s’approcher de DIEU que par l’intermédiaire du Sacrificateur et des sacrifices. La mort de JÉSUS-CHRIST sur la croix a institué la nouvelle alliance (nouveau contrat) entre DIEU et tous les êtres humains. Car, par son sacrifice, JESUS-CHRIST a abolit définitivement le péché. Par sa mort sur la croix, IL a mis un terme aux conséquences du péché. Par la mort de Son FILS, L’ÉTERNEL DIEU a réglé définitivement le problème du péché qui n’avait pas pu être résolu sous l’ancienne alliance.

Les profanes pourraient dire :

Mais alors, tous les hommes et les femmes, qu’ils soient hébreux, israélites, ou de toutes les nations du monde, qui ont vécu sur la terre avant le sacrifice de JÉSUS-CHRIST, et Sa résurrection, n’ont pas accès au salut de DIEU et à la vie éternelle ?

Cette hypothèse est exclue. Car c’est par grâce que nous sommes sauvés par le moyen de la foi que DIEU offre à tous. Cette foi est une pleine confiance depuis toujours en L’ÉTERNEL DIEU Tout puissant, bien qu’IL reste invisible pour ceux qui ne le reconnaissent pas. Alors, nous chrétiens, nous serions vraiment favorisés depuis vingt siècles, parce que nous avons vécu après l’avènement et la révélation du FILS de DIEU Sauveur sans que nous le décidions nous-mêmes. Ce serait, alors, une injustice divine pour ceux qui ont vécu avant. Mais cela est impossible. Parce que L’ÉTERNEL DIEU est juste ; IL aime la justice et IL sauve. Et IL a désigné Son Fils JÉSUS pour juger, sans exception, tous les vivants et les morts devant le Tribunal céleste. Car depuis que L’ÉTERNEL DIEU a créé l’être humain sur la terre, IL a conclu avec lui des alliances.

Or, une alliance, selon la Bible, est une promesse réciproque dont les conditions sont fixées par L’ÉTERNEL DIEU. Quand nous contractons une alliance avec LUI, nous promettons d’en respecter les conditions, et L’ÉTERNEL DIEU nous promet certaines bénédictions en retour.

Depuis Adam jusqu’à JÉSUS-CHRIST, L’ÉTERNEL DIEU a conclu avec des hommes, et avec Son peuple, des grandes alliances dont les principales sont les suivantes, et dans cet ordre :

La responsabilité pour l’homme de peupler la terre, de l’assujettir, avec autorité sur la vie animale. L’homme fut créé végétarien. Il devait cultiver et garder le jardin de L’ÉTERNEL DIEU, dans lequel il pouvait se nourrir de tous les arbres, excepté le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal qui entraînerait sa mort.

La femme souffrira en mettant au monde des enfants et elle devra vivre sous l’autorité de son mari. Le sol, sans pluie, fut maudit de sorte qu’il ne produisit que des épines et des ronces. Et c’est à la sueur de son visage et avec lassitude que l’homme travaillera pour pouvoir se nourrir, jusqu’à ce qu’il redevienne poussière d’où il a été formé. Ils furent ensemble chassés définitivement du jardin d’Eden.

L’ÉTERNEL DIEU promit à tous les êtres vivants de ne plus les exterminer par les eaux du déluge, l’arc en ciel étant le signe d’une alliance perpétuelle avec une terre arrosée par la pluie. Désormais, les êtres humains, auparavant végétariens, purent ajouter la viande des animaux à leur nourriture, mais sans manger le sang.

Si Abraham marchait avec L’ÉTERNEL DIEU avec intégrité, IL le rendrait fécond à l’infini pour devenir une grande nation. L’ÉTERNEL DIEU lui promis de lui donner, et à ses descendants, tout le pays de Canaan. Abraham et ses descendants furent marqués du signe de cette alliance, par la circoncision.

Cette alliance inclut les dix commandements qui instaurent les devoirs des Israélites envers L’ÉTERNEL DIEU et leur prochain. Cette alliance établit, aussi, des ordonnances strictes de vie sociale, de vie communautaire, de vie religieuse, et de vie économique.

C’est la mise en pratique, en terre promise, des commandements et des ordonnances de L’ÉTERNEL DIEU. Mais L’ÉTERNEL DIEU prévint le peuple d’Israël des conséquences qui résulteraient de toute désobéissance, car IL connaissait déjà toute l’incrédulité et l’infidélité que ce peuple allait démontrer au fil des siècles.

L’ÉTERNEL DIEU promit à David que non seulement son royaume durerait toujours, mais que ses descendants en ligne directe siègeraient toujours sur le trône de ce royaume, CHRIST étant le dernier descendant pour régner éternellement.

L’ÉTERNEL DIEU traita d’abord cette nouvelle alliance avec le peuple d’Israël. Mais elle est inconditionnelle, contrairement à celle de Moïse, à cause de la grâce divine devenue accessible pour tous :

• cette nouvelle alliance a été prophétisée aux Israélites.

• cette nouvelle alliance a été conclue d’abord avec les Israélites.

• c’est une alliance plus spirituelle que les précédentes.

• cette nouvelle alliance a été destinée ensuite à toutes les nations.

• elle proclame le pardon de DIEU et Son oubli des péchés.

• une relation unique avec DIEU pour tous les rachetés par CHRIST.

• la nouvelle alliance est fondée sur la foi en CHRIST.

• le sang versé de CHRIST est le sang de la nouvelle alliance.

• CHRIST est le médiateur de cette nouvelle alliance.

• L’ESPRIT de DIEU en est le dispensateur en marquant de Son sceau tous ceux qui ont accepté cette nouvelle alliance.

• un cœur bien disposé pour accomplir la volonté de DIEU.

• l’unité de l’Église de DIEU par CHRIST et en CHRIST.

• l’éternité pour les enfants de DIEU rachetés par CHRIST.

Si certaines alliances ont été renouvelées, d’autres ont été rompues ou violées par le peuple d’Israël. La nouvelle alliance, qui est pour tous, a été refusée ou rompue par la majorité du monde.

Ainsi, aucun être humain ne peut dire qu’il n’est pas concerné.

Car le but principal de ces alliances était que l’homme, ses descendants, ou un peuple tout entier, vivent avec DIEU et pour LUI avec amour, en obéissant à tous Ses commandements.

La nouvelle alliance est la marque de l’incomparable patience de L’ÉTERNEL DIEU pour sauver l’humanité entière de la mort, à cause de tous ses péchés. Cette alliance démontre la grandeur de Son amour pour tous les humains de toutes générations et de toutes nations. Certains l’ont compris, depuis Abel jusqu’à nos jours, en aimant DIEU par la foi, de tout leur cœur, et en aimant leur prochain.

Le jugement de L’ÉTERNEL DIEU sur l’attitude de tous les hommes et femmes de tous temps, vis-à-vis de JÉSUS-CHRIST Parole de DIEU, est merveilleusement révélé par l’apôtre Jean :

« Au commencement était la Parole, et la Parole était avec DIEU. Elle était au commencement avec DIEU. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière du monde. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue. »

« Cette lumière était la véritable lumière qui éclaire tout homme venant dans le monde. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l’a point connue. Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont point reçue. Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de DIEU, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de DIEU. »

« Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. »

Car, lorsque L’ÉTERNEL DIEU créa le premier homme, Adam, IL lui donna un ordre, et les conséquences qui en résulteraient. Par Sa Parole, dans le jardin d’Eden, L’ÉTERNEL DIEU lui avait expliqué, qu’il ne mourrait jamais, s’il LUI obéissait. Mais, dès la première mise à l’épreuve, Adam et sa femme Ève devinrent pécheurs en LUI désobéissant.

L’être humain a acquis la connaissance du bien et du mal par sa conscience. Mais il est devenu instantanément insensible au mal. Caïn, fils aîné d’Adam, tua son frère Abel par jalousie parce qu’il avait offert à DIEU, par la foi, un sacrifice des animaux premiers-nés de son troupeau, pour LUI rendre grâce. Le meurtre de Caïn est le fruit du péché, alors que le don gratuit pour Abel est la vie éternelle.

Ainsi, depuis leur origine, les êtres humains furent condamnés à la mort, jusqu’à l’époque de Noé où la désobéissance fut à son comble ; seul Énoch fut enlevé et ne vit pas la mort, parce qu’il était agréable à L’ÉTERNEL DIEU en qui il croyait et obéissait par la foi.

L’ÉTERNEL DIEU trouva, enfin, en Noé, un homme juste et intègre. IL établit avec lui, et ses descendants, une alliance de vie. Puis, IL extermina tous les autres humains qui avaient rompu la relation avec LUI par la désobéissance et la pratique du mal.

Malgré que le cœur humain soit toujours mauvais, L’ÉTERNEL DIEU fit une alliance avec Noé et ses descendants, afin qu’ils ne périssent pas comme l’ancien monde corrompu, l’arc-en-ciel étant le signe divin de cette alliance. Noé a obtenu le salut parce qu’il a obéit, par la foi, à la Parole de DIEU.

L’ÉTERNEL DIEU ne désire même pas la mort de celui qui meurt. Car IL est le rémunérateur de ceux qui Le cherchent, et se repentent. Malheureusement, les générations suivantes continuèrent à désobéir à L’ÉTERNEL DIEU, jusqu’à ce que l’orgueil les conduise à construire, à Babel, une tour qui puisse toucher le ciel : ce qui est un comble ! Alors, L’ÉTERNEL DIEU les dispersa pendant la construction de la ville, en les divisant par un langage différent de chacun. Ainsi, ils furent dispersés sur toute la terre, sans que DIEU ne les extermine à cause de Son alliance avec Noé.

Les siècles s’écoulèrent jusqu’à ce que L’ÉTERNEL DIEU trouve un homme juste et fidèle du nom d’Abram, à qui IL donna le nom d’Abraham. L’ÉTERNEL DIEU conclut avec Abraham et ses descendants une nouvelle alliance, avec une promesse. Le sceau de cette alliance était la circoncision.

Abraham, qui n’avait pas de fils, crut à la Parole de DIEU, malgré son âge avancé, ayant la pleine conviction que ce que DIEU promet IL peut l’accomplir. DIEU le lui imputa à justice, à cause de sa foi.

Abraham marchait par la foi et il obéissait à la Parole de DIEU, même pour offrir son fils Isaac en sacrifice, à cause de la promesse que L’ÉTERNEL DIEU lui avait faite, au travers d’Isaac, qu’il serait le père d’une postérité aussi nombreuse que les étoiles. Abraham a obtenu le salut parce qu’il a obéit, par la foi, à la Parole de DIEU.

Puis, pour la postérité immédiate d’Abraham, L’ÉTERNEL DIEU s’est révélé directement à Isaac qui a obéit à Sa Parole par la foi.

Quant à la génération suivante, L’ÉTERNEL DIEU s’est révélé directement à Jacob, malgré sa vie passée peu glorieuse de menteur et tricheur devant LUI. Jacob s’est ensuite humilié avec son cœur devant L’ÉTERNEL, puis il s’est soumis à Ses ordres par la foi, et il L’a glorifié jusqu’à sa mort.

Pourtant, L’ÉTERNEL DIEU n’avait toujours pas ordonné les dix commandements et la loi au peuple des Hébreux, ni à leurs pères.

L’ÉTERNEL DIEU n’avait pas encore parlé de sacrifices aux premiers Hébreux, ni donner d’ordre à ce sujet pour libérer les Hébreux de l’Égypte. Mais IL leur avait demandé de L’écouter, de LUI obéir, d’obéir à Sa Parole.

C’est par la foi à L’ÉTERNEL DIEU, et Sa Parole, que Moïse fit sortir d’Égypte la postérité d’Abraham. Mais les Hébreux continuèrent à se rebeller contre L’ÉTERNEL et à LUI désobéir.

Au Mont Sinaï, L’ÉTERNEL DIEU institua Son alliance en ordonnant aux Israélites d’observer Ses commandements et de les mettre en pratique. C’est par la foi en la Parole divine que Moïse leur révéla ces commandements et la loi de L’ÉTERNEL DIEU comme une alliance perpétuelle, le sabbat en étant le sceau.

Mais à cause de leur infidélité et de leur désobéissance qui provoquèrent leur mort dans le désert, L’ÉTERNEL DIEU a renouvelé cette alliance avec leurs enfants et leurs serviteurs, 38 ans plus tard dans les plaines de Moab, avant d’entrer en terre promise. Malgré cela, très vite, ils ont continué à désobéir à la Parole de DIEU. Ainsi, cette alliance renouvelée par L’ÉTERNEL DIEU, réservée à la postérité d’Abraham, et marquée du sceau de DIEU dans leur chair par la circoncision, a été rompue par les Israélites qui n’ont pas observé la Parole de DIEU et sont tombés dans la désobéissance, jusqu’à abandonner et oublier L’ÉTERNEL DIEU.

Pourtant, cette alliance qui leur était réservée, pouvait être perpétuelle dans la mesure où ce peuple élu resterait fidèle à L’ÉTERNEL DIEU, en mettant tous les commandements en pratique.

Mais à cause de la désobéissance presque continue d’une grande partie du peuple des Israélites, L’ÉTERNEL DIEU s’est révélé à la postérité d’Abraham par Ses prophètes, de Moïse à Malachie, qui étaient les messagers de la Parole de DIEU par le SAINT-ESPRIT, en restant fidèles par leur foi.

Par Ses prophètes, L’ÉTERNEL DIEU a rappelé sans cesse l’importance incontournable de Sa Parole pour celui qui la craint et la met en pratique.

Si les Hébreux, puis les Israélites de l’A.T., n’ont pas connu, ni reconnu la Parole de DIEU incarnée dans la personne de JÉSUS, ils l’ont connue par les oracles vivants dans le Sinaï, et par les écritures des prophètes qui L’ont identifié comme existant depuis l’éternité.

Les prophéties attestaient même, à l’avance, les souffrances que JÉSUS-CHRIST subirait pour sauver tous les habitants de la terre.

Car les prophéties des messagers de L’ÉTERNEL DIEU sont Sa Parole. Ces prophéties sont la Parole de DIEU parce qu’elles s’accomplissent toujours à court terme ou à long terme, et les dernières vont bientôt s’accomplir.

Mais au lieu d’avancer par la foi, les descendants d’Abraham ont rétrogradé ; ils n’ont même pas écouté les prophètes, jusqu’à les persécuter, eux les porteurs de la Parole de DIEU.

Les sacrifices, ordonnés par L’ÉTERNEL DIEU au Mont Sinaï, ont été changés en rituel païen par les Israélites qui les ont offerts à des idoles et à des dieux étrangers, jusqu’à se moquer de L’ÉTERNEL DIEU.

L’alliance fut ainsi rompue par les Israélites, malgré la circoncision de leur chair qui avait perdu sa valeur spirituelle. Car la vraie circoncision doit être celle du cœur, par l’obéissance envers la Parole de DIEU, et sa mise en pratique par tous ceux qui marchent par la foi en JÉSUS-CHRIST qui est la Parole de DIEU faite chair.

Non ! Ce n’est pas la circoncision qui sauve ; car c’est avant d’être circoncis que la foi d’Abraham lui fut imputée à justice. La circoncision était le sceau de la justice qu’il avait obtenue par la foi, afin d’être le père de tous ceux qui marchent par la foi en DIEU et Sa Parole, qu’ils soient circoncis ou incirconcis dans leur chair.

Non ! Ce n’est pas par la loi que les descendants d’Abraham ont été délivrés de leurs péchés jusqu’à leur arrivée au Mont Sinaï, car les commandements et la loi n’avaient pas encore été annoncés. Après leur publication, ce n’est pas non plus par les sacrifices de la loi que les descendants d’Abraham ont été délivrés de leurs péchés.

Pourtant, tous les hommes de foi, patriarches et prophètes de L’ÉTERNEL DIEU, sont morts dans la foi parce qu’ils cherchaient une cité céleste. Ils comprirent que ce monde n’était pas leur demeure définitive. Certains d’entre eux, d’ailleurs, depuis Moïse, prophétisèrent la venue prochaine d’un grand Sauveur, le Messie : « L’ÉTERNEL notre justice ».

Ces croyants ne virent jamais l’accomplissement de la promesse du Messie, mais ils y crurent et l’écrivirent.

D’autres héros de la foi, citées dans l’A.T., firent preuve d’une foi et d’une espérance à toute épreuve, en regardant à L’ÉTERNEL, et en LUI obéissant en toute circonstance, jusqu’à leur mort. L’ÉTERNEL DIEU a rendu témoignage à la foi de tous ces héros de l’ancien testament. Car la foi est l’obéissance à la vérité qu’est JÉSUS-CHRIST Parole de DIEU. Néanmoins, ils sont tous morts sans avoir vu l’accomplissement de la promesse. De leur vivant, ils ne virent pas la présence du Messie JÉSUS-CHRIST, car L’ÉTERNEL avait en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin que tous ces héros de la foi ne parviennent pas à la perfection divine sans nous.

JÉSUS-CHRIST, Parole de DIEU, nous a donné une belle illustration de cette certitude à l’occasion de Sa transfiguration sur la montagne, où Moïse et Élie parlèrent avec LUI. Moïse représentait la loi ou les saints de l’A.T. qui sont morts, et Élie les prophètes ou les saints qui ont été transférés directement dans le royaume de DIEU. Les apôtres Pierre, Jacques et Jean, qui étaient les témoins éblouis par cette rencontre divine, représentaient en quelque sorte les saints du N.T. qui sont morts, ou les vivants au jour du retour de CHRIST.

D’ailleurs, dès que Moïse et Élie eurent disparu dans la nuée, L’ÉTERNEL DIEU affirma aux trois apôtres, en parlant de JESUS :

« Celui-ci est mon Fils bien aimé, en qui j’ai mis toute mon affection : écoutez-le ! »

Moïse et Élie n’avaient plus besoin d’entendre cette révélation de CHRIST glorifié. Car ils sont, eux aussi, Ses témoins pour toujours, parce qu’ils ont écouté et obéit à la Parole de DIEU par la foi.

Car, la promesse de L’ÉTERNEL DIEU à Abraham s’adresse à Ses héritiers qui le sont par la foi en CHRIST, même s’ils ne L’ont pas vu physiquement. JÉSUS-CHRIST Parole de DIEU, dont la révélation culmine dans son incarnation, était déjà cru, prévu et salué par les croyants de l’Ancien Testament. Car CHRIST était déjà prédestiné avant la fondation du monde pour nous rendre saints et irrépréhensibles devant DIEU, et héritiers dans Son amour.

C’est la raison pour laquelle la véritable postérité d’Abraham, selon L’ÉTERNEL DIEU, est constituée de tous ceux qui obéissent à Sa Parole et qui la mettent en pratique. Ce sont tous ceux qui sont revêtus de CHRIST dans leur cœur, qui sont revêtus de la Parole de DIEU en marchant par la foi. Tous ceux-là sont la postérité d’Abraham, héritiers de L’ÉTERNEL DIEU, selon la promesse qui est réservée aux véritables enfants de DIEU.

Ni la circoncision, ni l’incirconcision n’ont de valeur devant L’ÉTERNEL DIEU, mais la foi en JÉSUS-CHRIST qui est agissante par l’amour. En effet, pour un homme qui est en CHRIST, la circoncision ne le rend pas meilleur et l’incirconcision ne peut le rendre pire. L’ÉTERNEL DIEU attend de cette personne une foi obéissante à Sa Parole. L’ÉTERNEL DIEU ne s’intéresse pas au rituel, mais à la réalité d’une vie pieuse dans la vérité, la fidélité et l’amour. Car les vrais circoncis, selon le désir de L’ÉTERNEL DIEU, ne le sont pas uniquement dans leur chair, à cause de l’incrédulité de ceux qui ont préféré vivre sans LUI. Les vrais cœurs circoncis sont des cœurs obéissants qui vivent par L’ESPRIT de DIEU.

C’est pour cela que L’ÉTERNEL DIEU est Le PÈRE d’un grand nombre de nations de circoncis (juifs) et d’incirconcis (non-juifs).

C’est pourquoi, très vite, les sacrifices ont perdu leur sens spirituel. En effet, le sang des taureaux et des boucs sacrifiés ne pouvait ôter les péchés. Car l’obéissance et la sincérité valent mieux que les sacrifices, et la mise en pratique de la Parole de DIEU vaut mieux que la graisse des béliers offerte par les cœurs incrédules.

Ces sacrifices étaient donc devenus inefficaces. L’ÉTERNEL DIEU n’y prenait plus aucun plaisir, mais davantage à la sincérité du cœur.

Non ! L’ÉTERNEL DIEU n’est pas injuste. Car IL est fidèle et juste pour reconnaître ceux qui se repentent et l’adorent avec sincérité.

JÉSUS-CHRIST est l’image du DIEU invisible. Celui qui croit en JÉSUS-CHRIST, FILS de DIEU, reconnaît DIEU tout entier. Celui qui ne reconnaît pas JÉSUS-CHRIST Parole de DIEU, ne reconnaît pas L’ÉTERNEL DIEU. Il n’y a pas de demi-mesure, car ILS sont inséparables dans la divinité.

L’apôtre Paul confirme ces magnifiques révélations, qui nous affirment d’une manière limpide et incontestable, que JÉSUS-CHRIST est la Parole de DIEU, LUI qui était avant toutes choses. Par LUI et pour LUI, toutes choses ont été créées et subsistent.

JÉSUS est la Parole de DIEU. IL nous a purifiés de tous nos péchés, par son sang versé sur la croix. Car, par LUI, L’ÉTERNEL DIEU a voulu réconcilier tous les êtres humains avec Lui-même, par le sang de la croix.

« Car DIEU a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. »

« Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce ; car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par JÉSUS-CHRIST. »

JÉSUS-CHRIST est l’Agneau parfait de DIEU, immolé pour nous tous sur l’autel du calvaire. IL s’est offert en sacrifice pour nous tous, comme un agneau immolé pour DIEU, par amour pour nous tous.

« Voici l’agneau de DIEU, qui ôte le péché du monde. »

Car ce n’est pas par des choses périssables que nous avons été rachetés, mais par le sang précieux de JÉSUS-CHRIST, l’agneau de DIEU sans défaut, prédestiné par L’ÉTERNEL DIEU avant la fondation du monde pour nous rendre saints et irrépréhensibles devant LUI. Le sang de JÉSUS-CHRIST est le sang de la nouvelle alliance annoncée par les prophètes d’Israël. Il est le sang de l’alliance qui donne le salut de DIEU à toutes les nations. Car c’est le sang de JÉSUS-CHRIST qui a renversé le mur de séparation qui existait entre les circoncis (juifs) et les incirconcis (non-juifs), en les transformant tous par une nouvelle naissance, afin que chacun d’eux puisse accéder au salut éternel de DIEU. Ce salut est donc devenu accessible même aux païens, quels qu’ils soient, parce que JÉSUS-CHRIST est la lumière et le Sauveur de toutes les nations.

Le sang du sacrifice de JÉSUS versé sur la croix est le sceau de la nouvelle alliance de DIEU avec les hommes et les femmes de toutes origines, qui ont la foi en JÉSUS-CHRIST leur Sauveur. Ainsi, par la plénitude de notre foi en JÉSUS-CHRIST, nos cœurs sont purifiés d’une mauvaise conscience et nos corps lavés d’une eau pure, le baptême en étant le symbole extérieur d’une réalité intérieure. Car celui ou celle qui s’engage à être baptisé doit témoigner que seul JÉSUS-CHRIST est l’auteur de son salut, et qu’il a la foi en Lui parce qu’IL est son unique Sauveur. Ceci, un enfant nouveau-né ne peut pas le faire, sans en être conscient. Et c’est en devenant une pierre de l’Église de CHRIST, que le salut est possible pour nous.

Car JÉSUS-CHRIST nous a purifiés de tous nos péchés par son sang. Et par Sa Parole, IL nous sanctifie.

Le sacrifice de JÉSUS-CHRIST sur la croix est l’accomplissement de l’amour de L’ÉTERNEL DIEU pour sauver tous les êtres humains, dans tous les temps, sans exception de personne. Et c’est Lui qu’IL a établi pour juger tous les vivants et les morts devant Son Tribunal.