L'appel de Dieu

L'appel de Dieu — 20e partie

Il y a quelques années, j’ai fait une expérience qui m’est très précieuse. Certains d’entre vous la connaissent, mais j’aimerais répéter pour ceux qui ne l’ont pas entendue.

Quand je suis venu en France pour la première fois, je connaissais quelques coutumes. Je savais qu’il me faudrait en régler une en particulier. Celle de votre boisson, le vin. Je voulais le faire en rapport avec les Ecritures. Je pense que Jésus but du vin, la Parole est suffisamment claire pour ceux qui ne sont pas influencés d’idées préconçues. Elle nous enseigne contre l’ivrognerie et les excès, non pas à une abstention complète de boire du vin. Je savais qu’il y avait d’autres frères qui pensaient différemment.

Elevé en Allemagne jusqu’à l’âge de 21 ans, il est possible que ma façon de penser ait été influencée par mon éducation. J’ai rarement bu du vin et de la bière, mais à ce sujet j’ai posé la question à Dieu.

— « Que dois-je faire ? » Pendant trois jours, je fis cette prière, et en réponse je reçus ce verset :

— « Demeurez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous donnera. » {Lu 10.7}

Ainsi je l’ai fait. Je suis contre toute tradition n’ayant pas de fondement biblique. La Parole de Dieu est pour moi au-dessus de tout.

J’utilise cet exemple pour vous montrer comment Dieu m’enseigna. Quand on place devant moi de l’eau ou du vin, je prends ce que l’on m’offre.

Prenons un autre exemple. Il y a quelques années le Seigneur se servait de moi pour prier pour les malades. De par nature, je suis timide, facilement embarrassé, très conscient de pouvoir commettre une erreur. Dieu m’amena à l’obéissance et m’enseigna Sa méthode.

Lisons dans la première Epître de Pierre Chapitre 4 verset 11 {1Pi 4.11}

Le Seigneur appela les apôtres à être ses représentants. Ils devaient parler, comme étant la bouche même de Dieu. Nous n’avons pas le choix de parler de Sa part autrement que comme Sa bouche.

J’aimerais ajouter un détail concernant le Pasteur comparé au prophète de Dieu {1Sa 9.9}

Nous en tant que prophètes de Dieu, devrions être des voyants. Bien sûr c’est un terme de l’Ancien Testament, mais il contient une vérité du Nouveau. La raison pour laquelle le prophète était appelé le voyant, c’est qu’il apprenait de Dieu des choses que l’on ne peut connaître par les facultés naturelles.

Vous souvenez-vous du serviteur d’Elisée nommé Guéhazi ? Lorsque Nahaman vint pour être guéri de sa lèpre, il voulut offrir une récompense au prophète, mais il n’en voulut pas. Naaman partit. Lorsqu’il fut à une certaine distance, Guéhazi courut après lui. Mon maître a changé d’idée, lui dit-il. Il accepte une récompense. Ainsi Nahaman lui remit de l’or, de l’argent et des vêtements. Guéhazi rentra chez lui. A son retour Elisée lui demanda :

— « D’où viens-tu ? »

— « De nulle part ! »

Le prophète l’avait-il vu recevoir l’argent et les vêtements ? Dieu le lui avait révélé.

Certains d’entre vous, m’ont déjà entendu parler d’un exemple un peu semblable. Dans une église, un instrument de musique avait été volé. Il appartenait au fils d’un inconverti, et ce père devait faire appel aux autorités, en vue d’établir une investigation. Un ancien de l’Assemblée se tint devant le Seigneur et le pria en ces termes :

— « Tu sais où est cet instrument, et quelle honte ce sera pour notre église si les journaux publient ce fait. Ne veux-tu pas me montrer où je puis trouver l’instrument ? »

Ce frère eut une vision. Dieu lui montra une chambre, le lieu où se trouvait cette pièce, et l’armoire dans le coin de laquelle était l’objet. Il sut que c’était la chambre du fils du Pasteur, membre de l’orchestre. Au cours d’une visite, l’ancien suggéra au pasteur de parler à son fils et de l’avertir qu’il serait fait appel aux détectives si l’instrument ne se trouvait pas le soir même dans l’assemblée et que lui et les autres membres seraient interrogés. En temps voulu, l’objet fut rapporté. Voilà l’exemple d’un voyant, il n’avait pas accusé, mais averti.

Malheureusement, il y a ceux qui ont toutes sortes de révélations. Mais cela ne supprime pas la réalité de ces choses. Nous ne pouvons pas rejeter les manifestations véritables à cause des fausses.

Paul dit : « Eprouvez toutes choses et retenez ce qui est bon. ».

Samuel était appelé le voyant parce qu’il entendait de la part de Dieu.

Dieu parle encore, de manières différentes, et souvent indirectement. J’ai eu des quantités d’expériences de ce genre. Dieu m’informa de circonstances et de faits, et il est possible que cela soit aussi votre expérience.

Nous trouvons également dans ce même texte que Samuel révèle ce qu’il a reçu de la part de Dieu. Cela nous donne deux choses fondamentales quant au prophète qui est voyant. « Il entend de la part de Dieu, et il communique aux hommes ce qu’il a entendu. »

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